1 Hiems et aestas : hiver et été, Longe et prope : de loin et de près, et Mors et vita : mort et vie.
2 « L’amitié durant même après la mort ».
3 Ch. VIALART, Le Temple de la félicité..., Paris, C. Cramoisy, 1630, p. 24-25 et gravure p. 316.
4 La sociabilité peut être définie comme l’ensemble des relations sociales effectives, vécues, qui relie l’individu à d’autres individus par des liens interpersonnels et/ou de groupe.
5 CICÉRON, L’Amitié, texte établi et traduit par Louis Laurand, Paris, Les Belles Lettres, 1961, p. 22- 23. PLUTARQUE, Vie de Tibérius Gracchus (162-132 av. J.-C), texte établi et traduit par Robert Flacelière et Émile Chambry, Paris, Les Belles Lettres, 1976, p. 116-117.
6 M. de MONTAIGNE, Essais, De l’amitié, livre I, chapitre 28, Paris, Flammarion, 1979, p. 237.
7 M. REY, « L’Amitié comme lien social à la Renaissance », Revue d’Histoire moderne et contemporaine, tome XXXVIII, octobre-décembre 1991, p. 624.
8 P. CHARRON, La Sagesse, Paris, Augustin Besoigne, 1671, p. 544-545.
9 M. REY, op. cit., p. 620-621.
10 Ibidem, p. 616-625.
11 René Taveneaux parle d’un « individualisme foncier » dans Jansénisme et politique, Paris, Colin, 1965, p. 33.
12 S. REQUEMORA, « L’Amitié dans les Maximes de La Rochefoucauld », XVIIe siècle, n° 205, octobre-décembre 1999, p. 687-729.
13 Jean-Marie Constant propose une étude plus approfondie de cette affaire en utilisant la biographie rédigée par Jean-François D’Hozier. J.-M. CONSTANT, « Amitié, système de relation et politique dans la noblesse française aux XVIe et XVIIe siècles », Aux sources de la puissance, sociabilité et parenté, Rouen, Publications de l’université de Rouen, 1988, n° 148, p. 145-153.
14 J. DELATOUR, « Le procès de Cinq-Mars et de Thou », Y.-M. BERCÉ (dir.), Les Procès politiques (XIVe-XVIIe siècle), Rome, École française de Rome, 2007, p. 386.
15 Journal d’un bourgeois de Paris sous le règne de François Ier (1515-1536), Paris, chez Jules Renouard et C., 1854, p. 306-309.
16 N. VERSORIS, Livre de raison de Nicolas Versoris…, Paris, Mémoires de la Société de l’histoire de Paris et de l’Île-de-France, 1885, p. 35.
17 En 1525, dans Les Gestes ensemble la vie du preulx chevalier Bayard, Symphorien Champier raconte que François Ier aurait demandé au chevalier Bayard, son capitaine lors de la victoire de Marignan, de l’adouber chevalier. Réalité ou invention de l’auteur, le récit connaît un grand succès, preuve que la société française reste sensible à l’idéal chevaleresque.
18 A. JOUANNA, « Des Réseaux d’amitié aux clientèles centralisées : les provinces et la Cour (France, XVIe - XVIIe siècle », Ch. GIRY-DELOISON, R. METTAM (dir.), Patronages et clientélisme 1550-1750 (France, Angleterre, Espagne, Italie), Villeneuve d’Ascq, Lille III, 1995, p. 31.
19 J.-M. CONSTANT, « L’Amitié : le moteur de la mobilisation politique dans la noblesse de la première moitié du XVIIe siècle », XVIIe siècle, n° 205, octobre-décembre 1999, p. 598-599.
20 Ibidem, p. 598.
21 « Donna, veftita dì bianco per la medesima ragione detta di sopra ; hauerà i capelli sparsi ; sotto il braccio sìniftro terrà un cagnolino bianco abbracciato, & stretto ; nella delira mano un mazzo, di fiori, & sotto al piede destro una testa di morto. I capelli sparfi, fono per le ragióni già dette. Il cagnolino bianco mostra, che si deue conservare netta d’ogni macchia all amico la pura fedeltà. Per i fiori, s’intende l’odore del buon ordine, che cagiona, l’amìcitìa nel confortio, & nella cómune ufanza de gli huomini. Sotto al piè deftro si dipinge la testa di morto calpestrata ; perche la vera amicitia genera spesse uolte per seruigio dell’amico il dispregio della morte, però disse Ovidio, lodando due cari amici, nel 3. libr. de Ponto : Ire jubet Pylades charum periturus Orestem. Hic negat, inque vicem pugnat uterque mori. » RIPA, Iconologia overo descrittione, Rome, per gli heredi di Giovanni Gigliotti, 1593, p. 11.
