Mai 1836
p. 199-204
Texte intégral
11 er mai. — La fête du roi a été contrariée par le mauvais temps. Il n'a pas cessé de tomber pendant toute la matinée une pluie glaciale ; les montagnes voisines sont couvertes de neige. Dans l’après-midi, le ciel s'est éclairci mais la revue de la garde nationale n'en a pas moins été renvoyée à dimanche. Il en a été de même du feu d'artifice qui devait être tiré sur la place des casernes. Ce soir il y a eu du monde dans les rues. Le général Billard a donné un bal ; il y a eu aussi quelques dîners.
22 mai. — Les premières médailles de Maire sont enfin arrivées. C'est Deis1 qui les a rapportées de Paris. On est généralement content de la médaille de Gilbert Cousin, mais on est moins satisfait de celle de M. Courvoisier et les critiques que l'on en fait ne sont pas toujours mal fondées.
33 mai. — Déjeuner avec Saint-Juan qui m'a répété pour la centième fois tous les vers qu’il a faits depuis le temps où il était en rhétorique avec le bon abbé de La Boissière2. C’est à son maître qu'il doit de ne pas réciter quoi que ce soit, prose ou vers, sans une sorte d’afféterie prétentieuse qui déparerait les plus belles choses. Mais ce petit ridicule n'empêche pas que ce soit un excellent garçon qui a plus de sens et même plus de talent que beaucoup de ceux qui se regardent comme ses supérieurs.
44 mai. — M. de Mauron, conseiller d'Etat de Neuchâtel et membre de la Société historique de la Suisse, est venu me rendre une visite ce matin. Ne m’ayant pas trouvé, il a laissé sa carte en annonçant qu’il partait à deux heures pour Paris. J'ai été lui présenter mes devoirs à la poste, où il m'a dit gracieusement que son voyage ne serait pas de longue durée et qu’à son retour, il se proposait de s'arrêter à Besançon pour causer avec moi de l'état des sciences et des arts dans ce pays.
55 mai. — J’ai dîné chez Pérennès qui, souvent, a d'excellentes idées. Il est persuadé que rien ne serait plus facile que d'établir une espèce de cercle pour la lecture des revues et des publications littéraires. Je lui ai dit que je ne pourrais m'en mêler que lorsque le bâtiment de la Bibliothèque, actuellement en construction, serait terminé parce qu'alors je pourrai offrir à la société naissante une salle où, sans inconvénient, elle pourrait se réunir depuis le matin jusqu'au soir. On pourra donc revenir sur ce projet l'année prochaine.
66 mai. — M. de Rotalier cadet3, que l'étude de l'histoire d'Afrique n'absorbe pas entièrement, a conçu l'idée d'un baromètre portatif, non moins simple et plus exact que celui dont s'est servi le P. Chrysologue4 pour mesurer la hauteur des cimes du Jura. Il m'a dit qu'il me remettrait un mémoire sur ce sujet pour le communiquer à l'Académie, dans une de ses prochaines séances.
77 mai. — Des accidents dont on ne connaît pas encore toute la gravité ni les résultats ont interrompu toutes les communications sur la route de Paris. Il y a deux jours que le courrier n'est arrivé. Le préfet a cru devoir insérer dans l'impartial un avis pour rassurer les habitants qui d'ailleurs ne paraissent nullement effrayés. On parle de neiges qui seraient tombées en telle abondance dans la Champagne qu'elles auraient rendu les chemins impraticables, d'autres de crues subites des rivières qui auraient rompu les routes mal entretenues et d'autres enfin d'une trombe qui aurait causé des ravages incalculables. Il est impossible qu'on ne sache pas bientôt à quoi s'en tenir sur ces diverses versions.
88 mai. — Le courrier de Paris Bergeret est arrivé ce matin à dix heures. Arrivé à Mussy-sur-Seine, jeudi dans l'après-midi5 il y a trouvé une telle quantité d'eau qu'il ne lui a pas été possible d'aller plus loin sans courir le risque de se perdre avec sa voiture. La crue subite des rivières de Champagne et de Bourgogne a été occasionnée par la neige tombée pendant trois jours en telle quantité que personne n'a souvenir d’en avoir vu autant dans le pays.
