74 Le jury de ce prix, qui récompense soit une entreprise, soit une personnalité, est composé de 45 membres, dont des professeurs d’université, des chefs d’entreprise, des fonctionnaires et des journalistes.
75 Le Mouvement français pour la qualité se définissait jusqu’en 2001, date de son éclatement en délégations régionales, sur son site (www.mfq.fr), aujourd’hui disparu, comme « un mouvement de progrès et de ruptures dont la vocation est d’entraîner vers l’excellence les hommes, les entreprises, les collectivités publiques et les administrations ». Son ambition était présentée ainsi : « que le plus grand nombre d’acteurs adoptent la démarche qualité par le management et se mettent ainsi en marche vers l’excellence pour obtenir des résultats significatif dans leur réussite ».
76 Gérard Longuet, lors du conseil des ministres du 13 octobre 1993, souligne sa volonté de promouvoir la qualité pour sauvegarder des parts de marché, préserver l’emploi et le système de protection sociale (Halais, Dragomir, 1996 : 83).
77 Extrait du discours de Nicole Fontaine, ministre déléguée à l’Industrie, le 5 décembre 1992, accessible sur le site du ministère, rubrique « Infopresse ». (www.industrie.gouv.fr/cgi-bin/industrie/sommaire/dec/decl.cgi?DECL_ID=1063&_Action)
78 Cf. les détails du budget du ministère de l’Économie et des Finances (http:// alizé.finances.gouv.fr/budget/plf2001/bleus/07/svmn07m-09. htm)
79 Le juteux marché de la certification donne lieu à une concurrence acharnée entre les différents organismes certificateurs. Voir l’article de Marguerite Laforce, « L’Afaq continue de dominer largement le marché de la certification qualité », publié dans Les Échos, le 6 octobre 1998.
80 Voir la page du site du gouvernement français consacrée au Squalpi (www.industrie.gouv.fr/pratique/certification/squalpi.htm)
81 Voir le document consacré aux principales aides pour les PMI, publié par le ministère de l’Industrie, des Postes et Télécommunications et du Commerce, (1994 : 40). Ces chiffres ne sont donnés qu’à titre informatif et mériteraient d’être réactualisés pour qui souhaiterait bénéficier de ce crédit d’impôts.
82 Voir l’étude réalisée par Xerfi (non datée) et qui porte sur la formation professionnelle privée (? : 327-330).
83 Pour Danièle Linhart, la législation socialiste a contribué à diffuser le discours managérial en alimentant le discours humaniste de l’entreprise, notamment avec les lois Auroux sur les groupes d’expression dans les entreprises (1993 : 63-87).
84 L’objectif de ce cours est : « Préparer les auditeurs à la mise en œuvre d’une démarche de certification. »
85 Cette école dispense également de nombreux cours, issus des techniques statistiques, qui permettent « d’acquérir des méthodes permettant de mettre en évidence les facteurs influençant la qualité d’un produit et, par suite, d’en améliorer la conception ». Voir sur le site, www.cnam.fr, le détail des enseignements.
86 Voir le site Internet : www.idecq.asso.fr.
87 Les éditeurs « regardés il y a peu par les milieux d’affaire comme des saltimbanques ou des aventuriers, [ont acquis désormais] l’image et le rôle d’entrepreneurs », déclare Claude Durand, P-DG de Fayard, dans une interview réalisée par Charles Ferrand, publiée dans Livres Hebdo (1990 : 49-52).
88 De nombreux grands chefs d’entreprise ont au cours de la dernière décennie tourné en dérision cette idée d’éthique en éclaboussant leur image et celle de leur groupe dans des grands scandales financiers : Enron, TotalFinaElf, Vivendi, Daewoo, le Crédit Lyonnais...
89 « Par décision du conseil d’administration d’Afnor. Les décisions d’homologation, signées par le directeur général d’Afnor par délégation du conseil d’administration, sont publiées au Journal Officiel. Sont adoptés sous la forme de normes homologuées, les documents à contenu normatif dont la valeur technique est suffisamment reconnue et pour lesquels une sanction officielle des pouvoirs publics est nécessaire ou souhaitable en raison de leur destination, par exemple pour les documents : devant servir de référence dans une réglementation ; devant exercer une influence importante dans le secteur des marchés publics ; devant servir de base pour l’attribution d’une marque NF ; concernant l’intérêt public, la santé, la sécurité ou la protection des personnes, susceptibles d’être utilisés pour régler des litiges ou d’avoir des effets juridiques importants. » cf. le site de l’Afnor.
90 Voir le site de l’Iso (www.iso.org/iso/fr)
91 Les grands programmes de normalisation concernent : l’agroalimentaire, les bâtiments et travaux publics, la construction mécanique, le cycle de l’eau, l’électrotechnique et l’électronique, l’environnement, le gaz, l’habitat-sports/loisirs, l’hygiène et la sécurité du travail, l’industrie pétrolière, le management et les services, les matériaux et leurs premières transformations, la santé, les technologies de l’information et de la communication, les transports...
92 Sont considérées comme génériques les normes de la famille Iso 9000, relatives au management par la qualité et de la famille Iso 14000, relatives à l’environnement. Ces deux types de normes ne concernant pas un domaine industriel spécifique sont applicables dans tous.
93 Voir son site Internet (http://planete.afnor.fr/v3/espace_normalisation/gpn/gpn12.htm)
94 C’est en 1979 que l’Iso, organisme suisse, met en place le comité technique chargé d’élaborer les normes sur le management et l’assurance qualité.
95 Ainsi quatre expressions (« il convient », « il doit », « il est important », « il est bon que ») rythment l’ensemble du texte.
96 Voir le tableau intitulé « Outils et techniques pour l’amélioration de la qualité » (Iso, 1994 : 276).
97 Le fait que chaque étape soit écrite permet un historique du travail et un meilleur contrôle, démarche indispensable pour permettre la « traçabilité » d’un produit, par exemple (Iso, 1994 : 45).
98 Voir notamment l’exemple cité par Robert Linhart (1978 : 163-174) du soudeur Demarcy, chez Citroën, à qui l’on vient de remplacer son vieil établi par un autre normalisé et conçu par le bureau des méthodes. Dérouté, l’ouvrier ne parvient plus à travailler comme il en avait l’habitude, contraint de faire le martelage de la portière en deux temps... La scène se passe devant le personnel d’encadrement et le directeur déplacé spécialement dans l’atelier pour admirer la modernisation rationnelle de l’outil de travail... Demarcy, humilié, paniqué, ne parvient pas à souder les portières à tel point que, quelques jours plus tard, son vieil établi lui sera restitué.