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    Plan

    Plan détaillé Texte intégral Ain’t marqueur de variation à l’oral : quelle(s) substitution(s) ? Du marqueur de variation non orienté au comportement invariant au sein du travail de formulation Ain’t : figement, enjeux énonciatifs et configuration macrosyntaxique d’un opérateur invariant Bibliographie Notes de bas de page Auteur

    Variation, invariant et plasticité langagière

    Ce livre est recensé par

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    Table des matières

    De la variation à la valeur invariante : le cas de la dimension opératoire de ain’t

    Isabelle Gaudy-Campbell

    p. 169-181

    Résumé

    Being the stereotype of non-standard speech, ain’t subsitutes for do, be, have in their negative forms. Rather than considering ain’t as a mere variant, we underline that it has the capacity to substitute for all the auxiliaries, whatever their tense or orientation. On a syntactic level, it regularly appears at key moments of speech in progress or in question-tags, making up for any predicative link that might have been elided (British National Corpus, AC5 3106 Just trying to get used to him, ain’t I). Both on a predicative and on a syntactic level, ain’t operates as a multi-auxiliary. It also works as a meta-linguistic tool, underlining the oral status of the clause that it targets whether the speaker freely reports speech or performs a discourse act (AC5 1062 ‘I tell you, you ain’t leaving me here !’). Thus, we argue that far from being a substandard variant, ain’t is an invariant tool.

    Texte intégral Bibliographie Bibliographie Notes de bas de page Auteur

    Texte intégral

    1 Ain’t, forme réputée non-standard, a été le plus souvent traitée selon une appréhension sociale et géographique de la variation, notamment par Fasold and Wolfam (1970), Cheschire (1992), Poplack (2001) travaillant sur l’AAVE (African American Vernacular English) et Bresnan (2006). Bien que notre propos s’inscrive dans la recherche sur l’oralité, notre projet ne consiste pas à traiter les dimensions sociales, stylistiques, géographiques ou diachroniques de la variation.

    2Nous nous situons plutôt dans ce que Bernard Laks (2000, 1-4) appelle « la troisième dimension de la variation langagière, celle interne au système linguistique lui-même ». Selon lui, cette « dimension de la variation ne peut jamais être suspendue, même lorsque l’on saisit la langue dans une synchronie individuelle ». C’est ce qu’illustre l’exemple suivant, qui présente un écart entre le milieu socio-professionnel du locuteur et son usage du marqueur de variation :

    K6X1148 I ain’t got time to do assessments let alone a one day course. (I haven’t got)

    3En anglais, ain’t est emblématique du phénomène de variation. Selon Shana Poplack, (2001 : 228) ain’t est « the ultimate stereotype of non-standard speech2 ». Plusieurs termes servent à décrire ain’t : il est considéré comme l’équivalent négatif d’auxiliaires, également appelé substitut :

    CGF 602 To pronounce ‘that’ as ‘dat’ or substitute ‘aint’ for ‘isn’t’ does not change the meaning of your utterance.

    4Il compte aussi parmi les marques de variation, appelé « variant » en anglais. Krug (1998 : 150) pose d’ailleurs la question suivante : « An intriguing phenomenon of standard English is the first person singular interrogative or tag question of be. Is the standard variant am I not, amn’t I, aren’t I or ain’t I ? »

    5Ces quelques citations et approches confirment qu’il est pertinent de travailler ain’t dans le cadre de la variation. Notre propos s’inscrira plus précisément dans une mise en perspective de la notion de variation et d’invariant. Nous les appréhenderons dans le jeu de leurs relations en posant l’hypothèse que ain’t a un fonctionnement invariant. L’invariant, la valeur de base, sera ici à entendre dans la lignée des travaux effectués en linguistique anglaise, notamment dans les travaux de grammaire méta-opérationnelle. Claude Delmas (1993 : 225) en donne la définition suivante qui constituera notre support théorique :

    Le sens d’un opérateur, d’une structure, varie en fonction des éléments et des contextes. Cependant, en dépit de ces différences, […] le choix d’un même opérateur n’est pas dû au hasard le plus total : il y a un fil qui relie tous les emplois. […] l’invariant correspond en fait à un cas particulier d’extension, dans lequel une caractéristique n’a pas été répudiée au cours de l’évolution d’un terme.

