Stratégie et politique des autorités universitaires dans la nomination des professeurs aux xviie et xviiie siècles
p. 131-138
Texte intégral
1Il n’est pas étonnant que, sous l’Ancien Régime comme de nos jours, la qualité de l’enseignement universitaire dépende en grande partie de la présence de professeurs compétents désireux de transmettre leur savoir à une génération suivante. C’est bien pourquoi les autorités universitaires ont généralement dépensé beaucoup d’énergie pour attirer les meilleurs professeurs. Dans cette contribution nous essayerons d’analyser leurs stratégies en étudiant particulièrement le cas des deux universités de la province de Gueldre au xviie et au xviiie siècle : Harderwijk et Nimègue dans le contexte plus large des Provinces-Unies.
2Les curateurs de ces deux académies connaissent les mêmes problèmes et les mêmes déceptions. Inciter les meilleurs savants et professeurs à venir en Gueldre n’était pas chose facile. Le 14 avril 1647, les curateurs de l’École Illustre de Harderwijk s’adressent à l’assemblée générale des États de Gueldre en les priant de conférer à leur École, ce « temple gueldrois des sciences », les mêmes droits et privilèges qu’avaient les universités de Leyde, Franeker, Groningue et Utrecht1. Le moment est judicieux. Les négociations préparatoires à la paix de Münster promettent certes des perspectives favorables d’une paix durable entre l’Espagne et les Provinces-Unies, ce qui serait propice au culte des Muses. Mais les curateurs savent fort bien que la réussite de l’université à Harderwijk dépend de l’allocation d’une somme d’argent considérable de la trésorerie des États de Gueldre. En outre, la concurrence et la rivalité entre les différentes universités néerlandaises étaient des plus grandes et les possibilités financières de ces universités étaient très différentes. Cette rivalité due au particularisme des provinces de Frise, Groningue, Utrecht et de Gueldre n’était certainement pas faite pour arranger les choses et entraînait la fondation d’autant d’universités sur le modeste territoire des Pays-Bas du Nord.
3Aussi les curateurs de Harderwijk éprouvèrent-ils dès le début de très grandes difficultés pour attirer des professeurs renommés et prestigieux. C’est que la Gueldre, ne disposant de peu d’argent pour subventionner l’université, ne pouvait tout simplement pas assurer les traitements élevés de tels savants. Les curateurs tiennent toutefois à nommer de bons professeurs aux chaires des trois facultés supérieures. Ils tentent d’abord de faire appel au juriste Willem Cup et au médecin Anton Deusing qui, peu de temps avant l’élévation de l’École Illustre de Harderwijk au statut d’université, avaient quitté leur poste de professeur dans cette dernière ville pour se rendre respectivement à l’université de Franeker et de Groningue. Mais ces tentatives restent vaines, de même que leurs démarches pour faire venir à des conditions intéressantes le théologien Abraham Heidanus. Ce dernier préfère en 1648 une chaire de théologie à Leyde, devenue vacante par le décès d’un des professeurs2. Après ces quelques déceptions, les curateurs ont dû comprendre qu’il serait extrêmement difficile de trouver de bons candidats pour les chaires professorales dans les autres universités néerlandaises. Ils révisent alors leurs ambitions initiales et ils tentent leur chance – avec plus de succès – à l’École Illustre de Deventer, dont deux professeurs, le juriste Johannes Christenius et le philosophe Gisbertus ab Isendoorn, décident de venir occuper une chaire à Harderwijk. Mais là aussi, une nouvelle déception les attend : le jeune coryfée de cette École, le philologue Jean-Frédéric Gronovius qui allait devenir très célèbre dans la suite, refuse de venir à Harderwijk…3
4La situation financière de cette jeune université de Gueldre – son budget annuel ne s’élévait qu’à 8 000 florins – est franchement critique. Mais il y a plus grave. Les autorités du quartier (district) de Nimègue, déchirées par des sentiments d’envie et d’émulation à l’égard de Harderwijk, fondent en 1655, sept ans après l’élévation de l’École Illustre au statut d’université à part entière, une École Illustre à Nimègue, qui est également, dès 1656, élevée au statut d’université4. Un quart de siècle plus tard, Nimègue perdit en 1672 son université à cause de l’invasion de troupes françaises. La Gueldre compte donc pendant quelques décennies deux universités qui se font une concurrence acharnée : Harderwijk et Nimègue.
