Août 1836
p. 218-223
Texte intégral
11 er août. — M. Beltz-Lancastre, savant anglais voyageant pour compléter ses recherches sur l'ordre de la Jarretière, est venu, sur les indications du catalogue de [H...el], me demander la communication de quelques manuscrits que nous n'avons plus, si jamais nous les avons possédés. M. Beltz, qui m'a paru aussi aimable que savant, s'est aperçu trop tard qu'il n'y avait nul rapport entre la confrérie de Saint-Georges de Franche-Comté et le Saint-Georges d’Angleterre. Sur mes renseignements, il avait d'abord formé le projet d'aller demander au marquis de Saint-Mauris, chef de notre confrérie, les indications de quelques chevaliers qu'il poursuit ; mais quand il a vu sa méprise, il a décidé son départ pour demain. Il va d'abord à Neuchâtel, puis à Lausanne et ensuite à Milan, à moins que le choléra ne l'oblige de retourner à Londres plus promptement qu'il ne le voudrait. M. Beltz m'a promis de compléter les publications anglaises, et, s'il tient sa parole, c'est un vrai service qu'il me rendra.
22 août. — J'ai oublié de signaler un événement tragique qui a eu lieu ces jours derniers. Un jeune homme de dix-huit à vingt ans, très amoureux comme on l'est à cet âge, ayant été congédié par sa maîtresse, est allé lui faire une dernière visite. Il a éloigné une petite sœur en l'envoyant acheter des fruits, et, après avoir tiré un coup de pistolet sur son inconstante, a tenté de se tuer au moyen d'un second pistolet chargé de deux balles ; au bruit occasionné par cette double explosion, les voisins sont accourus. La jeune fille est blessée assez légèrement, mais le jeune homme, qui a reçu deux balles dans le ventre, a été transporté dans un hospice. On a dit le lendemain qu'il n'en reviendrait pas, mais comme le bruit de sa mort ne s'est pas confirmé, il est très probable qu'il se rétablira même assez promptement.
33 août. — Vocabulaire de la langue française, extrait de la dernière édition du Dictionnaire de l'Académie française, publié par M. Charles Nodier et M. Ackermann, in 8°, imprimerie de Firmin Didot à Paris. M. Ackermann est de Montbéliard. Nodier m'en a parlé dans son dernier voyage comme d'un sujet extrêmement distingué.
44 août. — La commission de l'Académie s'est assemblée pour examiner les titres des candidats aux places vacantes. Sur cinq, elle n'en a retenu que deux, Curasson et Ponçot ; quelque soit le sujet nommé, il sera certainement plus utile que les trois quarts des membres actuels, gens insouciants ou incapables et qui ne font rien ni pour eux, ni pour le corps qui se les est associés trop légèrement.
55 août. — Notre antiquaire Riduet revient de Soleure où il était allé pour assister à une vente d'anciennes armures. Il en a rapporté l'armure complète d'un chevalier du xvème siècle et un meuble à peu près du même temps, de la plus grande beauté.
66 août. — Ce pauvre chevalier Joseph Bard est furieux de l'article de la dernière Revue des Deux Bourgognes, dans lequel on lui donne le sage conseil de renoncer à sa devise encore plus stupide qu'outrecuidante1. Il m'écrit une lettre dans laquelle il me dit qu'il lui faut du sang. Je lui ai répondu sur-le-champ pour le calmer et le consoler ; mais je n'ai pas cru devoir lui cacher que je partage entièrement l'avis de l'auteur de l'article sur la nécessité de supprimer la devise « Ex stirpe bardorum ».
77 août. — Voici un jeune poète qui commence à se lancer, c'est Eugène Demesmay. Il a naguère fait imprimer dans l'impartial une assez jolie pièce sur le château de Montferrand et il vient de m'en adresser une pour la Revue des Deux Bourgognes, intitulée : Beauregard. C'est le nom d'un fortin qui a été pris et repris par les Autrichiens en 1814. Notre poète n'a pas profité de cette circonstance dans sa pièce, écrite avec un sentiment d'harmonie remarquable, mais dénuée de tout intérêt.