22 Ch. VIALART, Le Temple de la félicité…, Paris, C. Cramoisy, 1630, p. 24-25 et gravure p. 316.
23 Ibidem, p. 398-400.
24 Fr. BERNIER, Abrégé de la philosophie de Gassendi, tome VII, Lyon, chez Anisson, Posuel et Rigaud, 1684, p. 573. Ce passage n’existe pas dans l’édition de 1678.
25 M. CUÉNIN, Le Duel sous l’Ancien Régime, Paris, Presses de la Renaissance, 1982, p. 25. Pour des travaux plus récents, on peut lire P. BRIOIST, H. DREVILLON, P. SERNA, Croiser le fer. Violence et culture de l’épée dans la France moderne (XVIe-XVIIIe siècle), Seyssel, Champ Vallon, 2002, 514 p.
26 J. de LA TAILLE, Discours notable des duels…, Paris, Rigaud, 1607. Cité par Fr. BILLACOIS, Le Duel dans la société française des XVIe et XVIIe siècles. Essai de psychosociologie historique, Paris, Éditions des Hautes études en sciences sociales, 1986, p. 108.
27 J.-M. CONSTANT, Les Conjurateurs. Le premier libéralisme politique sous Richelieu, Paris, Hachette, 1987, p. 44.
28 Les Mémoires font mention d’un quatrième duel. En 1623, Du Buisson reçoit un coup de plat d’épée par Pontis, son supérieur. Déshonoré vis-à-vis des autres soldats, il provoque un duel. Le roi réclame la mort pour Du Buisson et le bannissement pour l’officier Pontis. Ce dernier se réfugie en Hollande et ne revient qu’une fois l’affaire oubliée et la grâce du roi accordée.
29 L. DE PONTIS, P.-TH. DU FOSSÉ, Mémoires (1676), Paris, Champion, 2000, p. 91-92.
30 M. CUÉNIN, op. cit., p. 32.
31 Ibidem, p. 113.
32 L. DE PONTIS, P.-TH. DU FOSSÉ, op. cit., p. 298-305.
33 Le rapport de Richelieu est à l’origine de l’édit de 1626. L’article V de cet édit distingue duels et rencontres : il y a rencontre si le combat a lieu en nombre inégal et « sans précédente aigreur », c’est-à-dire en l’absence de grief antérieur à l’affrontement. M. CUÉNIN, op. cit., p. 86 sqq.
34 L. DE PONTIS, P.-TH. DU FOSSÉ, op. cit., p. 502-506 sqq.
35 Th. RENAUDOT, E. RENAUDOT, I. RENAUDOT, Recueil général des questions traitées ès Conférences du Bureau d’Adresse…, tome 4, Paris, chez Loyson, 1660, p. 473-480.
36 Fr. BILLACOIS, op. cit., p. 407.
37 Ibidem, p. 119-120 et p. 134.
38 Th. RENAUDOT, E. RENAUDOT, I. RENAUDOT, op. cit., p. 473-480.
39 Sept auteurs associent le duel à tout ce qui s’oppose aux bonnes mœurs comme la prostitution. Jeux, spectacles et indigence sont les autres causes évoquées. Fr. BILLACOIS, op. cit., p. 405.
40 Cl. de FORBIN, Mémoires du comte de Forbin, Paris, Mercure de France, 1993, p. 34.
41 L. BOURDALOUE, « De la Charité chrétienne et des amitiés humaines », J.-P. MIGNE, Collection intégrale et universelle des Orateurs sacrés, tome XVI, Paris, J.-P. Migne, 1864, p. 851-884.
42 Dans les chansons de geste, les actions des chevaliers sarrasins comme Balan, Fierabras ou Karaeus, sont toutes loyales et morales. H. LEGROS, L’Amitié dans les chansons de geste à l’époque romane, Aix en Provence, Publications de l’Université de Provence, 2001, p. 158-165.
