1 Les références de notre corpus figurent dans la bibliographie en fin d’article.
2 Dans Filles d’albums ; Les représentations du féminin dans l’album, L’Atelier du poisson soluble, 2011, Nelly Chabrol Gagne consacre un chapitre aux fillettes, qu’elle reconnaît comme étant « de moins en moins modèles », mais elle rappelle qu’elles restent victimes d’un modèle sexué qui les place d’emblée dans un cadre d’apprentissage de la féminité (p. 27-29).
3 Affiche pour le cinquantenaire du Conseil de l’Europe.
4 Thérèse Willer, Texte de présentation de l’exposition, « Tomi Ungerer, femmes fatales », , Musée Tomi Ungerer, du 21 mars au 29 juin 2014.
5 Nelly Chabrol Gagne, op. cit., p. 35. On pense bien sûr à Fifi Brindacier, Mimi-Cracra, Delphine et Marinette, Caroline et ses amis, Sophie et ses malheurs… Voir la journée d’études Mauvaises filles en littérature de jeunesse. Éducation et rééducation en question(s), du 5 novembre 2015 à l’Université de Bordeaux.
6 Dans la version publiée à l’École des Loisirs, à la différence des affiches.
7 Tomi Ungerer, Le Géant de Zéralda, Paris, L’École des Loisirs, 1971, p. 22.
8 Idem dans les historiettes de L’Alsace en torts et de travers, Paris, l’École des Loisirs, 1988.
9 Affiche Blanche-Neige et les sept nains, 1969, Affiche Boucle d’or et les trois ours, 1969, Affiche Hansel et Gretel, 1969, Affiche Le Petit chaperon rouge, 1969, Affiche La Belle au Bois Dormant, 1970, Affiche Les Trois petits cochons, 1970, Affiche Tom Pouce, 1970, Affiche Le Chat Botté, 1970, Affiche Cendrillon, 1970, Affiche Aladin, 1970, Affiche Heidi, 1970, Affiche L’île au trésor, 1970.
10 Malou Schneider, Le musée alsacien de Strasbourg, Éditions des Musées de Strasbourg, 2006, p. 114.
11 Tomi Ungerer, À la guerre comme à la guerre, Strasbourg, La Nuée Bleue-DNA, 1991, p. 13.
12 À la guerre comme à la guerre, op. cit. p. 74, voir aussi les analyses de Thérèse Willer dans Tomi Ungerer, Graphic Art, Éditions du Rocher, 2011. « Le retable me fascinait, me racinait de ses visions. Pas le retable dans son ensemble, mais la scène de l’Ascension et celle de la tentation de saint Antoine. Ces deux œuvres se sont infiltrées en moi pour (me) marquer jusqu’à la moelle. Je suis tombé dans ses panneaux pour ne jamais en sortir. »
13 Op. cit.
14 Suite à l’influence exercée par les couleurs jaune et rouge de la scène du retable d’Issenheim, ibid, mais également références avouées par l’auteur à la couleur rouge comme allusion au nazisme, voir Thérèse Willer, op. cit. p. 65.
15 Pour la fabrication de ces aplats, voir les explications de Thérèse Willer dans son ouvrage, op. cit., p. 39.
16 Michel Pastoureau, Bleu. Histoire d’une couleur. Seuil, « Points Histoire », 2000, p. 159.
17 Michel Pastoureau, Noir. Histoire d’une couleur. Seuil, « Points Histoire », 2008, p. 216.
18 À la guerre comme à la guerre, op. cit., p. 26.
19 Ibid., p. 20.
20 Thérèse Willer consacre un chapitre de son ouvrage à la valeur autobiographique du récit, voir son chapitre : « Pas de baiser pour Maman, une fable autobiographique », op. cit., p. 47 à 49.
21 Ibid., p. 20.
22 Thérèse Willer, ibid.
23 À la guerre comme la guerre, op. cit., p. 55.
24 Voir À la guerre comme à la guerre, op. cit., où il met lui-même en regard un de ses propres dessins avec celui de Hansi, p. 47.
25 Sur ces influences germaniques multiples, voir la première partie de notre étude : « Tomi Ungerer, la traduction palimpseste. », Anne Schneider, Thérèse Willer, dans La retraduction en littérature de jeunesse, Virginie Douglas, Florence Cabaret (dir.), P. I.E. Peter Lang, Bruxelles, 2014, p. 303 à 307 ; et Anne Schneider, « Écarts de traduction et interculturalité : Otto de Ungerer, versions française, allemande et anglaise. », État des lieux de la traduction pour la jeunesse, Virginie Douglas (dir.), PURH, sous presse, janvier 2016.
26 Ibid., p. 27.
27 Dans L’Alsace en torts et à travers, op. cit.
28 Tomi Ungerer, Zloty, Paris, L’École des Loisirs, 2009.
29 On retrouve dans toute l’œuvre de Tomi Ungerer l’image du corbeau, présente dans le retable d’Issenheim qui l’a tant influencé, Thérèse Willer, op. cit., p. 164.
30 À la guerre comme à la guerre, op. cit., p. 13. Voir également le catalogue de l’exposition Des mondes de papier. L’imagerie populaire de Wissembourg, Malou Schneider, Éditions des musées de Strasbourg, 2010, qui explique à quel point les Alsaciens sont marqués par ces images populaires qui circulent dans les familles. Voir aussi dans le catalogue du musée alsacien, op. cit., le chapitre intitulé : « L’amour des images ».
31 Le musée alsacien de Strasbourg, op. cit, p. 53.
32 La notion de care est anglo-saxonne et désigne une éthique de la sollicitude particulièrement employée par les femmes lors des soins données aux personnes. Le terme de care définit alors une norme morale dans laquelle se trouvent l’empathie, le soin, la sollicitude, la bienveillance. Plutôt employé à l’origine dans le secteur médicosocial, le terme s’étend désormais dans les courants philosophiques, politiques ; voir la conférence de Sandra Laugier, sur le site https://www.canal-u.tv/video/universite_bordeaux_segalen_dcam/le_care_ethique_genre_et_societe.5874
33 Le Géant de Zéralda, p. 20.
34 Ibid, p. 23.
35 « Sans perdre un instant, elle prit quelques pots dans sa charrette, rassembla quelques branches de bois mort, fit du feu, et commença à cuisiner », ibid.
36 Thérèse Willer, Tomi Ungerer. Tout sur votre auteur préféré, Paris, L’École des Loisirs, p. 32. Voir ses analyses sur Le Géant de Zéralda, p. 32 à 35.
37 Voir l’article de Marie-Odile Derrien « De La petite fille aux allumettes à Allumette. Profanation carnavalesque d’une œuvre patrimoniale » dans Hélène Gondrard (dir.), Adapter des œuvres littéraires pour les enfants, Les Cahiers de « Lire écrire à l’école », Grenoble, SCÉREN-CRDP de l’académie de Grenoble, 2008, p. 147-166.
38 On retrouve la même image dans Chien bleu de Nadja, Paris, L’École des Loisirs, 1989, où la petite fille, alors qu’elle porte un chignon à la maison avec sa mère, est représentée sur le dos du chien, cheveux au vent.
39 Der Wanderer über dem Nebelmeer, Kunsthalle de Hambourg, 1818.
40 Nelly Chabrol Gagne, op. cit., p. 35.
41 Affiche Heidi, Éditions des Musées de Strasbourg, 1970.
42 Johanna Spyri, Jodelet (ill.), Heidi. La Merveilleuse histoire d’une fille de la montagne, Flammarion, 1933, 168 p.