La nécropole à incinération des « Oubiels » (sigean, Aude) : le mobilier non céramique des ive-iiie siècles av. j.-c
p. 303-309
Résumés
La nécropole des « Oubiels » (Sigean, Aude) a livré une quarantaine de sépultures à incinération ou de concentrations d’objets et restes humains brûlés datées des IVe-IIIe siècles av. J.-C. L’analyse inédite d’une partie du mobilier d’accompagnement, portant sur 223 objets non céramiques, s’avère importante pour la compréhension des usages funéraires du Second Âge du fer, d’autant plus que, pour cette période, notre connaissance des pratiques funéraires en Languedoc occidental s’appuie sur un nombre limité de cimetières. Les assemblages attestent donc la pérennité des usages funéraires en Gaule méridionale, également sensible à travers la permanence de la pratique de la crémation depuis le Bronze final IIIB. Ils témoignent également de l’association des influences ibériques, méditerranéennes et septentrionales.
The cemetery at Oubiels (Sigean, Aude, France) has produced forty cremation burials ranging from the 4th to the 3rd centuries B.C. , which are accompanied by an abundance of gravegoods. The analysis of 223 non-ceramic artefacts offers an important insight into the understanding of funerary practices during the second Iron Age, all the more so since knowledge of the funerary practices of this period is otherwise based on a limited number of cemeteries. These assemblages also reveal the continuation of cremation in Southern Gaul from Late Bronze Age IIIB. They also show the association of Iberian, Mediterranean and Celtic influences.
Texte intégral
Présentation
1C’est en 1860 que la présence de vestiges archéologiques est signalée pour la première fois au lieu-dit « Las Peirros » où des défoncements agricoles révèlent un abondant mobilier associé à des fragments osseux brûlés. Dès 1937-1938, Joseph Campardou évoque l’existence d’une nécropole liée à l’habitat de Pech Maho situé à proximité. Pourtant, il faut attendre 1971 et les recherches d’Yves Solier pour voir la mise en place d’une première et unique intervention archéologique. Enfin, en 1979, des travaux agricoles entraînent une fois encore la mise au jour de concentrations de matériel. À l’issue de ces découvertes, une quarantaine de « groupements de poteries, objets métalliques et débris humains » (Solier 1971) attestent l’existence d’un cimetière protohistorique. Parmi les « points » signalés, correspondant à des concentrations plus ou moins éparses de mobiliers et de restes humains brûlés, seuls dix-huit d’entre eux sont clairement identifiés comme des sépultures à incinération.
2Cette nécropole est localisée sur le plateau des « Oubiels » (Sigean, Aude) à 20 km environ au sud de Narbonne et quelques 10 km à l’ouest du littoral méditerranéen, établi aux abords de l’étang de Bages-Sigean (fig. 1). Situé à 500 mètres au sud de l’agglomération fortifiée de Pech Maho, l’ensemble sépulcral se rattache clairement à l’habitat du Second Âge du fer. Effectivement, l’analyse du mobilier non céramique permet de dater cette partie du cimetière du début du IVe siècle au début du IIIe siècle av. J.-C. (Anwar 2007, p. 88), ce que confirme par ailleurs la céramique d’importation, notamment la céramique attique. Ceci plaide donc pour une utilisation brève du gisement, comme en témoigne l’extrême homogénéité du mobilier.
3Malgré l’importance supposée du site, les profonds bouleversements de la parcelle par les charruages et défoncements successifs, la dispersion du mobilier et le manque de données de fouille sont des limites évidentes à la compréhension des pratiques funéraires mises en œuvre aux « Oubiels ». Aussi, la seule certitude réside dans le rapprochement de la nécropole à incinération et de l’habitat de Pech Maho. Les limites mêmes et donc l’importance du gisement restent inconnues. L’absence d’indications sur la nature et l’organisation spatiale des dépôts est notable. Les défunts sont systématiquement passés sur le bûcher, les restes osseux brûlés (dont l’étude est en cours) étant ensuite déposés dans la tombe, directement dans le loculus ou bien dans un vase ossuaire, point que la fouille n’a pas permis de préciser. L’existence de dépôts fauniques n’est jamais mentionnée, mais il faut signaler qu’aucun ramassage systématique n’a été réalisé lors des fouilles. Enfin, Y. Solier propose la signalisation des sépultures par le biais de stèles ou d’enclos, se fondant pour cela sur la découverte, au voisinage des tombes, de blocs de pierre à peine dégrossis (Solier 1971). Cependant, l’indigence des données sur cette question incite une fois de plus à la prudence.
1. Les panoplies funéraires : à propos du mobilier non céramique des « Oubiels »
4L’analyse du mobilier non céramique porte sur une série homogène de 223 pièces et fragments, parmi lesquels 153 sont formellement identifiés. Il s’agit d’assemblages complexes d’objets qui font la part entre les panoplies personnelles des défunts, la vaisselle métallique et autres éléments entrant également dans la mise en œuvre des rites funéraires. L’étude des assemblages par tombe n’étant pas possible, du fait de la forte dispersion du matériel au moment de sa découverte, l’analyse a porté sur un panorama global avec une approche fondée sur la définition de catégories fonctionnelles (fig. 2) (Anwar 2007, p. 66-85).

