1Aurélien Aramini, agrégé et docteur en philosophie, est chercheur associé au laboratoire Logiques de l’agir (université de Bourgogne Franche-Comté). Spécialiste de la pensée du xix^e siècle, il est l’auteur d’ouvrages consacrés à la pensée de Jules Michelet :

• 2016, Michelet, Philosophie de l’histoire, Paris, Flammarion ;
• 2013, Michelet, à la recherche de l’identité de la France, Besançon, Presses universitaires de Franche-Comté.

2Diplômé en langue et cultures italiennes, il a également dirigé  :

• 2019, avec Arnaud Macé (dir.), Romantisme, vol. 3, n° 185 L’idée indo-européenne ;
• 2018, avec Elena Bovo (dir.), La pensée de la race en Italie, du romantisme au fascisme, Besançon, Presses universitaires de Franche-Comté, coll. « Les Cahiers de la MSHE Ledoux.

*

3Estelle Berthereau, chercheuse associée au CRHXIX, a effectué une thèse sous la direction de Michèle Riot-Sarcey intitulée Enjeux et paradoxes de la vieille France à travers l’itinéraire du journaliste Pierre-Sébastien Laurentie. Royalistes et catholiques à l’épreuve de la modernité (1814-1835) (Paris, Université Paris 8, 2015). Elle travaille à la compréhension de la modernité à travers le regard d’opposants journalistes, autrement dit en étudiant l’imbrication de la contre-révolution au processus révolutionnaire durant le xix^e siècle. Elle a notamment publié :

• 2018, « La presse ultra, catholique dissidente et légitimiste à la recherche de ses hommes politiques », in Bourdin Philippe et Caron Jean-Claude (dir.), L’homme politique et la presse de Camille Desmoulins à Émile de Girardin, Clermont-Ferrand, PUBP, p. 197-210 ;
• 2010, « Le palimpseste de l’élaboration de journaux d’opinion à travers la correspondance de P.-S. Laurentie », Médias 19 [En ligne] La lettre et la presse : poétique de l’intime et culture médiatique (sous la direction de Guillaume Pinson), mis à jour le 20 avril 2012, URL : http://www.medias19.org/index.php?id=297.

*

4Vincent Bourdeau est enseignant-chercheur en philosophie à l’université de Franche-Comté (Besançon), membre du laboratoire EA 2274 Logiques de l’agir (dirigé par Arnaud Macé) et responsable du pôle 3 « Normes, pratiques et savoirs » au sein de la MSHE Claude-Nicolas Ledoux (USR 3124). Il travaille sur les rapports entre discours politiques et sciences sociales au xix^e siècle en France, en particulier sur les socialismes et républicanismes de cette période. Il a codirigé Quand les socialistes inventaient l’avenir, 1825-1860 (Paris, La Découverte, 2015). Il est responsable (avec Edward Castleton) de la série « Archives de l’imaginaire social » publiée dans la collection des Cahiers de la MSHE (Presses universitaires de Franche-Comté).

*

5Jean-Luc Chappey est professeur d’histoire des sciences à l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, membre de l’Institut d’histoire moderne et contemporaine (UMR 8066). Ses recherches portent sur l’histoire politique, sociale et culturelle des sciences et des savoirs entre les xviii^e et xix^e siècles, avec une attention privilégiée portée à la période de la Révolution française. Il a publié dernièrement :

• 2020, La révolution des sciences, Paris, Librairie Vuibert ;
• 2016, Sauvagerie et civilisation. Une histoire politique de l’enfant sauvage de l’Aveyron, Paris, Fayard ;
• 2013, Ordres et désordres biographiques. Dictionnaires, listes de noms et réputation des Lumières à Wikipedia, Seyssel, Champ Vallon.

*

6Carole Christen est maîtresse de conférences en histoire contemporaine à l’université de Lille, membre de l’Institut de recherches historiques du Septentrion (UMR 8529-IRHiS) et membre junior honoraire de l’Institut universitaire de France. Après avoir travaillé sur l’histoire sociale des Caisses d’épargne en France, et sur quelques figures de la philanthropie du premier xix^e siècle comme Charles Dupin et le baron de Gérando, elle s’intéresse actuellement aux savoirs enseignés aux ouvriers adultes et à l’école du soir dans les deux premiers tiers du xix^e siècle. Elle a récemment publié :

• 2017, avec Laurent Besse (dir.), Histoire de l’éducation populaire, 1815-1945. Perspectives françaises et internationales, Villeneuve d’Ascq, Presses universitaires du Septentrion ;
• 2017, avec Caroline Fayolle (dir.), Revue d’histoire du xix^e siècle, vol. 2, n° 55 Les écoles du peuple à l’ère des révolutions (1815-1880).

