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Image, tradition religieuse et politique
Analyse de deux caricatures antibonapartistes (automne 1851)
p. 55-62
Texte intégral
1Ces caricatures ont été confisquées par la gendarmerie de Dole en novembre 1851, et sont aujourd’hui conservées aux archives départementales du Jura, dans les papiers de la préfecture. Elles avaient été affichées clandestinement, apparemment au même moment.
2La situation sociale et politique atteint à l’automne 1851 dans le département du Jura une extrême tension. Les républicains s’opposent aux monarchistes et aux bonapartistes, les rouges aux blancs. Les premiers espèrent l’instauration d’une république démocratique et sociale ; les seconds ont peur d’un nouveau 1793. Depuis un an environ, la répression menée par le « parti de l’Ordre » au pouvoir s’abat sur le « parti de la Démagogie ». Un arrêté préfectoral du 21 août 1851 prohibe les sociétés secrètes, en fait toute réunion politique républicaine. La police et la gendarmerie leur font la chasse jusque dans les bois et les cavernes. Les auteurs de cris subversifs : « À bas les chouans », « Vivent les rouges », « Vive la guillotine », « Nous vous ferons monter les côtes » sont activement poursuivis1.
3Au cours des derniers mois, les républicains de toutes nuances, bleus et rouges, plient sous la répression. Un grand nombre d’entre eux cessent alors toute activité politique, se rasent la barbe, marque de républicanisme, mais les contacts et les conciliabules restent nombreux. Face au danger, les républicains du Jura font front commun, mettent une sourdine aux revendications à caractère socialiste, se gardent de toute violence, de toute manifestation anticléricale. La priorité est donnée à la défense de la constitution, telle qu’elle est. Tout est désormais suspendu aux prochaines élections législatives de mai 1852, dont les républicains espèrent l’enracinement définitif de la République. Malheureusement pour eux, quelques semaines plus tard, le coup d’État du 2 décembre 1851, auquel tout le monde s’attend, ruine ces espoirs avec une brutalité extrême. Les 20 et 21 décembre, un plébiscite avalise le coup d’État à l’immense majorité des voix dans le pays, moins forte dans le Jura où certaines communes du Vignoble donnent beaucoup de « non » (à Arbois, par exemple, où ils furent majoritaires). La répression qui suivit le coup d’État fut très dure ; l’épreuve de 1851 laissa chez les républicains des traces profondes.
I. Le Jugement dernier
4La caricature intitulée Jugement dernier reprend le thème des tympans romans, saisi dans le feu de l’actualité, bien évidemment2. Dans ce dessin naïf, à l’encre – nous n’avons ici que la copie conforme de la gendarmerie – nous reconnaissons au sommet supraterrestre Dieu le Père (ou le Christ) sous l’apparence d’un personnage barbu.
5À gauche, la République en bonnet phrygien, avatar de la Vierge, reçoit, les mains jointes, la palme du martyre. Un angelot folâtre alentour. À ses pieds, le faisceau symbole de la Loi et de la Justice, de l’unité et l’indivisibilité de la République, le rameau d’olivier, le niveau symbole d’égalité. Mais la pique révolutionnaire est absente. Elle est incompatible, en effet, avec le geste de prière et le thème général.
6C’est une Vierge très sulpicienne donc, mais aussi très syncrétique. Elle est également la République, la Belle, la Sainte pour reprendre les expressions des quarante-huitards. Faut-il y voir aussi une réminiscence des déesses de la Liberté ou de la Raison de 1794 ? Ce n’est pas impossible mais c’est bien de la Vierge dont il s’agit. Cette figure signe l’inspiration religieuse du document, une inspiration qui s’exprime aussi, combien vigoureusement, sur le plan politique ! Elle est l’aboutissement d’une morale chrétienne, d’une foi catholique mais également d’une tradition de luttes et d’espoir. Par elle, le sacré vient soutenir le politique.
7À droite, nous reconnaissons le Prince-Président à son uniforme galonné, à sa calvitie, à son long nez étiré jusqu’à l’obscénité. Trois diables assez sympathiques le précipitent en enfer chez son maître l’Antéchrist. La phrase « Que les bons se rassurent, que les méchants tremblent » ne fait que reprendre une formule favorite du parti de l’Ordre, que le Prince-Président avait utilisée après la crise de juin 1849.
