Annexes
p. 230-236
Texte intégral
I. Aperçu des problèmes relatifs aux fêtes mobiles.
1Comme on a pu s’en rendre compte, le traitement des fêtes mobiles constitue un point particulièrement délicat et comporte un certain nombre de pièges. Ceux-ci sont principalement de deux ordres : les uns découlent de la difficulté que l’on peut éprouver à traduire en termes arithmétiques les règles qui fixent l’occurrence d’une fête ; les autres (de loin les plus difficiles) sont inhérents au système liturgique lui-même et résultent des conflits qui surviennent fréquemment entre fêtes fixes et mobiles.
Problèmes posés par les formulations usuelles
2Décompte des semaines avant et après Pâques. – Si le lundi qui suit le premier dimanche avant Pâques est lui-même le premier lundi avant Pâques, celui qui suit le premier dimanche après Pâques est le deuxième lundi (le premier étant le lendemain de Pâques).
3Inclusion du terme de référence. – Une expression telle que "le premier dimanche après le 15 août (jour J)" est parfois employée abusivement là où il faut entendre : "à partir du 15 août" ; autrement dit : "le 15 août, si c’est un dimanche ; ou à défaut, le dimanche suivant". Dans ce cas, la formulation correcte sera : "le premier dimanche après le 14 août" (J – 1).
4Série de jours fixés par rapport à une même date. – Soit une série de fêtes fixées aux "lundi, mardi et mercredi suivant le 15 août". Seul le lundi peut être effectivement défini de cette façon. En effet, si le 15 août est lui-même un lundi, le premier lundi suivant sera le 22 août, alors que le premier mardi suivant sera le lendemain, 16 août. Il faudra donc définir ces fêtes comme le premier lundi suivant le 15 août (jour J), le premier mardi suivant le 16 août (J + 1) et le premier mardi suivant le 17 août (J + 2).
5Fêtes fixées "au plus près" d’une date. – Soit une fête fixée au "dimanche le plus proche du 15 août". Si le 15 août (jour J) est un lundi, mardi ou mercredi, la fête sera célébrée le dimanche précédent, c’est-à-dire le 12, le 13 ou le 14. Si le 15 août est un jeudi, vendredi ou samedi, ce sera le dimanche suivant, c’est-à-dire le 16, le 17 ou le 18. Enfin, si le 15 août est un dimanche, la fête sera célébrée le jour même. Elle devra donc être définie comme : le premier dimanche suivant le 11 août (J – 4), ou précédant le 19 août (J + 4), ces deux expressions étant rigoureusement équivalentes.
6Référence à un terme mobile autre que Pâques. – MMO ne peut utiliser d’autre terme mobile que la fête de Pâques. Les datations usuellement exprimées par rapport à une autre fête mobile doivent donc être converties dans ce mode de formulation. Par exemple, le lundi des Rogations, généralement défini comme le lundi qui précède l’Ascension, devra être défini comme le 6e lundi après Pâques (l’Ascension étant célébrée le 6e jeudi).
Problèmes de priorité entre fêtes
7Pour mesurer la complexité de cette question, il suffit de considérer les innombrables dispositions consacrées par les ordinaires liturgiques1 au règlement, cas par cas, des conflits de préséance entre fêtes fixes et fêtes mobiles tombant le même jour. Sur la plan informatique, la seule façon rigoureuse de traiter la question consisterait à affecter chaque fête d’un certain coefficient de priorité, établi à partir d’un travail critique sur les sources originales. Ce travail de spécialiste ne peut évidemment être imposé ni aux utilisateurs, ni au concepteur du programme. Il n’est même pas certain qu’un liturgiste oserait l’entreprendre.
8La solution offerte par MMO consiste simplement à distinguer des fêtes "obligatoires" et d’autres "facultatives" Bien que rudimentaire, elle s’avère suffisante dans la plupart des cas. Elle résout parfaitement le problème des dimanches "complémentaires", introduits pour effectuer la soudure entre les cycles de Noël et de Pâques.
9En cas de coïncidence entre fête mobile et fête fixe, le résultat dépend d’un choix judicieux entre "facultatif" et "obligatoire". Pour obtenir les meilleurs résultats, il est nécessaire de tenir compte de la façon dont procède le programme.
10– Dans un premier temps, les fêtes "obligatoires" sont distribuées au long de l’année ; en cas de coïncidence entre une fête mobile et une fête fixe, priorité est donnée à la fête fixe.
11– Dans un second temps, les fêtes "facultatives" sont distribuées à leur tour. Si le jour est déjà occupé par une fête obligatoire, la priorité reste à cette dernière ; s’il est occupé par une autre fête facultative, priorité est donnée à la fête mobile.
