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    Plan

    Plan détaillé Texte intégral Les écritures migrantes au féminin : être doublement l’Autre La continuité de la lignée féminine Transmission culturelle dans La Dot de Sara et Le Bonheur a la queue glissante Les migrantes de deuxième génération : une nouvelle identité Notes de bas de page Auteur

    1985-2005 : vingt années d’écriture migrante au Québec

    Ce livre est recensé par

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    Héritage culturel et identité de genre dans l’écriture migrante au féminin

    Beatriz Calvo Martín

    p. 181-188

    Texte intégral Les écritures migrantes au féminin : être doublement l’Autre La continuité de la lignée féminine Transmission culturelle dans La Dot de Sara et Le Bonheur a la queue glissante Les migrantes de deuxième génération : une nouvelle identité Notes de bas de page Auteur

    Texte intégral

    Les écritures migrantes au féminin : être doublement l’Autre

    1Dans le domaine de la littérature migrante, l’écriture des femmes mérite une attention toute particulière. Si l’écrivain migrant doit briser des préjugés pour se faire entendre, la femme migrante se situe malgré elle dans une double et parfois triple marge littéraire : en tant que migrante, en tant que femme et parfois même en tant que minorité visible1. La présence de ces obstacles n’empêche pas, et ceci depuis déjà vingt ans au Québec, certaines écrivaines remarquables de faire entendre leurs voix pour raconter leur expérience d’exil, leur vision du monde et leur déchirement entre deux cultures.

    2Cet article présentera une brève étude comparative des romans La Dot de Sara de Marie-Célie Agnant2 et Le Bonheur a la queue glissante d’Abla Farhoud3 et essayera de montrer comment ces écrivaines québécoises d’origines très diverses – l’une haïtienne, l’autre libanaise – illustrent le passage culturel de la première génération migrante à sa descendance, et le rôle privilégié de la lignée féminine dans cette perpétuation. Nous nous interrogerons également sur l’existence d’une identité de genre qui ferait partie du bagage culturel et sur la réponse donnée par les personnages représentant les jeunes femmes migrantes de deuxième génération face à cette identité féminine reçue.

    * * *

    La continuité de la lignée féminine

    3Ce sont les femmes qui, depuis des siècles, perpétuent la tradition. Les rapports mère/fille, et parfois grand-mère/petite fille, occupent une place fondamentale dans cette transmission, et ceci se reflète tant dans la littérature au féminin en général que dans la littérature des femmes migrantes en particulier. En effet, dans un contexte d’exil, chaque individu se voit obligé de remettre en question son identité et sa culture suite à la rencontre avec la culture et l’identité du pays d’accueil, souvent très différentes.

    4C’est dans ce contexte de déracinement que le rôle de la femme comme passeuse de culture devient capital. Une distance semble s’installer entre les femmes de la première génération migrante, très attachées aux habitudes et aux valeurs de leur pays d’origine, et leurs filles, souvent déchirées entre le désir d’intégration totale dans le pays d’adoption d’une part, et la nostalgie ou la curiosité pour un ailleurs idéalisé par leurs parents d’autre part.

    5Cet ailleurs est néanmoins à l’origine de leur identité spécifique, qui les différencie des autres canadiennes et les rapproche davantage de la lignée féminine qui les a précédées. Souvent, la prise de conscience de cette double appartenance se fait à travers le processus d’écriture. Tel est le cas de Myriam, la fille de Dounia dans le roman d’Abla Farhoud, écrivaine qui note tous les proverbes que sa mère utilise, en espérant un jour écrire un roman sur la vie de celle-ci. Même si elles ont une identité commune, il y a des éléments qui créent une distance entre mère et fille, notamment l’éducation dans un pays différent et la possibilité des femmes de deuxième génération de choisir leur propre voie. Comme le dit Dounia elle-même :

