Les représentations anatomiques dans les sanctuaires de la Gaule romaine (ier-ive s. apr. J.-C.)
Pratiques gréco-romaines et traditions celtes
p. 49-63
Résumés
Notre sujet concerne les offrandes anatomiques découvertes dans les sanctuaires de la Gaule romaine du ier au ive siècle apr. J.-C. Nos interrogations portent sur l’adoption des pratiques religieuses romaines, sur leur adaptation aux traditions celtes, ainsi que sur la circulation des modèles dans les provinces gauloises. Nos résultats seront présentés à travers quelques exemples significatifs (représentations oculaires, enfants en langes, têtes et bustes).
Our study presents the anatomic offerings which were discovered in the sanctuaries of the Roman Gaul from AD 100 to 400. We will focus on the adoption of roman religious practices and on the way these practices were adapted to the Celtic habits. Then, we will present the circulation of some iconographic patrons through Gallic provinces. Some significant examples will illustrate our results (ocular representations, children in swaddling clothes, heads and busts).
Entrées d’index
Mots-clés : anatomie, don, ex-voto, offrande, religion, rite, sanctuaire, tête, vœu, yeux
Keywords : anatomy, gift, ex-voto, offering, religion, rite, sanctuary, head, wish, eye
Texte intégral
1Notre travail concernant les offrandes en contexte cultuel dans les provinces gauloises est mené à bien depuis 2007 dans le cadre d’un doctorat réalisé à l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne sous la direction de Françoise Dumasy (professeur émérite à la même université). Cette présentation est l’occasion de s’interroger principalement sur les phénomènes d’adoption des pratiques religieuses romaines et de leur adaptation aux traditions celtes. En effet, plusieurs auteurs attestent, aux environs du ier siècle apr. J.-C., la disparition progressive des armes miniatures et des offrandes métalliques au profit des statuettes, des autels et des représentations anatomiques (Van Andringa, 2002, p. 122-123, citant V. Rey-Vodoz, 1991, p. 215-220). Nous étudierons également la question des modèles de ces statuettes et leur circulation dans les provinces gauloises. Le corpus choisi comprend les représentations anatomiques, incluant principalement les membres inférieurs et supérieurs (bras, mains, jambes, pieds, etc.), les organes internes (plaquettes polyviscèrales), les têtes, les bustes, les personnages masculins et féminins entiers et les enfants emmaillotés.
L’offrande anatomique : témoin privilégié du don et du vœu
2Les ex-voto anatomiques trouvés dans les lieux de culte sont des témoins privilégiés quand il s’agit de s’interroger sur le don et le vœu dans les sociétés antiques. Ils expriment les remerciements du patient à la ou aux divinités après guérison ou la demande d’un dédicant pour obtenir l’aide du pouvoir thérapeutique des divinités. Lorsque la divinité répond à l’attente du fidèle (nuncupation), l’acquittement du vœu (solutio) est obligatoire (Van Andringa, 2002, p. 118-123). Le contractant réalise alors le plus souvent un sacrifice, auquel peuvent s’ajouter diverses offrandes, comme une somme d’argent (CIL, III, n° 4149), des autels votifs (Rodriguez et Sablayrolles, 2008, p. 8-34), des statuettes en terre cuite (Scheid, 1995, p. 227-243), ou encore des représentations anatomiques en pierre ou en bois.
3Les ex-voto anatomiques apparaissent en Gaule après la conquête de César. En effet, aucun de ces témoins matériels n’a été retrouvé dans les sanctuaires laténiens (Rey-Vodoz, 1991, p. 218 ; 2006, p. 233-234). À partir du ier siècle apr. J.-C., de nombreux sites gaulois présentent plusieurs de ces offrandes : les Sources-de-la-Seine et Alise-Sainte-Reine en Bourgogne, ou encore la forêt d’Halatte au nord de Paris.
Les différentes catégories d’ex-voto anatomiques
4L’inventaire réalisé dans les provinces des Trois Gaules et de la Narbonnaise montre une forte concentration chez les Lingons, les Eduens et les Sulbanectes (fig. 1). À Chamalières par exemple, les ex-voto anatomiques mis au jour (fig. 8) sont au nombre de 3 500 (Romeuf, 2000, p. 62-91), à la forêt d’Halatte nous en comptons 363 (Deyts, 2000, p. 9-91). Toutes les parties du corps humain sont représentées : têtes, torses, troncs, bassins, jambes, pieds, bras, mains, etc. Certaines parties du corps se répètent plusieurs fois sur un même support, comme les têtes superposées de Chamalières (fonction religieuse ou témoin d’une fabrication en série ?). De nombreux pèlerins différemment vêtus (manteau passé en biais, manteau relevé pour montrer ses parties génitales, manteau agrafé, cape « indigène »), hommes et femmes représentés, ont également été découverts.
