Un système peut-il apprendre de son environnement ?
p. 259-266
Résumés
Après avoir ainsi rappelé à quel point la notion d’environnement est associée à la théorie systémique, l’article avance deux hypothèses. La première est que le réseau aéronautique (avec ses aéroports, ses compagnies, ses dispositifs de contrôle aérien, etc.) peut être considéré comme un système. Comme il en va pour tout système, l’environnement, qui est son domaine d’existence, échappe en partie à son contrôle. Il est pour lui source de contraintes, d’opportunités et de perturbations dont certaines résultent de son activité propre dès lors qu’elle altère des éléments de cet environnement. La seconde hypothèse est que les interrelations entre les éléments (ou sous-ensembles) de ce système sont rigides, ne serait-ce que pour des raisons de sécurité. Le propos est alors d’appliquer au système aéronautique la « conjecture de von Foerster » : plus les interrelations entre les éléments d’un système sont rigides, plus son comportement semble, du point de vue des éléments qui le composent, doté d’une dynamique propre, imprévisible et sur laquelle nul ne saurait avoir de prise. À l’inverse un observateur extérieur pourrait aisément, en raison même de la rigidité des interrelations du système, modéliser, simuler et prévoir son comportement.
L’article avance alors que, si ses hypothèses sont exactes, l’évolution du réseau aérien est bien plus compréhensible si l’on se place du point de vue de son environnement (naturel ou social) que si l’on est embrouillé dans les interrelations rigides de ce système.
After having thus recalled how the notion of environment is associated with systematic theory, the article puts forward two postulates. The first is that the aviation network (with its airports, companies, air control devices, etc.) can be considered as a system. Like every system, this one has an environment which is its area of existence. But outside of its control, this is a source of constraints, of opportunities and disruptions. The second postulate is that the relationships between the elements (or subgroups) of this system are rigid, if only for security reasons. The aim is, therefore, to apply the “von Foerster conjecture" to the aviation system: the more the interrelationship between the elements of a system are rigid, the more their behaviour seems, from the point of view of its component elements, equipped with an unpredictable dynamic on which there is no leverage. Conversely, an outside observer could easily, because of the rigidity of the interrelations of the system, model, simulate and predict its behaviour.
Texte intégral
1C’est à la charnière des années 1960 et 1970 que le terme d’environnement (emprunté à l’anglais Environment) s’impose en France, dans son sens actuel, pour qualifier un domaine de responsabilité politique, plus que pour désigner un champ de la recherche scientifique. À l’entrée « Environnement » de l’édition de 1979 de l’Encyclopedia universalis, il n’est question que d’arts plastiques, d’architecture et d’urbanisme. Néanmoins, la notion est définie dans l’entrée Système, en des termes identiques à l’acception qui a fini par s’imposer de nos jours : « L’évolution d’un système est conditionnée à la fois par les modifications internes qui peuvent affecter ses composants […] et par les interactions qui peuvent s’établir entre le système et son environnement. » Dès le complément paru en 1980, l’Universalis rectifie le tir avec un article intitulé « Environnement, droit et politique ». Il y est affirmé que « [la] protection de la nature et [la] lutte contre les pollutions sont […] un impératif de survie ». C’est la raison pour laquelle les États ont été conduits à se doter d’une politique environnementale et à l’enregistrer dans le droit.
2L’élaboration, en 1969, d’un programme de « cent mesures pour l’environnement », la création du ministère du même nom (en 1971) consacrent l’environnement comme objet de responsabilité et domaine de compétence de l’appareil d’État. L’argumentation qui légitime ainsi les préoccupations environnementales articule, dans une même problématique, deux pratiques qui, depuis le xixe siècle avaient confronté scientifiques, ingénieurs et pouvoirs publics : la protection de la nature et la gestion des risques. Dans les deux cas il s’agissait d’anticiper les effets non intentionnels d’activités économiques légitimes, quand elles étaient susceptibles de nuire au patrimoine naturel ou à la sécurité des populations humaines. Dans les deux cas, la responsabilité de l’État était engagée : il s’agissait de l’avenir d’un bien commun (la nature, la qualité de l’air que l’on respire et de l’eau que l’on boit), ou de la sûreté des citoyens. Il s’agissait donc de ce qui engageait leurs conditions de vie et celles qui seront léguées aux générations futures.