43 F. BACON, La Nouvelle Atlantide, Paris, Flammarion, 2000, p. 112 sqq.
44 J.-M. CONSTANT, « Amitié, système de relation et politique dans la noblesse française aux XVIe et XVIIe siècles », op cit., p. 145-153.
45 Ce terme n’est pas endogène. Toutefois, la récurrence des termes d’amitié dans les pactes explique la création de ce terme par les historiens. O. CHRISTIN, La Paix de religion. L’autonomisation de la raison politique au XVIe siècle, Paris, Seuil, 1997, 327 p. ; J. FOA, « Peut-on être ami avec un hérétique ? L’exemple du règne de Charles IX (1560-1574) », B. HAAN, Ch. KÜHNER (dir.), Amitié. Un lien politique et social en Allemagne et en France, XIIe-XIXe siècle, [En ligne], Discussions 8 (2013), URL : <http://www.perspectivia.net/publikationen/discussions/8-2013/foaami>.
46 Pacte d’amitié de Montélimar, 1er octobre 1567, cité par O. CHRISTIN, op. cit., p. 312.
47 Idem.
48 Montélimar, bien que tenue par un ligueur, échappe à une Saint-Barthélemy sanglante car les alliances familiales ainsi que les intérêts socio-économiques communs assurent une certaine solidarité et une bonne entente. Les femmes des deux religions se confient bijoux et argent, vont à la maison de ville pour imposer aux consuls de respecter leurs biens propres. Montélimar est une ville de bipartition confessionnelle relativement équilibrée mais la dynamique à l’œuvre ronge cet équilibre jusqu’à le détruire. La reconquête urbaine par les catholiques culmine avec l’interdiction en 1671 du consulat à tout protestant et la démolition du temple en 1684. T. AZÉMA, « Montélimar au XVIIe siècle : une biconfessionnalité fragile », R. SAUZET (dir.) Les Frontières religieuses en Europe du XVe au XVIIe siècle, Paris, Librairie philosophique J. Vrin, 1992, p. 137-150.
49 Les résultats sont à peu près équivalents pour le bailliage de Troyes. Parmi ceux qui expriment des exigences spirituelles, 22 % sont des catholiques zélés contestant l’existence des protestants tandis que 32 % gardent le silence sur ce sujet. J.-M. CONSTANT, Les Français pendant les guerres de religion, Paris, Hachette Littératures, 2002, p. 161-192.
50 « Le ministre Du Moulin prêcha, et sur la mort du roi, lequel il loua fort et regretta, fit pleurer toute l’assistance […] recommanda surtout la paix, l’union et concorde fraternelle avec les catholiques bien que de contraire religion. Le même, fut prêché, ce jour, par les curés et docteurs catholiques, en la plupart des églises et paroisses de Paris. », P. de L’ESTOILE, Journal de l’Estoile pour le règne de Henri IV et le début du règne de Louis XIII, 1610-1611, tome III, Paris, Gallimard, 1960, p. 95. Voir aussi E. GARVER, « La Découverte de l’èthos chez Aristote », Fr. CORNILLIAT, R. LOCKWOOD (dir.) Èthos et pathos. Le statut du sujet rhétorique, Paris, Honoré Champion, 2000, p. 15-36.
51 L’endogamie consiste en l’obligation pour les membres d’un groupe de choisir leur conjoint à l’intérieur de ce groupe.
52 Certains mariages inégaux ont pu être masqués par des conversions. Signe de l’efficacité des barrages et des mécanismes dissuasifs pré-matrimoniaux, en 1700-1729,7 % des enfants illégitimes seulement (0.15 % du total des naissances) ont des parents de confession différente à Augsbourg. É. FRANÇOIS, « La Frontière intériorisée : identités et frontières confessionnelles dans l’Allemagne de la seconde moitié du XVIIe siècle », R. SAUZET (dir.), Les Frontières religieuses en Europe du XVe au XVIIe siècle, Paris, Librairie philosophique J. Vrin, 1992, p. 51- 57.
