Les régiments russes et l’année 1814 : mémoire, identité et fierté nationale
p. 163-168
Texte intégral
1Dans la mémoire collective des régiments russes, la campagne de France occupe une place à part, bien différente de celle de la guerre patriotique de 1812. Elle apparaît en effet comme une guerre dynastique engageant l’empereur de toutes les Russies, bien plus que les Russes en tant que nation. Pourtant, les militaires ont à cœur de souligner la continuité qui a pu exister à leurs yeux entre une campagne visant à chasser l’ennemi du sol sacré de la patrie et le moment où cet ennemi se trouve menacé en sa capitale même. Nombreux sont les chants, les textes – poétiques, épiques –, qui mettent en avant ce sujet collectif de la parole, « nous, les Russes », et qui réaffirment la cohésion face à l’ennemi qui a foulé deux ans auparavant la terre russe. Ce faisant, se bâtit une mémoire des événements de 1814 qui permet aussi d’intégrer à une mémoire régimentaire les impétrants nommés après cette campagne et qui peuvent aussi se réclamer de cette page d’épopée comme constitutive de leur appartenance à l’armée russe.
Les chants militaires
2Les traits de cette mémoire collective, qui se donne à voir notamment dans les chants régimentaires et les récompenses collectives, mémoire forgée lors de la campagne de 1814 et de la période d’occupation qui a suivi, permettent de comprendre non seulement la continuité vécue mais aussi le parallélisme sur lequel se construit cette mémoire.
3Les chants militaires ont pour fonction première d’accompagner les mouvements en ordre serré, de faire marcher les soldats. Mais ils ont aussi vocation à rappeler les traditions des régiments ainsi que les campagnes marquantes de l’unité concernée1. Ils contribuent à la cohésion de la troupe, non seulement par l’acte même du chant entonné en commun, mais aussi par le contenu des textes, qui témoignent de représentations collectives puissamment ancrées dans la mémoire du groupe.
4Leur transmission est essentiellement orale, d’où des glissements, voire des possibilités de réécriture. Avant que ne soient créés des répertoires officiels, les textes des chants militaires sont donc extrêmement mouvants. Réécrits suivant les circonstances, ils constituent souvent une expression des espoirs d’un groupe. Il en est ainsi des paroles écrites lors des campagnes napoléoniennes sur l’air de la marche du régiment Preobrajenski, premier régiment d’infanterie de la garde. Son compositeur n’est pas connu avec précision, pas plus que la date exacte de composition. La structure musicale laisse penser qu’il s’agit d’une pièce du premier quart du xviiie siècle. Le chant du régiment Preobrajenski occupe ainsi une place à part. Il s’agit du premier régiment d’infanterie de la garde impériale créé par Pierre le Grand, mais son chant a intégré le capital mémoriel de l’ensemble de l’armée russe. Avant que son texte ne soit fixé (presque) définitivement en 1816, lorsqu’il est inscrit au répertoire officiel, les paroles n’ont cessé d’évoluer, d’être modifiées pour intégrer les événements vécus par les unités russes.
5L’entrée dans Paris fut désirée au point de sembler parfois avoir été prophétisée. Ainsi, l’officier Faddeï Boulgarine rapporte-t-il dans ses mémoires une version fort intéressante, dans la mesure où elle trace un pont entre les campagnes de 1807 et l’entrée dans Paris en 1814. En 1807, alors que les unités de la garde sont rassemblées avant de partir en campagne contre Napoléon, un jeune officier, Sergeï Nikiforovitch Marine, entreprend de rédiger des paroles correspondant à cet air2. Il intitule son texte « Marche de la garde russe ». Faddeï Boulgarine place de telles productions au même niveau que d’autres moyens de susciter la ferveur patriotique :
Les manifestes, les proclamations, le théâtre, les journaux, les brochures enflammaient les âmes et les cœurs. Dans les régiments de la garde russe, les chanteurs entonnaient les vers composés par Sergeï Nikiforovitch Marine, et au son de cette musique, dont je ne me souviens plus qui l’avait composée, l’armée marchait lors des parades et des exercices. Je m’étonne moi-même de voir comment, après tant d’années passées, j’ai fermement conservé dans ma mémoire et les paroles et l’air de cette marche3 !