*

7Laurent Clauzade est maître de conférences en philosophie à l’université de Caen. Ses recherches portent sur la philosophie des sciences au xix^e et au xx^e siècles. Il travaille actuellement à l’édition du Système de politique positive d’Auguste Comte.

*

8Aude Déruelle est professeure de littérature du xix^e siècle à l’université d’Orléans. Elle est spécialiste de la poétique romanesque et de l’écriture de l’histoire, et coordonne le projet ArchAT sur les archives d’Augustin Thierry. Elle a notamment publié :

• 2019, Feu Miette. Fantaisies d’été de Champfleury, Paris, Honoré Champion ;
• 2019, a collaboré avec Michel Biard, Philippe Bourdin, Jean-Claude Caron, Hervé Leuwers, Florence Lotterie, Dominique Pety et Jean-Marie Roulin, Histoire de la Révolution française de Michelet (édité par Paule Petitier), Paris, Gallimard, « Bibliothèque de la Pléiade » ;
• 2018, avec Yann Potin (dir.), Augustin Thierry. L’histoire pour mémoire, Rennes, PUR ;
• 2018, Le Cousin Pons de Balzac, Rennes, PUR ;
• 2018, avec José-Luis Diaz et Claire Barel-Moisan (dir.), Le xix^e siècle au futur [En ligne], actes du vii^e congrès de la SERD, URL : https://serd.hypotheses.org/le-xixe-siecle-au-futur ;
• 2014, avec Jean-Marie Roulin (dir.), Romans de la Révolution (1790-1912), Paris, Armand Colin ;
• 2012, Lettres sur l’Histoire de France d’Augustin Thierry, Paris, Garnier.

*

9Frédéric Dupin est agrégé et docteur en philosophie. Il a soutenu en 2013 à l’université Paris 1 une thèse portant sur la dernière philosophie d’Auguste Comte et en particulier sur son ultime ouvrage, la Synthèse subjective. Une version remaniée de ce travail doctoral est à paraître aux éditions Hermann (Paris). De Comte, il a également édité :

• 2012, en collaboration avec Michel Bourdeau et Laurent Clauzade (éds), Œuvres. Cours de philosophie positive, leçons 46-51, Paris, Hermann ;
• 2009, L’Appel aux conservateurs, Paris, Éditions du Sandre ;
• 2009, Catéchisme positiviste, Paris, Éditions du Sandre.

10Ses recherches actuelles portent sur la philosophie politique des sciences et de l’éducation.

*

11Thomas Lalevée est doctorant à l’Australian National University (ANU). Sa thèse porte sur la science sociale et l’idée de progrès en France au tournant du xix^e siècle. Il a récemment publié des articles sur Cabanis, dans History of European Ideas (2017), et sur Brissot, dans French History and Civilization (2015).

*

12Andrea Lanza, docteur en études politiques à l’EHESS de Paris, historien de la pensée politique, est Assistant Professor à l’université de Toronto. Il a consacré une partie importante de ses recherches au premier socialisme français et à son enracinement social dans le Paris de la première moitié du xix^e siècle. Une autre partie de ses travaux porte sur les débats théorico-politique du xx^e siècle et actuels, avec une attention particulière pour la constellation de penseurs du politique liés aux intuitions de Claude Lefort. Il est l’auteur de nombreux articles et a publié :

• 2015, avec Francesco Callegaro (dir.), Incidence. Philosophie, littérature, sciences humaines et sociales, n° 11 Le sens du socialisme : histoire et actualité d’un problème sociologique ;
• 2010, All’abolizione del proletariato! Il discorso socialista fraternitario. Parigi 1837-1847, Milan, Franco Angeli.

