Ont collaboré à l’ouvrage
p. 255-258
Texte intégral
1 Jonathan Barbier, docteur en histoire, est ATER à Sciences-Po Toulouse. Il est chercheur correspondant au sein de l’équipe HEMOC (Centre Norbert Elias, UMR 8562), et membre associé au LaSSP (EA 4175). En novembre 2016, il a soutenu, à l’université d’Avignon, une thèse d’histoire dirigée par Natalie Petiteau, professeure d’histoire contemporaine, et ayant pour titre Les républiques de François-Vincent Raspail : entre mythes et réalités. Il travaille sur les interférences entre l’histoire politique et l’histoire des sciences ainsi qu’entre l’histoire politique et l’histoire de la mort. Il a collaboré au programme ANR Utopies19, sous la direction de Ludovic Frobert, directeur de recherche au CNRS. En 2016, dans les Cahiers Jaurès, il a coécrit avec Bruno Bertherat, maître de conférences en histoire contemporaine, un article intitulé « La République et ses masques. Culte du grand homme et culture matérielle (de la Première à la Cinquième République) ».
2 Bernadette Bensaude-Vincent est professeure émérite de philosophie des sciences et des techniques à l’université de Paris 1-Panthéon-Sorbonne. Ses thèmes de recherche sont l’histoire et la philosophie des nouvelles technologies mais elle a aussi consacré quelques publications à l’étude historique des relations entre science, culture et société. Entre autres : en collaboration avec Anne Rasmussen, La science populaire dans la presse et l’édition (Paris, CNRS Éditions, 1997) ; L’opinion publique et la science. À chacun son ignorance (Paris, La Découverte, 2013 [2000]) ; en collaboration avec Christine Blondel, Science and Spectacle in the European Enlightenment (Aldershot/Burlington, Ashgate, 2008) ; Les Vertiges de la technoscience. Façonner le monde atome par atome (Paris, La Découverte, 2009).
3 José Ramón Bertomeu Sánchez est directeur de l’Institut d’histoire de la médecine et de la science Lopez Piñero et professeur d’histoire de la science à l’université de València (Espagne). Sa thèse de doctorat porta sur l’histoire sociale de la science durant les guerres napoléoniennes en Espagne. Il a aussi étudié l’histoire des manuels scolaires de chimie en France, la culture matérielle de la science, et la terminologie scientifique. Parmi ses publications on trouve : en collaboration avec Bernadette Bensaude-Vincent et Antonio García Belmar, L’émergence d’une science des manuels. Les livres de chimie en France (1789-1852) [Paris, Éditions des Archives contemporaines, 2003] ; en collaboration avec Antonio García Belmar, La revolución química : entre la historia y la memoria (Valencia, PUV, 2006). Il a publié aussi dans plusieurs revues académiques comme Annals of Science, Ambix, Isis, Medical History, Revue d’histoire des sciences, etc. Ces dernières années, ses travaux se sont focalisés sur l’histoire de la toxicologie française au xixe siècle et sur les relations entre la science et le droit. Son dernier livre s’intitule : La verdad sobre el caso Lafarge : Ciencia, justicia y ley durante el siglo XIX (Barcelona, El Serbal, 2015). Il travaille dorénavant sur l’histoire sociale des poisons dans l’Espagne du xixe et xxe siècle.
4 Dawn Dodds a consacré ses études supérieures à l’examen de la représentation et de l’usage politique de la violence dans la France révolutionnaire. Ses études en histoire débutées à l’Université de Victoria (Canada) se sont poursuivies et achevées à l’Université de Cambridge où elle a soutenu, en 2010, une thèse de doctorat intitulée, Funerals, Trials, and the Problem of Violence in 19th-Century France : Blanqui and Raspail. Elle a coédité avec Tim Blanning, Carolina Armenteros et Isabel DiVanna, le volume Historicizing the French Revolution (Cambridge, Cambridge Scholars Publishing, 2008). Après avoir complété deux années postdoctorales à l’Université McGill, où elle a enseigné l’histoire moderne européenne, et a continué sa recherche sur l’héritage de Raspail, elle quitte le milieu académique. Elle occupe actuellement le poste de directrice générale à l’Académie linguistique internationale à Montréal.
5 Ludovic Frobert est directeur de recherche CNRS (UMR Triangle/ENS-Lyon). Il a récemment publié avec George J. Sheridan, Le Solitaire du ravin. Pierre Charnier (1795-1857), prud’homme tisseur et canut (Lyon, ENS Éditions, 2014) ; coordonné avec Thomas Bouchet, Vincent Bourdeau, Edward Castleton et François Jarrige, le volume Quand les socialistes inventaient l’avenir (1825-1852) [Paris, La Découverte, 2015] ; et, dans la série Archives de l’imaginaire social », coordonné avec Clément Coste et Marie Lauricella, De la République de Constantin Pecqueur (1801-1887) [Besançon, PUFC, 2016].