    6Ainsi nous proposerons une réflexion sur la notion de variation en relation avec la dimension invariante que le marqueur a acquise. Ain’t est-il une simple variation (à l’oral) de marqueurs de prédication de l’anglais standard ? Nous posons l’hypothèse que l’on dépasse cette opposition pour aller vers un fonctionnement qui l’autonomise des marqueurs dont il est la variation afin de devenir un opérateur à part entière.

    Ain’t marqueur de variation à l’oral : quelle(s) substitution(s) ?

    7Dans un premier temps, nous allons nous demander de quoi ain’t est la variation.

    8Nous commencerons par do, l’auxiliaire auquel ain’t vient se substituer de la façon la moins récurrente.

    A6C 230 That was when they shoot them three fellas, remember, but they ain’t get Alfred. (didn’t get)
    JJ8 282 Well, obviously we would have liked a erm a lot more oil, oil, we got the oil, ain’t we ? [...] (didn’t we ?)

    9Cette substitution serait pour ainsi dire originelle. Nous citerons Fasold and Wolfam (1970 : 69) selon lesquels :

    In some varieties of Negro dialect, ain’t also corresponds to standard English didn’t. [They attribute] the variation results from the loss of the initial /d/ of didn’t resulting in the “pronunciation of /int/ for didn’t and posit a merger of the hypothetical form */int/ with ain’t.
    This form (/int/) is so similar in pronunciation and function to the already existing ain’t that the two forms merged.

    10Ceci est corroboré par les propos de Cheshire (1992 : 366) :

    In some American Black English dialects it is also used as a past tense auxiliary, where standard English has didn’t.

    11Nous retiendrons de ces citations que ain’t peut être conçu comme variation de do et de do + -ed, sans oublier, dans le sillage de Kortman (2004 : 1199), qu’il ne s’agit pas ici de la configuration la plus représentative.

    Of the three uses to which ain’t is put in non-standard varieties of English, ain’t as a generic negator before a main verb [47] is clearly least frequent ; typically, ain’t is used as the negated form of be and/or have [46].

    12Passons alors à ain’t, comme variation de be et/ou de have. Krug (1998 : 150) rappelle que ain’t est issu d’une coexistence diachronique.

    [ain’t] is derived by regular sound changes from standard English forms of both have and be. It therefore substitutes for two verbs that – apart from their high frequency and primary verb status – perform rather different syntactic functions and are quite distinct in meaning.

    13Ainsi, ain’t réconcilie ces deux auxiliaires à l’orientation opposée. En effet, be est auxiliaire d’identification orienté à droite. Il s’oppose de façon binaire à have, auxiliaire de localisation orienté à gauche. Ce que ain’t permet, c’est de faire fi de la dichotomie de l’identification et de la localisation (Gaudy, 2004). L’occurrence suivante, ambiguë, se joue de l’orientation droite ou gauche en la neutralisant :

    KBG 2787 Gone without the eggs ain’t she ? (isn’t she ? & hasn’t she ?)

    14La consultation d’occurrences en contexte confirme que ain’t vient se substituer indifféremment à be ou à have :

    KM1 284 There is a personal concern in all this for me, I ain’t a miner, but I do work and represent G M B and Apex members working directly for British Coal. (I’m not)
    KPG 109 Considering you ain’t got your glasses on. (you haven’t got)
    KCP 3795 I said to him you’ll have to go and get me some money cos I I ain’t got hardly any. (I haven’t got)

    15Sont alors neutralisées orientations prédicatives, indications temporelles et distinction do, have et be auxquels ain’t vient se substituer. Dans ce cadre, nous postulons que ain’t devient un opérateur des plus polyvalents sur le plan prédicatif, un multi-auxiliaire.

    16Également, par sa forme même, il est support de la négation contractée n’t et donc porteur de toute assertion négative. Dans la mesure où c’est la négation contractée qui est constitutive de ain’t, cela suppose une mise en système par rapport à la négation pleine. Ain’t est porteur de tout constat d’absence de prédication et n’entre pas dans un jeu de binarité. Il devient ainsi un multi-auxiliaire négatif.

