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    Plan

    Plan détaillé Texte intégral I. LES RÉGIONS NATURELLES DU MEXIQUE ET DU YUCATAN IL LE CONTEXTE GÉOLOGIQUE III. LES DONNÉES CLIMATIQUES IV. LA VÉGÉTATION ET LES SOLS DU YUCATAN V. LES EAUX SUPERFICIELLES CONCLUSION

    Le karst du Yucatan

    Ce livre est recensé par

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    Table des matières

    Chapitre I. Présentation physique générale

    p. 13-32

    Texte intégral I. LES RÉGIONS NATURELLES DU MEXIQUE ET DU YUCATAN A. Le Mexique B. La péninsule du Yucatan IL LE CONTEXTE GÉOLOGIQUE A. Contexte géologique général B. Géologie générale du Yucatan (fig. 2) 1. Les formations géologiques 2. La tectonique du Yucatan III. LES DONNÉES CLIMATIQUES A. Les températures B. Les précipitations C. Masses d’air et vents IV. LA VÉGÉTATION ET LES SOLS DU YUCATAN V. LES EAUX SUPERFICIELLES CONCLUSION

    Texte intégral

    1Situé pour l’essentiel entre le 30ème et le 15ème degré de latitude nord, le Mexique est presque entièrement compris dans le domaine climatique subtropical et tropical, depuis les régions semi-arides du nord aux terres humides des Chiapas et du Yucatan au sud. Bordé à l’ouest par l’Océan Pacifique, à l’est par le Golfe du Mexique et au sud-est par les Caraïbes, le Mexique est sous l’influence dominante d’un climat océanique chaud et humide dans la moitié sud.

    2Le Mexique, ou Etats Unis Mexicains depuis 1824, est composé de 32 Etats dont trois d’entre eux, situés au sud-est du pays (Campeche, Yucatan, Quintana Roo), forment la grande péninsule calcaire du Yucatan. Cette dernière est envisagée ici dans son contexte physique régional : les régions naturelles et les caractères généraux du climat, de la végétation et des sols.

    I. LES RÉGIONS NATURELLES DU MEXIQUE ET DU YUCATAN

    3Sur un territoire grand comme quatre fois la France (1 972 000 km2) et près de 9 000 km de côtes, le Mexique offre des paysages d’une grande variété, depuis les chaînes plissées des Sierras Madre jusqu’aux plaines côtières, en passant par les hauts plateaux et les volcans culminant à plus de 5 000 m. C’est un pays de hautes terres, avec plus de 50 % du territoire situé au-dessus de 1 000 m d’altitude, tandis que les plaines côtières, y compris le Yucatan, ne représentent que 30 %.

    A. Le Mexique

    4D’une grande diversité sur le plan orographique, le territoire mexicain peut se diviser en trois grandes zones :

    51) Dans la moitié nord, on trouve la continuation des grands traits structuraux de l’Amérique du Nord, avec d’ouest en est :

    6La péninsule de Basse Californie, dont l’architecture est un ensemble de fossés et de blocs soulevés ; la Sierra Madre Occidental, atteignant des altitudes de 2 000 à 3 000 m, s’étend sur près de 2 000 km avec des horsts cristallins et de larges épanchements basaltiques ; elle est bordée à l’ouest par le Sonora, vaste plaine côtière ;

    7Au centre, une région de hauts plateaux et de courtes chaînes faillées où l’érosion est intense ; les altitudes atteignent 1 500 à 2 000 m ;

    8A l’est, la Sierra Madre Oriental, qui domine l’étroite plaine côtière du Golfe du Mexique et dont l’altitude moyenne est de 2 000 à 3 000 m.

    92) Au centre, le long du 19ème et du 20ème degré de latitude nord, et perturbant l’agencement des hauts plateaux, se situe un ensemble de volcans en activité appelé l’axe néovolcanique. Ces nombreux appareils s’étendent, souvent à plus de 4 000 m d’altitude, depuis les côtes du Golfe du Mexique jusqu’à l’Océan Pacifique. Là, le socle secondaire forme un front montagneux qui plonge dans la mer par un grand escarpement de ligne de faille. A l’est, le Popocatepetl (5 450 m) et l’Iztacihualt (5 326 m), volcans assoupis couronnés de glace, dominent les hauts bassins de Mexico et de Puebla.