3Cette élaboration de l’environnement comme objet de préoccupation politique est contemporaine de la globalisation d’une crise environnementale, par le truchement de scénarios planétaires. Inquiets de l’exploitation croissante et le gaspillage des énergies fossiles dans les pays industriels, économistes et géologues ont d’abord simulé l’épuisement de ces ressources non renouvelables, sur lesquelles repose l’essentiel du développement économique. Sont alors venus les scénarios élaborés par les climatologues et les spécialistes de l’atmosphère. Les travaux du GIEC ont abouti à un consensus entre les scientifiques : désormais, on envisage, si l’augmentation constatée de la teneur en « gaz à effet de serre » devait se poursuivre, d’importants changements climatiques aux conséquences très dommageables, tant pour les humains que pour la plupart des espèces. L’affirmation qu’il y a un changement climatique dont les émissions de « gaz à effet de serre » sont responsables, n’est aujourd’hui mis en doute que par Claude Allègre, Georges Bush et quelques multinationales pétrolières. Les controverses sérieuses portent désormais sur l’ampleur et les conséquences de ce réchauffement, mais aussi sur la stratégie à adopter : faut-il tenter de l’entraver en diminuant l’utilisation des énergies fossiles ? Convient-il plutôt de s’y adapter ? On peut aussi penser que l’on sera contraint de faire les deux.
4Les biologistes s’accordent enfin pour affirmer qu’il y a une forte érosion de la diversité biologique, et que cette extinction d’espèces excède, par son ampleur et plus encore par son rythme, toutes celles qui sont intervenues au cours de l’Évolution. Les activités humaines en seraient largement responsables. On l’explique, en effet, par un ensemble complexe de causes enchevêtrées : prélèvements excessifs, destructions systématiques d’animaux et de végétaux nuisibles aux récoltes, déboisement des forêts intertropicales, pollutions d’origine agricole ou industrielle, urbanisation et infrastructures qui fragmentent les habitats. Le réchauffement climatique est d’ailleurs susceptible d’accélérer cette érosion de la diversité biologique. S’il y eut en effet, au cours des temps géologiques, des variations de température plus importantes que celles qu’avancent les différents scénarios de changement climatique, le rythme en fut lent (plusieurs milliers d’années). Avec un changement climatique en quelques décennies, on a tout lieu de craindre que de nombreuses espèces n’auront pas le temps de s’y adapter ou de migrer assez rapidement vers des cieux plus cléments (vers les pôles ou en altitude).
5Il apparaît donc que les ressources de la terre sont limitées : la dimension planétaire de la crise environnementale est désormais à l’horizon de toute politique de l’environnement, comme en témoigne la multiplication des conférences intergouvemementales, tant sur l’érosion de la diversité biologique que sur le changement climatique.
6Si les rapports techniques à la nature ont pu longtemps être considérés comme moralement neutres, c’est en raison du caractère superficiel d’interventions qui ne la perturbaient que momentanément : inépuisable, infiniment plus puissante que l’homme, la nature absorbait l’agir humain. Tel n’est plus le cas de nos jours. La puissance des techniques contemporaines, leur diffusion massive et leur accumulation, ont révélé une nature globalement fragile et menacée : l’humanité est en mesure de rendre la terre inhabitable (du moins pour nous les humains, il restera bien toujours des bactéries). La relative autonomisation du développement techno-scientifique fait que se pose ainsi la question de la maîtrise (éthique) de notre maîtrise (technique). Apparaît alors, comme l’a montré Hans Jonas (1979-1990), une nouvelle dimension de la responsabilité. Celle-ci ne doit plus être conçue comme l’imputation d’un sinistre à un acte passé, mais comme un engagement à l’égard de l’avenir : il faut agir de telle sorte que les actions « soient compatibles avec la permanence d’une vie authentiquement humaine sur terre ».