    17Cette dimension négative est à considérer dans certains contextes, où il devient impossible d’inverser un ain’t qui fige une identité dans le négatif. Ainsi, avec I, le BNC ne présente pas d’occurrences où ain’t soit repris par une forme auxiliaire positive. Une structure plus lexicalisée, jouant un rôle pragmatique de réassertion est l’unique mode de réassertion.

    CKE I don’t work for nobody, I ain’t got a job, honest. (I haven’t got)
    HHC 1981 I ain’t done nuffing, honest I ain’t. (I haven’t done / I haven’t)

    18Le fait que I ain’t ne puisse être repris par un auxiliaire avec polarité positive souligne le caractère figé de ain’t dans sa relation à I. L’impossibilité de repositiver ain’t nous invite à concevoir ain’t comme un opérateur négatif figé. Nous reviendrons sur le terme figement ultérieurement.

    19Enfin, ain’t apparaît comme forme de substitution, quels que soient les temps et les personnes :

    KCU 10451 Yeah he should have cos he swapped one with you ain’t he ? (didn’t he ?)
    KB2 2736 oh well they’d got it then ain’t they ? (hadn’t they ?)
    KC0 5675 No, it ain’t a year ago. (it wasn’t)

    20Ainsi, nous pouvons dire que ain’t est un multi-auxiliaire (do, have, be à la fois) non orienté, neutralisant toute marque de personne, toute indication temporelle et qu’il est vecteur d’une négation inhérente. Nous avançons l’idée que ain’t est bien un auxiliaire négatif générique devant toute base verbale, résorbant tout un réseau d’oppositions auxquel il vient se substituer.

    21Ces données confèrent à ain’t une dimension opératoire, qui va au-delà d’une appréhension comme simple variation. Le fonctionnement de ain’t en fait un marqueur autonome, subsumant un ensemble d’opérations.

    22Nous proposons maintenant de franchir une autre étape en mettant ain’t en système. Ain’t ne vient pas seulement se substituer à des formes prédicatives. Il a également un rôle dans la construction du discours et les valeurs multiples qu’il est susceptible de prendre le prédisposent tout particulièrement à avoir un rôle central au sein du travail de formulation.

    Du marqueur de variation non orienté au comportement invariant au sein du travail de formulation

    23Nous commencerons par un rappel sur le travail de formulation, lieu du discours oral empreint d’hésitations et de scories du langage. Selon M. A. Morel (1998 : 164) il existe des marques de travail de formulation qui signalent matériellement la parole en train de se dire. On signalera qu’il existe deux types d’hésitations, selon qu’elles découlent d’une incertitude ou d’un revirement dans la pensée (oscillation du passage du générique à du spécifique, changement d’orientation actancielle, modification d’un profilage initial du référent) ou bien d’un conflit d’exigences syntaxiques (les réquisits de l’énoncé dans son ensemble s’opposant à ceux définis localement par les lexèmes).

    24Ain’t apparait à des moments clefs du travail de formulation, marque d’hésitation permettant d’attendre que le terme ou plus précisément la prédication adéquate soient sélectionnés.

    KBD 8968, I di-, I ain’t repeating yourself (I wasn’t repeating)
    HDH 460 Oh it ain’t all, ain’t all cushy, it’s, it’s a bit secret on some things, you know. (it isn’t)
    JYL 614 So you can’t con you can control when it comes but you ain’t gonna ch you’re not gonna control how much you pay for, for, for almost anything, I’m afraid. (you aren’t going to)
    KB7 13182 It ain’t, well it wasn’t really disgusting but it (It wasn’t)
    KCY 247 yeah, but that’s a hundred I mean you can tell, I’ve tried it, it is, I, I ain’t even had it half way and it’s, you can tell it’s overdriving them (I haven’t)
    KDA 2329 Yeah, that’s right, they ain’t getting at me, I’m getting at them I’m annoying them (they aren’t)

    25Ain’t apparaît à un moment de construction du discours « speech in progress » où son caractère de multi-auxiliaire permet d’amorcer une prédication et de ne l’orienter que dans un second temps. Il peut également permettre de revenir sur une prédication déjà amorcée pour en modifier son orientation.