    103) A l’est et au sud-est, l’isthme volcanique de Tehuantepec s’étend sur 200 km de large, de l’Atlantique jusqu’au Pacifique où il forme la soudure des cordillères. Puis vient la Sierra Madre des Chiapas, culminant à 2 950 m, dont les reliefs très marqués forment un puissant escarpement vers le Pacifique. Ensuite, on observe un ensemble de plateaux, vers 2 000 m, que l’on appelle les Hautes Terres des Chiapas. Enfin, à l’extrémité sud-est du pays, la péninsule calcaire du Yucatan constitue un élément structural isolé, formé d’horizons plats ou bosselés ne dépassant guère 300 à 400 m d’altitude.

    B. La péninsule du Yucatan

    11Bordé au nord et à l’ouest par le Golfe du Mexique et à l’est par les Caraïbes, le territoire yucatèque est réparti entre trois états, le Campeche au sud-ouest, le Yucatan au nord et le Quintana Roo à l’est. D’une superficie de 150 000 km2 (pour la partie mexicaine), la péninsule du Yucatan offre un paysage assez monotone dont l’altitude augmente du nord vers le sud, depuis la plaine de Mérida-Valladolid située entre 5 et 30 m jusqu’aux plateaux intérieurs méridionaux situés entre 100 et 400 m. La péninsule est bordée au sud par les massifs cristallins du Guatemala et du Belize (Montagnes Mayas, alt. 1 122 m).

    12Au nord, la basse plaine du Yucatan et du nord du Quintana Roo présente un relief peu marqué, d’une altitude qui n’excède pas 30 ou 40 m. Le littoral est bordé par un grand nombre de lagunes peu profondes et de zones de marécages. Quelques buttes karstiques, ne dépassant pas une dizaine de mètres de hauteur, et une grande quantité de dépressions occupées par des lacs souvent profonds, appelées localement « cenotes », sont les caractères principaux du paysage karstique. Au nord et sur la façade est, se développent de nombreux récifs coralliens.

    13La sierrita de Ticul, dont l’escarpement marque la limite sud de la plaine, s’étend sur 160 km de long entre Maxcanú et Polyuc, selon une directon NW/SE. Les altitudes y oscillent entre 100 et 150 m.

    14Dans le centre et l’ouest de la péninsule, on trouve un vaste pays de collines karstiques, dont l’altitude varie de 70-120 m près de Campeche à 300-450 m dans la partie la plus interne, entre Chetumal et Escárcega. La plaine qui borde le littoral sud du Campeche est une côte à lagunes, mais elle présente également des anciens systèmes de cordons de plage et un vaste ensemble de dépressions en eau, peu profondes, appelées « aguadas », développées dans des dépôts quaternaires marins indurés, les caliches.

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    Figure 1 : Carte géologique simplifiée du Mexique (Modifiée d’après TAMAYO,1991).

    15La région qui s’étend le long du littoral caraïbe présente un relief peu marqué, constitué par des petites buttes et des dépressions. Les altitudes varient entre 30 et 100 m, mais elles peuvent atteindre localement 200 m. Toutefois, les reliefs eux-mêmes ne dépassent guère 25 m de hauteur à l’exception des zones affectées par les failles. Sur la côte, se développent de vastes lagunes peu profondes. Le littoral caraïbe est caractérisé par de grands ensembles récifaux, qui se poursuivent au sud dans le territoire du Belize, avec les faros, récifs annulaires se développant sur un karst à buttes ennoyé. (cf. chap. VII)

    IL LE CONTEXTE GÉOLOGIQUE

    A. Contexte géologique général

    16On trouve au Mexique des affleurements de tout âge, depuis le Précambrien, jusqu’au Quaternaire (fig. 1). 60 % du territoire sont composés de roches sédimentaires, notamment des calcaires secondaires (Sierras Madres, Chiapas) et tertiaires (Yucatan), ce qui fait du Mexique un pays extrêmement riche en phénomènes karstiques à toute altitude, aussi bien en zone tabulaire que plissée, y compris sur la plate-forme continentale actuellement ennoyée du Yucatan.

