1 Jean Starobinski, « La chaire, la tribune, le barreau », dans Pierre Nora (dir.), Les Lieux de mémoire, Paris, Quarto Gallimard, 1997, t. II, p. 2049.
2 « Quelques caricaturistes français » (Le Présent, 1er oct. 1857), recueilli dans Curiosités esthétiques (1868) et repris dans Charles Baudelaire, Écrits sur l’art, Paris, Le Livre de Poche, 1971,t. I, p. 344.
3 Voir la planche n° 21, ayant comme légende : « – Voilà le ministère public qui vous dit des choses très désagréables... tâchez donc de pleurer au moins d’un œil... ça fait toujours bien !... », (planche reproduite dans Ségolène Le Men, Daumier et la caricature, Paris, Citadelles & Mazenod, 2008, p. 156).
4 Voir la planche n° 22, ayant comme légende : « Il défend l’orphelin et la veuve, à moins pourtant qu’il n’attaque la veuve et l’orphelin », ainsi que la planche n° 40, « La Veuve en consultation » (ibid., p. 154 et p. 157).
5 Voir la planche n° 35, ayant comme légende : « Vous avez perdu votre procès c’est vrai... mais vous avez du [sic] éprouver bien du plaisir à m’entendre plaider » (ibid., p. 155).
6 Lucien Karpik, Les Avocats entre l’État, le public et le marché (XIIIe-XXe siècle), Paris, Gallimard, 1995, p. 156 et suivantes.
7 Ibid., p. 190-193. En italiques dans le texte.
8 Voir Gérard Masson, Les Juges et le pouvoir, Paris, Moreau/Syros, 1977 ; et Jean-Pierre Royer, Renée Martinage et Pierre Lecocq, Juges et notables au XIXe siècle, Paris, Presses Universitaires de France, 1982. Contrôlée par l’État, la magistrature en fonction au XIXe siècle exclut les juges ayant subi une purge après un changement de régime politique.
9 Voir Jean-Louis Debré, La Justice au XIXe siècle. Les Républiques des avocats, Paris, Librairie Académique Perrin, 1984.
10 Edmond Texier, Tableau de Paris, Paris, Paulin et Le Chevalier, 1852, t. I, p. 226.
11 Id.
12 Ibid., p. 229.
13 Émile Dufour, « Le défenseur officieux en justice de paix », dans Théophile Gautier (et al.), Les Français peints par eux-mêmes, Paris, J. Philippart, s. d., t. III, p. 55.
14 Ibid., p. 51.
15 Denis Diderot, Le Paradoxe sur le comédien, dans Diderot et le théâtre, Paris, Pocket, 1995, t. II, p. 59-135.
16 Voir Anne Ubersfeld, « Les bons et le méchant », Revue des sciences humaines, n° 162, avril-juin 1976, p. 193-203 ; et Jean-Claude Vareille, Le Roman populaire français (1789-1914). Idéologies et pratiques, Québec, PULIM/Nuit blanche Éd., 1994.
17 Caigniez et d’Aubigny, La Pie voleuse ou la servante de Palaiseau, mélodrame en trois actes et en prose, Paris, Barba, 1815, p. 21.
18 Nous nous référons au livret intégral original édité dans l’Avant-Scène Opéra, n° 110, juin 1988.
19 Stendhal, Vie de Rossini suivie des Notes d’un dilettante, Genève-Paris, Slatkine Reprints, 1986, t. II, p. 32. En italiques dans le texte.
20 Calas, ou le Fanatisme de Lemierre d’Argy (Théâtre du Palais-Royal, 17 déc. 1790) ; Jean Calas de Laya (Théâtre de la Nation, 18 décembre 1790) ; L’Innocence reconnue, ou la Bienfaisance de Voltaire de Willemain d’Abancourt (Théâtre de la Nation, 30 mai 1791) ; Jean Calas de Marie-Joseph Chénier (Théâtre de la rue de Richelieu, 7 juillet 1791) ; La Veuve Calas à Paris, ou le Triomphe de Voltaire de Pujoulx (Théâtre Italien, 31 juillet 1791). Source : Olivier Bara, « L’imaginaire scénique de la prison sous la Révolution. Éloquence et plasticité d’un lieu commun », dans Philippe Bourdin et Gérard Loubinoux (dir.), Les Arts de la scène et la Révolution française, Clermont-Ferrand, Presses Universitaires Blaise-Pascal, Vizille, Musée de la Révolution française, 2004, p. 402-403.
21 M. Victor [Ducange], Calas, mélodrame en trois actes et en prose, Paris, chez J.-N. Barba, 1819, p. 11.
22 Ibid., p. 12.
23 Ibid., p. 38 et suivantes.
24 Jacques-Philippe Saint-Gérand, « “La moralité de la Révolution”, ou cris, larmes, crimes et outrances d’un “bâtard de Melpomène” ? Remarques sur la phraséologie du mélodrame », dans Simone Bernard-Griffiths et Jean Sgard (dir.), Mélodrames et romans noirs (1750-1890), Toulouse, Presses Universitaires du Mirail, 2000, p. 28. En italiques dans le texte.
25 Id.
26 M. Victor [Ducange], op. cit., p. 44.
27 Ibid., p. 45.
28 Ibid., p. 44.
29 Ibid., p. 45.
30 Ibid., p. 2.
31 Voir Sarah Maza, Private Lives and Public Affairs : The Causes Célèbres of Prerevolutionary France, Berkeley / Los Angeles / London, University of California Press, 1993, p. 29.
