Chapitre 2. Crise mondiale, politique d’armement et Seconde Guerre mondiale (1930-1940)
p. 33-40
Texte intégral
1Ce cycle d’une dizaine d’années coïncide avec l’absence de toute politique d’investissements. Il signifie l’arrêt de la politique de reconstruction et surtout de tout programme de rationalisation. Les conséquences pour l’industrie charbonnière ne seront visibles qu’à plus long terme, mais dans l’immédiat une profonde modification s’opère dans ses structures elles-mêmes.
2A la désorganisation du système monétaire international pendant la crise de 1930 à 1935, puis au cours de la reprise économique de 1936 à 1939, les gouvernements répondent par des mesures protectionnistes afin de préserver leurs propres relations commerciales par l’établissement de quotas, de barrières douanières et par la pratique du dumping. Ces mesures sont liées aux tentatives de mettre en place des politiques monétaires conséquentes avec pour horizon ce dilemme : faut-il ou non maintenir la référence à l’étalon-or ? Elles sonnent aussi le glas du libre échange.
3La crise mondiale des années 30 ébranle, on le sait, des structures économiques peu solides, ne disposant pas d’équipement industriel adéquat. Le retard accumulé auparavant dans le renouvellement de l’équipement dans l’industrie charbonnière, dû au faible volume des investissements, ne peut plus être comblé aussi bien aux Pays-Bas qu’en France, ou encore en Belgique. Parallèlement à l’abandon de la modernisation par les entreprises, les gouvernements inaugurent une politique de soutien à l’industrie charbonnière1. La fin du régime libéral correspond aussi à la fin de l’autonomie financière des Charbonnages dans la plupart des pays et probablement la fin d’une politique commerciale indépendante. Les Cartels subsistent de 1933 à 1940, c’est-à-dire précisément pendant la période protectionniste : la Deuxième Entente a suivi l’air du temps en contingentant les exportations, directement concernées par la fermeture des frontières. Ici, on peut s’interroger sur les liens tissés entre l’Etat et les entreprises : l’Etat et les Cartels auraient-ils élaboré une politique commerciale commune, ou bien l’Etat a-t-il laissé tout pouvoir en matière commerciale avec pour contre-partie le contrôle financier des industries charbonnières ?
4Il n’est pas question ici de réécrire l’histoire de la crise mondiale mais seulement d’établir les conséquences immédiates et futures de ces événements qui affectent le marché charbonnier dans son ensemble. Après 1929, l’équilibre entre l’offre et la demande du charbon, qui était déjà assez artificiel auparavant, est difficilement maintenu en raison de l’impossibilité d’écouler l’excédent de production à cause de la baisse catastrophique des prix et de la demande.
5Le 20 septembre 1931, la Grande-Bretagne décide de détacher la livre-sterling de l’or, en mettant fin de cette manière à la parité de 1914 restaurée en 1925 pour résoudre le problème de l’inflation. Le résultat d’une telle dévaluation est que les prix britanniques, qui étaient trop élevés après 1925, rejoignent à la baisse le niveau des cours mondiaux qui eux-mêmes baissent. Les pays du Bloc-Or (la France avant tout, la Belgique et les Pays-Bas) ne peuvent bénéficier de cette baisse générale des prix puisque leurs prix intérieurs restent liés aux prix-or, donc surélevés par rapport aux prix britanniques et aux prix mondiaux2. Leurs produits sur le marché deviennent par conséquent plus chers et ne bénéficient plus du même engouement qu’ils avaient suscité après 1925.