8Nos républicains ne se font donc aucune illusion sur le personnage, à propos duquel circulaient également de très méchantes chansons. La rupture entre le républicanisme et le bonapartisme est totale. Ce ne fut pourtant pas toujours le cas sous la Restauration et la monarchie de Juillet car les deux familles politiques avaient fait longtemps bon ménage et se distinguaient souvent assez mal. Nous saisissons tout le chemin parcouru par les républicains qui désormais savent ce qu’ils veulent et apprécient la valeur de la Constitution qu’ils défendent.
9La figure du Christ – ou du Père Éternel ou d’une sorte d’être suprême – est plus floue. On sait qu’un christ barbu, premier des ouvriers, avait connu quelque succès en 1848, du moins dans certains clubs parisiens. Nous ne retrouvons rien de tel ici et de plus les esprits ont beaucoup changé en quelques années. De son côté, l’Église catholique se trouve désormais tout entière dans le parti de l’Ordre. Nous songeons plutôt aux thèses de Jean Delumeau qui voit dans le christianisme post-tridentin un christianisme dominé par le Père seul et qui punit3. On notera – par ailleurs – l’absence du signe de la croix, peut-être considéré comme déplacé dans une caricature.
II. Dans le cabinet du préfet
10La caricature suivante est plus complexe, plus élaborée même si le dessin, qui se veut une lithographie de l’imprimerie Gauthier rehaussée de quelques couleurs, n’est pas plus habile. Le travail semble, par ailleurs, inachevé ou manqué car nous nous expliquons mal le personnage assis resté en gris au milieu du document.
11Celui-ci nous introduit dans l’âpreté des luttes politiques du temps, jusqu’au niveau local. La lutte s’est sécularisée, pourtant le schéma religieux n’a pas complètement disparu. On observe une similitude dans les deux documents : l’opposition entre le haut et le bas (le sacerdotium et le regnum, l’universel et le particulier, l’unité idéale de l’État et l’existence concrète du peuple), la droite et la gauche (le bien et le mal). Cependant, le sommet de la voûte du pouvoir est occupé ici non par un signe divin – il n’y a d’ailleurs ici ni Dieu, ni Diable – mais par un chapeau cardinalice orné de la fleur de lys, de l’ordre de Saint-Louis et, vraisemblablement, du camée de Charles X. Ainsi rappelle-t-on la vieille alliance du Trône et de l’Autel, du légitimisme (« je suis blanc ») et des ultramontains, du parti jésuite, mais sans connotation antireligieuse. Une nouvelle alliance est d’ailleurs en train de se conclure, « plus stable et moins sincère que la première »4, c’est celle du Second Empire première manière, appuyée sur deux formidables gendarmes, piliers du bonapartisme.
12Nous retrouvons à gauche la République qui, prend des airs à la Delacroix pour défendre les plis du drapeau tricolore, l’emblème national. Quel contraste avec la Vierge républicaine du document précédent ! Face à la République, le roi semble lui « faire le pied de nez » ; il est juché sur une sorte de perchoir et ressemble à un roi de carte à jouer. Il est, pour tout dire, franchement ridicule dans son habit d’Arlequin. Un corbeau – faut-il y voir l’aigle impérial ? – lui fiente sur les mains. On mesure là combien la France fut déchirée, depuis la fracture instable entre la République et la monarchie, la démocratie et la tradition. La monarchie traditionnelle est marquée dans ce document par son caractère suranné, ses compromissions. Elle n’est pas menaçante, seulement ridicule ; sa souveraineté n’a plus d’assises.
13La scène du registre inférieur se déroule dans le cabinet du préfet. L’Empire qui se prépare apparaît d’autant plus conjoncturel, laïcisé, fondé sur la répression par le gendarme : « hors d’icelui, point de grâces ». La formule repose sur les épaules de deux pandores. Elle est certainement placée là par antiphrase, donc ironique. Elle ne correspond, selon nous, à aucune théodicée ; par ailleurs l’enfer a disparu. Nous avons pourtant toujours affaire à un procès, à un jugement mais qui est l’antithèse, la caricature, si l’on peut dire, du précédent : sécularisé, arbitraire, injuste, odieux. Le titre du document, « Cour de Cassation, l’Interrogatoire », est significatif à cet égard. Le préfet, agent d’exécution de l’État centralisé au sein de la société civile, Légion d’honneur à la redingote, s’érige en juge et voue aux gémonies un jeune homme barbu, élégamment vêtu et calme : « mais M. com(prenez) ». Refus de tout dialogue. Le parti de l’Ordre vit dans la peur panique de l’anarchie, de l’affrontement de classes. Mais peut-on voir dans ce jeune homme qui n’est certainement pas un prolétaire, un agent sanguinaire du désordre ? C’est ridicule : le bon sens est républicain5.
