Images de l’archéologie japonaise
Entre mythe et réalité : les japonais à la recherche de leurs origines
p. 101-111
Résumés
Quelle est l’image que l’archéologie japonaise donne de l’histoire de son pays ? Et quelle est l’image que s’en font les japonais à travers les nombreux articles de journaux qui retracent presque chaque semaine les nouvelles découvertes ? Les japonais, se passionnent pour la recherche de leurs origines à travers l’archéologie. Nous vous proposons donc, à travers cet article, d’aller à la rencontre d’une archéologie très mal connue en occident, en examinant la place qu’elle occupe dans la société japonaise et le rôle qu’elle y joue ainsi qu’en analysant le rapport que cette science entretient avec elle-même et avec son histoire récente. Nous évoquerons ainsi ses buts et ses limites, qui peuvent s’avérer parfois très surprenants pour des esprits occidentaux.
What is the image that Japanese archaeology gives about the image of its country ? And what is the image that Japanese people have about it through numerous newspaper articles that recount almost each week new findings ? The Japanese people have a passion for the quest of their origins through archaeology. We offer you, through this article to go meet an archaeology which is bad-known in western countries, by examination of the position it occupies in the Japanese society and the part it plays in it and also by analysing the relationship that this science has with itself and with its recent history. We will thus mention its goals and limits that can sometimes appear a little surprising for western minds.
Entrées d’index
Mots-clés : Japon, grand public, histoire récente, origines ethniques, médias, théorie et méthodes
Keywords : Japan, archaeology, general public, recent history, ethnic origins, medias, theory and methods
Texte intégral
1L’archéologie japonaise est l’une des plus prolifiques au monde en terme de nombre de fouilles annuelles et de budget : pour l’année fiscale 2000, on recensait 493 fouilles programmées, environ 8 000 fouilles préventives pour un budget total de 944 millions d’euros (Inada, 2003). Elle reste cependant mal connue en occident et surtout en Europe : peu de spécialistes, de publications ou d’enseignement. Or, la masse incroyable de données disponibles et le fait que les archéologues japonais diffusent peu leurs résultats hors du Japon représentent de formidables opportunités d’études et de recherche pour des chercheurs étrangers, à condition de savoir appréhender les spécificités de la discipline et de la culture japonaise. C’est à ces phénomènes que je suis moi-même confrontée dans le cadre de mes recherches qui portent sur les pratiques funéraires des périodes Yayoi et Kofun (ve siècle – ive siècle après J.-C.). Je vous propose donc, à travers quelques instantanés, de découvrir quelques images de l’archéologie japonaise : la place qu’elle occupe dans la société japonaise et le rôle qu’elle y joue, le rapport que cette science entretient avec elle-même et avec son histoire récente. Nous évoquerons ainsi ses buts et ses limites, qui peuvent s’avérer parfois très surprenants pour des esprits occidentaux.
2La figure 1 est une reproduction de l’affiche pour l’exposition spéciale ayant eut lieu au Musée National de la Science du 16 juillet au 31 août 2005, intitulée « Jōmon VS Yayoi ». Cette affiche symbolise, à mon sens, l’image que les japonais se font de leurs origines et de leur passé et, avec elle, l’image que l’archéologie japonaise leur en donne et son rapport à cette société dans laquelle elle évolue.
3Les deux jeunes femmes sur l’affiche représentent en effet les deux populations et cultures dont est censé être né le peuple japonais et sa culture, considérée comme unique et originale par les japonais.
4À gauche, la jeune femme Jōmon dont les vêtements et parures sont inspirés des figurines de terre cuite, des motifs céramiques et des objets (perles, bracelets) trouvés en fouilles correspondant à cette période. La période Jōmon peut être décrite comme l’équivalent d’un Mésolithique qui aurait duré environ 12 000 ans pendant lequel la fabrication de céramique et son utilisation étaient connues. La très grande longueur de cette période et le mode principal de subsistance qui y a perduré (chasse et collecte) semblent impliquer une très grande homogénéité régionale et temporelle, image que l’on retrouve souvent dans les ouvrages généralistes concernant cette période. Cette impression est trompeuse. Les groupes humains résidant dans l’archipel durant ces millénaires ont vu leur mode de vie changer en fonction des variations climatiques et de leur environnement. Le Jōmon est perçu par le grand public japonais comme une sorte d’Eden ou de paradis perdu où auraient vécu les premiers habitants de leur pays. Le site emblématique de cette période est Sannai Maruyama (préfecture de Aomori), dont chaque japonais connaît la forme de la grande « tour » reconstituée d’après les vestiges de piliers gigantesques trouvés sur le site. Ce site est un des plus importants de la période Jōmon et il a lancé le débat pour savoir si on pouvait considérer cette société Jōmon comme hiérarchisée ou non et ainsi, jusqu’à quel point elle pouvait être considérée comme les prémices de la « civilisation japonaise », notamment par des groupes nationalistes (Inada, 2003).
