Les auteurs
p. 203-207
Texte intégral
1 Jacques-Olivier Boudon, ancien élève de l’École normale supérieure, est professeur d’histoire contemporaine à Sorbonne Université où il dirige également le Centre d’histoire du xixe siècle et l’École doctorale d’histoire moderne et contemporaine. Président de l’Institut Napoléon, il a publié une trentaine d’ouvrages consacrés à l’Empire et à l’histoire du xixe siècle (Le Seuil, Armand Colin). Deux d’entre eux ont été couronnés d’un prix de l’Académie des sciences morales et politiques.
2 Stéphane Calvet est docteur en histoire après avoir soutenu une thèse sur les officiers charentais de Napoléon sous la direction de Natalie Petiteau. Il est professeur d’histoire-géographie au lycée Guez de Balzac d’Angoulême et chargé de conférences à l’IEP de Poitiers. Membre actif des Clionautes, il fait partie du comité scientifique de Via Patrimoine à Angoulême. Ses travaux portent sur le département de la Charente, mais également sur les questions militaires de l’Empire. Invité à de nombreux colloques universitaires en France et en Europe, il a participé au colloque annuel « Consortium on the Revolutionary Era » organisé en 2014 à l’université du Mississippi. Auteur de Leipzig, 1813. La guerre des peuples (Vendémiaire, 2013), il étudie particulièrement les officiers de la Grande Armée. Son intérêt porte sur leur carrière militaire, mais aussi sur l’impact des campagnes après 1815. Il est également l’auteur de Cambronne. La légende de Waterloo (Vendémiaire, 2016).
3 Delphine Diaz est maîtresse de conférences à l’université de Reims Champagne-Ardenne, où elle est membre du Centre d’études et de recherche en histoire culturelle. Elle a publié en 2014 aux éditions Armand Colin un livre issu de sa thèse, Un asile pour tous les peuples ? Exilés et réfugiés étrangers dans la France du premier xixe siècle (prix Augustin Thierry du Comité d’histoire de la Ville de Paris en 2015), et a co-dirigé l’ouvrage collectif Exils entre les deux mondes. Migrations et espaces politiques atlantiques au xixe siècle (Becherel, Les Perséides, 2015). Elle coordonne depuis 2016 un programme de recherches « jeunes chercheuses jeunes chercheurs » financé par l’Agence nationale de la recherche, AsileuropeXIX, qui vise à faire une histoire de l’accueil des réfugiés en Europe de l’Ouest et du Sud entre les années 1830 et 1870.
4Ancien élève de l’École normale supérieure, agrégé et docteur en histoire, Nicolas Dujin enseigne en khâgne à Neuilly-sur-Seine. Il est chercheur associé au Centre de recherches en histoire des Slaves (université Paris 1 Panthéon-Sorbonne) et au Service historique de la Défense. Ses recherches portent sur la Russie impériale et sur les questions militaires. En 2017, il a publié La campagne de Russie chez Ellipses.
5Anna Gnedina-Moretti est originaire de Tcheliabinsk, Russie. Docteure de l’université Pascal Paoli, professeure d’anglais, elle est l’auteure de plusieurs articles consacrés à Napoléon et à son mythe dans la culture russe. Co-auteure des livres Pascal Paoli et les femmes (éd. Colonna, 2015) et Une histoire érotique de Versailles (Payot, 2015), son domaine de recherche concerne principalement le xviiie et le xixe siècles et se trouve au croisement de l’histoire et de la littérature européenne (Russie, France, Grande-Bretagne).
6 Maya Goubina est docteure en histoire moderne et contemporaine. Les études des représentations de la période napoléonienne constituent le domaine principal de ses travaux. Son ouvrage Russes et Français (1812-1818). Une histoire des perceptions mutuelles a paru dans la collection « Imago mundi » des PUPS en 2017. Elle utilise comme sources les documents strictement contemporains des événements décrits, ce qui lui permet de saisir sur le vif les idées reçues et leur mutation. Ses publications et les sujets de ses interventions (consultables à l’adresse : http://production-scientifique.bnf.fr/bibliographie?f%5bauthor % 5d=2940) dans les conférences en France, en Russie, en Espagne et au Canada reflètent l’élargissement du champ de ses investigations, aussi bien du point de vue chronologique que géographique et thématique. Elle travaille actuellement au département des Métadonnées de la Bibliothèque nationale de France.
7 Julie Grandhaye, professeure agrégée de russe, docteure en histoire et en études slaves, est enseignante à la Cité scolaire Ampère (Lyon). Après avoir travaillé sur les décembristes, elle s’est intéressée à l’histoire des constitutions russes et à la place de la république dans l’histoire des idées politiques en Russie. Publications : Les décembristes. Une génération républicaine en terre autocratique (Publications de la Sorbonne, 2011) ; Russie : la république interdite (Champ Vallon, 2012) ; « Les intellectuels français face au monde russe (première moitié du xixe siècle) », dans C. Charle (dir.), La vie intellectuelle en France (Le Seuil, 2016).