88 août. — M. Duvernoy a découvert dans les archives de la préfecture un certain nombre de pièces relatives à Philibert de Chalon2, qu'il se propose de faire imprimer. Il m'a communiqué aujourd'hui à la Bibliothèque l'espèce d'introduction qu'il doit mettre à la tête de cette publication, en me priant de la corriger, ce que j'ai fait de mon mieux ; mais, tout érudit qu'est M. Duvernoy, et peut-être même parce qu'étant très érudit, il n'est guère que cela ; je doute que son nouveau volume ait beaucoup de succès.
99 août. — J'ai dîné chez le professeur Bourgon à Montarlot3. C'est la première fois que je mets les pieds dans sa bastide quoiqu’il m'ait invité bien des fois à l’y aller voir. La situation en est on ne peut plus agréable ; quoique peu étendue, la vue s'étend d'un côté sur la forêt de Chailluz, de l'autre sur la portion du Gravier Blanc si bien boisée par le bon Félix Muguet, dont le souvenir durera, j'espère, autant que ses plantations. La table a été dressée sous une treille garnie de raisins que le soleil commence à colorer. Outre la famille, les convives étaient Génisset, Pérennès, et le bon docteur Bulloz. Le repas s'est prolongé gaiement jusqu’à la nuit. Un orage qui s'annonçait au couchant nous a forcés de reprendre plus tôt que nous ne l'aurions voulu le chemin de la ville. Génisset et Pérennès causaient de nos affaires académiques. Tantôt en avant, tantôt en arrière, je parlais avec Bulloz du pays et des moyens d'y soutenir le goût des fortes études. Il m’a demandé de lui communiquer mon plan de l'histoire de la médecine en Franche-Comté, me promettant de faire des recherches. Je le lui donnerai.
1010 août. — On a transporté dans le vestibule de la Bibliothèque les fragments de colonnes découvertes dans la rue Baron. D'après leurs dimensions, il est facile de juger que ces colonnes appartenaient à l’un des plus grands édifices de la cité. Ils se trouvaient à douze pieds de profondeur.
1111 août. —La commission de l'Académie avait proposé comme sujet de prix l'histoire de Mandeure d'après ses monuments. M. Duvernoy a déclaré qu'il avait un travail complet sur cette ville et qu'il venait de prendre des engagements avec un libraire pour le faire imprimer4. A ce sujet, il est probable que l'Académie substituera la demande de la description géologique, historique et statistique d'un canton de la province.
1212 août. — M. Van Groen est parti hier matin pour Lausanne d’où il doit se rendre à Genève et retourner en Hollande, en traversant la Suisse et l'Allemagne ; il m'a paru satisfait de l'accueil qu’il a reçu des bisontins et des facilités qui lui ont été données pour extraire des manuscrits Granvelle toutes les pièces qui doivent entrer dans son travail sur la maison d'Orange-Nassau. Il me laisse à moi l'idée d'un homme modeste et laborieux, auquel je suis bien aise d'avoir pu rendre quelques légers services et dont le souvenir me sera toujours précieux.
1313 août. — L'architecte Marnotte s'occupe de faire, d'après ses découvertes, un plan de l'ancien Besançon. Il est venu consulter aujourd'hui les manuscrits dans lesquels il espère trouver des documents pour compléter un travail qui peut être fort curieux.
1414 août. — Notre laborieux antiquaire Désiré Monnier m'a communiqué l'Histoire de l'abbaye de Baume-les-Messieurs5, qu'il se propose d'envoyer au ministre6. C'est un gros in 4° avec une assez grande quantité de planches représentant les monuments de cette antique abbaye. Il y a des recherches dans cet ouvrage, mais il est mal écrit et la lecture, par conséquent, en est peu agréable.