    Myriam a vécu presque toute sa vie ici. De tous mes enfants, c’est elle que je sens la plus loin de moi et en même temps la plus proche. [...] Même si je l’aime et qu’elle m’aime, j’ai l’impression parfois d’être en présence d’une étrangère : sa façon d’hésiter, de chercher ses mots quand elle parle l’arabe, d’y mettre des mots de français et surtout sa manière de penser qui ne ressemble pas à la mienne. Moi aussi, j’hésite, je cherche mes mots, mais ce n’est pas pareil, moi, j’ai perdu quelque chose en chemin, tandis que Myriam a emprunté une autre route.4

    6Dans le cas de La Dot de Sara de Marie-Célie Agnant, la grand-mère Marianna s’est exilée pour s’occuper de Sara, et une relation très affective s’installe entre les deux. Marianna lui raconte les histoires de son passé, et Sara, comme Myriam dans le roman d’Abla Farhoud, veut un jour écrire cette histoire.

    « Un jour, grand-maman, j’écrirai ton histoire, l’histoire de ta vie. Elle sera belle, tu verras. » [...] Et elle continuait, petite sorcière : « Promis, juré, grand-maman, j’écrirai ton histoire, le monde entier la lira cette histoire, alors elle ne finira jamais, elle sera éternelle, belle et éternelle. » Et c’est ainsi que je pris habitude de parler à Sara, de lui « raconter là-bas », comme elle disait le soir, en se blottissant contre mon caraco : « Grand-maman, raconte-moi là-bas au temps longtemps. »5

    *

    Transmission culturelle dans La Dot de Sara et Le Bonheur a la queue glissante

    7Dans les deux romans étudiés, l’héritage culturel et mémoriel est transmis à travers la lignée féminine : par la grand-mère Marianna dans le premier cas, et par Dounia, la mère de famille, dans le deuxième. Le moyen privilégié de transmission est la langue orale, puisque ces femmes sont presque illettrées et que la tradition des légendes est essentielle dans leurs pays d’origine, notamment pour Marianna, conteuse des histoires « de là-bas au temps longtemps ». Le créole ou l’arabe, métissés avec le français, composent la langue vivante, riche en images qui parlent aux sens, qu’elles opposent au silence qu’elles doivent briser afin de ne pas être anéanties6. Marianna parle du silence imposé par la terreur en Haïti, Dounia du silence des femmes dans une culture où seule la voix des hommes se fait entendre. Sara, petite-fille de Marianna, et Myriam, fille écrivaine de Dounia, seront les destinataires de ce trésor composé de paroles et de mémoire. Des proverbes, des histoires et de souvenirs, ainsi que des recettes du pays d’origine feront partie de ce bagage hérité. En prenant le rôle d’écrivaines-témoins, elles voudront écrire cet héritage, afin de prendre le relais de leurs aînées dans la tâche de transmission culturelle.

    8Pourtant, il y a des différences importantes entre les deux personnages notamment dans leur façon de faire passer leur sagesse et leur enseignement ainsi que dans l’identité féminine qu’elles incarnent. Marie-Célie Agnant nous présente la grand-mère Marianna comme un personnage féminin plein de force, une femme guerrière qui se débrouille toute seule pour élever sa fille Giselle. Comme elle le dit elle-même :

    Je me souviens encore, comme si c’était hier, du jour où moi-même j’avais pris la décision de retrousser mes jupes, de quitter mes guenilles du Haut-Mombin, pour donner des ailes à mon unique enfant. Je rêvais, comme jadis grand-mère Aïda, de tout ce qu’il y a de meilleur pour ma fille.7

    9Marianna part quelques ans plus tard en exil pour s’occuper de sa petite-fille Sara, arrive à développer une vie sociale au Québec malgré le dépaysement, et retourne chez elle en Haïti quand Sara atteint ses dix-huit ans. Elle arrive donc à avoir une vie à elle en plus de son dévouement pour sa famille, et elle prend ses propres décisions.