12La hiérarchie s’établit finalement ainsi (en ordre descendant) :
- Fête obligatoire fixe,
- Fête obligatoire mobile, 3. Fête facultative mobile, 4. Fête facultative fixe.
13Aucun algorithme satisfaisant ne parvient à résoudre de manière convenable les conflits qui peuvent survenir, à niveau de priorité égal, entre une fête mobile proprement dite (fixée d’après Pâques), et une fête "semi-mobile" (fixée d’après une date fixe). En pareil cas, le résultat est plus ou moins imprédictible, et dépend principalement de l’ordre dans lequel les fêtes sont inscrites dans le fichier de données (par convention : celui occupé par ces fêtes en l’an Mil).
14En tout état de cause, il est vivement conseillé :
- de n’introduire dans le Temporal que les fêtes fixes strictement indispensables ;
- de définir comme "facultative" toute fête fixe, à l’exception des fêtes majeures (notamment Noël, l’Epiphanie, l’Assomption, la Toussaint).
II. Références et orientations bibliographiques
15On trouvera ci-dessous des renseignements sur les données contenues dans les fichiers fournis avec le programme2, et des informations bibliographiques qui permettront de les compléter dans différents domaines.
16Il convient de souligner que ces fichiers sont très loin de couvrir exhaustivement le domaine médiéval occidental, et qu’ils n’ont surtout pas cette prétention. Non seulement une telle démarche serait utopique, mais de plus elle irait entièrement à l’encontre de l’esprit dans lequel le logiciel a été conçu (voir ci-dessus). Les facilités d’édition qu’autorise MMO laissent tout loisir à l’utilisateur pour compléter, corriger et normaliser cette documentation "brute", qui ne lui est fournie que pour servir de point de départ à son travail.
Données historiques
17Les données historiques ont été compilées à partir de répertoires classiques et couramment employés par les médiévistes mais, pour certains, déjà anciens. Ils ne reflètent donc pas toujours le dernier état des questions, notamment sur les points controversés. Le recours à des sources variées entraîne, d’autre part, d’inévitables discordances qu’on ne peut se mettre en devoir d’aplanir.
18Ont été principalement utilisés :
19Cappelli (A.). Cronologia, cronografia e calendario perpetuo. 4e éd., Milan, 1978.
20Del Piazzo (M.). Manuale di cronologia. Rome, 1969. (Fond e studi del Corpus membranarum Italicarum, 4.)
21Giry (A.). Manuel de diplomatique. 2e éd., Paris, 1925, 2 vol.
22Goyau (G.). Chronologie de l’Empire romain, publ. sous la direction de R. Cagnat. Paris, 1891. (Nouvelle collection à l’usage des classes, 17.)
23Grotefend (H.). Zeitrechnung des deutschen Mittelalters und der Neuzeit. Hanovre, Leipzig, 1891-1898. (Réimpr. : Aalen, 1970-1984.)
24Grumel (V.). La chronologie. Paris, 1958. (Traités d’études byzantines, 1.)
25Heinzle (J.), hrsg. Das Mittelalter in Daten : Literatur, Kunst, Geschichte, 750 bis 1520. Munich, 1993.
26Mas-Latrie (L. de). Trésor de chronologie, d’histoire et de géographie pour l’étude et l’emploi des documents du Moyen Age. Paris, 1889.
27Powicke (F.M.), Fryde (E.B.), éd. Handbook of British chronology. 3e éd., Londres, 1986. (Royal Historical Society, Guides andhandbooks, 3.)
28Sonnet (M.), Charmasson (T.), Lelorrain (A.-M.). Chronologie de l’histoire de France. Paris : Presses universitaires de France, 1994. (Premier cycle.)
29Strubbe (E.I.), Voet (L.). De chronologie van de middeleeuwen en moderne tijden in de Nederlanden. Anvers, Amsterdam, 1960. (Réimpr. : Bruxelles, 1991.)
30Pour les listes ecclésiastiques, outre les ouvrages déjà mentionnés :
31Dictionnaire d’histoire et de géographie ecclésiastique [DHGE], Paris, 1912- ..., 26 vol. parus [A-I], aux noms des différents diocèses et établissements monastiques.
32Dictionnaire de statistique religieuse et de l’art de vérifier les dates... par M. X*** [L. de Mas-Latrie], publ. par M. l’abbé Migne. Petit-Montrouge [Paris], 1851. (Nouvelle encyclopédie théologique, 4.)
