1 Cf. Louis Le Comte, Nouveaux mémoires sur l’état présent de la Chine, vol. 2 (3 vols.), Paris : Chez Jean Anisson, 1696, p. 2-3.
2 Le Comte, II, 5.
3 En effet, l’équivalent de « l’État » dans le chinois, traditionnel comme moderne, se traduit littéralement comme « l’État-famille » (guojia). Le peuple a été dénommé « enfant-peuple » (zimin) dans la langue traditionnelle chinoise.
4 Cf. J.-P. Sommerville, Absolutisme et royalisme, in Histoire de la pensée politique moderne 1450-1700, édition originale en langue anglaise réalisée sous la direction de J. H. Burns (titre original : The Cambridge History of Political Thought : 1450-1700, Cambridge University Press, 1991), édition en langue française réalisée par Jacques Ménard et Claude Sutto, coll. Léviathan, Paris : PUF, 1997, p. 325.
5 Bossuet, Politique tirée des propres paroles de l’Écriture sainte, vol. I, liv. III, art. III, Paris : Pierre Cot, 1710, p. 102.
6 Cf. Jean-Jacques Chevallier, Histoire de la pensée politique, Paris : Payot & Rivages, 2006, p. 324.
7 Bossuet, Lettre à Louis XIV (1675), in Œuvres complètes, III, p. 26.
8 Bossuet, I, liv. VI, art. II, p. 297-300.
9 Voltaire, Dictionnaire philosophique, « Chine », in Œuvres complètes, tome XVII, Paris : Librairie Hachette, 1878, p. 105.
10 Voltaire, Lettres chinoises, indiennes et tartares, O.C., XXX, p. 142.
11 Voltaire, Essai sur les mœurs et l’esprit des nations, O.C., X, p. 133.
12 Cf. Sommerville, p. 320.
13 Voltaire, Essai sur les mœurs, p. 120.
14 Cf. François Quastana, Voltaire et l’absolutisme éclairé (1736-1778), Aix-en-Provence : Presses universitaires d’Aix-Marseille, 2003, p. 62.
15 Cf. Voltaire, Essai sur les mœurs, p. 119-120.
16 Quastana, p. 62.
17 Cf. Quastana, p. 46.
18 Géographiquement, ce phénomène, qu’on a dénommé ultérieurement le despotisme éclairé, ne touchait pas l’Europe de l’ouest. Cf. Jean Meyer, Le Despotisme éclairé, coll. Que sais-je ? Paris : PUF, 1991, p. 6.
19 François Bluche, Le Despotisme éclairé (Nouvelle édition revue et augmentée), Paris : Hachette, 2000, p. 364.
20 On y trouvait, parmi les personnages les plus reconnus, François Quesnay, le marquis de Mirabeau, Pierre-Samuel Du Pont de Nemours, Pierre-Paul-François Le Mercier de La Rivière, Nicolas Baudeau, Guillaume-François Le Trosne, etc.
21 Cf. Georges Weulersse, Le mouvement physiocratique en France, de 1756 à 1770, t. 1, Paris : éd. Félix Alcan, 1910, p. 256-260.
22 François Quesnay, Le despotisme de la Chine, in Œuvres économiques complètes et autres textes, tome II, Paris : Institut national d’études démographiques, 2005, p. 637.
23 Cf. Quesnay, Despotisme, p. 637.
24 Pierre-Paul Le Mercier de La Rivière, L’Ordre naturel et essentiel des sociétés politiques, Londres : Chez Jean Nourse, 1767, p. 129.
25 Cf. Pierre Samuel Du Pont de Nemours, De l’origine et des progrès d’une science nouvelle, Londres : Chez Desaint, 1768, p. 67.
26 Cf. Weulersse, II, 48-49. Léon Cheinisse, Les idées politiques des physiocrates, Paris : éd. Arthur Rousseau, 1914, p. 167.