Fig. 1 : la nécropole des « Oubiels » dans son contexte funéraire régional : en noir, les sites du Second Âge du fer, et en rouge ceux des IVe-IIIe siècles av. J.-C. (fond de carte UMR5140).

Fig. 2 : répartition des 153 fragments et objets non céramiques par catégories fonctionnelles.
1.1. L’armement
5L’armement représente une part notable du matériel recueilli (fig. 2). De ce fait, malgré la dispersion du mobilier, la présence de panoplies complètes de guerriers paraît vraisemblable, d’autant plus que leur apparition se généralise au Second Âge du fer en milieu funéraire.
6Les fragments d’épées et de fourreaux, particulièrement nombreux, correspondent respectivement à huit et sept exemplaires. Le caractère celtique des armes de taille est désormais assuré. Les épées se rapportent en effet au type La Tène I, à lame longue et pointue, à section losangique, bords droits parallèles et épaulement incliné. Les entrées des fourreaux adoptent généralement une allure campaniforme (fig. 3), tandis que les bouterolles ont un profil circulaire ou ogival, à disques latéraux et ajours, proches des types 3 et 4 de Gournay-sur-Aronde (Lejars 1994), et datés de la première moitié du IVe siècle. Par ailleurs, les fourreaux d’épées sont les rares armes à faire l’objet d’une ornementation. Les décors, non figuratifs, sont systématiquement placés dans la partie haute du fourreau, au niveau de l’entrée, et se caractérisent par la réalisation de fines incisions ou de décors en creux (fig. 3) sans doute dédiés à la mise en place d’incrustations de corail et/ou d’ambre.
7Les lances et autres armes de jet composent également une part fondamentale de l’équipement guerrier. Parmi les dix-huit fers de lance recensés, seuls sept d’entre eux ont pu être rapprochés d’un type dit « celtique classique » Gournay I (flamme à nervure centrale et emmanchement à douille) (Brunaux, Rapin 1988) ou ibérique de type Quesada Sanz VB (flamme à section losangique, nervure centrale, et emmanchement à soie) (Quesada Sanz 1997), difficulté d’attribution d’autant plus accentuée par un état souvent lacunaire. La présence d’une pointe de lance ornée d’un registre de fines incisions verticales dans la partie basse de la douille n’est pas sans étonner, puisque les fers de lance de petites dimensions sont assez peu concernés par de tels décors. En parallèle, huit talons de forme conique et à douille sont à rapprocher des pièces précédentes, puisqu’ils fonctionnent conjointement dans l’assemblage des lances. Celles-ci sont manifestement déposées complètes dans les tombes, qu’elles soient ou non préalablement passées sur le bûcher. À cet ensemble s’ajoutent des pièces spécifiquement ibériques, deux soliferrea complets ou presque (fig. 4). Leur morphologie les rapproche, l’un comme l’autre, du type Quesada Sanz 2b, tandis que les fragments d’un troisième exemplaire ne sont attribuables à aucun type. Ces armes font leur apparition en Languedoc au début du VIe siècle, et sont connues jusqu’au IIe siècle av. J.-C., même si, dès les IVe-IIIe siècles, elles ont tendance à disparaître des gisements méridionaux.
8Peu d’éléments d’armement défensif sont dénombrés dans les assemblages. Un seul bouclier est attesté dans la mesure où l’on ne dénombre qu’un fragment de gouttière, un possible manipule et un umbo. Ce dernier, incomplet, se rapporte au type « à ailettes », daté du début du IIIe siècle av. J.-C. (Rapin et Schwaller 1987, p. 174 et 181).