    17Les roches éruptives sont également abondantes et se répartissent essentiellement à l’ouest (Sierra Madre Occidentale) et au niveau de l’axe néovolcanique. C’est au nord du pays, à la frontière avec les Etats-Unis, et au sud, au niveau de l’isthme de Tehuantepec, qu’affleurent les roches métamorphiques datant du Précambrien et du Paléozoïque. Le Pléistocène marin et/ou fluviatile couvre les plaines côtières de remblaiement du Golfe du Mexique et du Golfe de Californie, tandis que les hauts plateaux du centre du pays renferment d’importants dépôts lacustres quaternaires comme le bassin de Mexico.

    B. Géologie générale du Yucatan (fig. 2)

    18Plate-forme calcaire essentiellement cénozoïque, la péninsule du Yucatan est baignée à l’ouest par le Golfe du Mexique et à l’est par les Caraïbes. Le sud-est de la péninsule appartient au Belize : on y trouve des roches métamorphiques, volcaniques et sédimentaires, formant les « Montagnes Mayas ». L’extrême sud, situé en territoire guatémaltèque, est formé de terrains volcaniques (Arc de la Liberté) et de roches sédimentaires datant du Mésozoïque et du Cénozoïque, dont la zone calcaire du Petén qui est la continuation méridionale du karst yucatèque. Au sud-ouest, des roches volcaniques, métamorphiques et sédimentaires affleurent dans l’Etat mexicain des Chiapas.

    19Au nord de la péninsule, faisant le pendant de l’autre côté du Golfe, se trouve la plate-forme carbonatée karstique de Floride, tandis que du côté Caraïbe s’allonge l’arc antillais avec des îles grandes ou petites, riches en zones karstiques, comme Cuba, la Jamaïque, Haïti/Saint-Domingue, Porto Rico, la Guadeloupe, qui ont servi de modèles dans l’étude des karsts tropicaux. Il suffit de citer les termes devenus célèbres de « mogotes » (Cuba) ou de « mornes » (Guadeloupe), sans parler des « cenotes » (Yucatan), des « sinkholes » (Floride) et des « Blue Holes » (Bahamas), autant de mots empruntés au langage antillais, maya ou américain, qui sont désormais passés dans le langage karstologique (cf. chap. VII).

    1. Les formations géologiques

    20La péninsule du Yucatan est un vaste ensemble de calcaires dont l’âge varie du Crétacé au Mio-Pliocène comme pour les séries géologiques de la Floride. Des sédiments récents couvrent les plaines côtières et s’épandent à l’intérieur du domaine yucatèque formant des franges de largeur variable. Les données géologiques proviennent de travaux effectués par les géologues de la PEMEX (Petroleos Mexicanos), notamment LOPEZ RAMOS (1969, 1973, 1981) et VINIEGRA (1971), les géologues de la UNAM, AYALA-CASTAÑARES, YAÑEZ-CORREA (1971), et ceux de l’Université de la Nouvelle Orléans, tels que WARD, WEIDIE et BACK (1978, 1985).

    21Le socle a été atteint dans plusieurs forages ; cependant l’information reste rare et les précisions manquent. D’après LOPEZ RAMOS (1973), il est formé de schistes, de granites, de quartzites et de rhyolites. Ces dernières, rencontrées à plus de 3 000 m de profondeur dans le centre-nord de la péninsule, ont pu être datées, par la méthode Rb-Sr, d’environ 410 Ma (Silurien). Vers le sud, des schistes et des granites ont été rencontrés à une profondeur d’environ 2 000 m sous le niveau de la mer.

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    Figure 2 : Carte géologique de la Péninsule du Yucatan. (Modifiée d’après LOPEZ RAMOS et WEIDIE, 1985).

    22Les dépôts rouges apparaissent dans les forages entre le socleet les terrains discordants du Crétacé. Dans les travaux de BONIS et al. (1970), puis dans ceux de VINIEGRA (1971), cette formation continentale de « Todos Santos » est attribuée au Trias et au Jurassique. Reprenant des altérites du socle, cette formation est constituée essentiellement de sables et de silts.