5La fondation de Nimègue a sans nul doute fait baisser le nombre d’étudiants de Harderwijk pendant quelques années. Si le nombre moyen d’étudiants inscrits à Harderwijk s’élève à 47 dans les cinq années précédant la fondation de l’université de Nimègue, il tombe à une trentaine d’étudiants dans les cinq années qui suivent. Ce n’est qu’au cours des années 1660 que le nombre d’étudiants se rétablit5.
6Mais, pour comble de malheur, les curateurs de Nimègue réussissent à attirer le recteur magnifique de Harderwijk, le juriste Petrus Grevius, à Nimègue où il accepte la chaire de droit pour le beau traitement annuel de 1 200 florins, somme considérable, puisque le professeur le mieux rémunéré à Harderwijk ne touchait que 1 000 florins et qu’il en va de même pour l’université de Leyde, l’institution universitaire la plus prestigieuse des Provinces-Unies, où le salaire annuel moyen ne dépasse pas en ces années les 1000 florins.
7Comme les curateurs de Harderwijk se rendent compte que la réussite de leur nouvelle université dépend de la présence de bons professeurs, ils se dépêchent de nommer un juriste à la place de Grevius. Cependant, ils semblent avoir vite révisé leurs exigences à la baisse, se faisant moins d’illusions sur la possibilité de nommer une grande célébrité. Ils se contentent d’un juriste allemand, Arnoldt Schöne, assez inconnu dans le monde savant, d’un jeune théologien originaire de Brême, Michael Wolferdus, qui avait été recteur d’une école latine à Leeuwarden, et d’un jeune pasteur, Paul Colonius, qui jusque-là n’avaient pas encore fait de carrière universitaire. Pour la faculté des arts, ils ne cherchent même plus en dehors de leur propre ville et nomment en 1655 et 1658 deux jeunes savants de Harderwijk6.
8À travers ces quelques exemples on peut deviner la procédure de nomination suivie par les curateurs, lorsqu’il y avait une chaire vacante à la suite du départ ou du décès d’un professeur. Ils dressent d’abord une liste de candidats possibles sur laquelle figurent sans doute ceux qui étaient recommandés par les professeurs de l’Académie en fonction et tous ceux sur lesquels d’autres savants avaient attiré l’attention ; puis ils se renseignent le mieux possible sur ces candidats en examinant les chances de les attirer à Harderwijk. La liste définitive de candidats une fois arrêtée, le secrétaire des curateurs ou un des professeurs député se met en contact avec le candidat envisagé et ouvre les négociations. La correspondance conservée, pour attirer des professeurs à Leyde ou à Nimègue, atteste une telle procédure7.
9Comme les finances de l’université d’Harderwijk ne permettaient pas de salaires élevés, les curateurs s’imposent beaucoup de pragmatisme dans leur recherche de bons professeurs. Ils prennent l’habitude de nommer des candidats très jeunes, des débutants dans la carrière universitaire, nommés peu de temps après la fin de leurs études. Entre 1648 et 1787, presque 40 % d’un total de 73 professeurs n’avaient pas encore trente ans, lorsqu’ils furent nommés. Quatre personnes avaient même moins de 25 ans. En outre, il est frappant que parmi eux 17 professeurs étaient d’origine allemande, un était natif de Pologne, tandis que, parmi les 53 professeurs néerlandais, 16 étaient originaires de la province de Gueldre. Trente-cinq professeurs, presque la moitié donc, enseignaient seulement à l’université de Harderwijk. Quant aux 38 autres, on remarque qu’une toute petite minorité parmi eux avait enseigné auparavant dans une École Illustre ou dans une université allemande, mais que la plupart d’entre eux allaient être nommés par la suite dans une autre université néerlandaise ou à une des Écoles Illustres de la République des Provinces-Unies. Pour la période 1648-1725, 14 professeurs quittent Harderwijk pour Franeker et l’École Illustre de Deventer, et dans les années 1726-1787, sept vont à Utrecht, trois à Groningue, deux à Leyde et deux à l’Athénée Illustre d’Amsterdam. Un seul professeur part pour l’étranger et est nommé à Göttingen. Voilà la situation pour Harderwijk.
