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Michel Foucault, histoire et discontinuité

p. 83-90


Texte intégral

11. Il est toujours un peu préoccupant pour un historien de parler devant des philosophes, à plus forte raison quand il le fait à propos d’un philosophe, à plus forte raison encore quand il s’agit d’un philosophe qui s’est à plusieurs reprises situé par rapport au travail des historiens comme l’a fait Michel Foucault dans ses premiers grands livres en particulier, de l’Histoire de la folie à Surveiller et punir (quand bien même il l’a souvent fait de façon oblique et mobile). Mais mon propos est plus circonscrit. Cette période d’une quinzaine d’années est celle que je prends ici en compte pour réfléchir sur l’usage que Foucault fait de la discontinuité comme opérateur historiographique.

2La mise en œuvre d’une approche discontinuiste est, chacun le sait, centrale dans l’œuvre du philosophe et il l’a, de façon récurrente, revendiquée comme telle. C’est sans doute dans L’archéologie du savoir, que l’on peut lire, pour une part, comme un bilan critique des trois ouvrages qui l’ont précédée en même temps que comme une explicitation (provisoire) des rapports de Foucault avec l’histoire telle que la font les historiens, que le thème est le plus fortement – j’allais dire, le plus abruptement – explicité. Au moment où il prend plus explicitement ses distances d’avec la perspective structuraliste et où il entreprend de reformuler le projet archéologique dans les termes d’une généalogie, Foucault insiste sur ce qui, de l’un à l’autre, reste au cœur de sa démarche : la mise en valeur des ruptures et des discontinuités. Il le fait en partant du domaine dans lequel il inscrit sa propre trajectoire de recherche – « ces disciplines qu’on appelle histoire des idées, des sciences, de la philosophie, de la pensée, de la littérature aussi1 » –, en invoquant comme modèles des précédents dont certains sont attendus, tels Bachelard et Canguilhem, d’autres un peu moins peut-être, telles « les unités architectoniques des systèmes, telles qu’elles ont été analysées par Martial Gueroult2 ».

Et le grand problème qui va se poser – qui se pose – à de telles analyses historiques n’est donc plus de savoir par quelles voies des continuités ont pu s’établir, de quelle manière un même dessein a pu se maintenir et constituer, pour tant d’esprits différents et successifs, un horizon unique, quel mode d’action et quel support implique le jeu des transmissions, des reprises, des oublis et des répétitions, comment l’origine peut étendre son règne bien au-delà d’elle-même et jusqu’à cet achèvement qui n’est jamais donné –, le problème n’est plus celui de la tradition et de la trace mais celui de la découpe et de la limite ; ce n’est plus celui du fondement qui se perpétue, c’est celui des transformations qui valent comme fondation et renouvellement3.

3La proposition peut être entendue en plusieurs sens. Je ne m’attarderai pas sur la façon dont elle s’inscrit dans un débat proprement philosophique, dont je ne suis, au mieux, que lecteur. Mais il est évident qu’elle intéresse directement les historiens. Elle le fait parce qu’elle met en jeu une conception du temps historique et aussi parce qu’elle engage des attendus et produit des effets méthodologiques et épistémologiques. Foucault le sait bien, d’ailleurs, puisqu’il ne cesse de caractériser la stratégie de recherche qu’il développe comme une histoire (ces « analyses historiques », ces histoires qui « malgré leur titre, échappent en grande partie au travail de l’historien et à ses méthodes4 »). Cette stratégie de recherche, il l’oppose frontalement à l’histoire telle que l’entendraient les historiens et telle qu’ils la pratiqueraient. Frontalement parce que cette dernière serait selon lui toute entière vouée à établir, de diverses manières, des continuités temporelles, à en rechercher l’explication et à en produire la signification.

