Mutations dans les pratiques pastorales durant l’Antiquité tardive en Moyenne Belgique : vers une exploitation plus intensive des espaces boisés ?
p. 253-260
Texte intégral
1. Introduction
1Les interventions archéologiques menées ces dix dernières années sur plusieurs sites de Moyenne Belgique ont permis de constituer un corpus archéozoologique valable pour prendre part à l’étude de l’évolution du système économique romain au cours de l’Antiquité tardive. Il s’agit ainsi d’étudier l’impact des transformations politiques, économiques et sociales survenues au cours de cette période sur les modes de production, commercialisation et consommation des produits animaux. Lors de la présente étude, on examinera plus particulièrement les changements touchant aux cheptels et aux conditions de leur élevage. Cette étude se fonde sur des sites occupés de manière continue entre le Haut-Empire et l’époque mérovingienne. L’analyse s’appuie ainsi sur l’évolution relative des assemblages fauniques dans un cadre géographique donné. De plus, le corpus archéozoologique a permis d’appréhender la variation spatiale sur chacun des sites au cours des différentes périodes d’occupation.
1. Le corpus de données archéozoolo giques
2Les assemblages fauniques constituant le corpus de l’étude proviennent d’occupations de différents statuts localisées dans la zone fertile des plaines limoneuses et des plateaux calcaro-gréseux et calcaro-schisteux de la Moyenne Belgique (fig. 1). Il s’agit de Tournai, vicus qui accède au rang de capitale de cité au Bas-Empire (Brulet 1984).
3L’occupation tournaisienne est représentée par quatre sites. Le quartier artisanal de Saint-Brice a livré des assemblages de déchets de consommation issus de fosses remontant au Haut-Empire (Gautier 1990). Des déchets de consommation liés à l’occupation de la ville fortifiée du Bas-Empire ont été retrouvés dans des niveaux de remblai sur le site Saint-Pierre (Lentacker et Verslype 1999) et dans le lit antique de l’Escaut sur le site du Quai Marché-aux-Poissons (Lentacker et al. sous presse). Au cœur de la cité, le site des Cloîtres a livré une importante séquence stratigraphique couvrant le Haut-Empire romain jusqu’à l’époque moderne (en cours d’étude). Pour cette étude, on a retenu des assemblages de déchets de consommation provenant de niveaux de remblai du Haut-Empire et du Bas-Empire, ainsi que de couches d’épandage de déchets des VIe-VIIe siècle.
4L’étude archéozoologique du vicus de Namur repose sur quatre sites. Des assemblages fauniques du Haut-Empire proviennent d’une fosse et d’un horizon de surface du site de la rue d’Harscamp (Pigière et al. 2004a) et de plusieurs contextes du site de la Place Marché-aux-Légumes (Van Neer et Lentacker 1994). Par ailleurs, ce dernier site a livré des déchets issus d’activités de transformation en masse des produits dérivés du bœuf dans plusieurs fosses et une cave. L’occupation du Bas-Empire, qui voit son étendue fortement réduite par rapport à celle du Haut-Empire (Plumier 1999), a livré des déchets de consommation dans des remblais et le lit antique de la Meuse du site du Grognon (Pigière et al. 2003 ; 2004b). Pour l’occupation mérovingienne du Grognon, les déchets de consommation proviennent d’une variété de contextes (dépotoir, couches d’épandage, niveaux de sédimentation, dépôts fluviatiles et remblais). Pour terminer, des assemblages fauniques ont été mis au jour dans une succession de couches datant du Haut-Empire, Bas-Empire et de l’époque mérovingienne sur le site de l’Hospice Saint-Gilles (De Cupere et Van Neer 1993).
5Dernière occupation considérée, le vicus de Liberchies, qui ne connaît plus qu’une occupation réduite au Bas-Empire grâce à la présence d’une forteresse (Brulet et al. 2002). Le vicus du Haut-Empire est représenté par des assemblages de déchets de consommation provenant de fosses, puits, caves, remblais, fossés et caniveaux du quartier d’habitation (Lentacker et Vilvorder 1997). De plus, le quartier artisanal a livré des déchets à rattacher aux activités de transformation en masse des produits dérivés du bœuf (Lentacker et al. 2001 ; Pigière 2002). Les déchets de consommation liés à l’occupation du Bas-Empire sont issus du fossé du castellum de Liberchies « Brunehaut » (Gautier 1982 ; 1988).