27 Quesnay, Despotisme, p. 601-602.
28 Quesnay, Despotisme, p. 614.
29 Le Mercier de La Rivière, p. 24. Cf. Marie-Claire Laval-Reviglio, « Les conceptions politiques des physiocrates », in Revue française de science politique, 37e année, no 2, 1987, p. 185.
30 Honoré-Gabriel Riqueti de Mirabeau, Essai sur le despotisme, Londres, 1776, p. 207.
31 Quesnay, Despotisme, p. 573.
32 Quesnay, Despotisme, p. 614.
33 Laval-Reviglio, p. 185.
34 Guillaume François Le Trosne, Discours prononcé au Baillage d’Orléans, le 10 janvier 1775, in De l'ordre social, Paris, 1777, p. 451.
35 Montesquieu établit une typologie des trois espèces de gouvernement : républicain, monarchique et despotique. Il définit la nature de chaque gouvernement : « le gouvernement républicain est celui où le peuple en corps, ou seulement une partie du peuple, a la souveraine puissance ; le monarchique, celui où un seul gouverne, mais par des lois fixes et établies ; au lieu que dans le despotique, un seul, sans loi et sans règle, entraîne tout par sa volonté et par ses caprices ». De l’esprit des lois, II, 1.
36 Montesquieu, EL, II, 4.
37 Montesquieu, EL, XI, 4.
38 Pour Montesquieu, le pouvoir intermédiaire le plus naturel était la noblesse. Le pouvoir du clergé était subtil : on ne privait pas les ecclésiastiques de leur juridiction, si elle faisait déjà partie des lois, mais il fallait qu’elle se prescrivît des limites. Dangereux dans la république, le pouvoir du clergé était surtout convenable aux monarchies qui allaient au despotisme. Cf. EL, II, 4.
39 Cf. Céline Spector, Montesquieu. Liberté, droit et histoire, Paris : Michalon Éditions, 2010, p. 95.
40 Cf. Bertrand Binoche, Introduction à De l’esprit des lois de Montesquieu, Paris : PUF, 1998, p. 218. Spector, p. 113-114.
41 Cf. Binoche, p. 218-219.
42 Cf. Spector, p. 112.
43 Cf. Introduction de Geographica, in O.C., XVI, p. 136.
44 Montesquieu, Spicilège, No 483.
45 Montesquieu, EL, VIII, 21.
46 Le Mercier de La Rivière, p. 78, 175-178, 188-197. Cf. Chevallier, p. 486.
47 Voltaire, La Voix du sage et du peuple (1750), O.C., XXIV, p. 302.
48 Le Mercier de La Rivière, p. 193.
49 Quesnay, Maximes générales du gouvernement économique d’un royaume agricole, in Œuvres économiques complètes, II, p. 566.
50 Quesnay, Despotisme, p. 657.
51 Quesnay, Despotisme, p. 563.
52 Lettre de J.-J. Rousseau à Mirabeau, 26 juillet 1767, cité par Jean-Jacques Chevallier, Histoire de la pensée politique, Paris : Payot & Rivages, 2006, p. 488.
53 Gabriel Bonnot de Mably, Doutes proposés aux philosophes économistes sur l’ordre naturel et essentiel des sociétés politiques, La Haye, 1768, p. 70.
54 Mably, p. 248-249.
55 Mably, p. 216.
56 Nicolas Bergier, Traité historique et dogmatique de la vraie religion, vol. 1 (12 vols.), Paris : Chez Moutard, 1780, p. 524.
57 Cf. Robert Derathé, Jean-Jacques Rousseau et la science politique de son temps, Paris : Librairie philosophique J. Vrin, 1992, p. 188-192.
58 Emmanuel Kant, Théorie et pratique - D'un prétendu droit de mentir par humanité (1797), trad. Louis Guillermit, Paris : éd. Vrin, 1990, p. 31.
59 Alexis de Tocqueville, L’Ancien régime et la Révolution, Paris : Gallimard, 1996, p. 263-264.