    10Les hommes sont peu présents dans La Dot de Sara. Ils sont toujours des personnages fades, volages, qui abandonnent leurs femmes une fois enceintes. Leur rôle est davantage basé sur leur absence et sur l’opposition qu’ils incarnent face aux femmes-héroïnes, sages et fortes, que sur leurs actions effectives. Comme le disait Aïda, la grand-mère de Marianna et première femme de la lignée :

    « Les hommes [...] c’est pour la bamboche. Ce sont les femmes qui savent se retrousser les jupes et que croyez-vous qu’il porte le Bon Dieu d’Anse-aux-Mombins ? Des pantalons ? Détrompez-vous, il porte jupes et caracos... foi d’Aïda ! »8

    11Abla Farhoud, quant à elle, donne la parole à Dounia, une femme libanaise de 75 ans dont le nom signifie "le monde" en arabe, et qui a suivi son mari en exil au Québec. Dounia se voit comme la femme-nourricière qui vit dans un silence imposé mais qui arrive à transmettre son amour pour sa famille au travers de gestes aussi simples que ceux de la préparation des repas :

    Je laisse la parole à Salim. Moi, je donne à manger.9

    12Les hommes qui l’entourent sont des figures écrasantes qui la relèguent à une place secondaire au service des autres, toujours un peu à l’écart. La seule fois où elle ose exprimer une demande légitime- elle demande à son mari de ne pas partir en voyage et de rester avec elle pour l’accouchement de son enfant – elle sera battue par son mari devant le regard méprisant et complice de son propre père, et cette honte restera cachée en elle tout au long de sa vie. En adoptant un rôle traditionnel de mère dévouée réservé aux femmes dans certaines sociétés patriarcales traditionnelles, Dounia trouve refuge dans un conformisme silencieux, dans le renoncement total de soi.

    Souvent, avec les autres, je l’entends [Salim, son mari] vanter les mérites de la Mère... « mère de l’univers », « centre du monde », « mère du don et du pardon », et d’autres boniments du même genre. Ça me fait rire ! Si je comprends bien, le centre de l’univers doit rester immobile et muet pendant que les autres autour parlent, bougent et font ce qu’ils veulent...10

    13Elle est totalement dépendante de son mari et de ses enfants pour la moindre action à l’extérieur de la maison familiale, en raison de son ignorance de la langue du pays d’arrivée qui met en péril la possibilité de s’intégrer véritablement un jour à cette nouvelle société. Seule sa fille Myriam, écrivaine, s’intéressera un jour à sa mère, souhaitera écrire un livre sur elle, et lui posera les questions-clés qui déclencheront son discours intime.

    Avec elle, on dirait que ma langue se délie, que ma poitrine respire mieux. Avec les autres, j’ai toujours hâte d’arriver à la fin et eux aussi. Ils ont raison, je ne sais pas bien parler. Avec Myriam, on dirait que je suis une autre personne.11

    14À la fin de sa vie, après avoir vécu dans le dépaysement absolu, Dounia ira habiter dans un hospice, une fois de plus mise à l’écart. Elle mourra dans la plus complète immolation de soi, ayant vécu pour nourrir et servir sa famille.

    15Les deux personnages analysés apportent deux modèles féminins différents, mais ils ont un point en commun : le désir de transmettre à leurs filles et petites-filles d’une part la richesse de leur vécu et d’autre part, l’assurance qu’elles ont plus de moyens pour choisir leur propre chemin dans la vie. La dot que Marianna lègue à Sara est celle de la force des femmes de sa lignée ainsi que celle de la pensée indépendante, et de la possibilité de choisir par soi-même son destin. Ainsi, Sara possédera la richesse de sa propre vie à Montréal, et la mémoire « de là-bas au temps longtemps » transmise par Marianna. Elle pourra, dès lors, choisir sa propre identité. La dot que Dounia lègue à ses filles sera plus subtile, composée davantage de ses gestes et de son exemple à ne pas suivre que de ses mots. La nourriture qu’elle a donnée à ses enfants et dont elle est si fière est également spirituelle, puisqu’elle offrira à ses filles l’occasion de développer leur propre vie en choisissant leur destin, comme elle n’a pas pu le faire. Comme Sara, ses filles auront la capacité de choisir leur propre identité, de parler et de s’exprimer en liberté – l’une étant écrivaine, l’autre professeure de langues.