8 Dmitry Gutnov est professeur à la faculté de journalisme de Moscou. Son domaine de compétence recouvre plusieurs aspects de l’histoire de la Russie : l’histoire de l’éducation, l’histoire de l’université de Moscou et l’étude de diverses influences et apports socio-culturels dans l’histoire russe. Il est l’auteur de plusieurs travaux relatifs à l’histoire de l’université à Moscou, à l’histoire de la sociologie en Russie et aux échanges culturels et éducatifs russo-français à la fin du xixe siècle et au début du xxe siècle. Ses principales publications sont, en russe : L’École russe des hautes études sociales de Paris, 1901-1906 (ROSSPEN, 2004) ; L’éducation sociologique en Russie (Alma Mater, 2009) ; Leçons sur l’histoire de la Russie pour les étudiants de la faculté de journalisme de l’université de Moscou (Maison d’édition de la faculté de journalisme de l’université de Moscou, 2015-2018).
9 Оlga Kafanova, docteure ès lettres, est, depuis 2011, directrice du département de communications interculturelles à l’université de la Flotte fluviale et de la Marine de Saint-Pétersbourg (Russie). Ses domaines de recherches sont la littérature française du xviiie et du xixe siècle, la littérature comparée, l’histoire de la littérature russe du xviiie et du xixe siècle, l’œuvre de George Sand ; l’œuvre d’I. S. Tourgueniev. Auteur de plus de 230 publications, parmi lesquelles les monographies (en russe) : George Sand et la littérature russe du xixe siècle. Les mythes et la réalité. 1830-1860 (1998) ; George Sand en Russie. La bibliographie des traductions russes et des matériaux critiques en russe, 1832-1900 (éd. IMLI RAN, 2005) ; La littérature dans la synthèse des arts. La ville et le jardin comme texte (en collaboration avec V. Domanski, K. Charafadina, éd. USPTD, 2010) ; Les mondes artistiques d’Ivan Tourgueniev (en collaboration avec V. Domanski, éd. Flinta, 2018). Elle est membre de l’association « Les Amis de George Sand » (France), de la George Sand Association (États-Unis) et de l’Union des germanistes russes.
10 Lioubov Melnikova, docteure en sciences historiques, est chercheuse au Centre dʼhistoire de la religion et de lʼÉglise (Institut de l’histoire russe, Académie des sciences de Russie, Moscou). Elle a publié, en russe : L’Église orthodoxe russe pendant la guerre patriotique de 1812 (2002), L’Armée et l’Église orthodoxe de l’Empire russe à l’époque des guerres napoléoniennes (2007), L’Église orthodoxe russe et la guerre de Crimée 1853-1856 (2012), La guerre patriotique de 1812 dans la mémoire culturelle de la Russie (2012, en collaboration), L’Empereur russe Alexandre Ier Pavlovitch, dans la série « Les souverains de la Russie », vol. 21 (2015), Histoire de la Crimée en 2 volumes (2017, en collaboration).
11 Véra Milchina est directrice d’études à l’Institut des hautes études en sciences humaines de l’université russe des sciences humaines (Moscou) et à l’École de recherches actuelles en sciences humaines de l’Académie russe de l’économie nationale (Moscou). Elle est auteur de livres (en russe) : La Russie et la France : diplomates, littérateurs, espions (2004), Vie quotidienne de Paris en 1814-1848 (2013), Les rues parisiennes : guide des noms (2016), Les Français « utiles » et « dangereux » : surveillance des étrangers en Russie sous Nicolas Ier (2017), Paris et les Parisiens vus par eux-mêmes : « Paris, ou le Livre des Cent-et-un » (2019). Elle a publié en 2015 aux Éditions Classiques Garnier une édition critique de La Russie en 1839 d’Astolphe de Custine, rééditée en format semi-poche en 2018. Ont paru dans sa traduction les œuvres de Germaine de Staël, Benjamin Constant, Chateaubriand, Balzac, Nodier, Custine, Delphine de Girardin, George Sand, Grimod de La Reynière, et d’autres.
12 Claude Muller est professeur à l’université de Strasbourg et directeur de l’Institut d’histoire d’Alsace. Il a publié, à ce jour, près d’une cinquantaine d’ouvrages, tous consacrés à l’Alsace. Parmi les plus récents, Le siècle des Rohan. Une dynastie de cardinaux en Alsace au xviiie siècle (La Nuée Bleue, 2006) ; « Vive l’empereur ! » L’Alsace napoléonienne (ID L’Édition, 2012) ; Les Alsaciens. Une région dans la tourmente, 1870-1950 (Les Arènes, 2012) ; Notre-Dame de Strasbourg. Du génie humain à l’éclat divin (Le Signe, 2014).