6 Hervé Guillemain, maître de conférences HDR en histoire contemporaine, est enseignant à l’université du Mans et membre du CERHIO UMR CNRS 6258. Il travaille sur l’histoire des pratiques de santé aux xixe et xxe siècles, et plus spécifiquement sur deux champs : l’histoire des médecines alternatives et des méthodes d’automédication ; l’histoire sociale de la psychiatrie et des maladies mentales. Il a notamment publié La méthode Coué. Histoire d’une pratique de guérison (Paris, Seuil, 2010) ; Chroniques de la psychiatrie ordinaire. Patients, soignants et institutions en Sarthe, xixe-xxie siècles, (Le Mans, La Reinette, 2010) ; en collaboration avec Stéphane Tison, Du front à l’asile. 1914-1918 (Paris, Alma, 2013) ; Extension du domaine psy (Paris, PUF/La vie des idées 2014).
7 Samuel Hayat est chargé de recherche CNRS au Centre d’études et de recherches administratives, politiques et sociales (Ceraps, Université de Lille). Au croisement de l’histoire sociale des idées, de la sociologie historique et de la théorie politique, il travaille principalement sur la représentation politique et sur les révolutions et les mouvements ouvriers du xixe siècle. Il a récemment dirigé plusieurs numéros de revue sur la représentation politique (Raisons politiques, Trivium, Revue française de science politique) et a publié en 2014 aux éditions du Seuil un ouvrage tiré de sa thèse, Quand la République était révolutionnaire. Citoyenneté et représentation en 1848.
8 François Jarrige est historien, maître de conférences à l’université de Bourgogne et membre de l’Institut universitaire de France (Centre Georges Chevrier, UMR-CNRS 7366). Ses travaux portent sur l’histoire de l’industrialisation et des mondes populaires, des conflits sociaux et des pensées socialistes. Il s’intéresse en particulier à l’histoire sociale du déferlement technique et aux transformations environnementales de l’époque contemporaine. Il a notamment publié Technocritiques. Du refus des machines à la contestation des technosciences (Paris, La Découverte, 2014) ; en collaboration avec Emmanuel Fureix, La modernité désenchantée. Relire l’histoire du xixe siècle français (Paris, La Découverte, 2015) ; et en collaboration avec Thomas Le Roux, La contamination du monde. Une histoire des pollutions à l’âge industriel (Paris, Le Seuil, 2017).
9 Christophe Portalez, agrégé d’histoire-géographie, a soutenu en 2015 à l’université d’Avignon une thèse de doctorat d’histoire contemporaine intitulée Alfred Naquet et ses amis politiques : patronage, influence et scandale en République (1870-1898), sous la direction de Frédéric Monier, professeur d’histoire contemporaine. Il est chercheur correspondant au sein de l’équipe HEMOC (Centre Norbert Elias – UMR 8562), travaillant sur l’histoire de la France à la fin du xixe siècle, autour des questions du clientélisme, de la corruption et des scandales politiques.
10 Thomas Le Roux est chargé de recherche CNRS, EHESS-CRH. Il travaille dans le champ de l’histoire environnementale et notamment sur l’impact de l’industrialisation sur l’environnement, en particulier comment les pollutions et les risques façonnent notre monde. Il étudie aussi les questions d’hygiène publique, de santé au travail et d’accidents industriels. Il a notamment publié Le Laboratoire des pollutions industrielles, Paris, 1770-1830 (Paris, Albin Michel, 2011) et La Contamination du monde. Une histoire des pollutions à l’âge industriel (Paris, Le Seuil, 2017) ; et a dirigé avec Michel Letté, Débordements industriels. Environnement, territoire et conflit, xviiie-xxie siècle (Rennes, Presses universitaires de Rennes, 2013) et Risques industriels. Savoirs, régulations, politiques d’assistance, fin xviie-début xxe siècle (Rennes, Presses universitaires de Rennes, 2016).
11 Nicolas Sueur est professeur agrégé d’histoire et docteur en histoire contemporaine. Il enseigne actuellement au lycée Saint-Charles à Marseille. Il est, par ailleurs, chercheur associé au LARHRA. Il a soutenu en 2012 une thèse, menée sous la direction du professeur Olivier Faure, sur la Pharmacie centrale de France. Celle-ci doit paraître aux Presses universitaires François-Rabelais en septembre 2017. Ses recherches portent sur le développement de l’industrie pharmaceutique et des médicaments au xixe siècle. Il s’intéresse également à la question de l’innovation. Son article le plus récent est paru dans la Revue d’histoire du xixe siècle et porte sur la gélatine alimentaire. Il prépare actuellement un ouvrage sur les débuts de l’industrie pharmaceutique en France en s’intéressant à la trajectoire de l’entreprise Menier.
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