1. L’évolution de l’approvisionnement en ressources animales au cours de l’Antiquité
6Aux différentes périodes, les assemblages fauniques sont dominés par les animaux domestiques (bœuf, porc, mouton et, dans une moindre mesure, chèvre et volaille). Si au Haut-Empire la part des animaux chassés est anecdotique, au Bas-Empire et à l’époque mérovingienne ceux-ci sont à peine mieux représentés, comptant 1 à 2 % des restes. Au Haut-Empire, les déchets de consommation issus du trio domestique sont largement dominés par les os de bœufs sur les différents sites examinés (fig. 2-4). Cette prépondérance du bœuf au sein du trio domestique se relève dans l’ensemble des agglomérations de Moyenne Belgique. Elle a également été relevée dans le vicus de Braives (Cordy et Rapaille 1985) et dans la ville de Tongres (Ervynck et Vanderhoeven 1997). L’importance du bœuf dans l’économie du Haut-Empire est encore démontrée par le développement d’artisanats à grande échelle de la boucherie et de la transformation des produits du bœuf. Des industries qui semblent avoir porté sur la boucherie, la charcuterie, la tannerie, le travail de la corne et la production de colle, étaient en activité dans le vicus de Liberchies (Lentacker et al. 2001 ; Pigière 2002). La transformation en masse des produits dérivés du bœuf était également pratiquée dans le vicus de Namur (Van Neer & Lentacker 1994).
7Au Bas-Empire, on relève un important changement dans les équilibres quantitatifs du trio domestique sur chacun des sites de notre corpus. La part du bœuf et dans une moindre mesure des ovicaprins chute de manière drastique au profit du porc (fig. 2-4). A Tournai, cette mutation au sein de la représentation du cheptel peut être datée avec plus de précisions du 3e tiers du IIIe siècle-1er quart du IVe siècle. La place prédominante du porc se maintient ensuite tout au long du Bas-Empire et de l’époque mérovingienne.
8Les schémas d’abattage des animaux révèlent également des changements dans la gestion du cheptel. L’étude des âges d’abattage a été réalisée sur base de l’état d’épiphysation des os longs (Silver 1969), faute d’éléments dentaires suffisamment abondants. La distinction sexuelle chez le porc est basée sur la morphologie des canines. Il ressort ainsi qu’au Haut-Empire les animaux consommés sont en moyenne plus jeunes qu’aux périodes suivantes. À Namur, les âges d’abattage des porcs indiquent une proportion plus importante d’individus de moins de 1 an par rapport au Bas-Empire et à l’époque mérovingienne (fig. 5). La consommation de bœufs porte également en majorité sur des animaux élevés pour leur viande, abattus avant 2-3 ans (fig. 6). En revanche, à l’époque mérovingienne, une proportion importante concerne des animaux réformés, élevés pour la production de lait ou encore leur force physique avant d’être destinés à la consommation. Contraint par le manque de précision de la méthode, on a situé la frontière entre bœufs de boucherie et bœufs réformés au niveau de la classe d’âge de 3,5 ans - 4 ans. A Liberchies, au Haut-Empire, on consomme également surtout des bœufs jeunes, abattus entre 2 ans et 2,5 ans (Lentacker et Vilvorder 1997). Cependant, tant à Namur qu’à Tournai, il semble qu’au Bas-Empire et à la période mérovingienne, les agglomérations sont encore approvisionnées en bœufs de boucherie, bien que présents en plus faible proportion (fig. 6-7). En ce qui concerne la consommation du porc à Tournai au Bas-Empire et à l’époque mérovingienne, tout comme à Namur, elle porte majoritairement sur des individus tués entre 1 an et 2 ans – 2,5 ans et sur une petite proportion d’individus abattus après 2 ans – 2,5 ans et avant 3 ans (fig. 5 et 8). Au Ve siècle, le schéma d’abattage se distingue à Tournai par une proportion plus importante d’animaux abattus après 2 ans - 2,5 ans. On compte de plus un pourcentage élevé de femelles à cette période (70 % des restes), largement minoritaires (30 %) aux autres époques. La consommation pourrait ainsi avoir porté sur des reproductrices réformées.