10Une analyse rapide des nominations de professeurs à l’université de Nimègue apprend que la situation n’y est guère différente : les curateurs de cette ville se contentent généralement eux aussi de jeunes candidats que l’on recrute de préférence dans les universités allemandes, après quelques vaines tentatives de faire venir des candidats de l’université frisonne de Franeker ou d’Utrecht. Comme la Gueldre confine au territoire allemand, il ne faut pas s’étonner que l’université de Harderwijk recrute, entre 1648 et 1725, huit professeurs qui viennent du Gymnasium Arnoldinum de Steinfurt, du Gymnase Illustre de Ham et de la jeune université de Duisburg. Les curateurs de Nimègue réussissent également à trouver des professeurs à Duisburg et Steinfurt, mais ils sont beaucoup plus ambitieux que leurs collègues de Harderwijk, surtout au cours des premières années de l’existence de leur université, offrant en 1654 un traitement annuel de 1 500 florins au professeur d’histoire Georgius Hornius à Leyde, si ce dernier acceptait une même chaire à Nimègue. Cette tentative échoue toutefois, sans doute parce que Hornius, qui peu de temps avant avait échangé sa chaire de Harderwijk pour celle de Leyde, a estimé ses chances dans cette dernière université plus intéressantes8.
11Si le recrutement de bons professeurs semble donc avoir été difficile pour les curateurs des deux universités de Gueldre, la concurrence qui leur est faite par d’autres universités, aussi bien dans les Provinces-Unies qu’à l’étranger, leur pose encore un tout autre problème. En effet, les meilleurs professeurs de Harderwijk et de Nimègue se font tout simplement acheter par d’autres universités des Provinces-Unies et quittent la Gueldre après quelques années, mettant ainsi fin à une période qu’ils considéraient sans doute comme un apprentissage. L’université de Nimègue, payant des traitements plus généreux à ses professeurs que Harderwijk, n’a pas non plus été capable d’empêcher le départ des deux meilleurs professeurs de philosophie, Christophe Wittichius et Thédore Craanen, pour l’université de Leyde.
12Les stratégies de nomination et les modèles de carrière des professeurs de ces deux universités de Gueldre sont assez révélatrices, surtout si l’on compare les biographies des enseignants de ces deux académies avec les résultats provisoires d’une recherche plus générale sur les carrières de professeurs aux xviie et xviiie siècles.
13Dans une intéressante contribution sur l’importance relative de l’académie de Harderwijk dans l’ensemble des universités néerlandaises de l’Ancien Régime, Willem Frijhoff nous a procuré quelques chiffres significatifs sur les migrations de professeurs dans les Provinces-Unies entre 1575 et 18149. La base de données qu’il utilise lui permet de constater qu’une fois nommés à l’université de Leyde, relativement peu de professeurs quittent cette académie. Cependant, cette même base de données montre aussi que Leyde est rarement l’université où les professeurs qui y enseignent ont commencé leur carrière : en effet, 74 professeurs de Leyde ont débuté ailleurs. Pour Utrecht, il a compté 35 professeurs venant d’une autre université contre 20 qui quittent cette institution après quelques années. À l’université de Franeker, la situation du corps enseignant ressemble un peu à celle de Harderwijk. Trente-trois professeurs ont commencé leur carrière ailleurs, 43 professeurs, un nombre très élevé, quittent finalement cette université. Ce qui est toutefois remarquable, c’est que 21 professeurs, notamment les juristes, échangent leur chaire pour une fonction en dehors du circuit universitaire. En outre, on compte plus de 100 professeurs qui restent à Franeker jusqu’à la fin de leur vie10. À Harderwijk, le nombre de ceux qui avaient occupé un poste ailleurs reste pour cette même période très modeste, tandis que le nombre de ceux qui partent, en tout 52 professeurs, est encore plus élevé qu’à Franeker11. Groningue occupe une position quelque peu exceptionnelle dans ce paysage universitaire. Sa situation géographique, qui est assez excentrique par rapport aux autres universités des Provinces-Unies, explique sans doute en partie cette différence. Pour cette raison, cette université n’a pas été prise en compte dans l’analyse comparative présentée ici.
14Une hiérarchie très nette semble se dessiner dans ces chiffres. Harderwijk et Franeker – mais aussi Nimègue dans le troisième quart du xviie siècle –, sont dans le contexte néerlandais de petites universités dont le prestige reste modeste et où les autorités universitaires doivent souvent se contenter de jeunes talents prometteurs dont la réputation n’était pas encore établie. Cependant ces mêmes universités, notamment Franeker et Nimègue, assurent un enseignement parfois novateur grâce à des professeurs qui n’hésitent pas à introduire de nouvelles idées et méthodes12. C’est l’apanage de la jeunesse qui joue ici. Utrecht peut être considéré comme l’université à part entière ayant eu un corps enseignant de bonne qualité et où une grande partie des professeurs aime à s’établir pour la vie. Leyde enfin est, pendant toute la période de l’Ancien Régime, l’université la plus prestigieuse et le dernier stade, ou le terme, dans la carrière des professeurs. Ceux qui occupent une chaire dans une des autres universités des Provinces-Unies sont souvent sensibles à l’ambition de terminer leur carrière à Leyde, université bien cotée sur le plan international vu le nombre important de savants étrangers qui y ont enseigné, notamment au cours du premier siècle de son existence. Plus d’un tiers des professeurs de Leyde est d’origine étrangère, jusqu’à la seconde moitié du xviiie siècle. Ceci a beaucoup contribué au caractère international de cette université, comme d’ailleurs le nombre important d’étudiants étrangers13.