6Les premières strophes inscrivent l’armée russe dans une continuité historique :
Allons frères, au-delà de la frontière, battre l’ennemi de la patrie. Souvenons-nous de la tsarine notre mère, souvenons-nous de son siècle ! Chaque pas nous rappelle le glorieux siècle de Catherine. Ce sont les champs, les forêts, les vallées par lesquels l’ennemi a fui les Russes ! Chacun fait preuve d’esprit héroïque de la guerre en ces lieux et le monde entier savait comme nos armées sont glorieuses4.
7La référence explicite à Catherine II et à Souvorov permet d’affirmer l’existence d’une voie historique qu’empruntent à nouveau les troupes russes. Cet ancrage dans l’histoire autorise ainsi les combattants à affirmer leur rôle actuel :
Entre ces lieux glorieux, élançons-nous d’un seul mouvement unanime au combat ! Le Français prendra la fuite et s’en retournera chez lui avec ses queues de cheval ! À la poursuite du Français, nous connaîtrons la route qui mène à Paris. Là, le chef autorisera chacun à se servir un peu. Là-bas, nous nous enrichirons, dans les restes du déferlement des héros et alors nous nous réjouirons pour notre peuple et pour le tsar5 !
8L’évocation des queues de cheval se rapporte aux régiments de cuirassiers et de dragons français dont le casque était orné de crin de cheval.
9Boulgarine, qui écrit ses mémoires entre 1846 et 1849, se permet une analyse tournée vers le futur, en affirmant que, d’une certaine façon, Marine a prédit le brillant avenir qui attendait les armées russes avec l’entrée dans Paris en 1814. Marine avait peut-être des dons de prophétie, mais son texte laisse surtout entendre que la perspective d’entrer dans Paris était attendue et qu’elle constituait un horizon d’apothéose.
10Ce texte s’inscrit durablement dans la mémoire collective. Boulgarine le présente comme une référence qui reste vivante et pleinement d’actualité tout au long des règnes d’Alexandre Ier et de Nicolas Ier et, espère-t-il, bien au-delà. Cet ancrage dans l’histoire repose sur un ensemble de connotations qui mêlent différentes époques historiques et mythologiques. Le temps court et le temps long se rencontrent, comme pour évoquer une sédimentation, un héritage en bloc.
11La marche du régiment Preobrajenski est inscrite au catalogue impérial en 1816 sur l’initiative d’Anton Derfeldt (1781-1829)6. Il en est de même pour la marche triomphale d’entrée dans Paris, composée par le même Anton Derfeldt.
12Pour célébrer la glorieuse entrée dans Paris, nombreuses sont les œuvres à être composées. Marquant avec éclat la fin des guerres napoléoniennes, l’entrée dans Paris se devait d’être accompagnée de musiques triomphales, capables de transcrire et de partager la joie des armées alliées. Les régiments de la garde russe se dotèrent de « marches de Paris » propres à chacune des unités, mais les échanges furent nombreux, comme en témoigne la marche composée pour le régiment Semenovski dont l’air fut repris par les armées prussiennes.
13Celle composée par Derfeldt est postérieure à l’événement – elle fut composée en 1815. L’air reprend celui d’une marche qui figure déjà dans le recueil des marches de l’armée russe, dans son édition de l’année1809. Il fut réarrangé par Anton Derfeldt, qui occupait alors la charge de premier maître de chapelle de la garde russe – et qui la conserva jusqu’en 1829. Il dirigeait de plus l’école de musique militaire de Saint-Pétersbourg. Dans ce cas aussi, l’armée prussienne l’intègre dans son répertoire en 1817.
