1 Je rappelle un peu plus loin, dans le paragraphe intitulé « Analyse du radicalisme jihadiste », quelques travaux, parmi ceux qui me semblent les plus marquants.
2 Philip Abrams, Historical sociology, Somerset, Open Books, 1982 ; Richard Lachman, What is historical sociology ?, Cambridge, Polity, 2013. L’approche de A. Giddens (dans La constitution de la société, Paris, PUF, 1987) peut être rapprochée de celle de la sociologie historique. Dans un cas comme dans l’autre, il s’agit d’expliquer comment la réalité se fait et se construit.
3 Pour des analyses sociologiques générales des comportements collectifs et des mouvements sociaux, voir : N. Smelser, Theory of collective behavior, Free Press, Glencoe, 1962 ; A. Touraine, Production de la société, Paris, Seuil, 1973 ; La voix et le regard. Sociologie des mouvements sociaux, Paris, Seuil, 1978 ; A. Oberschall, Social conflicts and social movements, Englewood Cliffs, Prentice-Hall, 1973 ; M. Olson, La logique de l’action collective, tr. fr., Paris, PUF, 1978 ; D.-LMiller, Introduction to Collective Behavior and Collective Action, Long Grove, Waveland Press, 2000.
4 Voir notamment, pendant les années 1970-1980, sur l’islam en général : Charnay, 1977 ; Pullapilly, 1981 ; Lewis, 1985 ; Carré et Dumont, 1985 et 1986. Sur les dynamiques musulmanes en dehors du monde musulman : Butterworth 1967 ; Nielsen, 1981 ; Dassetto et Bastenier, 1984 ; Vocking, 1984 ; Étienne, 1987 ; Kepel, 1987, 1994.
5 Arkoun, 1970, 1973, 1975, 1984 ; Merad, 1967, 1984.
6 D’autres ouvrages portant sur le radicalisme et le jihadisme : Keddie, 1980 ; Sivan, 1980 ; Kepel 1984 ; Étienne, 1987 ; Esposito, 1992 ; Otayek 1993. Après les attentats du 11 septembre 2001, les publications se sont multipliées : parmi d’autres, Bergen, 2002 ; Lutz, 2004 ; Marret, 2005 ; Filiu, 2006 ; Raufer, 2007 ; Burgat, 2016. Pour un bilan de ces travaux : Dassetto, 2003. Sur l’histoire européenne du jihadisme : Nesser, 2015.
7 Sur al-Qaida : Gunaratna, 2002 ; Schweitzer-Shai, 2003 ; Burke, 2003 ; Coolsaet, 2004 ; Watts et al., 2007 ; Filiu, 2009 ; Miller, 2015. Sur Daech : Le Sommier, 2016.
8 Kepel, 2000 ; Bergen, 2002, 2006 ; Brisard, 2006.
9 Kepel et Milelli, 2005 ; Kepel, 2008 ; Lacroix, 2010 ; Maher, 2016.
10 Ils avaient été précédés par des travaux concernant le radicalisme de groupes palestiniens ou après les attentats du 11 septembre 2001.
11 Kepel, 2008 ; Bouzar, 2014 ; Dassetto, 2014 ; Roy 2016 ; Khosrokhavar, 2014 ; Dassetto, 2014 ; Benslama, 2015, 2016 ; Nathan, 2017 ; Van Campenhoudt, 2017.
12 Par ce néologisme, je fais référence aux travaux oubliés du psychosociologue Jean-Pierre Deconchy sur l’orthodoxie religieuse : Orthodoxie religieuse et sciences humaines, La Haye, Mouton, 1980. Dans ce livre, Deconchy étudie le fonctionnement de groupes régulés par une exigence d’orthodoxie.
13 G. Agambern, Qu’est-ce qu’un dispositif ?, Paris, Rivage poche, 2014.
14 Suivant Jonalan Brickey, « Defining cyberterrorism : capturing a broad range of activities in cyberspace », in Combating terrorism Centre at Westpoint, August 23, 2012. Le terme de cyberterrorisme a été introduit par Barry C. Collin de l’Institute for Security and Intelligence, États-Unis), lors d’une conférence sur la justice criminelle en 1996, où il a présenté une communication : « The future of cyberterrorism : where the physical and virtual worlds converge ».
15 Voir à ce sujet : F. Dassetto, « Une pensée jihadiste-terroriste clairement énoncée. Analyse d’un article qui justifie les “attentats sur la voie prophétique” », publié le 30 mars 2016 sur felicedassetto.eu.
16 F. Dassetto et B. Maréchal, 2006.
17 Khosrokhavar (1993) parle à ce sujet de « chiisme mortifère ».
18 C. Sereni et P.-F. Souyri, Kamikazes, Paris, Flammarion, 2016.
19 Voir à ce sujet : Tamimi, 2006 ; Richard, 2006 ; Maréchal, 2006.