    23Le Crétacé est composé d’une épaisse série d’évaporites que l’on rencontre sur l’ensemble de la péninsule du Yucatan, mais qui n’affleure nulle part. Le Crétacé inférieur est composé surtout d’anhydrite et de calcaire, indiquant que la péninsule était alors une plateforme peu profonde fonctionnant comme une cuvette d’évaporation (LOPEZ RAMOS, 1973). Ces évaporites sont également connues dans les forages, au large du Golfe du Mexique, au niveau des gisements pétroliers (diapirs). Le Crétacé supérieur correspond à une sédimentation de type évaporitique (anhydrite) avec quelques niveaux de calcaire oolithique. Ces couches sont recoupées par des intrusions andésitiques indiquant une activité tectonique qui pourrait résulter du grand impact météoritique présumé du nord du Yucatan (cf. chap. III et VII).

    24Le Paléocène se rencontre entre 800 et 900 m de profondeur dans les forages du centre ; mais il affleure au sud de la péninsule, notamment dans le nord du Guatemala. Il s’agit de calcaires fins, avec des intercalations de marnes riches en microfaune, dont l’ensemble mesure moins de 100 m d’épaisseur.

    25L’Eocène est constitué de calcaires blancs et gris-clair, avec des intercalations de marnes vers la base, la partie supérieure à l’affleurement étant souvent constituée de calcaire très pur. Il se présente sur une épaisseur moyenne de 350 à 400 m et constitue plus de la moitié des affleurements karstiques des Basses Terres de la péninsule. Les microfossiles rencontrés, notamment des miliolidaes et des algues calcaires, suggèrent l’existence d’une plate-forme peu profonde.

    26L’Oligocène se rencontre seulement dans le nord de la péninsule où les dépôts semblent s’être effectués dans un bassin de plus en plus profond vers le nord (LOPEZ RAMOS, 1973). Les dépôts de marnes grises ou blanches, avec des intercalations d’argiles et accompagnés d’une faune de type bathyal, correspondent à la zone la plus profonde ; en revanche, les dépôts au sud sont des calcaires renfermant une faune de milieu peu profond.

    27Le Mio-Pliocène est une formation karstifiée bien développée, distribuée dans le nord et l’est de la péninsule où elle affleure largement. Cette formation, dite de « Carillo Puerto », est constituée principalement de calcaires blancs et de marnes. Elle renferme une microfaune abondante indiquant un milieu de dépôt en eau peu profonde.

    28Le Plio-Pléistocène se trouve en position marginale sur la péninsule. Il s’agit surtout de calcarénites et de calcilutites en formations plus ou moins consolidées. Les sédiments indurés ou caliches, qui recouvrent en grande partie la plaine côtière du Golfe du Mexique, au sud de Champoton, sont d’âge récent et ont la particularité d’être bien karstifiés (« aguadas », cf. chap. VI).

    2. La tectonique du Yucatan

    29Craton au Paléozoïque, émergé au Trias-Jurassique, puis submergé du Mésozoïque supérieur au Miocène, la plate-forme du Yucatan a joué comme une plate-forme subsidente où l’accumulation sédimentaire est cependant moins importante qu’en Floride. L’épisode orogénique majeur semble avoir eu lieu entre le Permien supérieur et la fin du Trias lors des événements qui ont conduit à l’ouverture du Golfe du Mexique.

    30La présence de la série évaporitique crétacée indique que la région était pratiquement stable à la fin du Secondaire. L’arrêt de l’accumulation évaporitique au Tertiaire est dû soit à une élévation du niveau eustatique, soit à une ouverture du bassin évaporitique, mais rien ne semble indiquer une activité tectonique plus importante (LOPEZ RAMOS, 1973). Au début du Tertiaire, durant la phase Laramide, des systèmes de failles se sont mis en place dans la zone de Reforma située au sud-ouest de la péninsule, au large du Campeche. Dans le même temps, les failles des zones de Catoche et Chemax jouent sur la marge orientale, et des mouvements se produisent le long de la faille de Ticul au nord-ouest (WEIDIE, 1985). Quant aux systèmes Rίo Hondo au sud-est et Holbox au nord-est, ils n’ont pas pu être datés (fig. 3).