53 Y. KRUMENACKER, Journal de Jean Migault…, Paris, Les éditions de Paris, 1995, p. 33.
54 Ibidem, p. 61-62.
55 J. MARTEILHE, Mémoires d’un galérien du Roi-Soleil, Paris, Mercure de France, 1982, p. 144.
56 De plus, lorsque les amis apparaissent, c’est souvent de façon anonyme. On remarquera à cet égard les hésitations de Jean Migault. Ce dernier rédige pour ses enfants des copies de son journal. Trois d’entre elles nous sont parvenues, à savoir celle rédigée pour son fils Olivier, mais qui n’est aujourd’hui connue elle-même que par une copie, celle réalisée pour sa fille Marie et enfin celle de Gabriel, également appelée le manuscrit de Brême. Les exemplaires de Marie et Gabriel sont semblables avec quelques variantes de formes et quelques renseignements différents, notamment relatifs aux prénoms des amis. Soit le nom importe peu et seuls les faits comptent, soit Jean Migault a jugé moins utile de communiquer le nom des amis ayant aidé. En effet, Marie n’a pas à remercier ou à connaître ceux vers qui se tourner pour chercher du soutien en cas de problème, car cette fonction est assurée par le chef de famille, par un homme. Rappelons en effet que les écrits du for privé, écrits destinés à être transmis au sein de la famille, en nommant les amis, indiquent aux descendants des soutiens éventuels en cas de problèmes. Si le manuscrit de Brême est plus détaillé, est-ce parce qu’il est destiné à l’aîné des garçons encore en vie après 1694 ? On peut lire : « je fus prier un des amis de me prêter un cheval pour emmener et porter les plus petits de vous. Cet ami m’accorda un très bon mulet que je pris aussitôt. » mais dans le manuscrit de Brême, cet ami est nommé M. de Veyré. On peut lire encore : « Nous vînmes nous reposer sur la minuit dans une métairie sur le chemin, où demeurait un de mes amis. » L’ami s’avère être Estie[nne] Fouché. Y. KRUMENACKER, op. cit., p. 38-43. On retrouve la même logique avec un voisin, anonyme dans la copie de Marie, nommé J. Moreau dans celle de Gabriel, Ibidem, p. 42-43. De même, les notations concernant Elisabeth Fourestier, la première épouse de Jean Migault, sont plus nombreuses dans le manuscrit de Londres, peut-être parce qu’elle est morte des suites de l’accouchement d’Olivier, à qui est justement destinée cette copie.
57 Ibidem, p. 77 et 105.
58 Cette expression est recensée par Érasme dans la série des Adages (n° 2110). Il s’agit de la réponse de Périclès à un ami qui lui demande de prêter un faux serment en justice. Pour Plutarque, il paraît légitime de dévier parfois du droit chemin pour les amis si on continue néanmoins de respecter la majesté divine. Le Dictionnaire universel de Furetière (1690) mentionne aussi cette expression. ÉRASME, Les Adages, Paris, Les Belles Lettres, 2011, vol. 3, p. 68-69.
59 V. HOUDRY, « De l’Amitié », J.-P. MIGNE, Collection intégrale et universelle des Orateurs sacrés, tome XXXVI, Paris, J.-P. Migne, 1854, p. 460.
60 Ibidem, p. 451- 465.
61 Ibidem, p. 456.
62 Ibidem, p. 457.
63 Rappelons que Renaudot exclut la religion de tous ses débats.
64 Th. RENAUDOT, E. RENAUDOT, I. RENAUDOT, op. cit., tome 1, p. 649-650.
65 M. DU BOIS, Moi, Marie Du Bois, gentilhomme vendômois valet de chambre de Louis XIV, Rennes, éditions Apogée, 1994, p. 71-72. Jean Petitot dispense à ses enfants d’autres conseils. Il les incite à s’aimer les uns les autres. « Cette prudence enseigne à faire choix d’amis ; à ménager le temps d’empoigner les occasions ; à mesurer ses forces et régler sa dépense selon ses moyens ; à parler peu, mais à propos sur tout, et ne mentir jamais, mais à ne dire pas toujours toute la vérité et à se taire », « Un Livre manuscrit de Jean Petitot. Le célèbre peintre en émail. 1674. », Bulletin de la Société de l’histoire du protestantisme français, 1860, p. 430.
66 Ch. JOUHAUD, Sauver le Grand-Siècle ? Présence et transmission du passé, Paris, Seuil, 2007, p. 35.
67 M. DU BOIS, op. cit., p. 77.
68 Ibidem, p. 121-123.
69 Ibidem, p. 121-123.
70 Ch. JOUHAUD, op. cit., p. 168-169.
71 Ibidem, p. 287.
72 Certains coreligionnaires vont l’accuser de s’être converti par amour pour Madame de Coëtquen ou par calcul politique (pour devenir chevalier de l’Ordre du Saint-Esprit et connétable). Voir J. BÉRENGER, Turenne, Paris, Fayard, p. 459.