Pour l’histoire, dans sa forme classique, le discontinu était à la fois le donné et l’impensable : ce qui s’offrait sous l’espèce des événements dispersés […] ; et ce qui devait être, par l’analyse, contourné, réduit, effacé pour qu’apparaisse la continuité des événements. La discontinuité, c’était ce stigmate de l’éparpillement temporel que l’historien avait à charge de supprimer de l’histoire. Elle est devenue maintenant un des éléments fondamentaux de l’analyse historique5.

4 Car l’« histoire effective » que Foucault revendique après Nietzsche, comme il l’écrira dans le célèbre texte de 1971, « l’histoire généalogiquement dirigée […] entreprend de faire apparaître toutes les discontinuités qui nous traversent6 ».

52. Nous avons affaire ici à une proposition qui entend, dans le même temps, identifier une position en rupture avec l’existant. Mais l’existant existe-t-il vraiment ? Dans l’immense corpus de l’historiographie, qu’il faut bien entendu compléter par les philosophies de l’histoire, une très grande majorité de textes relève bien de l’analyse proposée par Foucault. Que ces histoires aient été écrites sous le regard de la providence, du destin ou de la raison, ou bien encore qu’elles l’aient été selon les règles de la composition rhétorique, nul n’en disconviendra. Tout se passe comme si, dans sa très longue histoire, l’écriture de l’histoire – dans sa version occidentale au moins – s’était employée à conjurer la vieille sentence aristotélicienne qui la vouait à l’enregistrement du contingent et par là même à la dispersion. Peut-on pour autant en rester là ? Je ne le crois pas. Depuis le xixe siècle au moins, mais on en trouverait des exemples bien antérieurs, les historiens se sont dotés explicitement d’un certain nombre d’instruments qui étaient destinés à construire les réalités qu’ils étudiaient : moins à leur imposer forme et sens qu’à rendre possible un certain nombre d’opérations. Qu’il s’agisse d’outils techniques de traitement des données, de catégories descriptives ou analytiques ou encore de modèles, leur rôle n’était pas tant de reproduire la réalité du passé que d’en procurer une version intelligible, ou, pour reprendre une expression de Bernard Lepetit, une « copie théorique » susceptible d’être soumise à validation empirique. Pour me cantonner à une historiographie plus récente, l’histoire quantitative ou sérielle, les tentatives de modélisation économétrique de la New Economic History, les propositions de décomposition du temps historique, version Labrousse ou version Braudel, les jeux que permettent les variations d’échelle sont autant d’exemples – parmi d’autres – de tentatives pour résister à l’évidence de l’histoire comme elle se donne – ou paraît se donner. Ces tentatives ont elles aussi en commun d’introduire dans l’appréhension du monde socio-historique une perspective discontinuiste que je crois fondamentale. Soit un exemple, qui est devenu classique : reconstruire l’histoire de la Méditerranée, comme l’a fait Braudel, selon trois régimes différents de durée, sans doute liées entre elles, mais distinguées pour les besoins de l’analyse pour rendre compte des temporalités multiples de l’expérience, c’est très exactement introduire de la discontinuité et s’en servir comme d’un instrument analytique, en définissant, par hypothèse, trois plans opératoires dont il est ensuite possible d’apprécier et de comparer les bénéfices heuristiques qu’ils procurent7.