*

13Pierre Philippe est professeur agrégé d’histoire en poste au lycée Georges Braques à Argenteuil et vacataire à l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne (méthodologie agrégation d’histoire). Après un travail en histoire des sciences sur les médecins saint-simoniens et la traduction de leur dogme dans un discours physiologique (voir Physiologies saint-simoniennes, mémoire de master 2 sous la direction de Bruno Belhoste et Julien Vincent, Paris, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne), ses recherches portent désormais sur la médecine coloniale et la médecine militaire dans l’espace français à la fin du xviii^e et au début du xix^e siècles.

*

14Barbara Revelli est chargée de recherches juridiques en droit public comparé chez le promoteur public TELT SAS. Titulaire d’une laurea en philosophie et histoire ainsi que d’une licence en droit obtenues à l’université de Turin, elle est spécialiste des pratiques d’écriture et de lecture de la presse périodique encyclopédique. Entre 2004 et 2010, elle a travaillé au pôle Métiers du livre de Saint-Cloud (Université Paris Ouest-Nanterre) d’abord comme ATER, puis comme collaboratrice. Elle est correspondante de la revue Studi Francesi et, entre 2001 et 2015, elle a participé à de nombreux colloques, séminaires de recherche, publiés plusieurs articles et collaboré à des travaux collectifs. Elle est notamment l’auteure de :

• 2012, « De la définition d’absolutisme éclairé au débat sur la réforme du Code pénal. La notion d’arbitraire dans la Biblioteca Oltremontana (1787-1789) », in Di Bella Sarah (dir.), Pensée, pratiques et représentations de la discipline à l’âge moderne, Paris Garnier, p. 219-236 ;
• 2011, « Legge di natura e progresso civile nella Revue encyclopédique », in Sozzi Lionello et Di Cuonzo Cinzia (dir.), Primitivismo e dibattito sulle origini, actes du colloque franco-italien à Turin, 15-16 novembre 2002, Turin, Rosenberg et Sellier, p. 168-176 ;
• 2009, « Presse périodique, intellectuels et opinion publique sous la Restauration : la Revue encyclopédique (1819-1831) », in Berelowitch Wladimir et Porret Michel (dir.), Réseaux de l’esprit en Europe, des Lumières au xix^e siècle, actes du colloque international « Réseaux intellectuels et sociabilité culturelle en Europe de 1760 à la Restauration » à Genève-Coppet, 4, 5 et 6 décembre 2003, Droz, Genève, p. 217-226 ;
• 2006, « Correspondance et presse périodique. La Revue encyclopédique (1819-1831) et le réseau de correspondance de Marc-Antoine Jullien de Paris », in Beaurepaire Pierre-Yves, Häseler Jens et Mckenna Antony (dir.), Les réseaux de correspondance en Europe (xvi^e-xix^e siècle) : matérialité et représentation, actes du colloque à Lyon, 16-18 janvier 2003, Saint-Étienne, Publications de l’université de Saint-Étienne, p. 347-357 ;
• 2005, « Economia del tempo, enciclopedismo e progresso. Sismondi lettore scettico dell’Essai sur l’emploi du tems di Marc-Antoine Jullien de Paris », in Pagliai Letizia (dir.), Sismondiana I: in onore di Mirena Stanghellini Bernardini, Florence, Polistampa, p. 97‑116.

*

15Julien Vincent est maître de conférences en histoire contemporaine à l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne et membre de l’Institut d’histoire moderne et contemporaine (UMR 8066 CNRS/Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne/École normale supérieure Ulm). Ses recherches portent sur l’histoire des sciences morales et politiques et sur l’histoire environnementale ; son projet actuel porte sur l’économie politique de la terre au xix^e siècle. Il a notamment publié :

• 2018, « “Un Dogue de forte race” : Dupont de Nemours, ou la physiocratie réincarnée (1793-1807) », La Révolution française [En ligne], n° 14, mis en ligne le 18 juin 2018, URL : http://0-journals-openedition-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/lrf/2005 ;
• 2010, avec Clarisse Berthezène, Géraldine Vaughan et Pierre Purseigle, Le monde britannique (1815-1931), Paris, Belin ;
• 2007, Anglo-French Attitudes: Comparisons and Transfers between English and French Intellectuals since the 18th Century, Manchester, Manchester University Press.