15Cette même hiérarchie se reflète dans les traitements, si l’on prend en considération les moyennes des salaires calculés pour Franeker, Leyde et Harderwijk14. À Harderwijk, la moyenne va de 750 à 1 200 florins, montant jusqu’à 1 430 florins en 1811. Pour Franeker, cette moyenne va de 830 à 1 330 florins, montant jusqu’à 1650 florins en 181115. Ne disposant pas encore du calcul exact des traitements moyens des universités de Groningue et d’Utrecht16, nous prenons pour ces deux universités les listes détaillées de tous les traitements des professeurs de l’année 1811 comme point de départ. Le traitement moyen en cette année pour Groningue et Utrecht est alors respectivement de 1 735 et 1 720 florins, et on peut admettre que les traitements moyens au cours des deux siècles précédents ont dû être proportionnellement inférieurs17. Qu’est-ce que l’on peut conclure de ces chiffres ? Leyde l’emporte de nouveau sur les autres universités : la moyenne y va de 770 à 1 735 florins, montant jusqu’à 2630 florins en 181118.
16Remarquons cependant que ces chiffres indiquent seulement les revenus des professeurs, car à côté de ces salaires ordinaires il faut encore tenir compte des émoluments extraordinaires, tels les montants annuels des droits d’inscription, des soutenances de thèses, et surtout des privatissima, les leçons privées données à domicile. Ces privatissima étaient notamment très lucratives. À Harderwijk et Nimègue les professeurs ont touché des sommes considérables grâce à ces activités19.
17Ce bref aperçu des migrations interuniversitaires au cours des xviie et xviiie siècles et celui des traitements que les différentes universités pouvaient offrir à leurs professeurs, montrent clairement qu’il existait une hiérarchie très nette sous l’Ancien Régime entre ces institutions. On s’explique aisément que la présence de cinq universités et plusieurs Écoles ou Athénées Illustres sur le petit territoire des Provinces-Unies ait inévitablement entraîné une forte concurrence entre ces institutions, due en grande partie au particularisme des différentes provinces. Comme les finances provinciales ont joué un rôle capital dans la réussite de ces institutions, on comprend que l’université de Leyde, située dans la riche province de Hollande, ait pu attirer les meilleurs professeurs aux conditions les plus favorables. Aussi fut-elle pendant toute la période de l’Ancien Régime l’université la plus prestigieuse ; celles d’Utrecht et de Groningue suivent en deuxième et troisième positions. L’université de Franeker vient en quatrième lieu et Harderwijk clôt cette liste. L’ancienne université de Nimègue, n’ayant existé qu’un quart de siècle, ne peut être prise en considération dans cette hiérarchie.
18Les deux universités, Franeker et Harderwijk, sont souvent considérées comme les deux académies provinciales où de jeunes talents pouvaient se préparer à un professorat dans une des autres universités néerlandaises, même si un nombre considérable de professeurs n’ont plus jamais quitté ces institutions après leur nomination et y sont restés jusqu’à la fin de leurs jours. En effet, le fait que 40 % des professeurs à Harderwijk avaient moins de 30 ans lorsqu’ils furent nommés et que la différence d’âge moyen des professeurs de cette ville (43,8 ans) et de Franeker (48,2) avec celle de leurs collègues à Leyde (57), Utrecht (56,9) et Groningue (56,5), était respectivement de 9 et 13 ans, montre que les autorités universitaires ont souvent nommé des savants au début de leur carrière. En outre, le manque d’argent obligeait les curateurs de Harderwijk et Franeker à recruter de jeunes talents dans la province même ou dans le pays voisin allemand. C’est donc à juste titre que l’on considère les universités de Franeker et Harderwijk comme des centres d’enseignement où de jeunes savants pouvaient se préparer à un professorat dans une des universités plus prestigieuses des Provinces-Unies. Ces deux universités conservent un caractère plutôt régional, tandis que Utrecht et notamment Leyde jouissent dès le début d’un rayonnement international20. Et c’est ce caractère international que les autorités universitaires avaient toujours cherché à atteindre dans leur stratégie et politique de recrutement et de nomination de professeurs.