73 Publié en 1671, Turenne l’a lu en manuscrit. Ibidem, p. 497.
74 Fr.-T. de CHOISY, Mémoires de l’abbé de Choisy, Paris, Mercure de France, 1966, p. 360-363. Louvois notamment s’élève contre le crédit naissant de Turenne. J. BÉRENGER, op. cit., p. 390-391.
75 I. DUMONT DE BOSTAQUET, op. cit., p. 97.
76 Les Charmans effects des barricades ou l’amitié durable de la compagnie des frères bachiques de pique-nique…, Paris, 1649, 8 p.
77 « Zeus alors, inquiet pour notre espèce menacée de disparaître, envoie Hermès porter aux hommes la pudeur et la justice, afin qu’il y eût dans les villes de l’harmonie et des liens créateurs d’amitié », PLATON, Protagoras, texte établi et traduit par Alfred Croiset, Paris, Les Belles Lettres, 1984, p. 37.
78 Th. RENAUDOT, E. RENAUDOT, I. RENAUDOT, op. cit., tome 2, p. 643-650.
79 Dans L’Utopie (1516), More critique la société des Tudors, assoiffée par la quête du pouvoir. Th. MORE, L’Utopie ou Le Traité de la meilleure forme de gouvernement, Paris, Flammarion, 1987, p. 162.
80 N. LE ROUX, La Faveur du roi. Mignons et courtisans au temps des derniers Valois (vers 1547- vers 1589), Seyssel, Champ Vallon, 2001, p. 11. Pour la définition de dilectif, voir Introduction, note n° 18.
81 N. ZEMON DAVIS, Essai sur le don dans la France du XVIe siècle, Paris, Seuil, 2003, p. 31-37.
82 Fr. de LA NOUE, Discours politique et militaire, 1587, Genève, Sutcliffe, 1967, p. 61, cité par N. LE ROUX, op. cit., p. 29.
83 ÉRASME, Éloge de la folie, Paris, Robert Laffont, 1992, p. 42-43.
84 Cl. de SEYSSEL, La Monarchie de France et deux autres fragments politiques, II, Paris, Librairie d’Argences, 1960, p. 134-135, cité par N. LE ROUX, op. cit., p. 31.
85 E. KANTOROWICZ, Les deux Corps du roi : essai sur la théologie politique au Moyen Âge, Paris, Gallimard, 1989, 638 p. Louis Marin et Jean-Marie Apostolidès ont adapté la réflexion d’Ernst Kantoriwicz, qui s’attache à l’Angleterre des XVIe et XVIIe siècles, pour étudier le règne de Louis XIV. Voir L. MARIN, Le Portrait du roi, Paris, Éditions de Minuit, 1981, 300 p. et J.-M. APOSTOLIDÈS, Le Roi-Machine. Spectacle et politique au temps de Louis XIV, Paris, Éditions de Minuit, 2008, 164 p.
86 J. de ROCHEMORE, « Dédicace au connétable de Montmorency », A. de GUEVARA, Le Favori de cour, contenant plusieurs avertissements et bonnes doctrines, pour les Favoris des Princes et autres Seigneurs et Gentilshommes, qui hantent la cour, 2e éd., Anvers, Christophe Plantin, 1557 [1556], 190 ff, fol. 2., voir N. LE ROUX, op. cit., p. 39.
87 N. LE ROUX, op. cit., p. 29.
88 M. REY, « L’Amitié comme lien social à la Renaissance », Revue d’Histoire moderne et contemporaine, tome XXXVIII, octobre-décembre 1991, p. 616-625.
89 Attribué à Nicolas Barnaud, médecin.
90 Le « broker » est l’intermédiaire, le lien unique entre deux groupes qui s’ignorent. Les « cliques » sont des « groupes à l’intérieur desquels tous les liens possibles sont réalisés », C. LEMERCIER, « Analyse de réseaux et histoire », Revue d’histoire moderne et contemporaine, 52-2, avril-juin 2005, p. 88-113.