5À droite, la jeune femme Yayoi au visage plus « asiatique » représente la culture venant du continent et les immigrants qui l’ont amenée avec eux : riziculture, métallurgie et transformations sociales importantes. Sa coiffure est inspirée des descriptions contemporaines que l’on trouve dans les annales historiques chinoises et elle porte des bijoux communément retrouvés en fouilles. La culture Yayoi est considérée comme la première véritable culture japonaise, contenant tous les éléments qui font l’originalité de cette dernière. Là encore, il ne faut pas généraliser car les données archéologiques montrent qu’il y a eu au moins trois zones culturelles différentes pendant cette période : l’ouest du Japon, la région centrale de la Mer Intérieure et l’est avec la plaine du Kantō (région actuelle de Tōkyō) et le Tōhoku (partie nord de l’île de Honshu). Le site emblématique de la période Yayoi est Yoshinogari (préfecture de Saga) où là aussi les tours reconstituées forment une image que tout japonais connaît. Il s’agit d’un site de village fortifié occupé pendant toute la période Yayoi, associé à deux funkyūbo (tombe en tumulus) dont l’un renfermait des objets funéraires chinois (épée en bronze et perles). Ce site, dans les six mois qui ont suivi sa fouille, a reçu 1,7 million de visiteurs. Ils étaient huit millions au bout de la cinquième année (Hosoya, 1996, Hudson et Barnes, 1991).
6C’est ce mélange des Jōmon et Yayoi qui est censé former le « peuple japonais » jusqu’à nos jours : il y aurait eu hybridation entre les deux, les Jōmon ayant accepté la culture Yayoi sans trop de problèmes (et notamment l’agriculture puisqu’ils pratiquaient eux-mêmes une proto-agriculture ou horticulture). Et si effectivement, l’anthropologie physique, les recherches sur l’ADN et l’archéologie appuient le modèle de « double structure », proposé par Hanihara en 1991 (Hudson, 1999 : 60-81), les archéologues japonais collent ce schéma directement sur les cultures Jōmon et Yayoi en évacuant complètement les problèmes identitaires ou ethniques. Alors qu’on a clairement, d’un point de vue archéologique, des preuves d’une « résistance culturelle » Jōmon face à l’avancée du Yayoi. De là en découle une vision simplifiée (voire simpliste) des origines du peuple japonais et de l’image même que les japonais se font de leur passé, de leurs origines, vision symbolisée par les deux jeunes femmes de l’affiche : les japonais modernes et leur culture sont nés de la fusion des Jōmon et Yayoi. Cela permet de plus aux japonais de se positionner par rapport au reste de l’Asie comme entité ethnique et culturelle homogène depuis la protohistoire, unie dans une même culture originale. Et cela participe aussi d’un mouvement actuel de recherche d’un nouveau nationalisme prônant l’existence d’un groupe culturel harmonieux et homogène unifié autours de l’empereur (Tsude, 1995).
7Du côté des archéologues, cette confiance en une continuité historique et cette croyance en une homogénéité des japonais et de leur culture fait qu’ils ont apparemment tendance à considérer que reconstituer le passé est une chose assez aisée, puisque les coutumes et la façon de penser de leurs ancêtres semblent pouvoir être comprises sans travail théorique important. C’est d’ailleurs ce manque d’étude et d’approche théorique que les archéologues étrangers reprochent souvent aux archéologues japonais. L’archéologie japonaise est en effet assez différente, dans ses buts et ses approches, des archéologies anglo-saxonnes par exemple. Cela est dû principalement à l’histoire récente de ce pays.
