Ont collaboré à l’ouvrage
p. 259-264
Texte intégral
1 Cécile Combal est doctorante au Laboratoire de recherche historique Rhône-Alpes (LARHRA) financée par l’ARC 7 « Innovations, Mobilités, Territoires et Dynamiques urbaines ». Elle prépare une thèse démarrée en 2013 et intitulée Mobilité, adaptation, reconversion : trajectoires croisées de territoires désindustrialisés (Bas-Oisans, Maurienne, Haute-Durance) sous la direction d’Anne-Marie Granet-Abisset. L’objectif de ce travail, au travers du prisme du foncier, est de saisir les éléments et les processus sur le temps long à l’œuvre dans la transformation d’anciens territoires usiniers de l’entreprise Péchiney soumis à la fermeture de leurs sites industriels. Ces recherches ont déjà abouti à la parution d’un article dans Les Cahiers d’Histoire de l’Aluminium (CHA) n° 54 de 2015, « Le logement Pechiney à Rioupéroux après-guerre : du ’système D’ aux HLM ». D’autres articles sont à paraître.
2 Anne Dalmasso, professeur d’histoire contemporaine à l’université Grenoble Alpes, chercheur au Laboratoire de recherche historique Rhône-Alpes (LARHRA), est spécialiste d’histoire industrielle notamment des industries liées à la « houille blanche » et d’histoire des trajectoires économiques des territoires, plus particulièrement en montagne. Parmi ses dernières publications : « The performance of French Business in the Twentieth Century » (avec Youssef Cassis et Pierre Vernus) [in Youssef Cassis, Andrea Colli, Harm Schröter (dir.), The Performance of European Business in the Twentieth Century, Oxford, Oxford University Press, 2016, p. 81-91] ; et « Désindustrialisation et patrimonialisation dans les vallées alpines françaises. Le cas des industries de l’aluminium » (in Dominique Barjot et Marco Bertilorenzi [dir.], Aluminium. Du métal de luxe au métal de masse (XIXe-XXIe siècle)/From precious metal to mass commodity (19th-21st century), Paris, PUPS, 2015, p. 253-265).
3 Xavier Daumalin est professeur d’histoire contemporaine à Aix-Marseille Université et directeur de l’UMR 7303 TELEMMe. Spécialiste d’histoire économique, il a publié plusieurs ouvrages sur l’histoire industrielle de Marseille et du littoral provençal, notamment dans ses dimensions économique, technique, sociale et environnementale. Il a récemment dirigé ou codirigé : Les calanques industrielles de Marseille et leurs pollutions : une histoire au présent/Pollution of Marseille’s Industrial Calanques : the Impact of the Past on the Present (avec Isabelle Laffont-Schwob, Aix-en-Provence, Ref.2CEditions, 2016) ; Pollutions industrielles et espaces méditerranéens (XVIIIe-XXIe siècle) [avec Laura Centemeri, Paris, Karthala/MMSH, 2015] ; Le Patronat marseillais face à la deuxième industrialisation (1880-1930) [Aix-en-Provence, PUP, 2014] ; Une aventure industrielle en Camargue. Histoire de l’établissement Solvay de Salin-de-Giraud (1895 à nos jours) [avec Olivier Lambert et Philippe Mioche, Aix-en-Provence, Red.2CEditions, 2012] ; Les dynasties marseillaises de la Révolution à nos jours (avec Laurence Américi Paris, Editions Perrin, 2010).
4 Jean-Claude Daumas est professeur d’histoire économique émérite à l’université de Franche-Comté où il a dirigé la Maison des Sciences de l’Homme et de l’Environnement C. N. Ledoux (USR 3124), membre honoraire de l’IUF, et ancien président de l’Association française d’histoire économique (2007-2010). Il a récemment dirigé ou codirigé le Dictionnaire historique des patrons français (Paris, Flammarion, 2010) ; L’histoire économique en mouvement (Lille, PU du Septentrion, 2012) ; Patrons et patronat français au XXe siècle (Vingtième siècle, n° 114, 2012) ; Faire de l’histoire économique aujourd’hui (Dijon, EUD, 2013) ; et Entreprises et territoires (Entreprises et Histoire, n° 74, 2014). Il dirige actuellement un programme de recherche sur les révolutions du commerce et prépare un livre sur l’histoire de la consommation à paraître chez Flammarion.
5 Pascale Froment, ancien membre de l’École française de Rome, est professeur de géographie à l’université Paris 8 Vincennes Saint-Denis et responsable du master Méditerranée Maghreb Europe. Ses travaux de recherches, au croisement de la géographie urbaine, sociale et économique, portent sur les mutations des espaces centraux des villes méditerranéennes – Europe (Italie) et Maghreb (Maroc) –, sur les rapports entre fonction productive largo sensu et territoire, abordés au prisme de l’informalité et des normes dans les politiques de renouvellement urbain. Parmi ses publications récentes : « Lieux culturels et informalité politique à Naples : une approche par les pouvoirs multisitués » (L’Espace Politique, n° 29, 2016) ; « Mobilités des entreprises et territoires : les paradoxes du secteur de la mode à Tanger » (Annales de géographie, n° 701, 2015, p. 31- 50) ; « Territoires et mobilités des entreprises italiennes du système mode » (Entreprises et histoire, n° 74, avril 2014, p. 22-36).