Fig. 3 : tombe 12 : entrée de fourreau d’épée de type laténien et d’allure « campaniforme ». La plaque avers (A) a conservé son décor en creux, tandis que sur la plaque revers (B), on observe toujours la présence du pontet.

Fig. 4 : soliferreum en fer (photo E. Gailledrat).

Fig. 5 : éléments de parure en or : pendeloque (A) et pendant d’oreille (B) (photo E. Gailledrat).

Fig. 6 : boucles de ceinture en bronze de type celtique datées des IVe-IIIe siècles av. J.-C. (photo E. Gailledrat).

Fig. 7 : fibule en bronze : l’arc a conservé un évidemment circulaire pour une incrustation en corail (dessin S. Raux).
9Enfin, les pièces d’armes font l’objet, plus que les autres catégories matérielles, de mutilations intentionnelles, par ploiement ou bris. Les soliferrea sont par exemple repliés de manière extrême (fig. 4), au même titre que les fourreaux ou les épées qui peuvent aussi parfois être brisés. Seules les armes défensives semblent donc épargnées par cette pratique rituelle, étroitement liée au Second Âge du fer à celle de la crémation, et qui vise à rendre les armes inutilisables tout en reflétant un acte symbolique fort.
1.2. La parure
10Les éléments de parure de corps et vestimentaire, au demeurant relativement abondants (fig. 2), se singularisent par une variété de formes et de matériaux.
11Une douzaine de bracelets en bronze, incomplets, présentent des formes simplifiées à armille fine (types Tendille 2 et 3) ou épaisse (type Tendille 6) et section circulaire ou quadrangulaire, et les fragments recensés ne sont pas ornés, laissant supposer des bracelets entièrement vierges de décors, comme souvent pour la période considérée.
12La parure de corps est également signalée par une série de six perles en corail, tubulaires et plates, et trois perles en or, composées d’une fine tôle martelée de forme bitronconique. Elle comprend aussi une pendeloque en or (fig. 5, A), adoptant un profil de barque aux extrémités terminées par deux petits anneaux de suspension. Ce sont les perles qui créent donc une certaine diversité inhérente à la parure. Les pendants d’oreille, l’un en or et le second en bronze, adoptent quant à eux une morphologie en croissant (fig. 5, B), courante en Gaule méridionale dès le IVe siècle av. J.-C.
13D’autre part, la parure vestimentaire est représentée par des éléments de facture laténienne, que ce soit des boucles de ceinture ou des fibules. Aux « Oubiels », les quatre boucles de ceinture en bronze adoptent une forme triangulaire à décors ajourés et crochet unique (fig. 6), proches des types I et II définis à Ensérune (Leconte 1995, p. 11-13) et datés de la première moitié du IVe siècle. L’apport celtique semble évident, bien que certains critères poussent à y voir des créations locales inspirées de prototypes septentrionaux. Les modèles méridionaux font d’ailleurs preuve d’une certaine unité stylistique et morphologique, sensible à l’échelle du Languedoc. Ces boucles sont associées à plusieurs anneaux, également en bronze, dont six d’entre eux ont conservé leur système d’attache ou la trace de celui-ci, et permettent d’y voir sans ambiguïté des éléments de ceinture.
14Parmi les fibules recensées, généralement, seuls les arcs sont conservés, ce qui limite les déterminations typologiques. Six d’entre elles sont en bronze et une en fer, et sont toutes datées des IVe-IIIe siècles. Les fibules en bronze sont de deux types distincts, fréquemment rencontrés durant tout le Second Âge du fer (Tendille 1978) : ce sont des fibules à pied replié en angle droit sur l’arc, et à arc aplati (type Tendille 3) comportant parfois des ornements finement incisés, ou en creux sans doute pour des incrustations de corail (fig. 7), ou à arc à section ronde (type Tendille 4). Parallèlement, l’unique exemplaire en fer, également à pied replié sur l’arc et d’aspect filiforme (type Tendille 10) semble une imitation de modèles en bronze plus anciens.
1.3. Le mobilier « domestique »
15Les pièces attachées à la vie domestique sont représentées par de nombreux éléments de vaisselle en bronze, c’est-à-dire à hauteur de 14 % du mobilier (fig. 2). Ce sont, d’une part, deux à trois anses en forme d’oméga propres aux situles et, d’autre part, des fragments de simpula se rapportant au moins à quatre individus. Enfin, un bassin, déposé intact dans l’une des sépultures, est rendu inutilisable, comme l’attestent les nombreuses traces de coups dans le fond et sur les bords de la pièce (fig. 8). Quelques agrafes de réparation en plomb et en bronze rappellent l’existence de récipients céramiques (actuellement en cours d’étude) qui figurent dans des proportions largement plus importantes que la vaisselle métallique.