8L’archéologie japonaise, en tant que science, a été initiée par Edward Morse (zoologiste et orientaliste américain, 1838-1925) à la fin du xixe siècle. Très vite, les conclusions scientifiques ont été récupérées par le pouvoir impérial en place afin de justifier l’histoire officielle contenue dans le Kojiki et Nihon Shoki, les chroniques historico-mythologiques rédigées au début du viiie sècle de notre ère (à savoir la descente sur terre du petit fils de la déesse du soleil, Amaterasu, pour devenir empereur ainsi que la nature divine desdits empereurs jusqu’en 1945). Les deux cultures (Jōmon et Yayoi) identifiées dès le départ par Morse sont donc interprétées comme les « barbares » chassés par les « vrais » japonais comme il est conté dans ces textes. Mais très vite les archéologues établissent une typo-chronologie qui remet en cause cette version officielle : ils subissent d’énormes pressions et bientôt cette typo-chronologie devient une simple sériation de céramique (Hosoya, 1996). Les sujets tels que la formation de l’état et l’histoire politique de la période des Kofun (iiie – viiie siècles) sont également évités car trop sensibles.
9Après la seconde guerre mondiale, dans un pays devenu démocratique, les archéologues japonais vont refuser toutes discussions et interprétations théoriques sur leur histoire et les données archéologiques. Car dans ce contexte, l’interprétation théorique a été perçue comme une manipulation des données pour les faire correspondre au concept préfixé de l’histoire légendaire et impériale du Japon. C’est donc devenu pour les archéologues japonais une sorte de phobie de faire des hypothèses théoriques en général. De même, concernant la question des origines des japonais, la théorie du « melting pot ethnique » développée au début du siècle est rejetée en bloc puisqu’elle a servi à justifier les agressions japonaises en Asie avant et pendant la seconde guerre mondiale (Hosoya, 1996). Seule cette sorte de fusion harmonieuse et rapide des Jōmon et des Yayoi, de l’ouest vers l’est de l’archipel est retenue et encore véhiculée aujourd’hui par les recherches récentes.
10Encore aujourd’hui, les archéologues n’utilisent pas toutes les sources documentaires à leur disposition, notamment en ce qui concerne les périodes Yayoi et Kofun : le Kojiki et le Nihongi ne sont jamais cités en références, historiques ou anthropologiques. Ces deux ouvrages, écrits au viiie siècle ont longtemps été considérés comme racontant l’histoire officielle du Japon, bien que ce soient avant tout des recueils de mythes, légendes et histoire légendaire des premiers empereurs. Cependant, certains éléments notamment ethnologiques pourraient servir de base à proposer des hypothèses concernant les sociétés anciennes de l’archipel. Mais seules les chroniques chinoises sont utilisées, malgré leur faible longueur et le biais évident qu’elles contiennent concernant la description des sociétés protohistoriques de l’archipel japonais. Et l’Agence Impériale, qui dirige encore tout ce qui concerne la famille impériale, ses possessions et son héritage, et garante de l’histoire impériale officielle, interdit encore aujourd’hui aux archéologues l’accès aux grands kofun, tumulus censés abriter les dépouilles des premiers empereurs de l’archipel. Le cas le plus emblématique est celui du kofun de Hashihaka (préfecture de Nara), premier grand kofun de l’histoire dont la fouille (interdite jusqu’ici) permettrait pourtant aux archéologues de résoudre nombre de problèmes concernant cette période cruciale de formation d’un premier état japonais.
11Il serait cependant faux de dire qu’il n’y a pas de champ théorique dans l’archéologie japonaise, ou bien que les théories étrangères ne pénètrent pas le milieu académique. On trouve, en fonction des périodes, des éléments de d’évolutionnisme, de marxisme, de processual archaeology. Mais, ce qui est caractéristique de l’archéologie japonaise, c’est qu’aucune tendance, aucun courant théorique ne domine. Les chercheurs ont simplement adopté quelques éléments ou quelques méthodes en fonction de leurs besoins. Dès l’origine, l’archéologie japonaise est donc positiviste et matérialiste et elle l’est restée (Barnes et Okita, 1999 ; Inada, 2003).
12Face au régime impérial et pendant toute la première moitié du xxe siècle où les archéologues se sont souvent opposés au pouvoir en place et à cette crainte des interprétations abusives, les chercheurs japonais se sont concentrés sur la typologie qui est considérée comme la seule façon sensible et de confiance de procéder pour étudier les données. Or, cela pose d’énormes problèmes, notamment au niveau de la chronologie utilisée qui, en général, est toujours une chronologie relative, il est rarement question, en archéologie japonaise, de chronologie absolue.