6La Grande-Bretagne met fin au système libre échangiste. C’est la conséquence immédiate de son retrait du système monétaire international. En février 1932, elle instaure un droit ad valorem de 33 % sur les produits importés3. Cette mesure annonce la vague protectionniste qui déferle sur le continent européen. La dévaluation de la livre-sterling oblige l’Allemagne quelques mois plus tard à se mettre en faillite extérieure, signifiant une suspension des exportations de capitaux, malgré le moratoire de ses dettes extérieures accordé par les Etats-Unis. Cette situation désastreuse a un fort impact sur l’industrie charbonnière de la Ruhr. Les importations en charbon sont momentanément suspendues afin d’éviter de subir trop durement les conséquences politiques de la dévaluation de la monnaie britannique. Mais l’Allemagne choisit une solution extrême en instaurant un système autarcique qui permet d’isoler sa monnaie. Le contrôle des changes instauré en 1932 oriente le pays vers un « dirigisme absolu du commerce extérieur ». En effet, il a pour conséquence d’instituer un commerce fondé sur des « trocs bilatéraux » qui suppose un équilibre strict entre les ventes et les achats entre l’Allemagne et le pays concerné4. Ainsi, elle mise sur son autosuffisance pour limiter les importations qui grèveraient trop lourdement les finances, et dans ce but développe à son maximum sa production charbonnière après 1933.
7Le marché charbonnier de l’Europe Occidentale de 1930 à 1934 est à l’image du divorce entre les pays s’isolant dans leur propre système monétaire (Grande-Bretagne et Allemagne) et les pays restés fidèles à l’étalon-or (France, Belgique et Pays-Bas). Le dérèglement des échanges extérieurs illustre à merveille les conséquences immédiates des mesures prises par les deux principaux fournisseurs. L’Allemagne n’exporte quasiment plus de charbon déjà en 1930 vers les pays du continent européen : en 1932, les exportations de houille ont baissé de 36 % par rapport à 1929, et les exportations de coke de 58 %. La Grande-Bretagne subit les contre coups de la baisse de sa production qui atteint le niveau le plus bas en 1933, et n’est donc plus à même d’assurer les livraisons vers le Continent. Quant aux pays du Bloc-Or, la Belgique et les Pays-Bas subissent tardivement la crise mondiale. Leurs gouvernements restent fidèles jusqu’au bout au libre-échangisme. Mais l’acuité de la crise remet en cause ce principe idéologique. Ces gouvernements en viennent à instaurer des quotas et des taxes sur les produits importés dès 1931.
8Cependant, l’attachement viscéral à l’étalon-or sans contre-partie, en particulier sans mettre en œuvre une politique de baisse de coûts de production, contribue à aggraver la situation de l’industrie charbonnière qui ne peut prétendre être compétitive. Les marges bénéficiaires de l’industrie charbonnière sont dévorées par le coût de la production. Malgré tout, on constate que les exportations se maintiennent à un niveau non négligeable. De 1930 à 1934, la Belgique exporte régulièrement sa houille dans une moyenne de 3 millions de tonnes, avec une chute en 1932 qui correspond à la grande grève des mineurs dans le Borinage5. Les Pays-Bas continuent à exporter la houille vaillamment jusqu’en 1931 (3 986 000 tonnes) mais, après cette date, ils se retirent du marché avec en 1935 une baisse de l’ordre de 34,7 % par rapport à 1931. Ils subissent de plein fouet la crise survenue tardivement6. La France ne peut être considérée comme une référence étant donné son lourd statut d’importateur, mais ses exportations sur le continent européen stagnent à partir de 1932 après avoir chuté auparavant. En ce qui concerne le marché des exportations vers les pays tiers, il est presque négligeable à cause de son volume habituel et surtout à cause de la taxation pénalisante de la Grande-Bretagne sur les produits importés.