    26Ainsi, ain’t se comporte conformément aux autres auxiliaires, mais il a une capacité supérieure. Il devient une enveloppe pour toute construction prédicative, qu’elle soit d’ailleurs positive ou négative. Il est alors particulièrement opératoire dans la construction du discours prise dans son dynamisme. Il compte ainsi parmi les outils de ré-élaboration appelés « repair strategies » dans The Grammar of Spoken and Written English (1999 : 1067), soutenant des redémarrages (« backtrack and re-start »). Il participe à la reformulation de ce qui a été dit (« qualification of what has been said ») ce à quoi sa polyvalence, et par conséquent, sa multi-variation le prédestinent.

    27Jusque-là, nous nous étions concentrée sur le fonctionnement de ain’t au niveau du travail prédicatif. Avec son intégration à des temps clef du travail de formulation, ain’t s’affranchit partiellement du cadre limité de la prédication pour s’inscrire au niveau de l’énoncé.

    Ain’t : figement, enjeux énonciatifs et configuration macrosyntaxique d’un opérateur invariant

    28Ain’t n’est plus à considérer comme un élément isolé mais en système avec l’intégralité des énoncés dans lesquels il apparaît. Cette capacité à être lui-même une variante au sein d’un paradigme de paramètres multiples va au-delà de son fonctionnement au niveau de la prédication et lui confère une dimension opératoire invariante, à savoir contribuer à l’énoncé oral dans son agencement. Émanent de son caractère figé son ancrage macro-syntaxique récurrent ainsi que son fonctionnement comme méta-opérateur discursif. Ainsi, il devient le marqueur par excellence du tag, niveau auquel il se fige.

    Ain’t, question-tag invariable : le figement mis en perspective

    29Sur le plan diachronique, la forme ain’t est héritée du XVIIème. Cette forme est répertoriée depuis 1668 et la langue anglaise l’a conservée (comme « retention of earlier English forms ») :

    « Descriptive works report the existence of forms, with no value judgement, as with the list of recommended contractions in Miege (1688 : 110-1), which includes ain’t. »
    Poplack (2002 : 226)

    30On remarque donc que la forme s’est figée en intégrant la contraction. Outre la capacité à se substituer à des auxiliaires négatifs, on remarque la tendance de ain’t à se figer dans une position macro-syntaxique particulière, à savoir en fin d’énoncé au sein de question-tags. B. Guillaume (2006 : 8) considère ain’t comme un tag invariable. Ce caractère invariable émane de sa forme. Dans cette configuration, on peut dire qu’il est le complémentaire d’une prédication posée. Plus précisément, il fonctionne comme le complémentaire générique de prédicats, pour toute marque de personne et de temps.

    KBB 10518 Yeah well he’s been looking after her for, for years ain’t he ? (hasn’t he ?)
    KC5 1675 He’s little ain’t he ? (isn’t he ?)
    KBE 2207 Ann’s got a head on ain’t she ? (hasn’t she ?)

    31L’usage de ain’t peut aller au-delà de cette complémentarité, permettant fréquemment de reprendre une base sans aucune prédication explicite et donc de reprendre une prédication totalement élidée. Ain’t se fige alors dans ce rôle de reconstruction de la prédiction.

    AC5 2489 Long way from home, ain’t they ?’ (aren’t they ?)
    KD3 5155 Got a can ain’t we ? (haven’t we ?)

    32Le figement prédicatif se double alors d’un figement de réalisation prosodique. Conformément à l’agencement prosodique des question-tags, la réalisation de la base, par sa modulation et la présence d’un continuatif en finale, laisse escompter une suite. Nous avons démontré (Gaudy : 2000) que dès l’amorce, il existe un phénomène de programmation et le contour intonatif de la base contient par anticipation le modèle de celui de la reprise. La reprise a, quant à elle, une réalisation constante, à savoir un contour descendant. Cette réalisation intonative figée vient boucler un énoncé (Morel : 1998), c’est-à-dire empêcher tout retour sur la prédication donnée, qui n’est alors plus soumise à la moindre interaction avec le co-énonciateur.