13La seconde image de l’archéologie japonaise que je souhaite évoquer ici est représentée par la figure 2. Il s’agit de la une du quotidien Yomiuri Shimbun (premier quotidien du Japon) du 20 mai 2003 annonçant la publication de résultats de datation C14, pour la première fois calibrées, de céramiques de la transition Jōmon-Yayoi. Ce document symbolise les problèmes de méthode et de chronologie inhérents à l’archéologie japonaise mais également le rapport qu’elle entretient avec les médias.
14En mai 2003, l’annonce des résultats de datations calibrées a créé un véritable séisme dans le monde archéologique japonais puisqu’elle estime que les débuts du Yayoi auraient eu lieu au début du premier millénaire avant J.-C. et non pas aux alentours de 500-400 avant J.-C. La surprise d’une grande majorité des archéologues vient du fait que la typo-chronologie céramique et métallique sur laquelle ils s’appuient est entièrement remise en question et qu’ils connaissent mal (et s’en méfient) les méthodes scientifiques de datation (Keally, 2004). Or des dates non calibrées existent depuis les années 60 et donnaient une estimation aux alentours de 500-400 avant J.-C. pour la transition Jōmon Final – Yayoi Ancien, ce qui laissait supposer des dates plus anciennes lors d’une éventuelle calibration. Mais la majorité des archéologues a rejeté les dates calibrées sous prétexte qu’elles ne correspondent pas cette typo-chronologie. Cependant, l’idée qu’il faut revoir entièrement la chronologie de la période Yayoi fait peu à peu son chemin puisque, si on peut arguer que la datation au C14 est peu fiable, il est difficile en revanche de réfuter les datations par dendrochronologie qui commencent à être publiées en masse et confirment ce « recul chronologique ».
15Cette une du Yomiuri Shimbun illustre également à quel point l’archéologie occupe une place importante dans la société japonaise. Les japonais ont en effet un intérêt quasiment fanatique pour tout ce qui concerne la recherche de leurs origines. Il ne se passe pas une semaine sans article dans les grands quotidiens nationaux annonçant une nouvelle découverte. Chaque découverte importante est susceptible d’occuper la une ou bien les premières pages et le site mentionné reçoit aussitôt un afflux massif de visiteurs. C’est le cas, par exemple, du fameux site de Yoshinogari dont nous avons déjà évoqué l’affluence de visiteurs. Cet intérêt est en soi une bonne chose, cependant, il est à double tranchant.
16Tout d’abord, la tentation sensationnaliste étant très présente, les réductions et les raccourcis faciles dans les articles ne sont pas toujours évités. Pour ne mentionner qu’un seul exemple, il suffit de regarder les titres mentionnant pour la fin du Yayoi et la période des kofun les découvertes de tombes ou de miroirs chinois : il est immédiatement fait référence à la reine Himiko. Himiko est le seul personnage préhistorique du Japon dont on connaisse le nom puisqu’elle est citée par les chroniques historiques chinoises contemporaines qui décrivent comment elle régna sur une sorte de confédération de petits royaumes, comment elle reçu une centaine de miroirs en bronze de la part de l’empereur de Chine et comment à sa mort elle fut inhumée sous un grand tumulus. Chaque nouvelle découverte d’une tombe sous tumulus renfermant une grande quantité de miroirs a pour conséquence immédiate d’être qualifiée de « tombe de Himiko ».
17Cela illustre un second problème, lié à la fois au public, aux média et à la nature même de l’archéologie japonaise. L’archéologie japonaise est essentiellement une archéologie de sauvetage. Les fouilles programmées sont très peu nombreuses car considérées comme non urgentes. Ainsi, bien que l’archéologie préventive soit confortablement financée, les universités et chercheurs associés manquent de crédits et de personnel (Tsude, 1995). Et l’archéologie japonaise est avant tout une archéologie administrative, sous l’égide de l’Agence pour la Protection des Biens Culturels. Or le but de cette agence est de recenser à travers les fouilles la totalité des vestiges pour une utilisation scientifique future (Hosoya, 1996). Les rapports de fouilles sont donc principalement des catalogues objectifs de toutes les structures et objets trouvés en fouilles. Parfois des études scientifiques (datation, anthropologie physique, palynologie…) y sont adjointes mais elles se trouvent en fin de volume et ne sont pas inclues dans les conclusions des archéologues. La notion même de « bien culturel » pose problème pour la définition de certains vestiges archéologiques : les pollens, les restes de faune, des déchets de taille… sont-ils considérés comme des « biens culturels » ? D’où une emphase très importante pour le mobilier, comme on peut le constater à travers les différentes publications, ainsi que sur les études locales, avec très peu d’études globales à l’échelle de grandes régions ou même du pays ainsi que peu d’innovations théoriques (Inada, 2003).