2. Les mutations au Bas-Empire
9Le Bas-Empire apparaît comme une période charnière dans les modifications qui touchent à l’approvisionnement carné des agglomérations. Dans la mesure où les données chronologiques disponibles pour Tournai peuvent être transposées aux autres régions, on peut faire remonter les transformations au sein de la triade classique qui voient le porc supplanter le bœuf à la fin du IIIe siècle - début du IVe siècle. Le porc restera ensuite largement prépondérant tout au long du Bas-Empire et de l’époque mérovingienne. Cette transformation pourrait refléter une réorganisation des pratiques pastorales en possible réponse au recul de l’économie centralisée et de ses relais traditionnels que constituent les villes, vici et villae. Ainsi, les besoins en bœufs pour l’activité agricole ont pu diminuer. Le porc constitue également un animal plus facile à gérer lorsque la demande en viande et autres produits dérivés a baissé. Le porc présente, en effet, la rentabilité bouchère la plus rapide au sein du trio domestique, son élevage est facile et son engraissement en forêt peu coûteux. Les schémas d’abattage paraissent par ailleurs enregistrer un recul de l’élevage orienté vers la production d’animaux jeunes de boucherie. Les données disponibles pour le monde rural sont malheureusement trop ténues pour envisager les éventuelles transformations dans leurs productions pastorales. Un problème de représentativité du corpus faunique se pose, en effet, pour les sites ruraux. Le problème porte à la fois sur le nombre de sites livrant des ensembles fauniques et sur les lots fauniques disponibles, la plupart du temps très restreints.
10Dans la région envisagée, les assemblages fauniques provenant de deux villae situées dans le Condroz nous livrent quelques indications.
11Au Haut-Empire, la villa de Champion semble s’être relativement spécialisée dans l’activité pastorale, tournée davantage vers l’élevage du bœuf (Van Ossel et Defgnée 2001 ; Gautier 2001). La caractérisation de cette production s’appuie sur la confrontation des découvertes archéologiques et des données environnementales. L’étude archéozoologique semble mettre en évidence un premier changement dans les équilibres quantitatifs du trio domestique à la fin du IIe siècle – 1ère moitié du IIIe siècle, qui voit la part des ovicaprins augmenter au détriment du bœuf (Gautier 2001). Au début du Bas-Empire, alors que l’établissement est en plein déclin, la part du boeuf continue à diminuer mais au profit du porc cette fois.
12La deuxième occupation rurale considérée, la villa de Vezin, ne permet pas d’examiner l’évolution de la représentation du cheptel au cours de son occupation (Lentacker et Pigière 1999). Un assemblage de déchets de consommation exploitable quantitativement n’est disponible que pour la 2e moitié du IVe siècle-début du Ve siècle. Une activité métallurgique est alors documentée sur le site. Le trio domestique à cette période est dominé par le bœuf, représenté par 57 % des restes. Le porc ne vient qu’en deuxième position, mais présente tout de même des proportions importantes (36 %).
13Par ailleurs, les agglomérations ont pu accroître leur auto-approvisionnement en développant l’élevage du porc en leur sein ou dans les suburbia. Peu d’indices archéozoologiques peuvent être mobilisés pour envisager la question. La présence de restes de fœtus de porcs tant au Haut-Empire qu’au Bas-Empire et à l’époque mérovingienne constitue une indication que cet animal était gardé dans les agglomérations, mais sans pouvoir déterminer l’ampleur de cette activité.