    Elle [Myriam] écrit des livres, moi, je sais seulement écrire mon nom. [...] Kaokab est professeure de langues, moi je parle à peine ma propre langue et quelques mots de français et d’anglais.12

    16Il y a, dans ce personnage de Dounia, un esprit de sacrifice caractéristique de ce modèle de femme soumise et entièrement dévouée à sa famille. Si Marianna décide, une fois que Sara a grandi et n’a plus besoin d’elle, de reprendre sa vie en main et de retourner en Haïti, Dounia renonce à toute affirmation de sa propre identité, passée ou présente, même à la fin de sa vie :

    Certains immigrants disent : « Je voudrais mourir là où je suis né ». Moi, non. Mon pays, ce n’est pas le pays de mes ancêtres ni même le village de mon enfance, mon pays c’est là où mes enfants sont heureux. [...] Je veux mourir là où mes enfants et mes petits-enfants vivent.13

    *

    Les migrantes de deuxième génération : une nouvelle identité

    17Quelle est la réception de cette dot de la part des filles et petites-filles des femmes migrantes ? Comment font-elles face à ce métissage culturel ? Si les migrantes de ce qu’on appelle la deuxième génération n’ont pas les problèmes d’adaptation et de communication de leurs mères et grand-mères, elles ont pourtant d’autres difficultés identitaires dérivées de leur situation particulière d’« entre-deux ». En effet, d’une part, elles sont nées dans le pays d’adoption ou bien elles ont vécu au Québec depuis leur enfance, ce qui implique qu’elles n’ont pas de souvenirs du pays d’origine et également, qu’elles considèrent la langue d’adoption – le français dans les cas étudiés – comme langue maternelle. D’autre part, au moment de se débrouiller parmi les québécois de leur âge à l’école ou ailleurs, elles remarquent qu’elles possèdent des traits particuliers qui marquent une différence avec les autres. Ces traits sont parfois physiques, mais surtout culturels. En ce qui concerne l’identité féminine et le modèle auquel elles veulent s’inscrire, elles constatent que leurs mères/grand-mères occupent un espace très différent dans la famille et dans la vie sociale de celui occupée par les femmes québécoises. Elles ont ainsi une double référence pour le rôle social de femme, celui de la femme traditionnelle qu’elles voient dans leur famille, et celui de la femme moderne et libérée existant dans la société québécoise.

    18Preuve en est cette réaction de révolte de la petite Sara contre cette image de la femme quand sa grand-mère lui raconte son éducation traditionnelle en Haïti :

    À l’école d’économie domestique, nous apprenions à coudre, broder, cuisiner. On faisait de nous de vraies femmes. « Ne parle pas ainsi, grand-maman ! », me dit un jour Sara qui, selon son habitude, n’élevait pas la voix, mais que je voyais rouge de colère. « Ils n’avaient plus qu’à vous mettre sur une étagère, ma foi ! Moi je refuse de savoir coudre et faire à manger ! Et personne ne pourra m’y obliger ! »14

    19Cette double référence ne doit pas nécessairement poser un grand problème identitaire. Parfois, il suffit d’accepter cette double appartenance et de garder les côtés positifs des deux modèles féminins. Néanmoins, dans certains cas, l’identité de la jeune femme est déchirée et doit s’affirmer par une prise de position contre tout ce qui fait sa différence, dans un désir d’assimilation complète avec la société dans laquelle sa vie se déroule. Elle se rebelle contre la tradition de cet ailleurs souvent inconnu pour elle et qui s’impose contre son gré. Le processus de la mémoire migrante est donc double : mémoire du passé et de Tailleurs conservée et transmise, et mémoire de l’ici et du présent de nouvelle création. Comme le dit Carmen Mata :

