Préface
p. 5-6
Texte intégral
1Le thème de cette deuxième Journée doctorale était aussi transversal que celui de la première : la question des rapports entre économie et territoire au sein des sociétés anciennes, telle qu’on peut l’appréhender à travers la documentation archéologique. La notion de territoire a été, ces dernières années, au cœur de la réflexion de bien des archéologues travaillant sur les périodes et dans les contrées les plus diverses, comme en témoigne entre autres le recueil d’études de nos collègues René Treuil et Georgia Kourtessi-Philippakis en cours d’édition aux Publications de la Sorbonne sous le titre Archéologie du territoire de l’Égée au Sahara. Curieusement le sujet de cette deuxième Journée doctorale d’archéologie a surtout retenu l’attention des doctorants dont le terrain d’étude se situe hors d’Europe : une seule des neuf communications rassemblées ici concerne notre continent, tandis que les autres se répartissent entre le Mexique, le Pérou, l’Afrique, la Polynésie et la Nouvelle-Calédonie. On pourra peut-être regretter que cet échantillonnage ne donne pas un reflet fidèle de la diversité des champs chrono-culturels couverts par les doctorants archéologues de Paris 1. Mais on ne pourra en revanche que se féliciter de voir ces derniers s’ouvrir aussi largement sur le monde et investir des territoires sur lesquels peu de leurs condisciples en France osent encore s’aventurer. Le fait que trois des orateurs ont entre-temps soutenu leur thèse est un autre signe de la vitalité de notre École doctorale.
2Je tiens à rappeler que l’organisation de ces Journées doctorales, depuis le choix du thème jusqu’à l’édition des actes, est entièrement l’œuvre des doctorants eux-mêmes, qui, sous la conduite des enseignants-chercheurs qui les encadrent, s’initient de cette façon à l’une des tâches qui font partie du métier d’archéologue : susciter des rencontres, des échanges scientifiques, et en diffuser les résultats.
3La cheville ouvrière de cette deuxième rencontre a été constituée par Aurélie Salavert et Théophane Nicolas, dont l’efficacité souriante est venue à bout de tous les obstacles. Au nom de l’École doctorale, je tiens à leur exprimer toute ma reconnaissance. Je remercie également les doctorants, qui ont fourni la matière de cette journée riche en information et en réflexion, et leurs directeurs de thèse, qui ont accepté de revoir les textes pour la publication ; un grand merci aussi à Mike Ilett pour la relecture des résumés en anglais. Tous contribuent ainsi à faire que notre École doctorale ne se réduise pas à une simple structure administrative mais qu’elle s’affirme de plus en plus comme une véritable communauté scientifique.
Auteur
Directeur de l’École doctorale Archéologie
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Appréhension et qualification des espaces au sein du site archéologique
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2016
Des vestiges aux sociétés
Regards croisés sur le passage des données archéologiques à la société sous-jacente
Jeanne Brancier, Caroline Rémeaud et Thibault Vallette (dir.)
2015
Matières premières et gestion des ressources
Sarra Ferjani, Amélie Le Bihan, Marylise Onfray et al. (dir.)
2014
Les images : regards sur les sociétés
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2011
Objets et symboles
De la culture matérielle à l’espace culturel
Laurent Dhennequin, Guillaume Gernez et Jessica Giraud (dir.)
2009
Révolutions
L’archéologie face aux renouvellements des sociétés
Clara Filet, Svenja Höltkemeier, Capucine Perriot et al. (dir.)
2017
Biais, hiatus et absences en archéologie
Elisa Caron-Laviolette, Nanouchka Matomou-Adzo, Clara Millot-Richard et al. (dir.)
2019