1515 août. — Monseigneur l'archevêque m'a fait l'honneur de me confier la révision d'une Vie du P. Boudon7 écrivain ascétique, qu'il se propose de faire imprimer pour l'édification de son clergé. D'après ce que m'a dit Sa Grandeur, elle ne serait point l'auteur de cet ouvrage ; mais quelques-uns de ses confidents les plus intimes pensent qu'elle n'est point étrangère à sa rédaction et que c'est par pure modestie qu'elle ne veut pas l'avouer.
1616 août. — Viancin nous a chanté ce soir une chanson nouvelle de sa composition qui est fort jolie. Le refrain est : « C'est une autre paire de manches. » Elle est un peu longuette mais il y a des couplets dignes de Francis et même de Désaugiers. Je la trouve au-dessus de tout ce qu'il a composé jusqu'ici dans ce genre, et ce n'est pas peu dire car, comme chansonnier, il a un talent remarquable.
1717 août. — L'abbé Robin, homme d'esprit et de cœur, mais à qui je souhaiterais pour lui-même un peu plus d’usage du monde, d'habitude des hommes et des choses, est venu passer ici quelques jours pour se délasser de ses travaux. D'après ce qu'il m'a dit, il a découvert dans les archives de Salins une foule de documents précieux, inconnus aux historiens de cette ville, ou dont ils n'ont pas jugé à propos de faire usage. Salins possède maintenant deux curieux dont il n'est pas inutile de faire mention : c’est M. Brocard, amateur de tableaux, et le général Lepin qui recueille les manuscrits sur la province, quand il les trouve à très bas prix attendu qu'il n'a que 80.000 livres de rente.
1818 août. — Il y a eu au conseil municipal, qui s'occupe maintenant de la rédaction du budget pour l'année 1837, une petite scène qui ne laissera pas d’avoir des conséquences. M. le recteur, à propos de l'instruction primaire, a fait un éloge mérité du zèle et de la méthode des Frères de la doctrine chrétienne. Son improvisation, sans doute un peu chaleureuse, a excité les rires de Convers et de Caillet, deux municipes qui peuvent avoir de l’esprit mais qui très certainement n'ont pas le sens commun. M. Ordinaire8 a trouvé ces rires indécents et s'en est plaint. Convers a répliqué, et quoique avec l'envie de se justifier, sa réponse a été très piquante. Le vote a été comme M. Ordinaire le désirait et toutes les écoles élémentaires recevront maintenant, sans distinction de système, une rétribution municipale.
1919 août. — On travaille bien lentement aux deux ponts de communication de la ville avec les Chaprais. Les culées du pont de Bregille des deux côtés sont à peu près terminées et si les travaux ne vont pas plus vite, ce n'est pas faute d'argent. Les actions des ponts qui, dans le principe, étaient de 2.000 francs sont déjà maintenant à 2.500.
2020 août. — Nos curés s'occupent à l'envi d'embellir leurs églises. Celui de Saint-Pierre a déjà fait badigeonner la sienne, au grand mécontentement des véritables connaisseurs. Celui de Saint-François-Xavier s'est contenté de faire reblanchir et repeindre les plafonds. C'est maintenant le tour du curé de Saint-Maurice qui veut faire redorer les ornements de chœur, mais, ce qui vaut mieux, commander à Lancrenon un tableau représentant le patron de la paroisse. Lancrenon a dû s'aboucher avec lui dans la journée pour convenir du prix de sa composition et surtout de la place qu'on lui accordera.
2121 août. — Léon9 est revenu de la campagne, rapportant son rapport sur les concours académiques. Je suis sûr que ce morceau est écrit d'une manière piquante et qu'il sera entendu avec plaisir.