33Eubel(C.). Hierarchia catholica medii et recentioris Aevi, t. I-III [1198- 1592], 2e éd., 1913-1923.
34Gams (P.B.). Sériés episcoporum Ecclesiae catholicae. Ratisbonne & Munich, 1873-1886. (Réimpr. 1956.)
Données liturgiques
35Les principaux calendriers des églises de France ont été relevés de première main dans des manuscrits dont l’attribution liturgique est certaine et cautionnée par les répertoires du chanoine Leroquais :
36Leroquais (V.), Les sacramentaires et les missels manuscrits des bibliothèques publiques de France, Paris, 1924, 4 vol.
- Les bréviaires manuscrits des bibliothèques publiques de France, Paris, 1934, 6 vol.
- Les psautiers manuscrits des bibliothèques publiques de France, Paris, 1940-1941, 3 vol.
37Dans ce cadre, le choix a reposé principalement sur des considérations d’ordre pratique3. Les indications liturgiques ont été relevées telles qu’elles figurent dans les manuscrits, sans tenter d’interpréter les différents degrés de solennité attribués aux fêtes en fonction du rituel propre de chaque église.
38Cette documentation a été complétée par le dépouillement de l’édition "synoptique" de 360 calendriers (principalement français) conservés à la Bibliothèque nationale de France publiée en appendice à :
39Catalogus codicum hagiographicorum latinorum antiquiorum saeculo XVI qui asservantur in Bibliotheca nationali Parisiensi edd. Hagiographi Bollandiani [CCHP], t. III, Bruxelles & Paris, 1893, p. 579 sqq.
40Cette édition donne, pour chaque nom de saint, une forme unique et plus ou moins normalisée, et ne précise ni la forme effectivement inscrite dans chaque manuscrit, ni les indications de rite dont elle est éventuellement accompagnée. Le dépouillement laisse en outre apparaître un certain nombre d’anomalies. Il semble en particulier que les éditeurs aient souvent indiqué comme présente dans tous les calendriers d’une province ou d’un ordre une fête qui ne figure en réalité que dans la grande majorité d’entre eux. Ces approximations aboutissent parfois au dédoublement de certaines fêtes qui, dans un calendrier donné, peuvent ainsi figurer simultanément à la date où elles sont effectivement inscrites et (erronément) à leur date "normale". Quelques corrections ont pu être apportées çà et là ; mais une révision complète ne peut être entreprise sans recourir systématiquement aux documents originaux. L’identification des usages liturgiques représentés (souvent très approximative dans le CCHP) a systématiquement été contrôlée sur les répertoires de Leroquais.
41Pour les calendriers-types des principaux ordres religieux, on a recouru aux études spécifiques consacrées à ce sujet4, parmi lesquelles il faut citer plus particulièrement :
42Backaert (B.), "L’évolution du calendrier cistercien", Collectanea ordinis Cistercensium reformatorum, 12 (1950), p. 81-93 et 302-315, et 13 (1951), p. 108- 127.
43Lefevre (P.), L’ordinaire de Prémontré d’après les manuscrits du XIIe et du XIIIe siècle. Louvain, 1942 {Bibliothèque de la Revue d’histoire ecclésiastique, 22).
44Valous (G. de), Le monachisme clunisien, des origines au XVe siècle ; t. I : L’abbaye de Cluny, les monastères clunisiens, 2e éd., Paris, 1972.
45Van Dijk (S.J.P.), Sources of the Roman liturgy : the ordinals by Haymo of Favesham and related documents. Leyde, 1963, 2 vol. (Studia et documenta Fanciscana, 1-2).
46Walter (L.), "Das Calendarium Cisterciense einst und jetzt", Cistercienser-Chronik, 55 (1948), p. 24-35, 83-86, 150-156 et 211-218.
47L’ensemble des calendriers s’étant progressivement enrichis au cours des siècles par l’introduction de nouvelles fêtes5, on a délibérément choisi de donner la préférence à des spécimens tardifs : XVe siècle et, si possible, vers la fin. On ne peut éviter qu’une telle option donne lieu à des indications apparemment paradoxales, telles que la mention d’un saint dans le calendrier pour une date bien antérieure à l’époque où il a vécu6.
Données chronologiques
48Tous les paramètres computistiques fournis par MMO sont établis par le calcul, et non par le consultation de tables préétablies, ce qui élimine en principe tout risque d’erreur.