14Dans ses recherches, Didier Francfort insiste sur le fait que ce type de musique n’a pas nécessairement et intrinsèquement un caractère nationaliste7, et qu’elle peut, dans l’air comme dans le texte, emprunter à des références étrangères. Ces pièces musicales sont aussi le produit de contacts et de transferts culturels8 qui finalement mettent à l’épreuve la porosité des frontières. La marche composée par Derfelt en témoigne. En effet, si un historien comme Titounov a pu y voir des thèmes typiquement russes et ukrainiens, on est frappé par l’influence de modèles étrangers qui ressort visiblement de cette composition. L’orchestration est résolument germanique, mais dans les thèmes, c’est l’esprit français des Lumières qui apparaît, hommage respectueux au vaincu.
15En effet, cette marche reprend des thèmes de Lucile, opéra de Grétry composé en 1769. Cette pièce en un acte, inspirée de L’école des pères de Marmontel, comptait parmi les succès du compositeur, non seulement en France mais aussi au-delà des frontières. Grétry occupe, dans l’imaginaire russe au xixe siècle, une place symbolique, celle du compositeur des Lumières par excellence. Lorsque Tchaïkovski laisse la comtesse évoquer sa jeunesse à Versailles, dans la Dame de Pique, c’est un opéra de Grétry qu’il cite, Richard Cœur de Lion. La musique de Grétry incarne l’image de la France des Lumières, une image très positive qui contraste avec l’expérience concrète et parfois décevante que les officiers russes ont pu faire de la France lors de l’année 1814.
Les célébrations civiles
16À l’annonce de l’entrée des troupes dans Paris, les célébrations civiles se multiplient, elles aussi. Elles sont l’occasion d’exécuter des œuvres que les unités militaires reprennent ensuite, les incorporant dans leur répertoire. Il en est ainsi du chant « Réjouis-toi, Moscou ! » écrit par P. A. Korsakov sur un air de Daniil Nikititch Kachine (1769-1841). Ce dernier fait partie d’une génération de compositeurs serfs, très actifs au tournant du siècle. Il dépendait du général G. I. Bibikov, qui le libéra en 1799. Il fut une personnalité influente dans le monde musical du début du règne d’Alexandre Ier, puisqu’il enseigna dans les classes de musique de l’université de Moscou et qu’il fut à l’origine de la parution, entre 1806 et 1809, de la Revue de musique nationale. En 1812, il avait composé une marche en l’honneur du défenseur de Saint-Pétersbourg, le général Wittgenstein, qui eut un succès certain. C’est cet air qui est repris à Saint-Pétersbourg, où il est interprété par le chanteur Piotr Vassilievitch Zlov, en présence de l’impératrice douairière Maria Feodorovna le 15 avril 18149.
17Les nouveaux couplets chantent la gloire des troupes russes qui font leur entrée dans Paris :
Héros ! Terribles enfants de gloire !
Paix à vous ! Dans votre sainte demeure
Affluent les puissances de tout l’univers
Votre guide est l’amour de la Patrie
Les armées coalisées, félicité des tsars
Les armées coalisées, félicité des chefs !
Ce jour est arrivé, ce jour heureux
Quand l’ennemi sur ses terres
A connu le juste jugement divin
Et l’ennemi est privé de moyens de nuire
Dans les victoires la race slave a prospéré
Réjouis-toi, Moscou ! Les Russes sont à Paris10 !