9Parallèlement au maintien des exportations en houille, le courant des importations est réduit à un niveau inquiétant. Premier pays concerné par les importations, la France parvient à maintenir les livraisons constantes principalement belges et néerlandaises. Mais les Pays-Bas n’importent quasiment plus depuis 1930, date à laquelle l’Allemagne a cessé d’exporter. Cette baisse des importations est surtout l’effet d’une baisse de la production d’acier, qui atteint des proportions plus inquiétantes en Allemagne, ce que représente le graphique n° 3. Le marché charbonnier offre à cette époque une structure de marché aberrante : en dépit de la chute des importations et d’une production stagnante, le marché charbonnier ne connaît pas une crise grave de l’offre, puisque les exportations subsistent. On comprend alors qu’il est pour l’essentiel alimenté par les excédents de production accumulés sur le carreau depuis 1925. Ce recours aux stocks achèvera de déséquilibrer le marché de l’offre dans la mesure où ils ne seront pas renouvelés au cours des années suivantes et ne pourront plus remplir leur rôle de sécurité d’approvisionnement en cas de pénurie, comme en 1945. Mais cette régression reste modérée dans les autres pays. C’est pourquoi je pense que la crise du marché charbonnier est largement imputable à la baisse de la production industrielle, qui ne permet plus à l’industrie charbonnière de maintenir son rendement.
10Malgré la fermeture des frontières et surtout malgré les coûts de production élevés, le réseau des échanges subsiste en grande partie grâce à la mise en place d’une nouvelle politique qui modifie profondément les structures de ce secteur économique. La crise mondiale inaugure l’ère des subventions gouvernementales. L’industrie charbonnière ne résiste à la crise que grâce à ces subventions, leurs capitaux ayant été soit détruits par l’inflation, soit investis dans un matériel encore non rentabilisé. Après la Seconde Guerre mondiale, la vague des nationalisations concrétisera ce changement structurel de l’industrie charbonnière. La crise mondiale n’aura fait qu’accélérer le passage du système libre échangiste au système dirigiste.
11Dans ce contexte d’effondrement économique, le marché charbonnier n’aurait-il pas été un moyen de colmater la crise mondiale grâce aux subventions gouvernementales ? Le fait que l’industrie charbonnière soit le seul secteur économique à bénéficier d’un tel traitement indique tout d’abord qu’il est sévèrement touché par la crise. Mais il est surtout le secteur vital de l’économie. Ces subsides permettent de maintenir un certain niveau d’emploi en cette période de chômage, une production à un niveau constant (ce qu’on peut constater d’après la stagnation de la production qui se situe presque au niveau de 1929) en prenant en charge une partie du coût élevé de la production. Le maintien en activité de l’industrie charbonnière offre la possibilité de fournir aux autres secteurs économiques, à l’activité déjà fort réduite, l’approvisionnement nécessaire. Par le même procédé, les subventions favorisent les exportations en pratiquant le dumping forcé sur les prix du charbon devenus fort élevés dans le cas des pays du Bloc-Or, alors considérés comme « pays chers ». Ces exportations ont pour but de compenser le déficit extérieur causé par la réduction générale des échanges en renflouant les caisses de devises étrangères.
12La période suivante de 1935 à 1939 correspond à la reprise économique mais somme toute partielle. Le contexte européen de la course à l’armement contrecarre d’emblée cette relance de l’activité économique. Le marché extérieur dans l’ensemble se reconstitue mais le volume des échanges se situe à un niveau bien inférieur à celui de 1929. Il reste encore soumis aux accords bilatéraux conclus pendant la crise mondiale car les gouvernements n’ont pas pour autant renoncé à leur politique protectionniste. Par ailleurs, le marché présente toujours un excédent en production charbonnière, rendu d’autant plus critique par la fermeture des frontières.
13Toutefois, ce surplus sera écoulé sans difficultés grâce aux programmes de réarmement, car le secteur de l’armement, étant gros consommateur de charbon, offre un débouché salutaire à l’industrie charbonnière qui trouve sa voie de salut paradoxalement dans le repli économique national. Le charbon change à nouveau de vocation selon les circonstances : à la vocation civile de la Reconstruction succède la vocation militaire. Le marché charbonnier est véritablement tributaire des politiques gouvernementales, et n’aura de cesse de refléter les événements proprement politiques. Mais tout en offrant l’opportunité d’évacuer l’excédent de production, la politique d’armement confisque en quelque sorte les capitaux qui auraient pu servir à achever la politique de rationalisation.