    [...] la littérature migrante est créatrice de mémoire : elle empêche l’amnésie au sein de la société d’accueil et des groupes ethnoculturels.15

    * * *

    20Le rapport mère-fille, thème récurrent dans la littérature au féminin, prend une dimension particulière dans la littérature des femmes migrantes. À travers l’échantillon des deux œuvres analysées nous pouvons constater l’importance capitale de la lignée féminine comme fil transmetteur d’un héritage culturel qui devient particulièrement pertinent dans un contexte d’exil, où les repères identitaires s’affaiblissent. Les figures des grands-mères et mères étudiées adoptent le rôle de passeuses de culture et permettent ainsi à leurs filles et petites-filles de choisir leur avenir en toute liberté, avec le bagage toujours enrichissant de la mémoire d’un ailleurs qui a contribué à faire d’elles les héritières d’un métissage fécond. Il nous reste une dernière question à poser : celle du futur de ces écrivaines qui arrivent à briser le silence malgré leur condition de migrantes, leur spécificité, leurs multiples marges. En effet, jusqu’à quand pouvons-nous considérer un-e écrivain-e comme migrante ? Après combien de temps dans un pays devient-on écrivain-e autochtone de plein droit ? Comment trouver l’équilibre entre le risque d’assimilation – et donc, l’anéantissement de toute différence – et celui de la ghettoïsation ? Finalement, dès que l’on prend la plume pour écrire, peut-être sommes-nous tous en quelque sorte des migrants, puisque, comme le dit Abla Farhoud :

    Écrire est une migration symbolique, c’est un chemin, quand on le prend, on ne sait pas où on va arriver, on ne connaît pas le pays d’arrivée.16

    Notes de bas de page

    1 Voir Agnant, M.-C., « Écrire en marge de la marge », dans Maufort, M., Bellarsi, F. (éds.), Reconfigurations. Canadian Literatures and Postcolonial Identities/Littératures canadiennes et identités postcoloniales, PIE-Peter Lang, 2002, p. 15.

    2 Agnant, Marie-Célie, La Dot de Sara, Montréal, éds. Remue-ménage, CIDIHCA, 1995.

    3 Farhoud, Abla, Le Bonheur a la queue glissante, Montréal, L’Hexagone, 1998.

    4 Ibid., p. 24-5.

    5 Agnant, Marie-Célie, La Dot de Sara, op. cit., p. 25-26.

    6 À cet égard, voir Calvo Martin, B., « L’espace d’expression des femmes sans voix : l’écriture de Marie-Célie Agnant et de Dulce Chacón », dans Revue des Lettres et de Traduction, Université du Liban, décembre 2005.

    7 Agnant, Marie-Célie, La Dot de Sara, op. cit., p. 30.

    8 Ibid., p. 46-47.

    9 Farhoud, Abla, Le Bonheur a la queue glissante, Montréal, L’Hexagone, 1998, p. 14.

    10 Ibid., p. 61-2.

    11 Ibid., p. 24.

    12 Ibid., p. 12.

    13 Ibid., p. 22.

    14 Agnant, Marie-Célie, La Dot de Sara, op. cit., p. 19.

    15 Mata Barreiro, Carmen, « Exil, mémoire, acculturation : la reconstruction de l’identité chez les écrivaines migrantes francophones », dans Suarez, M. P, Alfaro, M. et al, L’Autre et soi-même. La identidad y la alteridad en el ámbito Francés y Francófono, Madrid, UAM, 2004, p. 188.

    16 Farhoud, A., « Immigrant un jour, immigrant toujours ou comment décoller une étiquette ou se décoller de l’étiquette », dans De Vaucher, A. (dir.), D’autres rêves : les écritures migrantes au Québec, Venezia, Supernova, 2000, p. 58.