9— Le retour du beau temps a permis de passer la revue annoncée pour le jour de la fête du roi et de tirer ce soir le feu d'artifice.
109 mai. — Léopold Robert, dédié à Aurèle Robert par Mad. de (Valdahon, née de Saporta). Auxerre, Garrot-Fournier, 1835, in 8° avec une lithographie de M. de Valdahon, beau-père de l’auteur. En lisant ce petit ouvrage6, on ne peut croire que c'est un roman tant la vraisemblance est grande ; de la sensibilité, de l'esprit, du talent et beaucoup.
1110 mai. — Madame et Monsieur de Circourt7 sont enfin arrivés de leur interminable voyage en Russie. J'ai eu le plaisir de dîner avec eux chez M. du Magny en petit comité, pour les entendre parler de tout ce qu'ils ont vu et remarqué pendant leur promenade de dix-huit mois. Mad. de Circourt, plus gracieuse, plus aimable encore s'il est possible, revient transportée, ravie de l'Allemagne, de ses savants, de ses artistes nombreux, du respect que toutes les classes y professent pour le passé, pour le culte des ancêtres. Elle a beaucoup parlé surtout de Nuremberg, ville dont elle rapporte un charmant album, et, en hommes, du prince Jean de Bavière, auteur d'une traduction allemande de Dante dont le prince lui avait dit que la Bibliothèque de Besançon possède un exemplaire, et du professeur Schillinger8 dont la bonté, la simplicité, la modestie l'ont touchée plus encore que son admirable génie. Madame et Monsieur de Circourt vont aux eaux de Plombières et passeront l'été chez M. de Sauvagney à Gézier. Mais ils ne savent pas encore le parti qu'ils prendront pour l'hiver prochain.
1211 mai. — M. Blondeau, député de l'arrondissement de Montbéliard, vient de donner sa démission, et déjà l'on s'occupe de son successeur. Une partie des électeurs de l'arrondissement se proposait de porter leurs suffrages sur M. le conseiller Bourgon, ancien député, mais par malheur, M. le préfet, très aimé dans le département, met en avant son frère et toutes les probabilités sont en faveur de ce candidat étranger au pays, qu'il n'a jamais vu et qu'après sa visite aux électeurs, il ne reverra probablement jamais.
1312 mai. — Marinier m'écrit qu'il vient de recevoir une mission pour l'Islande. Il a dû partir le 10 pour Cherbourg où il doit s'embarquer avec ses compagnons de voyage. Il y a un géologue, un botaniste et un peintre. L'année prochaine, me dit-il, on publiera sous les auspices du gouvernement un grand et bel ouvrage dont la Bibliothèque de Besançon recevra le premier exemplaire.
1413 mai. — J'ai passé hier une partie de la matinée à la Bibliothèque avec M. et Mme de Circourt, occupés à examiner un livre sur vélin dont les marges sont couvertes de dessins à la plume d'artistes allemands du XVIème siècle. Dans l'abandon d'une conversation intime, je pris la liberté de demander à Mad. de Circourt si, comme elle me l'avait fait espérer et comme je le souhaitais dans l'intérêt du pays, elle finirait par se fixer à Besançon. « Non, non, répondit-elle ; je suis enchantée de l'accueil que j'ai reçu dans cette ville et je voudrais pouvoir témoigner à toutes les personnes que j'y ai connues ma vive reconnaissance pour leurs bontés, mais vivre avec elles me serait impossible. Ici, ce qu'on appelle la société me semble trop prosaïque ; certainement c'est une chose utile et que je ne dédaigne pas plus qu'un autre que les agréments matériels de la vie, mais ce n'est pas tout, il me faut aussi de la poésie. Eh bien, j'ai beau me retourner, je ne vois que des gens occupés d'augmenter leurs revenus, non pour en jouir noblement, mais pour empiler des écus, et voilà ce que je ne puis pas supporter. »
1514 mai. — Hier j'ai déjeuné chez Curasson que je me reprochais d'avoir négligé trop longtemps. Les coudes sur la table, nous parlions des hommes et des choses, de tout ce qui nous passait par la tête avec cette effusion qui va si bien à des gens qui s'estiment. Sa fille Elise a fait une remarque très piquante et que je consigne ici pour lui en faire honneur dans l'occasion. « Les comédies, disait-elle, les pièces de théâtre peignent assez généralement les mœurs ou les idées courantes au moment où elles ont été faites. Eh bien, parcourez les pièces du xviiième siècle, et vous n'en verrez pas une seule où les seigneurs, quand on leur y fait jouer un rôle, ne soient populaires et bienfaisants. Autrefois un seigneur, s'il visitait ses terres après son mariage, donnait des quittances à ses fermiers ; ceux d’aujourd'hui n'y vont que pour augmenter leurs baux. » Voilà ce me semble les deux siècles peints d'un seul mot.