Fig. 8 : bassin en bronze comportant des traces de coups volontaires dans le fond et sur les bords (photo E. Gailledrat).
16À côté de cette vaisselle, toute une série d’objets divers, que ce soient des appliques décoratives en or ou en bronze, un trépied à pattes de lion (fig. 9) ou une cornière en bronze, et des pitons et clous en fer, témoignent, semble-t-il, de l’existence de pièces d’ameublement. Les pitons et clous permettent par ailleurs de supposer l’existence de lits funéraires ou brancards sur lesquels devaient reposer les défunts au moment de la crémation, et dont les reliquats seraient les pièces métalliques déposées dans les tombes. De tels dispositifs sont signalés dans d’autres gisements languedociens comme Ensérune (Nissan-lez-Ensérune, Hérault) (Schwaller et al. 1995, p. 223-224) ou Mourrel-Ferrat (Olonzac, Hérault) (Janin et al. 2000, p. 241-242).
17Sept couteaux à dos droit ou arqué sont recensés aux « Oubiels », et s’apparentent pour certains modèles plutôt à des tranchets. Dans le domaine funéraire, ils sont considérés comme les possibles témoins d’accomplissements de repas, particulièrement liés à la découpe des animaux (Bats 2002, p. 285-288).
18Le mobilier domestique est complété par divers éléments d’interprétation délicate. Six fusaïoles ou perles en terre cuite de forme bitronconique, d’ordinaire perçues comme l’attribut des sépultures féminines, d’autant plus que ces objets ne sont jamais associés à l’armement, pourraient donc être la manifestation de dépôts symboliques. Enfin, une corne de cervidé présentant des traces de découpe est difficile à interpréter : dépôt à caractère symbolique ou outil ?
2. Bref aperçu de la nécropole des « Oubiels » dans son contexte funéraire régional (fig. 1)
19Le mobilier non céramique et les gestes perçus à travers les choix des objets déposés dans les tombes permettent de mettre en place des comparaisons régionales. Le rapprochement le plus manifeste est établi entre la nécropole des « Oubiels » et celle d’Ensérune (Nissan-lez-Ensérune, Hérault), qu’évoquait déjà Y. Solier dans les années 1970. Il s’impose à la fois par la proximité chronologique et géographique, et surtout par la ressemblance du faciès mobilier des deux gisements. Ce parallèle découle notamment de la fréquence des panoplies militaires, qui apparaissent assez subitement et en nombre dans les nécropoles du Second Âge du fer, et simultanément d’un phénomène de normalisation qui affecte l’ensemble de l’armement dès le IVe siècle av. J.