7Tel qu’il a été politiquement défini, le champ des préoccupations environnementales pouvait ainsi concerner de nombreuses disciplines scientifiques : diagnostics, scénarios, mise au point de mesures préventives ou de techniques curatives, supposent en effet le développement des capacités d’expertise et des recherches scientifiques.
8Or, à la charnière des années 1970 et 1980, la majorité des scientifiques qui pouvaient être concernés accueillirent avec méfiance cette injonction : la notion d’environnement leur paraissait trop floue, relevant de ces prénotions du sens commun que le chercheur doit déconstruire s’il veut reformuler scientifiquement (ou déclarer sans objet) les questions naïves qui lui sont adressées. Elle désignait en outre un ensemble de préoccupations militantes (relayées par l’État), dont les motivations leur paraissaient d’autant plus suspectes, que bien des discours tenus sur la crise environnementale intentaient un procès au développement économique, à la technique, voire même à la science.
9À l’interface de la politique et de la recherche scientifique, des instances d’incitation (en France, ce furent la DGRST, puis le PIREN) ont alors eu pour tâche de traduire les préoccupations environnementales en termes acceptables par les scientifiques. L’argumentation qui a ainsi légitimé scientifiquement l’intérêt que les pouvoirs publics avaient été contraints de porter à l’environnement, a fait appel (comme pouvait le laisser supposer l’édition de 1979 de l’Universalis) à la théorie des systèmes : elle s’est avérée capable d’unifier ce qui pouvait paraître comme un ensemble hétéroclite de préoccupations étatiques et de revendications militantes, dans une même problématique admise par toutes les disciplines concernées (Larrère et Larrère, 1999).
L’environnement et sa définition systémique
10Composé d’éléments en relations mutuelles, tout système est autonome, mais ne l’est que relativement. Son autonomie résulte d’un fonctionnement « opérationnellement clos » (Varela, 1979). Mais il entretient des relations avec un domaine d’existence qui lui est extérieur, et son comportement dépend aussi de ce contexte. Ce domaine est, par définition, l’environnement du système. Parce qu’il lui est extérieur, celui-ci échappe à son contrôle et constitue, pour le système, une source de contraintes, d’opportunités et de perturbations. Or, l’activité propre d’un système peut altérer celle des éléments extérieurs avec lesquels il est en interaction, modifiant ainsi les propriétés de son environnement. L’environnement peut alors réagir et imposer au système de nouvelles contraintes (ou lui offrir de nouvelles opportunités).
11Pour analyser le comportement d’un système quelconque, il faut certes prendre en compte le niveau inférieur, celui de ses constituants et de leurs interactions : cela permet d’appréhender le fonctionnement du système et d’identifier les perturbations internes qui peuvent le déstabiliser. Mais il faut aussi prendre en considération le niveau supérieur de son environnement, celui des ressources qu’il offre, ainsi que des contraintes, et des perturbations qu’il impose au système étudié. Ce principe méthodologique est aujourd’hui admis par la plupart des chercheurs qui ont investi le champ de l’environnement.
12Cette approche systémique débouche sur une conception hiérarchique. En effet, les éléments du système de référence peuvent être considérés comme des systèmes d’ordre inférieur, eux-mêmes composés d’éléments que l’on peut à leur tour considérer comme des sous-systèmes, et ainsi de suite. De même l’environnement du système de référence peut être appréhendé comme un système d’ordre supérieur. Comme tout système, il a lui-même un environnement, et peut répercuter les contraintes, opportunités, variations et perturbations qui lui viennent de ce dernier sur le système étudié. S’il y a hiérarchie, il s’agit d’une « hiérarchie enchevêtrée » (Godard, 1977).