1615 mai. — Quel triste pays que celui que j'habite ! Quelle apathie pour les arts ! Quel oubli de la nationalité ! Je n'ai jamais été frappé plus cruellement du peu que nous sommes et que nous valons qu'en voyant qu'il faudrait 3.000 franc-comtois donnant chacun 5 francs pour une médaille en bronze, et que depuis deux ans que je les cherche, je n'ai pas pu en réunir plus de 60. Et puis, tous les souscripteurs sont des gens âgés qui mourront d'ici à peu de temps et tout me dit qu’ils n’auront pas de successeurs. Voilà donc le pays tel que l'ont fait les prétendus sages qui nous expérimentent depuis un siècle.
1716 mai. — En creusant les fondations du mur que M. de Germigny9 fait élever à l'angle de la rue du Perron et du prolongement de la rue Neuve10, on a découvert une portion d'un ancien canal que l'on soupçonne l'ouvrage des Romains. Mais comme je n'ai pas vu ces débris d'antiquité, ni que je sache personne en qui je puisse avoir la moindre confiance à cet égard, il ne m'est pas possible d'asseoir un jugement là-dessus. Ce qui est bien certain par d'autres découvertes plus authentiques, c'est que tout ce quartier de la ville, que les gens de mon âge ont pu voir couvert de jardins, était très anciennement habité, et même par des personnes riches si l'on en juge par les débris de mosaïque et de marbre dont le sol était couvert à une certaine profondeur.
1817 mai. — Histoire abrégée des peuples anciens comprenant l'histoire ancienne et l'histoire romaine, suivie d’un précis de géographie ancienne comparée, par Pernet, ancien principal etc. Paris et Besançon, imprimerie de Sainte-Agathe, in-12. M. Pernet avait déjà publié : Dictionnaire abrégé de géographie ancienne comparée dont la deuxième édition est de 1826. Paris, imprimerie d'Auguste Delalain.
1918 mai. — M. Marnotte, l'ancien architecte de la ville, vient de faire déposer au cabinet Paris les fragments de poterie antique, les vases et les urnes trouvés l'année dernière dans les fouilles qui ont eu lieu sur la place Labourey pour asseoir les fondations de la halle.
2019 mai. — Le roi, à l'occasion de sa fête, a nommé notre prélat chevalier de la légion d'Honneur. La cérémonie de sa réception a eu lieu aujourd'hui au palais archiépiscopal en présence des principales autorités et d'une députation de l'Académie. Le préfet, chargé de remettre au prélat les insignes de sa nouvelle dignité, a prononcé un discours fort remarquable par l'à-propos et la convenance. La réponse de l'archevêque est tout ce que j’ai entendu de plus commun pour ne pas dire davantage.
2120 mai. — Pérennès m'a lu hier le premier chapitre du Cours de littérature qu'il va faire imprimer. Si tous les autres ressemblent à celui-ci, son ouvrage sera bien remarquable. Des pensées justes et fécondes, un style sage et constamment pur assignent à cette production un rang distingué parmi les rhétoriques modernes.
2221 mai. — M. Paquette, de Gray, avocat stagiaire, m'a communiqué différents morceaux qu’il destine à la Revue des deux Bourgognes. Ils m'ont paru généralement très faibles, mais je n'ai pas eu la cruauté de le dire à l’auteur qui est fort jeune et qui, par conséquent, pourra faire mieux par la suite.
2322 mai. — La commission Granvelle a reçu le mandat du premier trimestre échu le 31 mars. Elle s'est assemblée aujourd'hui pour en faire la distribution aux collaborateurs. Dans la répartition, elle a oublié les frais de copie des analyses, et voilà comme on ne s'avise jamais de tout ; mais elle a pourvu du moins au plus pressant en donnant de l'argent à ceux qui en avaient réellement besoin.