14Ce préfet massif et grisonnant est un furieux : « Vous êtes cassé, brisé, pulvérisé ! ». On nous donne à voir là ce qu’est un régime d’ordre. Parmi les annotations : « Liste des cassures. Motifs : ami de nos ennemis, assisté à un banquet, rouge, socialiste, républicains démoc » que nous pouvons lire sur le document, la plupart ne nécessitent pas de commentaires. Nous retiendrons leur caractère policier ainsi que quelques mentions :
- « Salinois », ce qui laisse entendre que les villes du Vignoble, en particulier Salins l’une des plus importantes du département, étaient suspectes aux yeux de l’autorité ;
- « À crié : Vive la République », ce qui était bien le moins dans une république dont le parti dit « de la Démagogie » est le seul défenseur ;
- « La Réforme » était, nous le savons, sous la monarchie de Juillet, le journal parisien des républicains « exaltés ».
- « Connaître Proudhon » est apparemment un crime. Il nous a semblé pourtant à travers nos recherches que les références des républicains jurassiens aux théoriciens du socialisme aient été des plus minces. Parmi près d’un millier d’interrogatoires de prévenus et de témoins consécutifs au coup d’État nous n’avons rencontré qu’une demi-douzaine de mentions : un Arboisien, géomètre, aurait été phalanstérien ; un Polinois, Jean-Baptiste Epailly, également géomètre, a lu Fourier ; un médecin, le docteur Chambrette de Poligny a vu dans la famille Clerc un livre de Proudhon sur la propriété « qui mériterait d’être brûlé ». Proudhon lui-même a été prote pendant trois mois chez l’imprimeur Javel d’Arbois ; des liens auraient été maintenus entre les deux hommes6. Tout cela est souvent placé d’ailleurs dans un passé déjà lointain.
15Ce face-à-face brutal entre le préfet et le républicain ou le démocrate pourrait conduire à des réflexions sur l’État et l’Administration, le pouvoir politique et la démocratie en France au cours du xixe siècle. Il est hors de question, bien sûr, d’aborder d’aussi vastes problèmes à partir de deux caricatures seulement.
16Contentons-nous de rappeler qu’au xixe siècle « l’épuration périodique de l’administration a été le principal moyen de régler les rapports entre l’administration et le pouvoir »7. L’accès aux places accordées par l’autorité publique, depuis les hautes fonctions de préfet jusqu’aux très modestes emplois de buraliste, garde champêtre, instituteur ou agent voyer, est une obsession du temps qui obscurcit souvent le débat politique. Il faut dire que ces fonctions peu nombreuses étaient très recherchées car elles offraient au moins une certaine sécurité matérielle. À tous les niveaux, elles étaient distribuées principalement selon des critères de fidélité politique et n’étaient généralement liées à aucune formation spécifique. Aussi avons-nous rencontré de très nombreux républicains « cassés » par l’administration du parti de l’Ordre au moindre soupçon, parfois à la suite de dénonciations intéressées : ex-avoué, ex-médecin des prisons, ex-huissier qui venaient de perdre un emploi précieux, cela dès avant le coup d’État. Tous furent la cible favorite de la répression après le 2 décembre.
17Un terme retiendra enfin notre attention, c’est celui d’« employé ». Pierre Rosanvallon remarque8 qu’il s’oppose à celui de « fonctionnaire ». Le fonctionnaire – un maire, nommé, il est vrai, est qualifié ainsi – exerce une responsabilité qui lui est déléguée par le pouvoir, tandis qu’un employé est strictement un exécutant. Ce serait cependant un anachronisme que de voir là, au xixe siècle, cette séparation entre le pouvoir politique et l’Administration vers laquelle tendent peu à peu nos États démocratiques contemporains. L’employé de ce document se trouve en fait dans une situation peu différente de celle d’un commis ou d’un domestique à l’égard de son maître qui peut exiger de lui la conformité la plus totale.
18Est-ce un hasard ? Il nous a semblé que ces deux documents se complètent. L’un exprimerait une sensibilité, contestataire, certes, mais religieuse, populaire et traditionnelle, quasi intemporelle ; l’autre est plus manifestement inspiré par les luttes politiques et l’ascension individuelle à la petite-bourgeoise. Maurice Agulhon a montré en Provence cette « coexistence d’une réalité à la fois 'traditionnelle' pour l’ethnologue et de gauche pour le politique »9. N’est-ce pas grâce à cette conjonction que les républicains l’ont emporté un quart de siècle plus tard, après des luttes difficiles qui précisément en ces années 1850 et 1851 avaient pris un cours nouveau que le Second Empire ne réussit ni à briser ni à détourner ? Une remarque cependant : nous sommes encore loin des luttes entre cléricaux et anticléricaux, entre catholiques et agnostiques militants qui marquèrent la fin du siècle sous la République triomphante.