13On parlera donc d’environnement pour désigner l’ensemble des êtres et des processus susceptibles d’être affectés par les activités d’un système social quelconque (d’un groupe social à l’humanité toute entière). On désignera comme problèmes environnementaux tous les effets non intentionnels de ces activités, et en particulier ceux qui changent l’état du monde pour le système social concerné. Celui-ci est alors confronté à une situation inédite, qui dérive soit de l’impact de ses activités sur son environnement, soit de perturbations à une échelle plus vaste que répercute son environnement.
Le système et son environnement
14Tout système a un environnement, qui lui-même a un environnement, etc. On peut alors focaliser son attention sur les perturbations qu’initie le comportement du système de référence à différentes échelles de temps et d’espace. La démarche invite alors à une analyse multiscalaire des perturbations introduites par les activités humaines. On peut, à l’inverse considérer le système du point de vue de son environnement, ce qui reviendra à imposer des normes ou des limites à l’activité des éléments du système.
15Je supposerai que le réseau économique, social et technique de l’aéronautique est un système. Il me semble que l’on peut formuler comme hypothèse que, rien que pour des raisons de sécurité, les interactions entre les éléments (ou les sous-systèmes) de ce système sont rigides. C’est là qu’intervient, selon mon interprétation (qui peut être fautive), la « conjecture de von Foerster » (désormais démontrée, si bien qu’il faudrait dire le théorème d’Atlan, Dupuy et Koppel). Or, que dit cette conjecture ? Que plus les interrelations entre les éléments d’un système sont rigides, plus le comportement de ce système semble, du point de vue des éléments qui le composent, doté d’une dynamique propre, imprévisible et sur laquelle nul ne saurait avoir de prise. D’où le paradoxe suivant : la rigidité des interrelations favorisant la maîtrise conceptuelle, le comportement du système est aisément modélisable et simulable, et son avenir est prévisible pour tout observateur extérieur ; mais en même temps, pour les individus pris dans ce réseau d’interrelations rigides, « le tout semble s’autonomiser par rapport à ses conditions d’émergence et son évolution se figer en destin » (Dupuy, 2002). En un sens, la menace est endogène (puisqu’elle résulte de l’activité même des éléments du système), mais elle est perçue comme exogène, puisqu’elle « se présente comme venant d’ailleurs ».
16Pour illustrer cette conjecture, je prendrai deux exemples. Je tire le premier d’une expérience personnelle. J’ai dirigé douze ans une unité de recherche dont la plupart des membres travaillaient ensemble et sur les mêmes lieux depuis un quart de siècle. Ils avaient tous suivi la même trajectoire. Ils s’étaient tous plus ou moins trouvés marginalisés, soit pour n’avoir pas su ou pu prendre le tournant académique de l’INRA au début des années 1980, soit parce qu’ils s’intéressaient à des questions, comme l’environnement, qui ne figuraient pas encore parmi les priorités d’un institut, alors très branché sur les biotechnologies. Positives ou négatives, les interrelations entre ces collègues étaient rigidifiées depuis de longues années. Ils avaient le même langage, les mêmes pratiques, les mêmes références. Personne parmi eux ne voulait assumer le comportement de l’ensemble. C’est pourquoi ils avaient toujours cherché un directeur extérieur à leur système d’interactions. De même, à leurs yeux, l’évolution de leur unité semblait « commandée » par les contraintes et les dictats d’un environnement social qui leur paraissait hostile (le département, l’INRA). Leur histoire, à laquelle tous avaient contribué, était perçue comme un destin. Observateur extérieur, au cours des premières années de mon mandat, je trouvais à l’inverse qu au-delà de l’imprévisibilité des conflits, le comportement de l’unité dans son ensemble était très prévisible, comme il était prévisible, en particulier, que tous ou presque seraient aveugles au tournant environnemental de l’INRA au début des années 1990. Au fur et à mesure que mes propres interrelations avec mes collègues se sont rigidifiées, j’ai été de plus en plus surpris et de moins en moins capable de saisir le comportement de cette unité.