2423 mai. — M. Mérimée, maître des requêtes et inspecteur des monuments d'antiquité11 est arrivé à Besançon. Il est logé à l'hôtel de France. M. le préfet m'a invité à dîner avec lui mercredi prochain, mais j'espère bien voir auparavant le spirituel auteur de tant de proverbes et de romans. S'il ne vient pas demain à la Bibliothèque, il faudra que j'aille lui rendre ma visite.
2524 mai. —J'ai été voir M. Mérimée à l'hôtel de France. Il était en négligé dans sa chambre, causant avec un de ses amis dont il m'a dit le nom, que je n'ai pas entendu. C'est un homme de trente ans, d'assez bonne mine, mais ayant fort peu de physionomie. En le voyant, il est impossible de deviner l'auteur si gai et si spirituel du théâtre de Clara Gazul. A le juger d'après sa conversation, le trait dominant de son esprit est le bon sens. C'est la qualité qu'il apprécie le plus, dont il fait le plus volontiers l'éloge. Quand il a eu, comme cela doit arriver souvent dans une première entrevue, à dire son opinion sur quelques personnes connues dans les sciences et les lettres, il ne les a caractérisées qu'en disant, de l'un : « C'est un bon esprit, c'est un homme de sens », de l'autre : « C'est un esprit faux, c'est une tête à l'envers. » D'après ce qu’il m'a dit, il n’est ni pour le mouvement, ni pour le progrès, et il fait fort peu de cas de la plupart des écrivains modernes, y compris Sir Walter Scott. Dans l’après-midi, nous avons visité Saint-Jean, la galerie de l'archevêché et la Bibliothèque. Il est très mécontent de la manière dont l'arc de triomphe a été réparé. Saint-Jean lui a paru plutôt bien que mal, mais il ne s'est pas trop expliqué. A l'archevêché, il n'a trouvé qu'un seul tableau de premier ordre, c'est le Portement de croix. Il n'a rien dit de la Bibliothèque. Nous avons terminé notre excursion par une visite à M. Duvernoy, avec lequel il s'est entretenu longuement de Mandeure. Au total, M. Mérimée est certainement un homme d'esprit et de sens, mais je ne me sens aucun attrait pour lui. D'où cela vient-il ? Manquerait-il de cœur ? Il m’a fait l'aveu qu'il n'avait point été baptisé. Si c’est une plaisanterie, elle me semble de mauvais goût, et si ce n'en est pas une, que signifie cette confidence ?
2625 mai. — Par ordonnance du 18 de ce mois, Monsieur le ministre de l'Intérieur12 a accordé les marbres nécessaires pour le tombeau du cardinal de Rohan. Qui doit être <embarrassé maintenant> ? Je n'en sais rien, mais si j'étais à la place de Clésinger, je ne serais pas tranquille.
2726 mai. — Hier à dîner chez le préfet, M. Mérimée m'a raconté l'histoire de son volume intitulé la Guzla, choix de pièces traduites de l’illyrien, langue dont il ne sait pas dix mots, et qui ont été traduites en allemand, en russe et en anglais. C'est réellement une drôle d'histoire, et il la raconte de la manière la plus intéressante. M. Mérimée, qui ne doit pas avoir remporté beaucoup de documents de Besançon pour son rapport au ministre13, est parti aujourd'hui pour Mandeure où il ne s'arrêtera que le temps nécessaire pour juger si les travaux commencés pour tirer le théâtre des ruines doivent être continués ou abandonnés définitivement. D'après ce que je lui ai entendu dire, je gagerais bien qu'il ne sera pas pour les continuer. Ce n'est, suivant lui, que dans les provinces méridionales que des fouilles peuvent être entreprises avec quelque succès.
2827 mai. — M. Reiner, architecte du département du Bas-Rhin, contrefait comme Esope mais savant comme un bénédictin, est venu me voir à la Bibliothèque de la ville. Il se proposait de rester ici quelques jours à fouiller dans nos manuscrits, mais informé que M. Mérimée devait aller à Strasbourg et désirant lui faire les honneurs du musée, il est reparti précipitamment, me promettant de revenir aux vacances prochaines.
