Les auteurs
p. 305-308
Texte intégral
1Jean-Claude Bourdin est né en 1945. Après des études primaires et secondaires à Tanger, Paris et Nice, il a préparé l’agrégation de philosophie à Aix-en-Provence où il a été l’étudiant de Gilles-Gaston Granger et de Gérard Lebrun. Après l’obtention de l’agrégation, il enseigne à Draguignan et au lycée franco-colombien de Bogotá. À son retour en France, il enseigne au lycée à Poitiers (lycées Aliénor-d’Aquitaine et Camille-Guérin en classes préparatoires). Il a soutenu sa thèse de doctorat en 1990 sous la direction de Jacques D’Hondt : Hegel et les matérialistes français du xviiie siècle. Dès 1975, il a participé aux travaux et activités du Centre de recherches et documentation sur Hegel et Marx que Jacques D’Hondt avait créé en 1970 (CRDHM-CNRS). Il a eu la chance de faire toute sa carrière universitaire à Poitiers, maître de conférences en 1993 et professeur en 2001, et de mener ses recherches dans le cadre du Centre de recherches sur Hegel et l’idéalisme allemand (dirigé par Jean-Louis Vieillard-Baron et Bernard Mabille), qui a succédé au CRDHM et dont il est devenu directeur adjoint en 2005.
2Il a créé avec Colas Duflo un groupe de recherche sur Le rêve de d’Alembert, qui, pendant trois ans, a réuni celles et ceux qui avaient le désir de travailler ce texte de Diderot, en dehors de tout cadre institutionnel. Ce fut une des plus belles expériences de chercheur qui lui ait été donné de connaître. Il a créé en 2000 un des premiers masters professionnels inspirés par un philosophe, le master Médiation, dans les organisations qu’il a dirigé jusqu’en 2010. Malgré une incompétence et une répugnance constitutionnelles, il a passé beaucoup de temps à s’occuper de tâches dites administratives : assesseur pour la pédagogie de l’UFR des sciences humaines et des arts et membre du CEVU de l’université pendant quatre ans, directeur du département de philosophie pendant sept ans, etc. Il a été responsable des relations internationales du département de philosophie et, à ce titre, a impulsé des relations institutionnelles d’échanges avec des universités colombiennes et libanaises. Il a été membre du jury du Capes pendant quatre ans et du jury de l’agrégation pendant deux ans. Comme tout le monde il a participé à de nombreuses séances de soutenance de thèses de doctorat en France et rapporté, en dernier lieu, sur une thèse sur Blanchot et la métaphysique en espagnol pour l’université de Valence. Bien des soutenances ont été de bons moments de philosophie et l’occasion de rencontrer des collègues singuliers et attachants. On peut enfin signaler son rôle de lecteur-expert de manuscrits pour de nombreux éditeurs français et anglais. L’éventail des domaines sur lesquels il a travaillé apparaît dans sa bibliographie (voir p. 291-298).
3 Sophie Audidière est spécialiste du xviiie siècle français, est philosophe et maître de conférences à l’université de Bourgogne, membre du laboratoire Logiques de l’agir (université de Franche-Comté). Elle a édité Fontenelle, Digression sur les Anciens et les Modernes et autres textes philosophiques (Classiques Garnier, 2015), et codirigé L’Encyclopédie du Rêve de d’Alembert (CNRS éditions, 2006), Matérialistes français du xviiie siècle (PUF, 2006), Cultural Transfers : France and Britain in the Long Eighteenth Century (Voltaire Foundation, 2010) et publié des articles sur Diderot, Helvétius, Fontenelle, Godwin et Bentham.
4Bertrand Binoche est professeur d’histoire de la philosophie moderne et contemporaine à l’université Paris1 Panthéon-Sorbonne. Ses travaux gravitent autour des philosophies de l’histoire, de leur émergence à l’âge des Lumières jusqu’à leur contestation dans la philosophie française contemporaine. Derniers ouvrages publiés : Religion privée, opinion publique (Vrin, 2012) ; Introduction à De l’esprit des lois de Montesquieu (Publications de la Sorbonne, 2015, 2e éd.) ; en codirection avec Arnaud Sorosina, Les historicités de Nietzsche (Publications de la Sorbonne, 2016).
5Monique Castillo, agrégée et docteur en philosophie, est diplômée de l’Institut d’études politiques de Paris, professeur à l’université Paris Est et responsable du séminaire d’éthique, droit et politique. Elle consacre ses travaux à la philosophie pratique de Kant et à l’éthique appliquée aux actions professionnelles (entreprendre, juger, enseigner, soigner) et aux questions de politique contemporaine (mutabilité de l’espace public, guerre des symboles, « citoyenneté numérique », éthique et progrès). Plusieurs de ses conférences sont téléchargeables sur le site des Mardis-de-la-Philo, de l’IHEDN et de la GLDF : « Le pouvoir. Puissance et sens », « Qu’est-ce qu’être européen ? L’identité en questions », « Faire renaissance : une éthique publique pour demain ».