18L’exclamation « Réjouis-toi, Moscou, les Russes sont à Paris ! » montre la logique même de cette entrée, méritée par les Russes du fait des sacrifices de 1812. Un juste retour des choses, béni en quelque sorte par le Très-Haut qui accorde la victoire aux Russes comme un « juste jugement divin ». Comme la marche du régiment Preobrajenski, ce chant voit son texte adapté. La version originale chantait la gloire d’Alexandre, « tsar des armées coalisées », « ange du salut ». Mais la version qui fait son entrée dans les musiques régimentaires met plutôt en avant le caractère collectif de cette victoire, et affirme même l’existence d’une race slave. C’est cette version qui est reprise par les armées russes. Notons la fortune de cet air, qui dépassa largement les frontières, puisque Rossini, lorsqu’il voulut camper le personnage du comte russe Libenskorff, lui prêta cet aria dans Le Voyage à Reims en 1825.
19Ces productions musicales et les textes qui les accompagnent permettent d’entretenir une mémoire forte. Elles sont aussi et surtout un instrument de cohésion pour intégrer les nouveaux venus dans un capital mémoriel. De ce point de vue, elles remplissent un rôle similaire à celui des récompenses collectives. C’est singulièrement au cours des campagnes de 1812-1815 que se fixent les modalités d’attribution de ces récompenses régimentaires : drapeaux, trompettes d’argent, plaques commémoratives sur les coiffes ou tapis de selle…
20Ainsi, en avril 1813 ont lieu les premières attributions massives de drapeaux de Saint-Georges : six régiments d’infanterie, six de cavalerie en bénéficient, en souvenir de leur action en 1812. Ils portent l’inscription « Pour distinction lors de la défaite et de l’expulsion de l’ennemi hors des frontières de la Russie en 1812 ».
21La campagne de 1814 apporte son lot de récompenses. Le régiment des chevaliers-gardes, qui s’est illustré lors de la bataille de La Fère-Champenoise en lançant la charge finale sur les dragons français, reçoit quinze trompettes d’argent aux couleurs de l’ordre militaire de Saint-Georges. La garde à cheval reçoit quant à elle vingt-deux trompettes, pour son attaque décisive contre les carrés d’infanterie et l’artillerie françaises. La garde à cheval prend quatre pièces d’artillerie à l’ennemi et met en déroute les carrés. À cette première récompense, l’empereur ajoute le droit de porter sur leur tapis de selle l’étoile de l’ordre de Saint-André.
22Pour les jeunes officiers qui entrent dans les rangs de ces unités après les campagnes de 1814-1815, les récompenses collectives constituent des supports identitaires, permettant de se faire dépositaires de cette culture. L’officier d’artillerie Kossovski, qui fut compagnon de batterie du décembriste Ryleev, évoque ainsi le prestige dont jouit leur unité d’artillerie montée après les campagnes napoléoniennes : « Une batterie avec trois distinctions gagnées sur le champ de bataille (pattes de parement dorées sur les revers, plaques sur les shakos et trompettes d’argent). » Et il conclut : « Servir dans l’artillerie montée était ce qu’il y avait de mieux à souhaiter pour notre jeune âge11. » Kossovski est alors un tout jeune officier sans expérience militaire réelle, mais qui adhère pleinement à un capital de récompenses et s’identifie à la mémoire du groupe.
23On voit ainsi que si 1812 occupe une place à part en tant que guerre patriotique, les régiments russes soulignent une forme d’unité et de continuité entre l’entrée des Français sur le sol russe et leur propre triomphe sur l’ennemi deux ans plus tard. 1814, et principalement au sein de cette campagne l’entrée dans Paris, marque une forme d’apothéose que les régiments russes s’empressent de raconter, de transcrire, de cultiver et de transmettre dans des cultures régimentaires qui exaltent un lien fort entre les hommes y servant. Le parallélisme des situations entre Moscou en 1812 et Paris en 1814 est savamment mis en scène pour exalter le comportement vertueux et bienveillant des Russes à l’égard des Français vaincus. Les grandes figures de la campagne de France permettent ainsi d’affirmer une lignée généalogique et font entrer l’année 1814 dans les pages de gloire de l’armée russe. 1814 confirme les fortes marques de cohésion patriotiques que 1812 avait pu voir se développer.