6Foucault le sait. Il prend d’ailleurs soin de distinguer une histoire qu’il qualifie de « nouvelle » et qu’il identifie avec la mouvance des Annales, avec l’École de Cambridge et, de façon plus intrigante, avec une « école russe » ou « soviétique » qu’il est un peu plus difficile d’identifier. Ne chicanons pas sur les références. Il est plus intéressant de noter qu’il crédite cette histoire nouvelle de remettre en cause les périodisations acquises, c’est-à-dire de faire rejouer les catégories temporelles en même temps que d’introduire « dans l’analyse historique des types de rapports et des modes de liaison beaucoup plus nombreux que l’universelle relation de causalité par laquelle on avait voulu définir la méthode historique8 ». Dans L’archéologie du savoir, Foucault insiste tout particulièrement sur les opérations de traitement que rendent possibles la série et le tableau, sur les effets de décomposition puis de recomposition qu’elles permettent de produire dans la masse d’un corpus selon les niveaux d’analyse qui auront été retenus, sur les possibilités d’articulation ou de réarticulation qu’elles offrent entre les ensembles constitués. Sans doute, cette « mutation épistémologique de l’histoire n’est pas encore achevée », selon Foucault. Elle n’est pas entièrement nouvelle non plus, puisqu’il la fait lui-même remonter à Marx (et, au moins pour un temps, à la médiation d’Althusser9). Elle est en tout cas bien attestée et il n’est pas difficile d’en suivre les jalons. Dans la première moitié du xxe siècle, Simiand, Bachelard et Koyré, la réflexion sur l’histoire des sciences et, ajouterai-je, la réflexion entreprise contre l’histoire de la philosophie et celle de la littérature telles qu’elles étaient alors pratiquées, ont été au cœur du débat et du renouvellement historiographiques français10. Cela ne signifie pas pour autant que la perspective discontinuiste ait été acceptée sans résistance, ni qu’elle l’ait été dans toutes ses implications par ceux qui l’ont adoptée. Moins encore qu’elle soit devenue dominante. Mais, comme c’est souvent le cas dans une discipline qui, comme l’histoire, demeure généralement réticente à la théorie de ses pratiques, c’est dans ces pratiques elles-mêmes qu’il convient de la reconnaître.

7Que propose-t-elle ? Pour le résumer d’un mot, des formes d’expérimentations qui rendent possible la construction d’objets inédits selon des procédures explicitées. Des possibilités d’estrangement, de décentrement et de dépaysement par rapport au sens commun historien, celui qui perçoit l’histoire comme un flux global, homogène et orienté sur le modèle du temps chronologique. De même que la longue durée ne s’identifie pas au « discours du continu », l’archéologie et la généalogie peuvent, sans sollicitation exagérée, être resituées dans un cadre épistémologique qui n’était pas étranger aux historiens des années 1960-1970 et dans lequel certains ont pu se reconnaître, si imparfaite que soit la manière dont ils l’ont formulé sur le moment. Je ne parle ici, encore une fois, que des opérations proprement historiographiques, et je laisse de côté les engagements philosophiques attachés à la proposition de Foucault, avec des effets limitatifs dont je suis bien conscient.

83. Dans L’archéologie du savoir, Foucault esquisse aussi le programme d’une histoire qu’il qualifie de « générale » et qu’il oppose à l’histoire « globale » dont « le thème et la possibilité […] commencent à s’effacer », une histoire qui « déploierait […] l’espace d’une dispersion ». Une histoire qui prendrait en compte la pluralité des histoires dans leurs spécificités sans se contenter de les juxtaposer, mais en cherchant à « déterminer quelle forme de relation peut être légitimement décrite entre ces différentes séries […] ; de quel effet peuvent être les décalages, les temporalités différentes, les diverses rémanences11 ». Ce projet, Foucault n’est pourtant pas seul à le formuler. Au même moment, des historiens de l’art inscrits dans la tradition warburgienne, comme Ernst Gombrich, ou dans celle de Focillon, comme George Kubler, en proposent des versions qu’il me paraît raisonnable et utile de mettre en regard de celle que Foucault esquisse alors12. Et c’est aussi le cas d’un homme qui n’était pas historien, ni philosophe, qui n’avait pas lu Foucault et que Foucault n’avait pas lu. Publié la même année que L’archéologie du savoir, trois ans après la mort de son auteur, le livre inachevé de Siegfried Kracauer, History. The Last Things Before the Last, développe des thèmes parallèles13.