    Auteur

    Beatriz Calvo Martín

    Université libre de Bruxelles

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    1 Voir Agnant, M.-C., « Écrire en marge de la marge », dans Maufort, M., Bellarsi, F. (éds.), Reconfigurations. Canadian Literatures and Postcolonial Identities/Littératures canadiennes et identités postcoloniales, PIE-Peter Lang, 2002, p. 15.

    2 Agnant, Marie-Célie, La Dot de Sara, Montréal, éds. Remue-ménage, CIDIHCA, 1995.

    3 Farhoud, Abla, Le Bonheur a la queue glissante, Montréal, L’Hexagone, 1998.

    4 Ibid., p. 24-5.

    5 Agnant, Marie-Célie, La Dot de Sara, op. cit., p. 25-26.

    6 À cet égard, voir Calvo Martin, B., « L’espace d’expression des femmes sans voix : l’écriture de Marie-Célie Agnant et de Dulce Chacón », dans Revue des Lettres et de Traduction, Université du Liban, décembre 2005.

    7 Agnant, Marie-Célie, La Dot de Sara, op. cit., p. 30.

    8 Ibid., p. 46-47.

    9 Farhoud, Abla, Le Bonheur a la queue glissante, Montréal, L’Hexagone, 1998, p. 14.

    10 Ibid., p. 61-2.

    11 Ibid., p. 24.

    12 Ibid., p. 12.

    13 Ibid., p. 22.

    14 Agnant, Marie-Célie, La Dot de Sara, op. cit., p. 19.

    15 Mata Barreiro, Carmen, « Exil, mémoire, acculturation : la reconstruction de l’identité chez les écrivaines migrantes francophones », dans Suarez, M. P, Alfaro, M. et al, L’Autre et soi-même. La identidad y la alteridad en el ámbito Francés y Francófono, Madrid, UAM, 2004, p. 188.

    16 Farhoud, A., « Immigrant un jour, immigrant toujours ou comment décoller une étiquette ou se décoller de l’étiquette », dans De Vaucher, A. (dir.), D’autres rêves : les écritures migrantes au Québec, Venezia, Supernova, 2000, p. 58.

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    Calvo Martín, B. (2007). Héritage culturel et identité de genre dans l’écriture migrante au féminin. In M. Arino & M.-L. Piccione (éds.), 1985-2005 : vingt années d’écriture migrante au Québec (1‑). Presses Universitaires de Bordeaux. https://0-doi-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/10.4000/books.pub.26231
    Calvo Martín, Beatriz. « Héritage culturel et identité de genre dans l’écriture migrante au féminin ». In 1985-2005 : vingt années d’écriture migrante au Québec, édité par Marc Arino et Marie-Lyne Piccione. Pessac: Presses Universitaires de Bordeaux, 2007. https://0-doi-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/10.4000/books.pub.26231.
    Calvo Martín, Beatriz. « Héritage culturel et identité de genre dans l’écriture migrante au féminin ». 1985-2005 : vingt années d’écriture migrante au Québec, édité par Marc Arino et Marie-Lyne Piccione, Presses Universitaires de Bordeaux, 2007, https://0-doi-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/10.4000/books.pub.26231.

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    Arino, M., & Piccione, M.-L. (éds.). (2007). 1985-2005 : vingt années d’écriture migrante au Québec (1‑). Presses Universitaires de Bordeaux. https://0-doi-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/10.4000/books.pub.26051
    Arino, Marc, et Marie-Lyne Piccione, éd. 1985-2005 : vingt années d’écriture migrante au Québec. Pessac: Presses Universitaires de Bordeaux, 2007. https://0-doi-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/10.4000/books.pub.26051.
    Arino, Marc, et Marie-Lyne Piccione, éditeurs. 1985-2005 : vingt années d’écriture migrante au Québec. Presses Universitaires de Bordeaux, 2007, https://0-doi-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/10.4000/books.pub.26051.
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