14Des proportions élevées de porcs au sein du cheptel sont souvent mises en relation avec la présence de forêts dans les environs, qui seraient nécessaires pour leur élevage à large échelle (Ervynck et De Meulemeester 1996 ; Lentacker et Verslype 1999). Des corrélations ont pu être établies entre le taux de porcs et la présence d’un environnement forestier (Ervynck et De Meulemeester 1996 ; Hamerow 2002). Il ne peut être exclu cependant que d’autres conditions aient permis un important élevage de porcs. Dans les zones d’intense culture des légumineuses, celui-ci pourrait reposer sur les sous-produits de cette agriculture (communication orale U. Albarella).
15Les connaissances sur l’état des forêts au cours de l’Antiquité et de l’époque mérovingienne dans les différentes régions étudiées sont encore lacunaires. L’état de la recherche permet principalement de mettre en évidence des tendances générales pour la Gaule du Nord. Lors de la conquête romaine, l’environnement du nord-ouest de la Gaule serait déjà largement ouvert. Les Romains auraient ensuite non pas davantage déboisé des forêts déjà morcelées, mais plutôt défriché des terres laissées auparavant à l’abandon au profit de parcelles plus fertiles. Une mise en culture plus couvrante aurait ainsi été pratiquée à l’époque romaine (Defgnée et Munaut 1996a). Une tendance à la reconquête de la végétation naturelle est perceptible dans le nord-ouest de l’Europe à partir du Bas-Empire, avec développement du taillis à cette période et reprise de la forêt au début du haut Moyen Age (Verhulst et Blok 1981 ; Groenman-van Waateringe 1983 ; Pitte 1983 ; Verhulst 1995, Bourgeois 1997 ; Bernard 1998). La variabilité des paysages ressort cependant des études régionales menées en France (Bernard 1998).
16Pour les régions envisagées dans cette étude, les quelques données disponibles indiquent que pour la région de Tournai, la zone limoneuse dans le triangle que forment Tournai, Courtrai et Lille n’est pas touchée par la reconquête de la forêt au haut Moyen Age (Tack et al. 1993). En revanche, à l’est de Tournai, était localisé un bois faisant autrefois partie de la Charbonnière (silva Carbonaria), qui ne constituait déjà plus un massif unitaire au haut Moyen Age (Verhulst et Blok 1981 ; Lentacker et Verslype 1999). Les résultats des analyses palynologiques réalisées dans le vicus de Namur semblent s’inscrire dans la tendance générale pour le nord-ouest de l’Europe, puisqu’ils mettent en évidence le développement d’une végétation en friche dans les deux secteurs étudiés pour le Bas-Empire, tandis que certaines essences forestières telles que le chêne, le hêtre, le tilleul et l’orme réapparaissent timidement dans le paysage mérovingien (Defgnée et Munaut 1996b ; 1998).
3. Conclusion
17Cette étude a pu montrer qu’un certain nombre de mutations touchant à l’économie animale interviennent au Bas-Empire : celles-ci semblent refléter d’importantes transformations dans les pratiques pastorales, qui perdureront à l’époque mérovingienne. L’approche demande évidemment à être complétée par un plus grand nombre de données issues des occupations rurales. La question du développement de l’élevage du porc s’appuyant sur une exploitation plus intensive des forêts devra être approfondie dans le cadre d’une approche interdisciplinaire, visant à documenter les orientations et le développement de l’agriculture et l’état du couvert forestier dans les régions impliquées.
18Le présent manuscrit a été déposé par son auteur en 2005 et n’a plus fait l’objet de mise à jour.
4. Remerciements
19Le Centre de Recherches d’Archéologie Nationale de l’Université Catholique de Louvain-la-Neuve a mené les fouilles archéologiques dans la ville de Tournai et, en collaboration avec la Société Pro Geminiaco et le Musée communal d’Archéologie, d’Art et d’Histoire de Nivelles, les interventions archéologiques à Liberchies. Les fouilles archéologiques dans la ville de Namur sont conduites par le Service de l’Archéologie du Ministère de la Région Wallonne.
20Ce texte présente des résultats de recherches effectuées dans le cadre du Programme Pôles d’attraction Interuniversitaires - Service public fédéral de Programmation Politique scientifique.
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Auteur
Assistante de recherche à l’Institut Royal des Sciences Naturelles de Belgique. fabienne.pigiere@naturalsciences.be
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