14L’Allemagne du IIIe Reich revient sur le marché des échanges de charbon dès 1934, lorsque la crise mondiale s’achève, dans des conditions particulières. Elle promulgue une loi visant à équilibrer les importations et les exportations pour préserver les finances de l’Etat, en d’autres termes le système autarcique7. Or du point de vue statistique, cette loi s’avère être seulement théorique. De 1934 à 1937 environ, le volume des exportations est largement supérieur au volume des importations. Il faut comprendre que ce phénomène de croissance subite des exportations obéit à une stratégie politique bien précise. Tout d’abord, il faut tenir compte de la hausse générale de la demande, ce qui signifie pour l’Allemagne la possibilité d’obtenir des devises étrangères afin de diminuer la dette extérieure8. Ensuite, cette période voit la concrétisation progressive de la politique d’espace vital d’Hitler. L’Allemagne hitlérienne a donc aussi « l’obligation morale » d’approvisionner son principal allié, l’Italie, qui se trouve être largement importateur de charbon allemand et qui est engagé dans la guerre en Ethiopie à partir d’octobre 1935. Puis, elle approvisionne l’Espagne pour soutenir Franco au cours de l’été 1936, et qui devient protagoniste de l’Axe Rome-Berlin en novembre 1936. Elle doit aussi assurer l’approvisionnement des territoires annexés, comme l’Autriche en mars 1938 et la Tchécoslovaquie en mars 1939. La vente du charbon allemand se fait par des moyens forcés tels que le dumping sur les prix et la garantie des accords bilatéraux.
15Il est clair que dans le cas de l’Allemagne autarcique, hitlérienne, le marché charbonnier permet de relativiser son isolement économique d’une part, et d’asseoir son influence politique d’autre part. Les règles habituelles du marché, fondées sur l’équilibre entre l’offre et la demande, ne fonctionnent déjà plus. En général, cet aspect n’a guère été étudié : le régime autarcique allemand, au cours de ces années, doit être désormais relativisé en tenant compte du commerce charbonnier.
16Parallèlement à cette politique des exportations, celle menée pour les importations se trouve réduite à sa plus simple signification, c’est-à-dire au minimum vital afin d’économiser les devises. Mais elle traduit surtout l’impossibilité pour l’Allemagne de payer les importations à leur véritable prix à cause de l’isolement forcé de sa monnaie. Ce pays mise sur son autosuffisance grâce à la croissance de sa production après 1933. En 1935, la Sarre retourne à l’Allemagne. Il a été admis par la sdn en 1934 que celle-ci procèderait à son réarmement. Dès lors, elle se lance dans un programme ambitieux de reconstituer l’armée en peu de temps. En 1936, les directives de ce programme sont définitivement arrêtées.
17Le tournant se fait après 1937. Le déficit de l’offre devient permanent lorsque la production atteint un état stationnaire et que les exportations sont stoppées. Il coïncide avec l’épuisement des stocks accumulés depuis 1925, qui avaient permis jusqu’à présent au régime autarcique de fonctionner, et de surcroît d’exporter des tonnages impressionnants. Mais la baisse de la production à cette date indique que la productivité s’essouffle après s’être maintenue à un haut niveau avec un coût de production subventionné et aussi avec un matériel peu performant. Or ce déficit n’est pas relayé par les importations qui restent toujours insignifiantes. La principale cause de cet état de fait est la politique d’armement, qui engloutit quasiment toute la production disponible de charbon.
18L’Allemagne du IIIe Reich maintient un marché artificiel puisque le jeu de l’offre et de la demande n’existe quasiment plus avec l’introduction des règles économiques de l’autarcie. Mais l’industrie charbonnière est surtout victime de graves erreurs de prévisions à long terme en ce qui concerne un approvisionnement correct domestique et industriel.