    31Les événements tectoniques qui ont lieu au cours du Tertiaire se traduisent par des soulèvements de la plate-forme déjà émergée. La péninsule acquiert sa configuration actuelle à la fin du Pliocène lors de l’émersion définitive des régions constituées de calcaires et marnes néogènes.

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    Figure 3 : Carte simplifiée des systèmes de failles affectant la péninsule du Yucatan (d’après WEIDIE, 1985).

    III. LES DONNÉES CLIMATIQUES

    32S’étendant entre 14°30’et 32°42’de latitude nord, le Mexique est composé de vastes régions montagneuses et de hauts plateaux ceinturés par des plaines côtières. L’orographie influence largement la répartition des climats sur le territoire mexicain, en jouant sur la température, la répartition des précipitations et la circulation de l’air. Le Mexique est donc un pays aux climats très variés, allant du type tropical humide au type désertique en passant par des types montagnards et continentaux plus froids, d’où la présence de glaciers sur les volcans dépassant 5 000 m d’altitude. Le Yucatan s’inscrit globalement dans le domaine du climat tropical humide à subhumide, sujet à des saisons contrastées et à des vents violents appelés les « Nortes ».

    A. Les températures

    33Le Mexique (fig. 4) présente trois régions thermiques bien connues : les « tierras calientes » (terres chaudes), les « tierras templadas » (terres tempérées) et les « tierras frίas » (terres froides). Les terres chaudes sont réparties en deux groupes : d’une part les régions dont les températures moyennes annuelles sont supérieures à 22°C, et qui regroupent notamment les plaines côtières du sud (péninsule du Yucatan, dépression des Chiapas) et du nord (péninsule de Basse Californie) ; d’autre part, les régions dont les températures moyennes annuelles sont comprises entre 18 et 22°C ; il s’agit de la Sierra Madre Oriental, le centre des Chiapas et la Sierra Madre del Sur, l’ouest de la Sierra Madre Occidental et la côte ouest de Basse Californie.

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    Figure 4 : Carte des isothermes du Mexique (d’après TAMAYO, 1991).

    34Les terres tempérées, dont les températures moyennes annuelles sont réparties entre 12 et 18°C, regroupent une large part de la Sierra Madre Occidental, l’axe volcanique et le sud des hauts plateaux. Les terres froides, avec des températures moyennes annuelles entre 5 et 12°C, correspondent aux points hauts de l’axe volcanique et certaines parties de la Sierra Madre Occidental.

    35Le Yucatan, avec une température moyenne annuelle de 26°C, fait partie des « tierras calientes ». Les données disponibles (INEGI) sont des moyennes effectuées sur 36 années, entre 1941 et 1977, mais des données plus précises concernent les stations météorologiques de Cozumel (Quintana Roo), de Mérida (Yucatan) et de Ciudad del Carmen (Campeche) (MOSIÑO ALEMAN et GARCIA, 1974).

    36Les cartes des isothermes (fig. 5) correspondent aux moyennes des mois d’avril et juillet. On peut observer l’augmentation régulière des températures du sud vers le nord de la péninsule, au rythme des saisons. Les zones côtières des Etats de Tabasco et Campeche sont les plus chaudes en été avec une température moyenne supérieure à 28°C. Dans l’ensemble de la péninsule du Yucatan l’amplitude thermique annuelle n’excède pas 8°C. Les minima extrêmes enregistrés entre 1941 et 1977 varient de 4 à 10°C, les plus faibles s’inscrivant dans le centre-nord de la péninsule. Quant aux maxima absolus, ils oscillent entre 40 et 48°C, les valeurs les plus élevées étant enregistrées près des côtes occidentales du Golfe du Mexique, dans l’état de Campeche (fig. 5).

    37Dans le nord de la péninsule, à Mérida, la température moyenne est de 25,8 °C. Le minimum est de 23°C en décembre-janvier, pendant la saison sèche, et le maximum de 27,8°C en mai, au début de la saison des pluies. L’amplitude annuelle, faible, est de 4,8°C. L’amplitude moyenne journalière varie de 8,3 °C en octobre à 11,7 °C en mars-avril. Les données climatiques de l’île de Cozumel, sur la côte caraïbe, indiquent une température moyenne annuelle du même ordre (25,5 °C). Le minimum est en janvier (22,9°C) et le maximum en juin, juillet et août (27,2°C), pendant la saison humide. L’amplitude annuelle est de 4,7°C et l’amplitude moyenne journalière varie entre 7,4°C en octobre et 9,5 °C en mars-avril (fig. 10 à 12).