6Colas Duflo est professeur à l’université Paris-Ouest Nanterre La Défense. Il dirige l’équipe Litt & Phi (Littérature et philosophie) au sein du Centre des sciences des littératures de langue française (CSLF). Spécialiste du xviiie siècle, il s’intéresse aux rapports entre philosophie et roman, à Diderot et à Bernardin de Saint-Pierre. Publications récentes : Les aventures de Sophie. La philosophie dans le roman au xviiie siècle (CNRSÉditions, 2013) ; Diderot. Du matérialisme à la politique (CNRS Éditions, 2013) et Diderot philosophe (Honoré Champion, 2003, rééd. 2013).
7Alain Gigandet, ancien élève de l’ENS Ulm, est maître de conférences honoraire en histoire de la philosophie ancienne à l’université Paris Est. Son domaine de recherche comprend l’épicurisme antique grec et romain ainsi que ses réinterprétations modernes et contemporaines. Publications : Fama deum. Lucrèce et les raisons du mythe (Vrin, 1998) ; Lucrèce. Atomes, mouvement (PUF, 2001) ; en collab. avec Pierre-Marie Morel, Lire Épicure et les épicuriens (PUF, 2007) ; il a dirigé Lucrèce et la modernité : le xxe siècle (Armand Colin, 2013) ; et de nombreux articles portant sur divers aspects de la philosophie épicurienne dans son contexte grec et romain, et sur les réceptions modernes de l’épicurisme (Montaigne, Diderot, Leopardi, Hegel, Strauss, Foucault).
8Annie Ibrahim, ancienne élève de l’ENS Fontenay, est professeure honoraire en première supérieure, chercheuse au GEMR, ancienne directrice de programme au CIPH où elle dirige actuellement un séminaire extérieur sur Dom Deschamps, et enseigne depuis 2009 à l’université populaire des Hauts-de-Seine (les monstres et le monstrueux, les utopies…). Elle a publié de nombreux articles sur le matérialisme des Lumières et les philosophies du vivant du xviiie siècle. Elle travaille actuellement sur Dom Deschamps et le matérialisme aléatoire du dernier Althusser. Parmi ses publications : Diderot, un matérialisme éclectique (Vrin, 2010) ; dir., Lumières orientales et Orient des Lumières (L’Harmattan, 2010) ; Qu’est-ce que la curiosité ? (Vrin, 2012) ; dir., Autour d’Althusser (Le Temps des cerises, 2012).
9Jean-Louis Labussière est professeur de philosophie à l’université Paul Valéry Montpellier III. Sa thèse porte sur la question de l’individu et des procédures de l’individualisation dans la philosophie des Lumières françaises. A publié divers articles consacrés notamment à Diderot, Rousseau, et à la philosophie politique classique. Achève actuellement un ouvrage traitant de la question de l’agir et de l’action au xviiie siècle.
10Bernard Mabille (1959-2014) a été maître de conférences à l’université Paris-Sorbonne de 1993 à 2003, professeur à l’université de Rouen, et enfin à l’université de Poitiers à partir de 2005. Il a dirigé le Centre de recherches sur Hegel et l’idéalisme allemand (CRHIA). Il a publié Hegel, l’épreuve de la contingence (Aubier, 1999) ; Hegel, Heidegger et la métaphysique, recherches pour une constitution (Vrin, 2004) ; Cheminer avec Hegel (Les Éditions de la transparence, 2007) ; à paraître, Rencontres, Hegel à l’épreuve du dialogue philosophique (Peeters, 2015). Bernard Mabille a dirigé deux ouvrages collectifs, Le principe (Vrin, 2006), et Ce peu d’espace autour. Six essais sur la métaphysique et ses limites (Les Éditions de la transparence, 2010), et codirigé avec Pascal David Une pensée singulière. Mélanges offerts à Jean-François Marquet (L’Harmattan, 2003), et avec Jean-François Kervégan Hegel au présent. Une relève de la métaphysique (CNRS Éditions, 2012).
11François Pépin est professeur de philosophie en classes préparatoires au lycée Louis-le-Grand et chercheur associé à l’IHRIM (ENS de Lyon). Ses travaux portent surtout sur les Lumières françaises, notamment la théorie de la connaissance, la philosophie des sciences et le matérialisme. Il a récemment dirigé : avec Christian Leduc, Anne-Lise Rey et Mitia Rioux-Beaulne, Leibniz et Diderot. Rencontres et transformations (Vrin/Presses universitaires de Montréal, 2016) ; avec Gilles Barroux, Le chevalier de Jaucourt. L’homme aux 17000 articles (Société Diderot, 2015).
12Franck Salaün est professeur de littérature française à l’université Paul Valéry Montpellier III et membre de l’Institut de recherche sur la Renaissance, l’âge classique et les Lumières (UMR 5186). Derniers ouvrages parus : L’affreuse doctrine. Matérialisme et mœurs au temps de Diderot (Kimé, 2014) ; La revanche de Beaumarchais. Trois études sur la trilogie (Hermann, 2015).
13Alain Sandrier enseigne la littérature française à l’université. Spécialiste du combat antireligieux des Lumières, il a publié Le style philosophique du baron d’Holbach (Honoré Champion, 2004), une étude sur le Dictionnaire philosophique de Voltaire (Atlande, 2008), ainsi que de nombreux articles sur la littérature clandestine, l’hétérodoxie classique et son héritage. Il a donné aux Classiques Garnier l’édition critique d’un recueil de pièces irréligieuses sous le titre Le théâtre de l’incrédulité (2012) et un essai, Les Lumières du miracle (2015).
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