2222 août. — Ce matin j’ai vu entrer dans ma chambre le sculpteur Huguenin que je croyais à Paris occupé de quelques grands travaux. Il vient retoucher son bas-relief du séminaire, dont on parlait généralement assez mal. Si, quand il y aura fait les changements qu’il jugera nécessaires, on n'en est pas content, il l'emportera et le fera recevoir à la première exposition. Huguenin est assez content de sa position actuelle ; il a des travaux de commandés et d’autres en perspective pour plusieurs années. Au printemps prochain, il doit accompagner en Angleterre l'entrepreneur du chemin de fer de Paris à la mer qui l’a choisi pour faire des dessins de machines. Ce voyage, tous frais payés, lui vaudra trois à quatre mille francs, une fois qu’il en aura [eu...], il laissera de quoi vivre un an ou deux à sa femme et à ses enfants et partira pour les Etats-Unis, dans l’unique intention d’étudier les sauvages qui, suivant lui, ont été jusqu’ici fort mal représentés par les artistes peintres ou sculpteurs. C’est comme on voit un homme très actif et qui ne s’épouvante de rien.
2323 août. — Viancin avait fait pour la prochaine séance de l’Académie un joli conte sur la femme de Roulans mariée à deux maris et qui, priant Notre-Dame d’Aigremont de lui renvoyer le second, faillit mourir de frayeur en trouvant chez elle le premier. Cette aventure qu’il a voulu moderniser, et c’est sans contredit un tort quoiqu'il ne veuille pas en convenir, a été trouvée trop joviale pour pouvoir être lue en présence des prêtres et des princes de l’Eglise. En conséquence, il a pris le parti de l'adresser à la Revue des Deux Bourgognes.
2424 août. — Malgré sa promesse, M. Jouffroy n'est point arrivé pour assister à la séance de l'Académie. M. de Magnoncour y manquait aussi, mais son absence y a été moins remarquée. L’archevêque, le lieutenant général et le préfet occupaient leurs fauteuils. Des médailles, des prix, des accessits ont été généreusement accordés à tous les concurrents, mais quoique plusieurs des appelés fussent présents à la séance, aucun ne s'est présenté pour les recevoir. Le préfet, qui se faisait un grand plaisir de faire à M. Jouffroy une réception convenable, a donné un dîner suivi d'une soirée et d'un bal. Tout cela s'est fort bien passé.
2525 août. — Désiré Monnier, à qui l'Académie n'a pas donné de prix mais une somme égale à sa valeur pour son mémoire sur les traditions franc-comtoises, n'a pas été content de cette décision. Présent à la séance, il ne s'est pas présenté pour recevoir la médaille des mains du président ; mais ce matin il s'est fait escompter le mandat de 300 francs et, sur-le-champ, a repris le chemin de Lons-le-Saunier. A peine ai-je eu le temps de le voir10.
2626 août. — En arrivant, Huguenin m'a rappelé la promesse que je lui avait faite à son départ de lui laisser faire mon buste. Grand était mon embarras pour me dégager de cette promesse donnée trop légèrement, sans fâcher un artiste vraiment estimable. Je me suis avisé de me substituer notre secrétaire perpétuel Génisset et, avec l'aide de Pérennès, je suis venu à bout de vaincre toutes ses répugnances. Il a donné sa première séance ce matin.
2727 août. — Bousson de Mairet part demain pour Paris où il va solliciter la réparation de l’injustice qu'il prétend lui avoir été faite l’année dernière où il s'est vu remplacé dans la principauté du collège d’Arbois et forcé de reprendre les modestes fonctions de régent de rhétorique. Il emporte avec lui des exemplaires de deux ouvrages qu'il vient de faire imprimer et qui doivent lui mériter un favorable accueil du conseil royal de l'Université. Je le souhaite de tout mon cœur, mais je doute qu'il rapporte de Paris autre chose que de vaines promesses, c'est-à-dire de l'eau bénite de cour.