91 J. BODIN, Les Six livres de la République, Paris, Fayard, 1986, tome II, livre II, chapitre 3, p. 44-47.
92 N. LE ROUX, op. cit., p. 631.
93 Voir les travaux de S. KETTERING.
94 M. REY, op. cit., p. 620. Henri III commande aux poètes des pièces après la mort de ses favoris comme « L’ombre de Monsieur l’amiral de Joyeuse, sous le nom de Daphnis, parlant au feu roi Henri III ». Le roi en parfait ami s’occupe de la mémoire de ses amis.
95 P. CHARRON, La Sagesse, Paris, Augustin Besoigne, 1671, p. 537.
96 Ibidem, p. 537-538.
97 « […] on pourrait dire que ceux qui manquent de vrais amis auxquels ils puissent s’ouvrir et se communiquer sont des espèces de cannibales qui dévorent leur propre cœur. », Fr. BACON, Essais de morale et de politique, Paris, L’Arche éditeur, 1999, chapitre XXVII, p. 117.
98 N. LE ROUX, op. cit., p. 719.
99 Henri d’Effiat est nommé grâce au cardinal de Richelieu grand maître de la garde-robe royale en mars 1638. Ch. BOUYER, Louis XIII, Paris, Éditions Tallandier, 2006, p. 155.
100 H. MERLIN, « L’Amitié entre le même et l’autre ou quand l’hétérogène devient principe constitutif de société », XVIIe siècle, n° 205, octobre-décembre 1999, p. 657-679.
101 Fr.-T. de CHOISY, op. cit., p. 136.
102 Pour la question des favoris de François Ier, voir C. MICHON (dir.), Les Conseillers de François Ier, Rennes, PUR, 2011, 670 p.
103 Fr.-T. de CHOISY, op. cit., p. 136.
104 Ch. de SAINT-ÉVREMOND, Œuvres mêlées, L’amitié sans amitié, tome 2, Paris, Charles Giraud, 1865, lignes 101-104.
105 J.-B. A. CHORLLON, Écrits de Jean-Baptiste Alexis Chorllon…, Paris, Honoré Champion, 2002, p. 144.
106 TURENNE, Henri de, Collection des lettres et mémoires trouvés dans les porte-feuilles du maréchal de Turenne…, Ph.-H. de GRIMOARD (dir.), Paris, Nyon l’aîné, 1782, 2 tomes.
107 Le roi au vicomte de Turenne, 20 septembre 1667, à Saint-Germain, Ibidem, t. 1, p. 451.
108 Le roi au vicomte de Turenne, 21 juin 1672, au camp de Doesbourg, Ibidem, t. 2, p. 3.
109 Le roi au vicomte de Turenne, 6 juin 1673, lieu inconnu, Ibidem, t. 2., p. 283-284.
110 Le roi à Turenne, après la victoire de Maastricht, le 3 août 1673, à Nancy : « je vous confirme par cette lettre, qu’il n’y a personne, pour qui j’aie le plus d’estime, plus de confiance & d’affection que pour vous », Ibidem, tome 2, p. 308.
111 L’Amitié couronnée ou Lescus, tragi-comédie pour la distribution des prix, au Séminaire des chanoines réguliers de Saint Vincent, à Senlis. Elle sera représentée le sixiesme jour d’aoust à une heure apres midy, mil six cens cinquante-neuf, Paris, chez Preuveray François, 1659, argument général, non paginé.
112 Idem.
113 Idem.
114 Ibidem, prologue, non paginé.
115 Ibidem, argument du deuxième acte, non paginé.
116 J.-B. A. CHORLLON, op. cit., p. 144.
117 Devenu maréchal de France en 1643, Turenne se joint à la Fronde parlementaire en 1649 et va jusqu’à commander aux troupes espagnoles avant de faire amende honorable. En 1660, il est nommé maréchal général des camps et armées du roi mais n’est pas retenu pour le Conseil des Affaires lors de la « révolution de 1661 ».
118 Henry III empereur ou l’amitié heureuse, Castres, Bernard Barcouda, 1670, argument général, p. 6.
119 Ibidem, « Aux illustres confidents d’Uranie », p. 3.
120 Bréviaire des Politiciens, Paris, Arléa, 2003, p. 29-35.
121 V. JAMEREY-DUVAL, Mémoires, Enfance et éducation d’un paysan au XVIIIe siècle, Paris, Le Sycomore, 1981, p. 279-280.