19Dans le camp des pays restés fidèles à l’étalon-or, la reprise économique se fait à des degrés divers, marquée par l’abandon définitif du rattachement à l’or, réalisé en 1934 en Belgique, en 1936 en France, suivie par les Pays-Bas. Dans l’ensemble, la mobilisation économique est déficiente. Les échanges restent chaotiques malgré certaines bonnes reprises comme en 1935-1936. On peut distinguer deux périodes sur le marché des échanges. La première va de 1934-35 à 1936-37 : la Belgique et la France voient leur production stagner et les importations enregistrer une hausse assez relative, suivies d’une baisse des exportations. A cette époque, il semble que ces importations soient le reflet d’une reprise spectaculaire des livraisons en provenance de l’Allemagne, et dans une moindre mesure des Pays-Bas, concrétisant la reprise économique dans ces pays-là. Or ces années sont le théâtre de nombreuses valses politiques, particulièrement en France. Le Front Populaire obtient la majorité aux législatives en avril-mai 1936, traduisant le mécontentement profond face à l’échec de toutes les politiques menées auparavant pour tenter d’assainir les situations monétaire et industrielle. La deuxième période des échanges va de 1937-1938 à 1939 : on observe la situation inverse aux années précédentes, qui correspond aux crises politiques (l’Anschluss et la Conférence de Munich). Elles contraignent les gouvernements à une mobilisation partielle contrariant en cela la production industrielle, comme en France (entre-temps le Front Populaire éclate en avril 1938 en grande partie à cause des problèmes monétaires) et en Belgique9. La chute de leurs importations traduit aussi le désistement de l’Allemagne, où la production est en baisse, tout comme aux Pays-Bas. Depuis 1935, l’industrie charbonnière européenne, en tenant compte des nuances existant dans chaque pays en fonction du degré de la rationalisation, n’a jamais eu la possibilité financière et le temps nécessaire pour rentabiliser les investissements. En effet, il faut rappeler qu’ils ne révèlent leur pleine efficacité qu’après quelques années.
20Les années de guerre ne seront pas étudiées ici, car elles correspondent statistiquement à une période « morte ». Il a été très difficile de réunir les statistiques manquantes, et il n’est pas possible d’étudier l’évolution du marché charbonnier à travers les quatre pays producteurs sélectionnés quand on ne dispose d’une série complète que pour un seul pays.
21Ces reprises économiques doivent être bien relativisées étant donné les nombreux « hoquets » du marché charbonnier correspondant aux crises politiques sporadiques. Au cours de ces années, le marché charbonnier n’a joué qu’un rôle de replâtrage, si l’on peut dire. Il a servi à accompagner les moments de reprise économique tout en assurant les programmes de réarmement. Le problème de la surcapacité de production et le problème de la modernisation de l’équipement productif sont occultés par le contexte international du réarmement et aussi par la désorganisation du système monétaire. Le moyen de maintenir une certaine reprise économique tient davantage à la hausse de la production d’acier. Mais dans un contexte de réarmement, l’effet statique des commandes militaires joue à long terme en défaveur d’une expansion économique. Aucun gouvernement ne songe alors à réorganiser les structures du marché charbonnier, déjà fortement ébranlées par la crise mondiale. On se trouve face à une industrie en Europe Occidentale qui « réunit » deux formes structurelles opposées : le maintien des anciennes structures cautionnées par les Cartels sur lesquelles se sont greffées les nouvelles structures régies par les Etats. Elle vivra avec cette dualité de fait jusqu’en 1946, c’est-à-dire au moment des nationalisations. De même, elle vivra sur les acquis des années précédentes en ce qui concerne l’équipement productif.
Notes de bas de page
1 Voir la bibliographie générale de la note n° 1, chapitre 1.
2 André Piettre, Monnaie et..., op. cit.
3 Ibid.
4 Ibid.
5 Fernand Baudhuin, Histoire économique..., op. cit.
6 Johan de Vries, The Netherlands..., op. cit.
7 André Piettre, Monnaie et..., op. cit.
8 John Gilligham, Industry..., op. cit.
9 Alfred Sauvy, Histoire économique..., op. cit. et Fernand Baudhuin, Histoire économique..., op. cit.
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