19Ces documents expriment une véhémente protestation politique. Ils donnent un témoignage sur le sentiment religieux, la culture et les représentations politiques des milieux populaires à un moment décisif. Ils expriment aussi les espoirs qui se dessinent alors dans une partie de l’opinion jurassienne en un régime républicain capable de surmonter le cauchemar de la guerre civile par le libre débat démocratique au sein d’institutions stables.
Notes de bas de page
1 Vraisemblablement « partir pour la Suisse ».
2 Ce document ne fut certainement pas unique. Rapports de gendarmerie : le 12 décembre 1851, les gendarmes de Champagnole font une descente au café Maîtrejean, « club socialiste » de la ville et saisissent les gravures séditieuses suivantes : 1) Un membre du Gouvernement provisoire ; 2) La Montagne ; 3) Barbier ; 4) La République démocratique et sociale ; 5) Jugement de Dieu ; 6) Anniversaire de la République ; 7) Statue : Liberté chérie ; 8) Un marché sous la République (reproduit in Duby Georges, 1971, Histoire de la France, t. ii Dynasties et révolutions de 1348 à 1852, Paris, Larousse, p. 400). Le 4 juin 1851, Siraud voyageur de commerce, signalé comme agent de la propagande anarchique, colportant des chansons outrageantes pour le président de la République, voyage avec une calèche et un cheval bai gris rouge et provoque les démagogues à en prendre des copies. Sur l’une des chansons, M. le Président serait représenté sur un échafaud et appuyé sur la lettre « N » surmontée de deux bonnets phrygiens. Le 14 janvier 1852, saisie chez Anatoile Richard dit « Coco » de Poligny de : 1) une carricature (sic) de Louis-Napoléon Bonaparte ; 2) deux autres carricatures (sic) de soldats français et du Pape ; 3) écrits socialistes, chansons. Le 16 janvier 1852, saisie au domicile de la veuve Bouthioux à Poligny, dont les deux fils sont détenus à Salins : 1) deux petites brochures socialistes ; 2) quatre grandes gravures encadrées représentant Raspail, Coussidière, Louis Leblanc, Richardet. « Voyant que ces brochures et ces gravures sont de nature à exciter la guerre civile nous les avons saisies ».
3 Delumeau Jean, 1983, Le péché et la peur : la culpabilisation en Occident, xiiie-xviiie siècles, Paris, Fayard, p. 447-448.
4 Furet François, 1988, La Révolution, t. ii Terminer la Révolution. De Louis XVIII à Jules Ferry (1814-1880), Paris, Hachette.
5 Nous avons songé, en étudiant ce document, à la formule célèbre de Hegel : Weltgeschichte ist Weltgerichte, « l’histoire du monde est le procès du monde », dans le sens hégélien du mot procès évidemment.
6 ADJ, M 101, Rapport du sous-préfet de Poligny au préfet du Jura, 31 mars 1849. Le sous-préfet indique que Proudhon a été prote trois ans chez Javel, en fait seulement trois mois. Wladimir Gagneur était fouriériste ; Jean-Jacques Bernard, de Salins, géomètre peu employé, ancien phalanstérien, influent sur la basse classe, en fuite au moment du coup d’État ; Max Buchon aurait été, selon le juge de paix de Salins, Pierre Anatoile Thiébaud, « d’abord un chaud phalanstérien, puis un socialiste et en dernier lieu communiste effréné, bon cousin de surcroît ». Tout cela bien qu’ancien élève des jésuites de Fribourg, qu’il jouisse de 5 000 à 6 000 F de rente et que deux de ses sœurs soient religieuses (ADJ, M 47). « Hippolyte Bourgeois, ex-ouvrier mécanicien au Creusot, replié à Port-Lesney où il cultive à la pioche et dans l’aigreur quelques maigres fonds s’est fait le propagandiste des idées de Louis Blanc et de Blanqui qu’il connaît par les journaux. Lisait le journal de Cabet, Le Communiste. Sa femme est la veuve d’un instituteur républicain » ; c’est le seul véritable prolétaire « socialiste » que nous ayons repéré.
7 Rosanvallon Pierre, 1990, L’État en France de 1789 à nos jours, Paris, Seuil, p. 75.
8 Ibid., p. 50.
9 Agulhon Maurice, 1979, La République au village, les populations du Var de la Révolution à la Seconde République, Paris, Seuil.
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