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    Figure 5 : Carte des isothermes des mois d’avril et juillet, et des températures maximum et minimum absolues (d’après TAMAYO, 1991).

    38A Ciudad del Carmen, au sud du Campeche, la température moyenne annuelle est de 26°C. Le minimum est de 23°C en décembre et le maximum de 30°C en juin, d’où une amplitude annuelle plus importante, de l’ordre de 7°C.

    B. Les précipitations

    39Le Mexique est caractérisé par une saison sèche d’hiver et une saison humide d’été (fig. 6). La zone la plus humide (P > 3 200 mm/an) est la partie méridionale du Golfe du Mexique, entre Veracruz et l’isthme de Tehuantepec. D’autres régions humides (P = 1 600 à 3 200 mm/an) comprennent la Sierra Madre del Sur et la Sierra Madre des Chiapas, et le sud de la façade océanique du Pacifique qui sont affectés en hiver par des vents violents accompagnés de fortes pluies. Les régions humides à subhumides (P = 800 à 1 600 mm/an) sont les plaines côtières du Pacifique (à l’exception de l’Etat de Sonora et de la péninsule de Basse Californie) et les plaines côtières du Golfe du Mexique, dont la péninsule du Yucatan. Cependant, l’extrémité nord du Yucatan se situe entre 400 et 800 mm/an, d’où un climat fortement marqué par la saison sèche et la végétation xérophytique.

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    Figure 6 : Carte des isoyètes du Mexique (d’après TAMAYO, 1991).

    40Dans le Yucatan, les conditions climatiques sont globalement celles d un climat chaud et humide avec des précipitations moyennes de 1000 à 1 400 mm (fig. 7). A Mérida, les précipitations moyennes sont de 929 mm/an. La saison des pluies, plus courte et aussi moins arrosée, s’étend de juin à septembre, avec un maximum de 180 mm en septembre. En saison sèche, le minimum de 17 mm se situe en mars. En fait, le nord de la péninsule présente un climat à tendance semi-désertique bien que les précipitations annuelles soit comprises entre 400 et 800 mm. Pour l’île de Cozumel, les précipitations annuelles sont nettement plus importantes (1 553 mm). La saison des pluies s’étend de mai à octobre avec un maximum de 243 mm en septembre. Le minimum de 48 mm a lieu en mars. Enfin, à Ciudad del Carmen, les précipitations sont de 1 347 mm/an, avec une longue saison des pluies, de juin à décembre (maximum de 300 mm en septembre), et une saison sèche normale (minimum de 35 mm en mars-avril).

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    Figure 7 : Cartes des isoyètes des mois de janvier, avril, juillet et octobre (d’après TAMAYO, 1991).

    41La moitié sud du territoire yucatèque détient le record du plus grand nombre de jours de pluie par an. En été et en automne, les pluies intenses sont produites par les cyclones tropicaux. De plus, au sud-est du Golfe du Mexique, il existe une zone de formation d’ouragans qui entre en activité dans la première quinzaine de juin. Ces ouragans s’écoulent parallèlement au littoral de Veracruz puis s’intensifient vers le sud. D’autres zones situées dans les Caraïbes sont actives d’août à octobre, et certains ouragans viennent affecter les côtes du Campeche. Des précipitations atmosphériques sont également enregistrées en hiver, limitant la saison sèche à mars, avril et mai. En janvier, les valeurs observées sont le résultat de l’invasion des vents alizés en provenance du Golfe du Mexique. Mais ces pluies d’hiver proviennent aussi de masses d’air froid venues du nord qui s’affrontent avec les masses d’air chaud. Sur les côtes du Golfe, ces pluies sont liées au phénomène « El Norte » et s’accompagnent de vents violents souvent destructeurs.