18Cependant, c’est l’intérêt du public et sa forte mobilisation, ainsi que celle des médias, qui ont permis, dans les années soixante, lors de la grande expansion économique du Japon, de mettre fin aux nombreuses destructions de sites et forcé le gouvernement à mettre en place une politique archéologique d’envergure.
19Et, suite à de nombreuses tentatives d’introduction de théories anglo-saxonnes dans le milieu scientifique, ainsi qu’à l’« électrochoc » des datations de 2003, de nombreux débats ont récemment été initiés sur la nécessité de revoir un certain nombre de méthodes d’étude ainsi que de développer les études plus théoriques, mais pas simplement en appliquant au Japon des idées importées.
20L’archéologie japonaise, par son histoire récente, par la société dans laquelle elle évolue et par la culture dont elle est issue présente donc un visage aux multiples facettes dont certaines peuvent être assez surprenantes. Mais, la masse incommensurable de données disponibles, la qualité de stockage et de conservation ainsi que l’accès très aisé aux publications de fouilles constituent un formidable champ d’étude pour les chercheurs qui auront la curiosité de s’y intéresser.
Bibliographie
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Barnes, G. L., et Okita, M. (1999) – Japanese archaeology in the 1990’s, Journal of Archaeological Research, 7 (4), p. 349-395.
Hosoya, L. A. (1996) – Archaeology of no theory. How to understand Japanese archaeology ?, communication présentée à la Conférence du Groupe d’Archéologie Théorique de 1996, consultable uniquement sur http://www.okayamau.ac.jp/user/arch/news/whatnew/hosoyae.html.
Hudson, M. J. (1999) – Ruins of identity. Ethnogenesis of the Japanese islands, Honolulu : University of Hawaii Press, p. 323.
10.1515/9780824864194 :Hudson, M. J., et Barnes, G.L. (1991) – Yoshinogari. A Yayoi stettlement in Northern Kyushu, Monumenta Nipponica, 46 (2), p. 211-235.
Inada, T. (2003) – Etat actuel et problèmes de l’archéologie japonaise, Les nouvelles de l’archéologie, 91 (1), p. 29-34.
Keally, C. T. (2004) – Bad science and the distortion of History : radiocarbon dating in Japanese archaeology, Sophia International Review, 26.
Tsude, H. (1995) – Archaeological theory in Japan, In UCKO ed., Theory in archaeology. A world perspective, p. 298-311.
Auteur
Université Paris 1-Panthéon-Sorbonne, UMR 7041, équipe Protohistoire européenne. lindagilaizeau@free.fr.
Sujet de thèse : Les relations entre le continent asiatique et le Japon : la transition entre les civilisations Yayoi et Kofun à travers les pratiques funéraires (ve siècle BC – ive siècle AD).
Directeur Jean-Paul Demoule.
Thèse soutenue en 2010.
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Appréhension et qualification des espaces au sein du site archéologique
Antoine Bourrouilh, Paris Pierre-Emmanuel et Nairusz Haidar Vela (dir.)
2016
Des vestiges aux sociétés
Regards croisés sur le passage des données archéologiques à la société sous-jacente
Jeanne Brancier, Caroline Rémeaud et Thibault Vallette (dir.)
2015
Matières premières et gestion des ressources
Sarra Ferjani, Amélie Le Bihan, Marylise Onfray et al. (dir.)
2014
Les images : regards sur les sociétés
Théophane Nicolas, Aurélie Salavert et Charlotte Leduc (dir.)
2011
Objets et symboles
De la culture matérielle à l’espace culturel
Laurent Dhennequin, Guillaume Gernez et Jessica Giraud (dir.)
2009
Révolutions
L’archéologie face aux renouvellements des sociétés
Clara Filet, Svenja Höltkemeier, Capucine Perriot et al. (dir.)
2017
Biais, hiatus et absences en archéologie
Elisa Caron-Laviolette, Nanouchka Matomou-Adzo, Clara Millot-Richard et al. (dir.)
2019