Notes de bas de page
1 Colonel Armand Raucoules, De la musique et des militaires, Paris, Somogy éditions d’art/ SGA-Direction de la mémoire, du patrimoine et des archives, 2008, p. 49.
2 Faddej V. Bulgarin, Vospominaniâ [Mémoires], Moscou, Zaharov, 2001, p. 240-242.
3 Ibid., p. 240-241 : Manifesty, proklamacii, teatr, žurnaly, brošûry vozžigali umy i serdca. V polkah russkoj gvardii pesenniki peli stihi, sočinennye Sergeem Nikiforovičem Marinym, i pod golos ètoj muzyki, ne znaû kem sočinennoj, vojsko marširovalo na paradah i učen’âh. Sam udivlâûs’, kak â, po prošestvii mnogih let, sohranil tverdo v pamâti i stihi i muzyku etogo marša.
4 Ibid., p. 241 : Pojdem bratcy, za granicu, bit’ otečestva vragov. Vspomnim matušku-caricu, Vspomnim vek ee kakov ! / Slavnyj vek Ekateriny Nam napomnit každyj šag. Vot polâ, lesa, doliny, Gde bežal ot Russkih vrag ! / Každyj voin duh gerojskij Sredi mest sih dokazal, I kak slavny naši vojski, Celyj svet ob ètom znal.
5 Ibid. : Meždu slavnymi mestami, ustremimsâ družno v boj ! S lošadinymi hvostami pobežit francuz domoj ! / Za francuzom, my dorogu i k Parižu budem znat’. Tam načal’nik, ponemnogu, Každomu pozvolit brat’. / Tam-to my obogatimsâ, V prah razbiv bogatyrâ, I togda poveselimsâ Za narod svoj i carâ !
6 Bibliothèque russe d’État (RGB), Moscou, Voennye marši vseh gvardejskih polkov [Les marches militaires de tous les régiments de la garde], Saint-Pétersbourg, Stellovskij, s. d.
7 Didier Francfort, Le chant des nations. Musiques et cultures en Europe, 1870-1914, Paris, Hachette Littératures, 2004.
8 Voir Michael Werner, « Transferts culturels », dans Sylvie Mesure et Patrick Savidan (dir.), Dictionnaire des sciences humaines, Paris, Puf, 2006.
9 M. I. Bogdanovič, Istoriâ carstvovaniâ imperatora Aleksandra I i Rossii v ego vremâ [Histoire du règne de l’empereur Alexandre Ier et de la Russie à son époque], Saint-Pétersbourg, 1869, p. 580.
10 Novejšij vseobŝij i polnyj pesennik, ili Sobranie vseh upotrebitel’nyh, izvestnyh novyh i staryh otbornyh pesen lučših v sem rode sočinitelej [Recueil de chansons, récent, général et complet, ou collection de toutes les chansons choisies parmi les plus utilisées, nouvelles et anciennes, des meilleurs auteurs en leur genre], Saint-Pétersbourg, 1819, p. 119-120.
11 A. I. Kosovskij, « Iz vospominanij o K. F. Ryleeve ego soluživca po polku A. I. Kosovskogo (1814-1818) [Extrait des mémoires sur K. F. Ryleev de son compagnon d’armes A. I. Kosovskij (1814-1818)] », dans V. A. Fedorov (éd.), Dekabristy v vospominaniâh sovremennikov [Les décembristes dans les souvenirs de leurs contemporains], Moscou, 1988, p. 79.
Auteur
Ancien élève de l’École normale supérieure, agrégé et docteur en histoire, enseigne en khâgne à Neuilly-sur-Seine. Il est chercheur associé au Centre de recherches en histoire des Slaves (université Paris 1 Panthéon-Sorbonne) et au Service historique de la Défense. Ses recherches portent sur la Russie impériale et sur les questions militaires. En 2017, il a publié La campagne de Russie chez Ellipses.
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