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    Figure 10 : Diagrammes des données climatiques (températures et précipitations) pour la station de Mérida. Les précipitations moyennes annuelles sont de l’ordre de 930 mm, la température moyenne annuelle est de 25,8°C.

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    Figure 11 : Diagrammes des données climatiques (températures et précipitations) pour la station de Cozumel. Les précipitations moyennes annuelles sont de l’ordre de 1 500 mm, la température moyenne annuelle est de 25,5°C.

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    Figure 12 : Diagrammes des données climatiques (températures et précipitations) pour la station de Ciudad del Carmen. Les précipitations moyennes annuelles sont de l’ordre de 1 600 mm, la température moyenne annuelle est de 27°C.

    C. Masses d’air et vents

    42Les cartes des mois de janvier, avril, juillet et octobre (fig. 8) montrent des isobares quasi parallèles de direction SW-NE avec des valeurs qui varient de 757 mm à 762 mm de mercure. Les pressions les plus fortes sont observées en hiver (en janvier), avec une moyenne de 764 mm sur l’ensemble de la péninsule. Ceci s’explique par le régime général de mousson, avec une alternance saisonnière classique. Les masses d’air en présence sont la masse tropicale maritime du Golfe du Mexique et de la Mer des Antilles, la masse tropicale maritime de l’Océan Pacifique, enfin les masses polaires continentale ou maritime.

    43En été, alors que les hautes pressions atlantiques sont centrées sur les Açores, les vents alizés en provenance de la Mer des Antilles et du Golfe du Mexique, chauds et chargés d’humidité, soufflent en direction du continent et déterminent la saison des pluies sur le Yucatan (fig. 9). En revanche, les masses d’air pacifiques, dont les mouvements sont générés à des latitudes supérieures à celle du Mexique, n’influencent quasiment que le nord-ouest du pays.

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    Figure 8 : Cartes des isobares des mois de janvier, avril, juillet et octobre (d’après TAMAYO, 1991).

    44En hiver, les masses polaires pénètrent sur le territoire mexicain par le nord pour se déplacer ensuite vers le SSW avec des vents secs et froids ; mais le sud-est du pays est généralement épargné. Cependant, une mention particulière doit être faite à propos du vent appelé « El Norte », dont nous avons déjà signalé l’existence. Il s’agit d’un phénomène qui se produit l’hiver lors du déplacement de la masse d’air froid venant d’Amérique du Nord jusqu’au Golfe du Mexique. Incapable de monter et de passer les reliefs bordant le plateau mexicain, cet air froid est dévié vers le sud du Golfe. Là, il trouve un passage bas dans les montagnes des Chiapas et se glisse dans le Golfe de Tehuantepec où il devient un vent sec soufflant en rafales. Sur l’ensemble des côtes du Golfe, depuis Veracruz jusqu’à la côte du Campeche, « El Norte » peut atteindre 120 à 140 km/h et s’accompagne de violentes pluies. Ses effets sont souvent destructeurs sur le littoral : palmiers arrachés, plages érodées, etc.

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    Figure 9 : Cartes des directions générales des vents soufflants en été et en hiver sur la péninsule du Yucatan.
    Cartes de fréquence de la direction des vents pour les stations de Mérida et Cozumel.

    IV. LA VÉGÉTATION ET LES SOLS DU YUCATAN

    45Les sols développés sur le territoire yucatèque sont de trois types principaux. Une large part de la péninsule est recouverte par les «tier-rasras coloradas », terres colorées argileuses qui recouvrent le fond des grandes dépressions et dont l’épaisseur varie de plusieurs décimètres à quelques mètres. On rencontre également des sols noirs humifères qui recouvrent faiblement les calcaires éocènes ; épuisés par les brûlis, ces sols sont peu épais et peu fertiles. Enfin dans les plaines côtières se développent des sols de marécages, argileux et très humides ; ils s’étendent sur les vastes zones qui sont inondées lors de la saison des pluies.