32 Roger Chartier, Les Origines culturelles de la Révolution française, Paris, Éd. du Seuil, 1990, p. 45.
33 M. Victor [Ducange], op. cit., p. 64.
34 Id.
35 Cité par Ellen Constans, « Victor Ducange ou le mariage du politique et du romanesque pour femmes de chambre », dans René Guise et Hans-Jörg Neuschäfer (dir.), Richesses du Roman Populaire, Nancy, Centre de recherches sur le roman populaire, 1986, p. 259.
36 Ibid., p. 259 et 262.
37 Paul Féval, Choix de lettres inédites, Université de Nancy II, Travaux du Centre de Recherches sur le roman populaire publiés par l’Association des Amis du roman populaire, s. d., p. 79 et suivantes.
38 Dans notre présentation des œuvres de Féval, nous indiquons entre parenthèses la date de parution en feuilleton ou par livraison dans la presse périodique, plutôt que celle de la publication en librairie. Tous les renseignements chronologiques proviennent de la biographie commentée comprise dans Jean-Pierre Galvan, Paul Féval. Parcours d’une œuvre, Amiens, Encrage, 2000, p. 101 et suivantes.
39 Paul Féval, Le Coup de grâce, Paris, Librairie Victor Palmé, 1892, p. 44.
40 lettre à [auguste] lireux, datée de début janvier 1852 (paul féval, choix de lettres inédites, op cit., p. 67).
41 Lettre à Édouard Bourdet, écrite vers le 21 juin 1846 (George Sand, Correspondance, Paris, Éd. Garnier Frères, 1970, t. VII, p. 397).
42 Voir Jacques-Olivier Boudon, Paris, capitale religieuse sous le Second Empire, Paris, CERF, 1996.
43 Paul Féval, La Louve, s. l., Alteredit, 2006.
44 Ibid., p. 52.
45 Ibid., p. 123.
46 Ibid., p. 143.
47 Ibid., p. 147.
48 Ibid., p. 218.
49 Ibid., p. 132.
50 Paul Féval, Valentine de Rohan, s. l., Alteredit, 2006, p. 33. Cette réimpression, à laquelle nous nous référons faute de mieux, n’indique pas l’édition employée et fourmille d’erreurs au point de dénaturer le texte. Une réédition fiable s’impose dans ce cas-ci.
51 Ibid., p. 37. En italiques dans le texte.
52 Ibid., p. 80.
53 Ibid., p. 226.
54 Ibid., p. 236. « […] le mot désigne celui qui travaille dans un four à chaux […] » (Dictionnaire historique de la langue française).
55 Paul Féval, Valentine de Rohan, op. cit., p. 260.
56 Ibid., p. 303 et suivantes.
57 Paul Féval, Le Volontaire, Paris, E. Dentu, 1868, p. 123.
58 Claude-Joseph de Ferrière, Nouvelle introduction à la pratique, ou dictionnaire des termes de pratique, de droit, d’ordonnances et de coutumes…, Paris, Claude Prudhomme, 1734 ; cité par Christian Biet, Droit et littérature sous l’Ancien Régime. Le jeu de la valeur et de la loi, Paris, Honoré Champion, 2002, p. 156.
59 Id.
60 Paul Féval, Le Volontaire, op. cit., p. 283.
61 Ibid., p. 378.
62 Ibid., p. 374.
63 Il s’agit de La Semaine. Encyclopédie de la presse périodique, avec gravures et illustrations (1845- 1852).
64 Paul Féval, Alizia Pauli, Éd. Albin Michel, 1950, p. 154-155.
65 Ibid., p. 39.
66 Ibid., p. 40.
67 Id.
68 Jean-Pierre Royer (et al.), op. cit., p. 33 et suivantes.
69 Paul Féval, Alizia Pauli, op. cit., p. 143.
70 Ibid., p. 145.
71 Ibid., p. 232 et suivantes.
72 Dans Bouche de fer (La Presse, 10 décembre 1861-15 mai 1862), un jeune noble récupère sous la Restauration l’héritage qui lui revient après avoir été blessé par son beau-père, Géraud, dit Bouche-de-fer, un avocat républicain l’ayant faussement soupçonné d’une liaison adultérine avec sa femme et ayant été condamné par le Parlement de Rennes. « [L]e doigt de Dieu » (Paul Féval, Bouche de fer, Paris, E. Dentu, 1862, p. 441) foudroie in extremis le maître de forges responsable du quiproquo et emblématique de l’arrivisme postrévolutionnaire. Dans Le Poisson d’or (Musée des familles, t. XXIX, 1861-1862), le comte de Corbière, un avocat plébéien devenu ministre de Louis XVIII, évoque dans le salon d’une marquise sa lutte à Lorient contre M. Bruant, dit le Judas, un ancien domestique à l’esprit troublé s’étant enrichi après la Révolution au préjudice de deux familles nobles. Grâce à l’aide de Corbière, un jeune héritier légitime pourra épouser sa cousine, contre laquelle Bruant exerçait un chantage matrimonial sous le faux prétexte d’une créance.
73 À ce sujet, voir entre autres Odile Krakovitch, « La censure des spectacles sous le Second Empire », dans Pascal Ory (dir.), La Censure en France à l’ère démocratique (1848-…), Bruxelles, Éd. Complexe, 1997, p. 53-76.