13 Guillaume Nicoud est historien de l’art, spécialisé dans l’histoire des relations et interactions culturelles internationales autour de 1800. Il est chercheur post-doctorant du FNS à l’Archivio del Moderno – Université de la Suisse italienne (Mendrisio, Suisse) au sein du programme « L’architecture du “style Empire moscovite” et la reconstruction de Moscou, 1813-1843 ». Sa thèse de doctorat, soutenue en 2016 à l’EPHE, s’intitule « Une galerie issue des Lumières : la Galerie impériale de l’Ermitage et la France, de Catherine II à Alexandre Ier, 1762-1825 ». Co-commissaire de l’exposition « Jérôme Napoléon » (château de Fontainebleau, 2008), il co-édite au Centre allemand d’histoire de l’art, où il est actuellement chercheur invité, un ouvrage sur L’art et la culture sous le règne de Jérôme Bonaparte (sous presse). Il participe parallèlement à l’édition du Premier catalogue de la galerie de tableaux de l’Ermitage (vol. I, Musée de l’Ermitage, 2018).
14Docteure en histoire de l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, Clyde Plumauzille est chargée de recherche au CNRS et membre du Centre Roland Mousnier (Sorbonne Université). Ses recherches portent sur le travail du corps des femmes dans les sociétés industrielles européennes. Elle a publié aux éditions Champ Vallon Prostitution et Révolution. Les femmes publiques dans la cité républicaine (1789-1799) en 2016. Co-animatrice du groupe de recherche « Genre et classes populaires », elle est également membre du comité de rédaction de la revue Clio et du LabEx Écrire une histoire nouvelle de l’Europe.
15 Nikolaï Promyslov est vice-recteur de l’université des sciences humaines de l’État (GAUGN) et chercheur à l’Institut d’histoire universelle de l’Académie des sciences de Russie. Son domaine scientifique concerne l’histoire de la France des xviiie-xixe siècles, les guerres napoléoniennes, l’histoire de la presse européenne et les représentations mutuelles des peuples. Il a plus de 40 publications à son actif, notamment : « La guerre contre l’espace et le climat : les souvenirs français de la campagne de 1812 », Annuaire d’études françaises, 2012 (en russe) ; « La guerre et l’armée russe à travers la correspondance des participants français de la campagne de 1812 », Annales historiques de la Révolution française, 369, 2012 ; « The Image of Russia in French Public Opinion, 1811-1812 », Kritika : Explorations in Russian and Eurasian History, 15/2, 2014 et L’opinion publique française sur la Russie à la veille et pendant la guerre de 1812, ROSSPEN, 2016 (en russe).
16Ancienne élève de l’École normale supérieure, agrégée d’histoire, licenciée de russe, Marie-Pierre Rey est professeure d’histoire russe et soviétique, directrice du Centre de recherches en histoire des Slaves (université Paris 1 Panthéon-Sorbonne) et directrice de l’UMR Sirice. Elle a écrit de nombreux articles et ouvrages consacrés à l’histoire russe et soviétique des xixe-xxe siècles, parmi lesquels : Atlas historique de la Russie (avec François-Xavier Nérard, Autrement, 2017) ; La Russie face à l’Europe, d’Ivan le Terrible à Vladimir Poutine (Flammarion, 2016) ; 1814. Un tsar à Paris (Flammarion, 2014) ; L’effroyable tragédie. Une nouvelle histoire de la campagne de Russie (Flammarion, 2012), prix Premier Empire de la Fondation Napoléon, et Alexandre Ier. Le tsar qui vainquit Napoléon (Flammarion, 2009 et 2013), primé par l’Académie des sciences morales et politiques.
17Diplômé de l’École nationale des chartes, Olivier Varlan est agrégé et docteur en histoire. Il a consacré une thèse à la carrière diplomatique d’Armand de Caulaincourt, duc de Vicence (1773-1827), publiée chez Nouveau Monde, en 2018, sous le titre Caulaincourt, diplomate de Napoléon. Il est actuellement professeur d’histoire-géographie au lycée Faidherbe (Lille).
18Charles-Éloi Vial, archiviste paléographe et docteur en histoire de l’université Paris-Sorbonne, est conservateur au département des Manuscrits de la Bibliothèque nationale de France et secrétaire général de l’Institut Napoléon. Il a notamment publié Les derniers feux de la monarchie. La cour au siècle des révolutions, 1789-1870 (Perrin, 2016), Marie-Louise (Perrin, 2017, prix Premier Empire de la Fondation Napoléon) et Napoléon à Sainte-Hélène. L’encre de l’exil (Perrin, 2018).
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