    33Toutefois, nous souhaiterions mettre en perspective le figement de ain’t. Tout d’abord, on peut dire que non seulement ain’t est figé (prédication, contour intonatif, position macro-syntaxique) mais que surtout, de par son contour récurrent, il vient figer la prédication de la base en la soustrayant à toute intervention du co-énonciateur. Ceci lui confère un fonctionnement invariant. Ce qui a été posé dans la base ne peut ainsi pas être remis en cause.

    34De plus, bien qu’invariable, ain’t n’est pas le support de question-tag le plus figé. Nous avons introduit le terme invariable. Ceci relève de la forme. En termes de forme, ain’t peut notamment être confronté à innit pour lequel le figement apparait plus abouti. Innit est le complémentaire générique négatif de tout prédicat qu’il impose, au même titre que ain’t. Mais ses capacités englobent l’intégralité de la prédication, les marques de personnes étant également résorbées dans une formule prédicat générique-pronom personnel générique qui présente une inversion.

    Au-delà de l’opérateur invariable : ain’t comme codage invariant du niveau discursif

    35Nous montrons (Gaudy : 2008) que ain’t a la capacité d’indiquer que les termes sur lesquels il porte sont empreints d’oralité. Il peut apparaître dans un passage de discours oral, auquel cas il est le marqueur de variation que nous avons traité jusqu’alors. Il peut également apparaître dans un environnement plus complexe comme :

    AHN 826 Either a Tory or a Labour minority government will look at the next election down the track and say, ‘Hang on, we ain’t going to win’.
    (we aren’t going to) (AHN [Daily Telegraph, electronic edition of 1992 0405]. London : The Daily Telegraph plc, 1992, World affairs material)

    36Il s’agit ici d’un passage écrit qui cite des paroles. Des guillemets sont présents pour en rendre compte et ain’t confirme la teneur orale des propos. Les propos n’ont pas encore été prononcés mais ils sont anticipés, et ain’t contribue à oraliser ce passage, à le mettre en bouche, à le verser dans le discours fictif d’un membre de l’opposition à venir. Une configuration identique est à retrouver dans l’occurrence ci-dessous. La dimension orale est ici soulignée dans le passage « in his own words », qui contribue à la fois à la citation et à annoncer une mise à distance des propos tenus.

    A54 193 And, in the end, if much of the promise is still unfulfilled, in his own words, ‘I ain’t done too bad’. (I haven’t done)

    37Ain’t peut dépasser ce niveau-là et venir se substituer à toute marque d’insertion de discours. Il peut venir se substituer aux marques de subordination pour indiquer que les propos sont à concevoir comme des paroles rapportées directement et leur conférer une dimension orale. En cela, ain’t est un outil de codage de l’oralité. Ceci est particulièrement perceptible dans les occurrences suivantes :

    KCT 2826 He said they ain’t no bother really. (they aren’t)
    AC5 1062 ‘I tell you, you ain’t leaving me here ! ’ (you aren’t)

    38Dans les deux cas, on conçoit avant tout que l’intégralité de l’énoncé a été prononcée à l’oral. Au sein de chaque énoncé, on perçoit un décrochage. Dans la première occurrence, l’énonciation d’un tiers, he notamment, est mimée. Really confirme la teneur orale de propos qui prennent corps pour ainsi dire et dont l’on reconstruit le rendu intonatif. Ain’t apparaît pour coder la prédication they-be no bother et indiquer qu’il s’agit de propos oraux. Dans le second cas, l’énonciateur se dédouble, « you ain’t leaving me here » étant une menace ou supplication que l’énonciateur de « I tell you » vient proférer sur un mode distinct (éventuellement plus rapide, ou encore rendu avec plus d’intensité, ou de modulation impliquant la représentation de l’autre). Ain’t code ici l’imbrication de niveaux d’oralité distincts. Dans les deux cas, il a une valeur constante de codage d’imbrication de niveaux discursifs distincts. En cela, nous considérons que le marqueur acquiert ici une dimension invariante.