-C. en Gaule méridionale, et plus généralement à l’échelle européenne (Schwaller et al. 2001, p. 180-183 ; Rapin 2007, p. 241-242). Ceci explique donc la prééminence des influences continentales également perceptibles à travers la parure, et particulièrement les boucles de ceinture et fibules métalliques. Dans ces cas précis, ce ne sont plus de simples emprunts, mais bien la réalisation de pièces adaptées aux critères stylistiques locaux. Les fibules de type laténien sont largement réparties à travers le sud de la France et l’Espagne. Les modèles des boucles de ceinture identifiés aux « Oubiels » semblent cependant connaître une diffusion plus restreinte, à l’échelle locale, qui ne concerne ni la Gaule septentrionale, ni les marges méridionales de la zone d’étude telle que la Catalogne, fait symptomatique de l’autonomie et de l’originalité du fond indigène en Languedoc.
20Paradoxalement, les apports continentaux affectent dans l’ensemble et de la même manière les mobiliers funéraires de l’aire ibérique et particulièrement de Catalogne. Cette communauté culturelle avec la zone située au-delà des Pyrénées est d’autant plus remarquable que le mobilier des « Oubiels » comprend des objets spécifiquement ibériques, qu’il s’agisse des armes de jet, particulièrement des soliferrea, ou des pendants d’oreille. Les premiers sont en effet surtout connus en Espagne et, dans une moindre mesure, dans le sud de la France. Quand aux boucles d’oreilles, les exemplaires des « Oubiels » sont semblables aux éléments issus des importantes séries des nécropoles d’Ampurias (province de Gérone).
21La vaisselle métallique montre également un faciès tourné vers la Méditerranée, ce qui s’explique aisément par la position géographique du site, en lien étroit avec le littoral, et d’autant plus par le rapprochement avec la cité grecque d’Ampurias, dont le rôle dans les échanges commerciaux et culturels est évident en Languedoc occidental.

Fig. 9 : trépied en bronze à pattes de lion (photo E. Gailledrat).
Conclusion
22Finalement, aux « Oubiels » et de manière générale en Languedoc occidental, les modes d’incinération sont peu assujettis aux influences extérieures, mais résultent plus vraisemblablement d’un fond indigène clairement identifié, où le jeu des emprunts n’est perceptible qu’au seul niveau du mobilier et n’affecte pas le geste à proprement parler. Il s’agit d’un partage entre des influences d’origines méditerranéennes, ibériques et continentales. Les pratiques funéraires témoignent tout autant
23d’une indéniable unité culturelle, dans le choix de la crémation, du mobilier d’accompagnement et sans doute dans la mise en œuvre des rites, entre le Languedoc occidental d’une part, et la Catalogne de l’autre.
24Le mobilier funéraire des « Oubiels » permet par conséquent de réaffirmer l’existence d’un faciès qualifié d’ibéro-languedocien, dont la genèse remonte au VIe siècle av. J.-C.
Bibliographie
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Bibliographie
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Auteur
Doctorante, université Paul Valéry - Montpellier III, UMR5140 « Archéologie des Sociétés Méditerranéennes », 390 Avenue de Pérols 34970 Lattes, nasrineanwar@gmail.com
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