Notes de bas de page
1 Cf. pour l’histoire détaillée de cette période de Harderwijk H. Bouman, Geschiedenis van de voormalige Geldersche Hoogeschool en hare hoogleraren…, Utrecht, 1844,1.1, p. 128-131 etpassim.
2 Ibid., t. I. p. 133-136. Voir aussi R. Aerts et L. Hoogkamp, De Gelderse Pallas. Gymnasium Illustre, Gelderse universiteit, Rijksathenaeum te Harderwijk 1600-1818, Barneveld, 1986. Heidanus fut nommé le 13 septembre 1648 à Leyde, cf. R C. Molhuysen éd.. Bronnen tot de Geschiedenis der Leidsche Universiteit, t. III, La Haye, 1918, p. 21.
3 H. Bouman, ibid., p. 135 et suiv.
4 Cf. H. Bots et T. Kerkhoff, De Nijmeegse Pallas. De geschiedenis van de kwartierlijke academie en medische faculteit, 1655-1679, Nimègue, 2001.
5 Voir pour la politique des nominations à Harderwijk notre contribution « Harderwijkse professoren (1648-1812) en het benoemingenbeleid van de Gelderse curatoren », dans H. Bots et alii réd., Het Gelders Athene. Bijdragen tot de geschiedenis van de Gelderse universiteit in Harderwijk (1648- 1811), Hilversum, 2000, p. 51-62.
6 Voir encore H. Bouman, Geschiedenis... Gelderse Hoogeschool, I, p. 194-197 et 203-206.
7 Voir H. Bots, « Het benoemingenbeleid aan de Illustre Nijmeegse Academie (1654-1679) », Numaga, XLV (1998), p. 25-42 et Id., « Témoignages sur l’ancienne université de Nimègue (1655-1671) », LIAS, 19 (1992), p. 215-254. Pour Leyde, voir P C. Molhuysen éd., Bronnen tot de Geschiedenis der Leidsche Universiteit, 6 vol., La Haye, 1913-1924.
8 Cf. H. Bots, « Het benoemingenbeleid aan de Illustre Nijmeegse Academie », art. cité, p. 29.
9 W. Frijhoff, « De betekenis van de Harderwijkse universiteit in nationaal perspectief », dans J.A.H. Bots et alii réd., Het Gelders Athene, op. cit., p. 19-26.
10 Cf. F.R.H. Smit, « Over honderdzevenenzeventig professoren », dans G. Th. Jensma et alii réd., Universiteit te Franeker 1585-1811. Bijdragen lot de geschiedenis van de Friese hogeschool, Leeuwarden, p. 106-107.
11 Sans doute ce chiffre contient aussi les professeurs de la période 1600-1648, lorsque Harderwijk n’avait qu’une École Illustre.
12 Voir H. Bots, De Nijmeegse Pallas, op. cit., p. 75-85 et C.L. Thijssen-Schoute, Nederlands Cartésianisme, Amsterdam, 1954, p. 141-146.
13 Cf. W. Otterspeer, Groepsportret met dame. Het holwerk van de vrijheid. De Leidse universiteit 1575- 1672, Amsterdam, 2000, p. 302 et suiv. ; Id., t. II, De vestiging van de macht. De Leidse universiteit 1673-1775, Amsterdam, 2002, p. 242 et suiv.
14 Voir pour ces chiffres pour l’année 1811, W. Frijhoff, « De betekenis van de Harderwijkse universiteit… », art. cité, p. 24.
15 Cf. F.R.H. Smit, art. cité, p. 111-112.
16 Les chiffres que l’on trouve dans H. Jamin, De universiteit Utrecht 1636-2001, Utrecht, 2001, p. 31, ne sont pas des moyennes.
17 W. Th. M. Frijhoff, art. cité, p. 24.
18 Cf. W. Otterspeer, op. cit., t. I, p. 308 et t. II, p. 248.
19 Cf. H. Bots, « Het benoemingenbeleid van de Gelderse curatoren… », art. cité, p. 56.
20 Selon H. Jamin, op. cit., p. 30, l’université d’Utrecht comptait 33 professeurs étrangers sur un total de 119 professeurs entre 1636 et 1815, mais leur nombre était plus élevé entre 1701 et 1760.
Auteur
Université de Nimègue
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