    39En résumé, ain’t est marque d’oralité à l’écrit, mais aussi marque d’oralité à l’oral, permettant à l’énonciateur d’intégrer un intervenant autre dans son discours. Cette altérité se décline selon différents modes, l’énonciateur origine se dissociant de l’énonciateur second, ce dernier pouvant être un tiers ou lui-même. Cette prise de distance est corroborée régulièrement par un suffixe -s de mise à distance du dire, notamment I says :

    G4N 343 And I said to me mother, I says look here, when I’m old enough to work I say’s, I ain’t going to work for me dad I shall get a job on me own. (I’m not going to)
    KD 35246 I says no it ain’t I says I ain’t signed anything ! (it isn’t & I haven’t signed)

    40Au sujet de I says, Nigel Quayle, inscrit dans une approche théorique guillaumienne3, propose l’analyse suivante :

    Le locuteur narrateur parle de lui-même, non pas comme de quelqu’un situé dans la sphère du Moi […] mais comme de quelqu’un qui existe en dehors, ou au-delà de cette sphère. (Quayle, 1996 : 171-172).

    41Il propose que cet emploi revienne à « un pluriel implicite, dans la mesure où le locuteur, en parlant de lui-même comme d’une personne située dans une sphère temporelle révolue, met en place un véritable dédoublement (I plus un autre I) ».

    42Ainsi, outre le fonctionnement invariant de ain’t qui signale la dimension orale de l’énoncé sur lequel il est incident, il signale que l’énonciateur prend de la distance par rapport au contenu de son dire. Il s’agit moins d’une prise de distance modale sur un contenu prédicatif que d’une prise de distance sur l’ancrage discursif, l’énonciateur se dédoublant pour adopter deux postures, celle du locuteur rapportant qui s’adresse à un co-énonciateur et celle du locuteur rapporté, qu’il incarne. Il est ainsi un opérateur métadiscursif qui vient coder le niveau discursif des paroles auquel il est incident. Cette lecture vient enrichir la dimension invariante de ain’t.

    43Au terme de cette exploration, nous pouvons dire que le fait que ain’t soit une forme de substitution, support d’une multi-variation, lui confère une dimension invariante. Ain’t a un statut qui oscille en fonction de l’axe sur lequel on le considère. Sur le plan prédicatif, il est une marque de variation. Mais la variation est d’une polyvalence telle qu’on atteint un statut de multi-opérateur négatif générique, proche d’une valeur invariante.

    44Cette capacité de substitution sur le plan prédicatif s’assortit d’une polyvalence macro-syntaxique dans laquelle il devient opératoire, c’est-à-dire dans laquelle il est porteur d’un fonctionnement invariant. Ain’t peut apparaître à divers temps clef des énoncés oraux. Ainsi, il devient un opérateur invariant au sein du travail de formulation, véritable enveloppe prédicative en préparation ou en reprise d’une prédication inachevée. Dans les deux cas, il contribue à l’agencement dynamique du discours en cours de production. Il se trouve également de façon récurrente en commentaire à la finale, ou post-rhème, au sein de question-tags. Sa position macro-syntaxique et sa généricité négative lui confèrent un rôle opératoire. De façon invariante, il entérine la prédication présente dans la base et invalide tout retour qui pourrait être souhaité par le co-énonciateur sur le contenu de parole. Enfin, il est un vecteur invariant d’oralité. Il rend inutile la présence effective de toute marque de dépendance énonciative (qu’il s’agisse de guillemets à l’écrit ou de subordination) pour signifier que les propos sur lesquels il est incident sont rapportés. Il code le discours rapporté dans sa dépendance par rapport à un discours rapportant, que celui-ci soit écrit ou oral. Il devient un opérateur de l’oral dont l’invariance se concrétise sur le plan métadiscursif. De façon invariante, il vient coder une hiérarchie discursive entre les niveaux de l’énoncé.