17Un autre exemple peut être fourni (sous forme d’hypothèse) par la façon dont de nombreux chercheurs tendent à naturaliser le développement technoscientifique. Je connais beaucoup de collègues qui se posent des questions épistémologiques ou éthiques sur le bien-fondé de recherches sur la transgénèse et les OGM, sur le clonage des mammifères, ou sur la convergence entre nano et biotechnologies. De même, peu de mes collègues estiment que les biocarburants ont un avenir radieux. Certains d’entre eux expriment même des objections à de telles recherches. Du point de vue de l’environnement, le bilan énergétique net et les niveaux d’émission de gaz à effet de serre associés à la production de biocarburants seraient très variables et controversés car sujets à de fortes incertitudes. Si de telles cultures se développent, elles n’auraient de chance d’être rentables que dans le cadre d’une agriculture très intensive, avec tous les effets environnementaux dommageables d’une telle forme de production en matière de pollution. Enfin ils ont de bonnes raisons de redouter que la conversion de certaines cultures en source de combustibles ait pour effet d’augmenter le prix des aliments de base et de freiner les efforts de lutte contre la faim dans le monde.
18Or, quelles que soient leurs réticences, ils estiment qu’ils ne peuvent faire autrement que de s’y lancer. Si la recherche française ne s’y investit pas, disent-ils, cela se fera quand même nécessairement (référence implicite à la « loi de Gabor »), et ce sont les Américains (avec leur confiance en la sound science) les Japonais, les Coréens et les Chinois (avec leur mépris de l’éthique et des contestations) qui le feront. La référence à la concurrence – et donc à l’économie – est explicite. Or l’économie est une façon de naturaliser la vie sociale, qu’elle conçoit comme un ensemble de mécanismes sur lesquels les hommes n’ont aucune prise.
19On peut interpréter cette sorte de fatalisme selon la conjecture de von Foerster. Avec le financement de la recherche scientifique sur programmes, mais aussi une évaluation focalisée sur le facteur d’impact des publications, les marges de liberté des instituts et des unités de recherche se sont restreintes, et les relations entre les éléments du système de la recherche scientifiques se sont rigidifiées. Pour survivre, un laboratoire doit absolument suivre les procédures de plus en plus normalisées qui lui permettront d’avoir des contrats ANR ou européens, et s’inscrire dans les priorités stratégiques de ces bailleurs de fonds. Contrairement aux discours que l’on tient volontiers sur l’autonomie des laboratoires et sur l’innovation, le système de la recherche tend à devenir de plus en plus rigide. Et c’est sans doute pourquoi même les chercheurs les moins disposés à suivre les vogues du moment, pensant que nulle contestation ne peut avoir de prise sur le comportement du système de la recherche, suivent le mouvement.
20C’est en raison de la conjecture de von Foerster que l’on peut avancer l’hypothèse (si du moins, comme j’aurais tendance à le penser, le système de l’aéronautique est caractérisé par la rigidité des interrelations entre les acteurs que le composent) que l’évolution de ce système est bien plus compréhensible si l’on se place du point de vue de son environnement (social ou naturel) – c’est-à-dire d’un point de vue extérieur – que si l’on est embrouillé dans ce système. Et ceci même si ceux qui se placent dans cet extérieur qu’est l’environnement du système, sont aisément considérés comme des profanes. Et c’est pourquoi j’aurais tendance à inviter les spécialistes que vous êtes à prendre au sérieux l’expertise des profanes.
Bibliographie
Bibliographie
Dupuy, J.-P. (2002), Pour un catastrophisme éclairé. Quand l’impossible est certain, Paris, Seuil.
Godard, O. (1997), « Le concept d’environnement, une hiérarchie enchevétrée », dans C. Larrère et R. Larrère, La crise environnementale, Paris, Éditions de l’INRA.
Jonas, H. (1979), Das Prinzip Verantwortung (trad. fr., 1990 : Le principe responsabilité, Éditions du Cerf).
Larrère, C. et Larrère, R. (1999), « Environnement », dans D. Lecourt (éd.), Dictionnaire d’histoire et philosophie des sciences, Paris, PUF.
Varela, F. J. (1979), Principles of Biological Autonomy, New York-Oxford, North Holland.
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