Traduire l’exil
Das Exil übersetzen
Avec la multiplication des situations de persécution et des phénomènes migratoires au XXe siècle, l'exil est devenu un mode d'existence entre les cultures, et la traduction la figuration de cette négociation permanente entre différents espaces linguistiques et culturels impliquant expérience de l'altérité et recomposition identitaire. Dans le temps court des années 1933 à 1945 qui a vu se transformer les espaces francophone et germanophone sous le poids du national-socialisme, puis de la guerr...
Éditeur : Presses universitaires François-Rabelais
Lieu d’édition : Tours
Publication sur OpenEdition Books : 17 octobre 2018
ISBN numérique : 978-2-86906-558-1
DOI : 10.4000/books.pufr.11030
Collection : Traductions dans l’histoire
Année d’édition : 2012
ISBN (Édition imprimée) : 978-2-86906-278-8
Nombre de pages : 228
Michaela Enderle-Ristori
L’exil, cet espace-temps de la traductionPartie I. Traduction et identité culturelle : l’aspect linguistique
Deborah Viëtor-Engländer
Vier Personen suchen eine Sprache. Der sprachlich-kulturelle Umbruch von Frankreich nach England für Alfred Kerr und seine FamilieMarianne Kröger
Carl Einstein und Frankreich: Über-Setzung als Schlüsselbegriff eines künstlerischen SelbstverständnissesPartie II. Traduction et (re-)localisation : l’aspect textuel
Hélène Roussel et Klaus Schulte
Alice Volkwein (trad.)
Exil, procédé textuel et stratégie de traduction. Der Ausflug der toten Mädchen d’Anna Seghers au prisme de différentes traductionsSigurd Paul Scheichl
Eine Autobiographie mit zwei Funktionen. Bertha Zuckerkandls Lebensgeschichte – für Franzosen und für EmigrantenFrédéric Teinturier
Lion Feuchtwanger et le français/les Français : une relation ambiguë, révélatrice d’une conception contradictoire de la langue et de la traductionPartie III. Traduction et R/résistance : politiques du « traduire »
Isabelle Kalinowski
Le petit cahier de René Char. Un usage de la traduction en temps de guerreAvec la multiplication des situations de persécution et des phénomènes migratoires au XXe siècle, l'exil est devenu un mode d'existence entre les cultures, et la traduction la figuration de cette négociation permanente entre différents espaces linguistiques et culturels impliquant expérience de l'altérité et recomposition identitaire. Dans le temps court des années 1933 à 1945 qui a vu se transformer les espaces francophone et germanophone sous le poids du national-socialisme, puis de la guerre et de l'Occupation, quels sont alors les modalités concrètes et les enjeux de la traduction ? Quels textes, quels auteurs allemands exilés traduit-on à partir de 1933, et pour quel public ? Sur quels relais, sur quelles stratégies individuelles ou collectives repose l'activité traductologique et quelle fonction assigne-t-on au texte traduit ? D'autre part, quelle est l'incidence de la traduction sur les représentations collectives et les solidarités de groupe, entre exilés et/ou entre résistants français par exemple ? Quelle signification revêt enfin la volonté - ou le refus - de traduire vers le français ou vers l'allemand après 1939-1940, lorsque les flux de personnes se font en sens inverse (dans le cas de Français déplacés en Allemagne notamment) ? Cet ouvrage réunit des analyses d'historiens et de littéraires conduisant leurs réflexions à partir des deux espaces, et dans les deux langues.
Maître de conférences en littérature allemande à l'université François-Rabelais de Tours
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