    Bibliographie

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    Fasold, R. W., & Wolfram, W. (1972). Some Linguistic Features of Negro Dialect. In Language, Speech, and Hearing Services in Schools (Vols. 3, Issues 4, pp. 16-49). American Speech Language Hearing Association. https://0-doi-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/10.1044/0161-1461.0304.16
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    Fasold, Ralph W., and Walt Wolfram. “Some Linguistic Features of Negro Dialect”. Language, Speech, and Hearing Services in Schools, vol. 3, no. 4, American Speech Language Hearing Association, Oct. 1972, pp. 16-49. Crossref, https://0-doi-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/10.1044/0161-1461.0304.16.

    Cette bibliographie a été enrichie de toutes les références bibliographiques automatiquement générées par Bilbo en utilisant Crossref.

    Bibliographie

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    Notes de bas de page

    1 Les occurrences citées sont extraites du British National Corpus (http://www.natcorp.ox.ac.uk/)

    2 Poplack (2001 : 228) donne la définition suivante de non-standard : « Non-standard features of English are often seen as recent innovations, generated by rural, uneducated, minority and other marginal speakers ».

    3 Nous remercions Mark Fryd pour les remarques diachroniques suivantes : -s est hérité du paradigme du présent de l’indicatif du moyen-anglais (cf. Mossé 1949 : Tome II -99). Suivant les dialectes, il existait plusieurs paradigmes. Pour le dialecte du nord, -s en remplacement des autres flexions (-eth, -en, entre autres), apparaissait à toutes les personnes, sauf à la première personne du singulier (I say /{you1-he-we-you2-they} says). Dans le cours du développement du moyen-anglais, les dialectes du nord ont régularisé le paradigme pour y inclure la première personne du singulier. Avec cette diffusion est venu l’emploi du présent historique, dans des moments dramatiques de narration au prétérit (« and then I turns to her and says »). Sur le plan aspectuel, il s’agit d’aoristes, à valeur ponctuelle. La forme exclut totalement les sens de généricité, d’habitude, etc. propre à l’autre paradigme du présent. Pour des raisons dialogiques, cet emploi est figé dans cette valeur narrative pour les premières et troisièmes personnes du singulier.

    Auteur

    Isabelle Gaudy-Campbell

    Université de Lorraine-Metz (IDEA EA 2338)

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    2 Poplack (2001 : 228) donne la définition suivante de non-standard : « Non-standard features of English are often seen as recent innovations, generated by rural, uneducated, minority and other marginal speakers ».

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    Variation, invariant et plasticité langagière

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    Gaudy-Campbell, I. (2016). De la variation à la valeur invariante : le cas de la dimension opératoire de ain’t. In I. Gaudy-Campbell & Y. Keromnes (éds.), Variation, invariant et plasticité langagière (1‑). Presses universitaires de Franche-Comté. https://0-doi-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/10.4000/books.pufc.9432
    Gaudy-Campbell, Isabelle. « De la variation à la valeur invariante : le cas de la dimension opératoire de ain’t ». In Variation, invariant et plasticité langagière, édité par Isabelle Gaudy-Campbell et Yvon Keromnes. Besançon: Presses universitaires de Franche-Comté, 2016. https://0-doi-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/10.4000/books.pufc.9432.
    Gaudy-Campbell, Isabelle. « De la variation à la valeur invariante : le cas de la dimension opératoire de ain’t ». Variation, invariant et plasticité langagière, édité par Isabelle Gaudy-Campbell et Yvon Keromnes, Presses universitaires de Franche-Comté, 2016, https://0-doi-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/10.4000/books.pufc.9432.

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    Gaudy-Campbell, I., & Keromnes, Y. (éds.). (2016). Variation, invariant et plasticité langagière (1‑). Presses universitaires de Franche-Comté. https://0-doi-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/10.4000/books.pufc.9257
    Gaudy-Campbell, Isabelle, et Yvon Keromnes, éd. Variation, invariant et plasticité langagière. Besançon: Presses universitaires de Franche-Comté, 2016. https://0-doi-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/10.4000/books.pufc.9257.
    Gaudy-Campbell, Isabelle, et Yvon Keromnes, éditeurs. Variation, invariant et plasticité langagière. Presses universitaires de Franche-Comté, 2016, https://0-doi-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/10.4000/books.pufc.9257.
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