6 Michel Hau est professeur émérite d’histoire économique et sociale à l’université de Strasbourg. Diplômé de l’Institut d’études politiques et agrégé d’histoire, il a soutenu une thèse sur L’industrialisation de l’Alsace 1803-1939. Ses travaux portent sur la concurrence entre les territoires et les disparités de croissance régionale. Il a publié dernièrement, Regards sur le capitalisme rhénan (Strasbourg, Presses universitaires de Strasbourg, 2009) ; Le chômage en Europe. Divergences nationales et régionales (avec Nuria Narvaiza-Mandon, Paris, Economica, 2009) ; France-Allemagne : La difficile convergence (Berne, Peter Lang, 2015).
7 Pierre Judet est maître de conférences HDR à l’université-Grenoble-Alpes et membre du Laboratoire de recherches historiques Rhône-Alpes (LARHRA) et travaille sur l’histoire industrielle, les territoires industriels, les mondes du travail, les sociétés de montagne, et l’histoire de l’environnement et de l’exploitation des ressources naturelles. Il a reçu, en 2016, le Prix d’Histoire « Techniques, entreprises et société industrielle » décerné par l’Académie François Bourdon et la Fondation Arts et Métiers pour son mémoire d’HDR intitulé Faire de l’histoire économique et sociale territorialisée. Apogée et éclatement de la nébuleuse métallurgique alpine (Savoie-Dauphiné, XIXe siècle), soutenu à l’université Lyon 2 en juin 2015. Il a notamment publié sa thèse au Presses universitaires de Grenoble sous le titre Horlogeries et horlogers du Faucigny (1849-1934). Les métamorphoses d’une identité sociale et politique (2004).
8 Ivan Kharaba, directeur de l’Académie François Bourdon, chercheur associé à l’UMR TELEMME (UMR 7303), est spécialisé dans l’histoire industrielle. Parmi ses dernières publications : Les mutations de la sidérurgie mondiale du XXe siècle à nos jours (avec Charles Barthel et Philippe Mioche, Bern, Édition Peter Lang, 2014) ; La sidérurgie française et la Maison de Wendel pendant les Trente Glorieuses (1945-1975) [avec Philippe Mioche, Aix-en-Provence, Presses universitaires de Provence, 2015].
9Philippe Mioche est professeur émérite d’histoire contemporaine à l’université d’Aix-Marseille, chaire Jean Monnet ad personam d’histoire de la construction européenne. Ses recherches portent sur l’histoire de l’industrie et de la construction européenne. Parmi ses publications : La sidérurgie française et la maison de Wendel pendant les Trente Glorieuses 1945 - 1975 (Aix-en-Provence, Presses universitaires de Provence, 2015) ; Les mutations de la sidérurgie mondiale du XXe siècle à nos jours/The Transformation of the World Steel Industry (avec Charles Barthel et Ivan Kharaba) [Bruxelles, Peter Lang, 2014] ; Banques et industries. Histoire d’une relation timorée du XIXe à nos jours (avec Ivan Kharaba) [Dijon, Études universitaires de Dijon, 2013] ; Fifty years of European coal and steel, 1952 – 2002, (Luxembourg, Commission européenne, Office des publications, 2004).
10 Pascal Raggi est maître de conférences en histoire contemporaine à l’université de Lorraine. En 2007, il publie aux Éditions Serpenoise sa thèse Les mineurs de fer au travail (soutenue en 2006). En 2010, il est le coauteur de l’ouvrage Le dire pour le fer qui prend la forme d’un recueil de témoignages commentés. En 2011, il codirige la publication des actes du colloque Corps et machine à l’âge industriel paru sous ce titre aux Presses universitaires de Rennes. Chez le même éditeur, il est le codirecteur de Genre et techniques XIXe-XXIe siècles (septembre 2013). Il a aussi écrit de nombreux articles concernant l’histoire de l’industrie et des populations ouvrières en Lorraine. Il aborde le thème de la désindustrialisation dans ses travaux les plus récents.
11 Luciano Segreto est professeur d’histoire économique internationale à l’École de sciences politiques de l’Université de Florence. Il est aussi professeur associé de Corporate Governance à la Gdansk University of Technology, ainsi qu’attaché temporaire d’enseignement et de recherche en Comparative Business History à l’Université Bocconi de Milan. Il a récemment publié : « Chinese Foreign Direct Investments in Europe. The Polish Case » (avec Magdalena Popowska, in Wardęga Joanna [éd.], China – Central and Eastern Europe. Cross-Cultural Dialogue. Society, Business and Education in Transition, Krakow, Jagiellonian University Press, 2016, p. 229-257) ; « Did price really matter ? The international mercury cartel (1928-1957) » (avec Miguel Lopez-Morell, Business History Review, juin 2015) ; « Resistance of the Defeated. German and Italian Big Business and the American anti-trust policy, 1945-1957 » (avec Ben Wubs, Enterprise and Society, février 2014). Ses recherches en cours portent sur la biographie de Giuseppe Volpi (entrepreneur, grand commis de l’État, ministre des Finances et modernisateur de la ville de Venise) et l’histoire de la Compagnie Internationale des Wagons-Lits.