    46Dans la partie nord de la péninsule, on trouve une végétation buissonnante, xérophytique et herbacée, parsemée de palmiers surtout sur la côte caraïbe. Au sud, dans les Etats de Campeche et du Quintana Roo, s’étend largement la forêt ombrophile. Actuellement la déforestation est importante, et les arbres sont progressivement remplacés par une végétation secondaire arbustive pauvre (AYLON TORRES et CHAVEZ FLORES, 1992). Dans les plaines côtières qui bordent la péninsule, tant du côté Golfe que du côté Caraïbe, les mangroves se développent largement.

    47Une saison des pluies marquée, un sous-sol fortement karstifié, des sols peu fertiles, une végétation xérophytique à ombrophile, une déforestation intense font donc du Yucatan un territoire à part.

    V. LES EAUX SUPERFICIELLES

    48Les caractéristiques topographiques et géologiques de la péninsule expliquent que les écoulements superficiels, très nombreux dans la partie méridionale (District Del Carmen), tendent à se raréfier dans l’Etat de Campeche pour disparaître presque totalement dans la moitié nord de la péninsule du Yucatan en raison de l’extension des plateaux et plaines karstiques.

    49Les systèmes fluviatiles et lagunaires de la zone sud (Terminos) sont développés sur des sédiments récents d’origine continentale constitués surtout de graviers et matériaux alluviaux de granulométrie variable provenant de l’érosion des massifs sédimentaires et cristallins des Chiapas et des Montagnes Mayas. A l’est et au nord, ces sédiments laissent place à la dalle calcaire yucatèque où les phénomènes karstiques, dépressions, buttes et réseaux souterrains, deviennent la règle, expliquant ainsi la disparition des cours d’eau superficiels et l’extension des grands poljés. Il en résulte une disponibilité variable de l’eau qui, dans le sud, parvient à occasionner des problèmes en perpétrant de continuelles inondations, et dans le nord et l’est n’est disponible que durant la saison des pluies lorsqu’elle s’accumule dans les dépressions.

    50Ainsi, la géologie, la topographie et les conditions climatiques de la région sont propices à l’alimentation des aquifères. La véritable richesse hydrologique de l’ensemble de la péninsule est dans le sous-sol comme l’atteste l’utilisation de l’eau des grottes et des cenotes par les anciens Mayas. Mais l’exploitation actuelle des eaux souterraines rencontre des difficultés en raison de la présence d’eau salée à faible profondeur qui conditionne le débit de captage ; les aquifères restent donc sous exploités.

    CONCLUSION

    51Au Mexique, la péninsule du Yucatan apparaît donc comme un élément original sur de nombreux plans. Vaste plate-forme de calcaires tertiaires, stable et très karstifiée, elle se distingue à la fois des grandes chaînes plissées calcaires et des volcans du Mexique et d’Amérique centrale, mais aussi de la péninsule calcaire de Floride, beaucoup plus basse, recouverte par les sables siliceux appalachiens et percée de « sin-kholes ». Le Yucatan possède un climat tropical humide avec une saison des pluies estivale et une saison sèche très marquée au nord. Enfin, les caractéristiques karstiques de son sous-sol en font une table calcaire dont les seules ressources en eau sont dans le domaine souterrain (grottes noyées, cenotes), d’où une utilisation ancienne du milieu karstique remontant aux civilisations des Olmèques et des Mayas (cf. chap. VIII).

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    • Krasilnikov, Pavel. Gutiérrez-Castorena, Ma del Carmen. Ahrens, Robert J. Cruz-Gaistardo, Carlos Omar. Sedov, Sergey. Solleiro-Rebolledo, Elizabeth. (2013) World Soils Book Series The Soils of Mexico. DOI: 10.1007/978-94-007-5660-1_8
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    • Nicod, Jean. (2016) Souvenirs de quelques sites géomorphologiques significatifs et curieux. Physio-Géo. DOI: 10.4000/physio-geo.4838
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    • Carozza, J.-M.. Galop, D.. Metailie, J.-P.. Vanniere, B.. Bossuet, G.. Monna, F.. Lopez-Saez, J.A.. Arnauld, M.-C.. Breuil, V.. Forne, M.. Lemonnier, E.. (2007) Landuse and soil degradation in the southern Maya lowlands, from Pre-Classic to Post-Classic times: The case of La Joyanca (Petén, Guatemala). Geodinamica Acta, 20. DOI: 10.3166/ga.20.195-207
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