49Les algorithmes utilisés suivent d’aussi près que possible les méthodes de calcul préconisées par les computistes médiévaux (en y introduisant les facilités qu’autorise l’usage du zéro et des nombres négatifs). Ces méthodes sont amplement décrites dans les traités de chronologie cités supra. Pour de plus amples informations, on pourra consulter en outre :
50Cordoliani (A.). "Comput, chronologie, calendriers", dans : Samaran (C.), dir., L’histoire et ses méthodes (Paris, 1961 ; Encyclopédie de la Pléiade), p. 37-51.
51– "Les traités de comput du haut Moyen Age, 526-1003", Archivum latinitatis Medii Aevi, 17 (1943), p. 51-72.
52– "Contribution à la littérature du comput ecclésiastique au Moyen Age", Studi medievali, 1 (1960), p. 107-137, et 2 (1961), p. 169-208.
53Couderc (P.). Le calendrier. 4 e éd., Paris, 1970. (Que sais-je ? 203.)
54Rappelons que les principales tables pascales du haut Moyen Age ont été publiées dans les Monumenta Germaniae historica, Scriptores antiquissimi, t. IX/1 (Hanovre, 1891). On y trouve notamment : la table du Cycle de LXXXIV ans, représentant l’ancien comput romain, dont l’usage s’est pérennisé en Bretagne jusque vers la fin du VIIIe siècle ; et la Table pascale de Victorius d’Aquitaine, qui a connu une importante diffusion en Gaule. C’est principalement sur ces deux sources que repose la liste des divergences pascales établie par A. Giry, reprise dans MMO.
55Les indications relatives à l’emploi des différents styles de datation dans l’Europe médiévale sont intégralement empruntées aux manuels déjà cités de GIRY (pour la France), Cappelli (pour l’Italie), Strubbe et Voet (pour les Pays bas).
56Il n’existe pas, à l’heure actuelle, d’autres études de synthèse sur ces questions que les pages qui leurs sont consacrées dans ces ouvrages. On y trouvera7 les références aux nombreuses études ponctuelles concernant ce sujet pour un lieu et une époque donnés. Pour se faire une idée des difficultés que soulève cette matière, on pourra consulter, par exemple :
57Garrigues (D.). "Les styles du commencement de l’année dans le Midi : l’emploi de l’année pisane en Pays toulousain et en Languedoc", Annales du Midi, 53 (1941), p. 237-270 et 337-362.
58Sur l’ensemble de ces questions, on trouvera une bibliographie récente et détaillée dans :
59Maiello (F.). Storia del Calendario, Milan, 1993 (trad. française : Histoire du calendrier, Paris, 1996).
Notes de bas de page
1 Cette remarque fournit l’occasion de signaler qu’il peut être utile de contrôler sur des documents contemporains et fiables, tels que ceux-ci, le mode exact de datation de certaines fêtes mobiles dans une église donnée. Ainsi, par exemple, le mercredi des Quatre-Temps d’automne, communément défini comme le premier mercredi suivant (’Exaltation de la Croix (14 septembre), est en réalité fixé, dans l’Ordinaire parisien, au troisième mercredi de septembre (c’est-à-dire, pour illustrer encore les remarques qui viennent d’être faites, le 3e mercredi suivant le 31 août).
2 II en existe, pour le moment, environ 150, constitués, dans leur très grande majorité, de Dynasties et de Sanctoraux. Ne pouvant me consacrer davantage à réunir des données, je compte que des échanges avec d’autres utilisateurs permettront d’enrichir encore cette documentation.
3 Notamment l’existence d’un microfilm à l’institut de recherche et d’histoire des textes. Notre filmothèque est malheureusement bien pauvre en manuscrits liturgiques auxquels, dans le passé, le statut de "texte" n’a pas toujours été reconnu. Le microfilmage systématique des fonds de province, en cours depuis plusieurs années, améliore peu à peu cette situation.
4 Des renseignements plus sommaires, mais souvent utiles, sont donnés par V. Leroquais dans l’introduction à ses Bréviaires manuscrits... (cités supra).
5 La suppression reste très exceptionnelle et généralement motivée par l’adoption d’une autre fête plus importante à la même date. En pareil cas, on se contente plus souvent d’abaisser le degré du rite, ou de déplacer la fête à un jour voisin, voire à huitaine.
6 La seule façon de contourner ce (minime) désagrément serait de fournir, pour chaque église, des calendriers correspondant à différentes époques. Mais on est très loin de disposer d’une documentation suffisante à cet effet. Quant à introduire dans le programme un algorithme qui filtrerait les saints en fonction du "Millésime courant", il est totalement vain d’y songer, tant sont innombrables ceux dont les dates sont mal connues.
7 Plus particulièrement dans le dernier cité.
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