9 Depuis quarante ans et plus, ces thèmes nous sont devenus presque familiers. L’érosion des grands paradigmes fonctionnalistes dans les sciences sociales, l’effacement de l’idée de totalité, les transformations profondes de notre rapport au temps historique, peuvent en rendre compte, mais aussi l’émergence de nouvelles expérimentations historiographiques, de la micro-histoire à une histoire globale qui a pris aujourd’hui une signification très différente de celle que Foucault lui donnait : une histoire à la mesure du monde et qui serait écrite non pas à partir d’un point de vue totalisant, mais depuis une multiplicité de points de vue, « à parts égales », pour reprendre la formule de Romain Bertrand14. Reste à savoir quelle histoire, et d’abord quel récit, peut rendre compte de la multiplicité et de la dispersion des histoires que revendiquait le programme esquissé par Foucault à la fin des années 1960. À cet égard, la relecture de ses premiers grands livres, de l’Histoire de la folie à Surveiller et punir, laisse une impression partagée. Tous mettent en opposition des ensembles stables, identifiés à travers le système de leurs différences. Insister sur les discontinuités est ce qui permet à Foucault de dégager des configurations successives repérées à travers des régularités discursives. Je ne suis pas certain de bien savoir ce qu’est l’« âge classique » si souvent invoqué dans ses premiers livres, dans une périodisation qui n’est, je le note au passage, pas particulièrement originale. Mais justement, l’âge classique n’est pas une période : c’est un agencement dont Foucault nous a appris à reconnaître la figure à travers un certain nombre de traits distinctifs, qu’il organise d’ailleurs de manière substantiellement différente d’un ouvrage à l’autre.

10L’objection suivante est un peu moins vénielle. Alors même qu’il récuse la formule d’une description globale qui resserrerait tous les phénomènes autour d’un centre unique – le modèle hégélien qui a si durablement marqué l’écriture de l’histoire même après que la lumière de Hegel s’est depuis longtemps éteinte –, il me semble que le philosophe ne résiste peut-être pas toujours à la tentation de ce que l’on appelle classiquement le tableau d’histoire. La grande rhétorique de l’Histoire de la folie mobilise en virtuose un large répertoire littéraire et pictural en contrepoint d’une enquête historique qui est elle-même commandée par une exigence philosophique. Affirmer que ces figures désignent, comme Foucault l’écrit, une sorte de « physionomie commune », n’est-ce pas déjà céder à la tentation de la description globale qu’il dénonce ? De ce point de vue, l’éblouissante ouverture des Mots et les choses, ou l’affirmation que la « Leçon d’anatomie » de Rembrandt signale un moment épistémologique majeur, font problème. Car s’agit-il bien, dans tous ces aspects, d’une même histoire ? Naissance de la clinique ou Les mots et les choses identifient bien des discontinuités dans l’ordre des savoirs. Mais en même temps, l’auteur y pose entre ces savoirs une unité épistémique de longue durée qui ne laisse guère de place, reconnaissons-le, aux décalages et aux différences.