2928 mai. — M. de Vaulchier qui, suivant l'expression plaisante de Lorain, a fini de se marier, est venu me demander un sujet pour la Revue et des livres pour le traiter. Il m'a promis un article pour le numéro de juillet, mais cependant je n'y compterai que quand il me l'aura remis.
3029 mai. — L'Impartial de ce matin annonce que des malveillants se sont introduits dans le parc de Jallerange et y ont mutilé deux statues en marbre d'un travail précieux. On a peine à concevoir cet excès de barbarie à une époque de civilisation, si vantée tous les matins par les journaux de Paris et qui va toujours croissant grâce aux merveilleux progrès de l'enseignement mutuel, dont cependant on ne parle plus.
3130 mai. — L'ex-principal du collège d'Arbois14 est entré hier matin dans ma chambre portant dans ses bras le cours de belles-lettres qu'il va faire imprimer, et dans ses poches les articles qu'il destine à la Revue. Nous reparlerons plus tard et de son grand ouvrage et de ses articles, mais il faut dire aujourd'hui que je lui sais un gré infini d'avoir extrait des registres d'Arbois le Discours sommaire et véritable de la prise de celle ville et sac d'icelle en l'an 1595 par maître Jehan Bontemps, advocat fiscal. C'est ici une pièce curieuse et qu'il convient de publier avec des notes.
3231 mai. — Le bon curé de Maîche, M. Verdot, ne demanderait pas mieux que de faire imprimer sa traduction de la règle de saint Donat, mais il craint de ne pas en obtenir l'autorisation de l'archevêque, qui n'aime pas à voir les prêtres occupés d'autre chose que des devoirs de leur ministère. Ainsi le célèbre abbé Bergier15 serait mort curé de Flangebouche s'il eût eu pour pasteur M. Mathieu.
Notes de bas de page
1 Peut-être Charles-Antoine-Claude Deis (1800-1847), imprimeur à Besançon.
2 L'abbé Hyacinthe-François de La Boissière (Crillon, Vaucluse, 1757– ? 1842) fut professeur de belles-lettres au Lycée et membre de l'Académie, qu'il présida en 1819.
3 Charles-Joseph-Edouard de Rotalier.
4 Sur le père Chrysologue de Gy, Journal, II, p. 383, n. 97.
5 Le jeudi est le 5 mai.
6 Ce petit ouvrage existe à la Bibliothèque municipale de Besançon (244.380).
7 Monsieur et Madame Adolphe de Circourt.
8 La Bibliothèque municipale de Besançon possède un ouvrage de Georg-Peter Schillinger (Architectura cursis, publié en 1750 à Nuremberg) sans doute y a-t-il un lien de parenté entre ce personnage et celui cité ici.
9 Plutôt de Germigney, de la famille Coquelin de Germigney dont l’hôtel, construit en 1755-1756, est en partie détruit aujourd'hui.
10 L’Hôtel de Germigney était situé sur l’emplacement du no 12 de la rue C.-Nodier ; les jardins s’étendaient jusqu’à Chamars, dominés par une terrasse entre deux ailes.
11 Prosper Mérimée : une plaquette illustrée de 24 p. sur son action à Besançon dans le cadre des monuments historiques a été publiée en 1984 : Année Mérimée en Franche-Comté, comportant des extraits de lettres et de rapports.
12 Montalivet.
13 Pelet, dit de la Lozère.
14 Emmanuel Bousson de Mairet. Voir Grand (Ct Georges), Histoire d'Arbois, IV-I : les sept sièges (1364 à 1764).
15 L'abbé Nicolas-Sylvestre Bergier (Darney, Vosges 1718–Paris 1790), célèbre pour des ouvrages théologiques souvent réédités au xixeme siècle : Dictionnaire théologique, 1788 ; Traité de la miséricorde divine... Il avait collaboré à l’Encyclopédie et avait été confesseur de la famille royale. Il avait été curé de Flangebouche avant d’être principal du collège royal de Besançon. Voir la biographie de Bergier dans Un théologien au siècle des lumières : Bergier. Correspondance avec l'abbé Trouillet, 1770-1790, par Ambroise Jobert, Lyon 1987, 406 p., [2] f. de pl., fac-sim., bibliogr.
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