12 Tim Strangleman est professeur de sociologie à l’École de politique sociale, sociologie et recherche sociale (SSPSSR, Université de Kent, Canterbury, Royaume-Uni). Il a fait des recherches et écrit en grande partie sur l’identité, la culture et le sens du travail, industries traditionnelles en déclin et désindustrialisation. Tim est un sociologue historique qui utilise l’histoire orale et les méthodes et approches visuelles dans ses recherches. Il a publié des articles dans une gamme de revues dont Sociologie, IJURR, Sociological Review et ILWCH. Il est l’auteur de deux ouvrages : Travail et société : approches sociologiques, thèmes et méthodes (avec Tracey Warren, Londres, Routledge, 2008) ; et Identité au travail à la fin de la ligne ? Privatisation et changement de culture dans l’industrie ferroviaire britannique (Basingstoke, Palgrave, 2004). Il est en train de terminer un livre basé sur sa recherche Guinness qui sera publié par Oxford University Press en 2017.
13 Xavier Vigna est professeur d’histoire contemporaine à l’université de Bourgogne et membre du Centre Chevrier (UMR 7366). Xavier Vigna conduit des recherches sur l’histoire des mondes ouvriers. Il a ainsi participé aux créations de l’Association française d’histoire des mondes du travail et du European Labor History Network. Il a notamment publié L’insubordination ouvrière dans les années 68 (Rennes, PUR, 2007) ; Histoire des ouvriers en France au XXe siècle (Paris, Perrin, 2012) ; et L’espoir et l’effroi. Luttes d’écritures et luttes de classes en France au XXe siècle (Paris, La Découverte, 2016). Il travaille actuellement sur les enquêtes ouvrières à l’époque contemporaine.
14 Laurent Warlouzet est professeur d’histoire à l’université du Littoral-Côte d’Opale/HLLI (site web : http://univ-littoral.academia.edu/ LaurentWarlouzet). Agrégé d’histoire, spécialiste de la construction européenne, et des politiques économiques et sociales en Europe occidentale (France, Royaume-Uni, RFA) depuis 1945, il a publié notamment une monographie, Le choix de la CEE par la France, 1955-1969 (Paris, Igpde, 2011) et plusieurs articles dont certains avec une dimension historiographique (« Dépasser la crise de l’histoire de l’intégration européenne », Politique Européenne, n° 44, 2014, p. 98-122). Sa seconde monographie sur l’Europe de l’Ouest face au défi de la mondialisation entre 1973 et 1986 est en cours de publication : Governing Europe in a Globalizing World : Neo-liberal and Social Choices afer the 1973 Oil crisis (Londres, Routledge, à paraître en 2017).
Le texte seul est utilisable sous licence Licence OpenEdition Books. Les autres éléments (illustrations, fichiers annexes importés) sont « Tous droits réservés », sauf mention contraire.
La formation d’une opinion démocratique
Le cas du Jura, de la révolution de 1848 à la « république triomphante » (vers 1895)
Pierre Merlin
2017
Les mutations récentes du foncier et des agricultures en Europe
Gérard Chouquer et Marie-Claude Maurel (dir.)
2018
Deux frontières aux destins croisés ?
Étude interdisciplinaire et comparative des délimitations territoriales entre la France et la Suisse, entre la Bourgogne et la Franche-Comté (xive-xxie siècle)
Benjamin Castets Fontaine, Maxime Kaci, Jérôme Loiseau et al. (dir.)
2019
Un mousquetaire du journalisme : Alexandre Dumas
Sarah Mombert et Corinne Saminadayar-Perrin (dir.)
2019
Libertaire ! Essais sur l’écriture, la pensée et la vie de Joseph Déjacque (1821-1865)
Thomas Bouchet et Patrick Samzun (dir.)
2019
Les encyclopédismes en France à l'ère des révolutions (1789-1850)
Vincent Bourdeau, Jean-Luc Chappey et Julien Vincent (dir.)
2020
La petite entreprise au péril de la famille ?
L’exemple de l’Arc jurassien franco-suisse
Laurent Amiotte-Suchet, Yvan Droz et Fenneke Reysoo
2017
Une imagination républicaine, François-Vincent Raspail (1794-1878)
Jonathan Barbier et Ludovic Frobert (dir.)
2017
La désindustrialisation : une fatalité ?
Jean-Claude Daumas, Ivan Kharaba et Philippe Mioche (dir.)
2017