11Entendons-nous : il ne s’agit pas ici de mettre en question de grandes œuvres. Mais de s’interroger, en terminant, sur les limites de l’exercice : si nous nous accordons sur les bénéfices heuristiques que produit le recours à la discontinuité, nous pouvons aussi nous demander jusqu’à quel point il est compatible avec l’écriture d’une histoire. C’est la question que laissent ouverte, me semble-t-il, les premiers livres de Foucault. C’est celle que posent encore les tentatives pour composer une histoire globale multipolaire. C’est déjà celle que posait, au moment même où Foucault proposait de rompre avec le vieux discours qu’il prêtait à l’histoire, un homme d’une autre génération et venu d’un monde culturel bien différent. Dans le rendu historien du temps, Siegfried Kracauer montre qu’est inscrite une tension irréductible entre une exigence analytique et une contrainte formative (l’impossibilité d’échapper à une forme). Pour lui, la co-existence ou la co-occurrence des objets dans le temps n’apportent en rien la preuve que ceux-ci sont nécessairement liés par des relations significatives, mais elles mettent plutôt en valeur des décalages qui lui apparaissent constitutifs du temps historique. Ou, pour le dire plus brutalement : plusieurs histoires sont présentes ensemble et à des rythmes différents à un même moment du temps. Cela, à dire vrai, nous le savons tous. Mais nous n’en tirons pas nécessairement les conséquences, puisque nous continuons en permanence à nous référer à des découpages englobants et, éventuellement, aux transitions qui permettent de passer de l’un à l’autre. Pouvons-nous d’ailleurs éviter de le faire ? Si désaccordés que soient les temps de l’histoire, celui des histoires que nous étudions, il nous reste nécessaire de donner aux configurations temporelles une forme reconnaissable. C’est du même coup poser qu’il doit être possible de reconstruire des liens entre certains, au moins, des éléments qui les composent. Elles retrouvent ainsi la consistance que l’on avait mise en cause et, avec elle, une articulation au temps chronologique. Telle est, pour Kracauer, l’antinomie du temps historique. Les figures à travers lesquelles nous en rendons compte relèvent de conceptions irréconciliables15.

12De cette tension, je voudrais suggérer que Foucault ne s’est véritablement dégagé qu’à partir du moment où il a renoncé à écrire des « histoires », quand bien même celles qu’il a proposées dans ses premiers livres entendaient résolument rompre avec le discours de l’histoire. Le programme qu’il esquissait dans L’archéologie du savoir et qu’il prolonge dans l’article de 1971 « Nietzsche, la généalogie, l’histoire », c’est sans doute dans cet autre pan de son œuvre que constituent les cours du Collège de France que l’on en trouve la mise en œuvre la plus proche. Mais on a désormais moins affaire à des histoires qu’à l’engagement dans la démarche que, dans ses dernières années, Foucault définira comme problématisation.

Notes de bas de page

1 M. Foucault, L’archéologie du savoir, Paris, Gallimard, 1969, p. 10.

2 Ibid., p. 11.

3 M. Foucault, L’archéologie du savoir, op. cit., p. 12.

4 Ibid., p. 12 et 10.

5 Ibid., p. 16.

6 Id., « Nietzsche, la généalogie, l’histoire » [1971], dans Dits et Écrits I. 1954-1975, éd. D. Defert et F. Ewald, Paris, Gallimard, 2001, p. 1022.

7 F. Braudel, La Méditerranée et le monde méditerranéen à l’époque de Philippe II [1949], Paris, Armand Colin, 1966.

8 M. Foucault, « Sur les façons d’écrire l’histoire » [1967], dans Dits et Écrits I, op. cit., p. 614.

9 Ibid., p. 615 ; Id., L’archéologie du savoir, op. cit., p. 21.

10 Voir en particulier E. Castelli Gattinara, Les inquiétudes de la raison. Épistémologie et histoire en France dans l’entre-deux-guerres, Paris, Vrin/Éditions de l’EHESS, 1998.

11 M. Foucault, L’archéologie du savoir, op. cit., p. 17-19.

12 E. Gombrich, In Search of Cultural History, Oxford, Clarendon Press, 1969 ; G. Kubler, The Shape of Time, New Haven/Londres, Yale University Press, 1962.

13 S. Kracauer, History. The Last Things Before the Last, Oxford, Oxford University Press, 1969 [trad. L’histoire. Des avant-dernières choses, Paris, Stock, 2006], en particulier les chapitres 5 et 6.

14 R. Bertrand, L’histoire à parts égales. Récits d’une rencontre Orient-Occident (xvie-xviie siècle), Paris, Seuil, 2011. Sur ces problèmes, voir aussi la réflexion d’Antonella Romano, « Fabriquer l’histoire des sciences modernes. Réflexion sur une discipline à l’ère de la mondialisation », Annales. Histoire, sciences sociales, 2, 2015, p. 381-408.

15 S. Kracauer, L’histoire, op. cit.

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