2828 août. — M. Servois, que l'Académie vient de nommer un de ses membres honoraires, est un des plus grands mathématiciens dont la province puisse s'honorer. Nommé professeur à l'Ecole d’artillerie de Besançon, lorsqu'elle fut transférée à Plaisance, il s'y rendit et fut ensuite attaché successivement aux écoles de La Fère et de Metz. C'est de cette ville qu'il adressa à l'Académie de Turin un mémoire sur les forces vives qui lui valut des patentes de correspondant de cette savante compagnie. Ami de Gergonne11, il a fourni plusieurs mémoires aux Annales de mathématiques et des analyses à la Revue encyclopédique, enfin on sait qu'il travaille depuis plusieurs années à un ouvrage important, mais on n'en connaît pas le sujet.
2929 août. — Le capitaine Morel dit le Prince ou le siège d'Arbois en 1595 par E. Bousson de Mairet, Arbois, Jules Javel, in-18 de 182 pages avec une lithographie de Pointurier. Cette petite brochure est dédiée au général Delort, qui est aussi d'Arbois. Ce qu'on y trouve de mieux, c'est une relation du même siège par un témoin oculaire, Jehan Bontemps12, imprimée récemment dans la Revue des Deux Bourgognes.
3030 août. — J'ai reçu une lettre de Xavier Marmier d'Islande ; il espère être de retour à Paris pour la fin de septembre prochain. Il me rapporte des livres islandais pour notre Bibliothèque et une collection de minéraux pour notre musée d'histoire naturelle. Je lui sais le plus grand gré de n'avoir point oublié le pays dans une contrée où il est permis de ne songer qu'à soi et aux moyens d'en sortir le plus vite possible.
3131 août. — M. de Magnoncour a dans ce moment, ici, sa belle-sœur avec son enfant, la petite Berthe, la plus gracieuse créature qu'il soit possible d'imaginer. Il la fait modeler par Huguenin et d'après l'esquisse que j'ai vue hier on peut augurer que ce petit modèle sera très agréable.
Notes de bas de page
1 Cette devise lui avait été trouvée par Charles Nodier.
2 Philibert de Chalon, prince d’Orange (1502-1530).
3 Il faut lire « aux Montarmots », la vue décrite par l'auteur ne pouvant guère se situer que de cet endroit des environs de Besançon. G. Coindre (Mon vieux Besançon) évoque le souvenir de la propriété de Bourgon, « le Pavillon » ; sur les plantations de Muguet, voir le Journal. 7 janvier 1835.
4 Duvernoy avait en fait récupéré les textes de Jean-Léonard Parrot consacrés à Mandeure et prêts à la publication, les utilisant sans jamais les citer. Sur l'histoire des recherches archéologiques à Mandeure et sur le point particulier ci-dessus, voir Yves Jeannin, “Mandeure”, dans Les agglomérations secondaires en Franche-Comté romaine, Paris, 1986, p. 38-67 (Annales litt. de l'Univ. de Besançon).
5 Sur cette histoire de Baume-les-Messieurs, voir Fonville (Robert), Désiré Monnier, p. 117-118 et le chapitre xii, pp. 121 et suiv. Le manuscrit aurait été envoyé à Weiss le 7 juillet.
6 Pelet.
7 Le père Henri-Marie Boudon (1624-1702) avait eu pour marraine la fille de Henri iv ; il prêcha de nombreuses missions en province et écrivit des ouvrages édifiants : La vie cachée avec Jésus en Dieu, etc...
8 Jean-Jacques Ordinaire, recteur de 1834 à 1839.
9 Léon Bretillot.
10 Au mois d'août 1836, Désiré Monnier avait fait un voyage en Suisse ; c'est sans doute à son retour, par les Verrières-de-Joux, qu'il s'arrête à Besançon, rentrant à Lons-le-Saunier. Fonville (Robert), Désiré Monnier, pp. 119-120.
11 Joseph Diez Gergonne (Nancy 1771-Montpellier 1859). Ce mathématicien brillant, professeur à Nîmes puis à Montpellier où il fut nommé recteur, fonda le journal Les annales de mathématiques.
12 Voir la note relative à Jean Bontemps, le 30 mai 1837.
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