Les offrandes oculaires
5Les ex-voto oculaires étaient fréquents en Grèce et en Italie. Des exemplaires en terre cuite sont signalés dans l’inventaire de l’Asclépieion d’Athènes (Girard, 1881, p. 116), ainsi qu’à Corinthe (Roebuck, 1951, p. 120-121). D’autres exemples en or et en pierre furent mis au jour à Délos, à Ephèse et à Athènes (Rouse, 1902, p. 212-215). Une représentation oculaire fut également peinte sur une pierre de Chypre (Perdrizet, 1896, p. 361-363).
6Dans les provinces gauloises, les ex-voto oculistiques sont généralement en tôle de cuivre ou de bronze estampée et représentent deux yeux. D’autres ne montrent qu’un seul œil, comme celui d’Argentomagus (Saint-Marcel, Indre) en pâte de verre ou celui de Châteaubleau (sanctuaire de la Tannerie) en os (Pilon, 2008, p. 76-77). Les sanctuaires des Sources-de-la-Seine (Thévenot, 1950, p. 418-420), (fig. 2), de Bû (De Kisch, 1978, p. 265-267), d’Essarois (Thévenot, 1950, p. 419-420) et d’Alésia (catalogue d’exposition, 1994, p. 111-112) ont livré plusieurs offrandes oculaires.
7Des exemplaires similaires en terre cuite ont été mis au jour à Balmes-de-Fontaines (fig. 3), à Alésia et à Rome. Il s’agit probablement de copies des modèles romains circulant dans ces provinces à partir du ier siècle apr. J.-C. (catalogue d’exposition, 1994, p. 111-112). D’autres représentations indiquent une production plus locale. En effet, à Châteaubleau, un ex-voto en tôle de bronze adopte la forme d’un masque figurant la moitié supérieure du visage (Pilon, Hollard et Gricourt, 1999, p. 144-146). Ce type d’ex-voto n’est signalé nulle part ailleurs, il s’apparente au modèle correspondant à la statuette de Mercure (trouvée à Châteaubleau) et à l’imitation monétaire de Constante II (selon Pilon, Hollard et Gricourt, 1999, p. 144-146).
Les enfants en langes
8Les enfants en langes réalisés en pierre et en bois sont fréquents en Gaule à l’époque impériale. L’Italie centrale, à l’époque républicaine, en comptait déjà un grand nombre en terre cuite. On dénombre également quelques exemplaires miniatures en bronze dans le Latium, en Gaule Belgique et en Espagne. Les enfants emmaillotés sont des offrandes résolutoires d’un vœu, offertes « dans un contexte de (solutio voti) d’acquittement du vœu une fois qu’il a été considéré comme exaucé », (De Cazanove, 2008, p. 274). Les occasions de vœux peuvent être multiples : stérilité, impuissance, heureux accouchement, grossesse difficile, etc. Les représentations d’enfants en langes étaient vraisemblablement un moyen d’affirmer le statut social des parents ou de leur progéniture, comme en témoignent les ex-voto exhibant leur sexe masculin (à la forêt d’Halatte dans l’Oise et à Lipari en Italie) et présentant les bulles, signe d’une naissance libre (De Cazanove, 2008, p. 281).
9L’emmaillotage est un moyen de raffermir le corps et d’empêcher les malformations (Soranos, Maladies des femmes, II, 15). Il permet de « façonner » le corps du nourrisson, selon Platon (Lois, VII, 789e). En Italie, les enfants sont enroulés dans des langes en spirale. Leurs visages et leurs pieds dépassent des bandes. Ce mode d’emmaillotement est différent de celui que présentent les exemplaires de Gaule romaine. On distingue en Gaule l’emmaillotage croisé et l’enroulement en spirale. L’emmaillotage croisé paraît le plus fréquent. Les liens forment deux ou trois croisillons sur le corps, comme par exemple sur les ex-voto de Sainte-Sabine (Côte-d’Or), (fig. 4 et 5) et de la forêt d’Halatte (Oise), (fig. 6). Parfois, l’enfant porte un large anneau sur la poitrine, comme aux Sources-de-la-Seine et à Sainte-Sabine. Des sépultures ont livré de semblables anneaux en fer encore en place sur la poitrine, comme à Argentomagus (Saint-Marcel, Indre), à Levroux (Indre) et à Sallèles-d’Aude (Aude). L’emmaillotage en spirale est représenté sur les stèles funéraires de Metz et de Dijon.
Les têtes et les bustes
10Les offrandes de bustes et de têtes sont présentes en Crète (Dussaud, 1910-1914, p. 397), à Corinthe (Roebuck, 1951, p. 119-120 et pl. 29-32) et sont mentionnées dans l’inventaire de l’Asclepieion d’Athènes (Girard, 1881, p. 116). Une centaine de sanctuaires italiques témoignent également des bustes, des masques et des têtes (Vulci, Rome, Capoue, etc., Comella, 1981-1982, p. 720-758).
11En Gaule romaine, des bustes et des têtes en pierre ont été découverts aux Sources-de la-Seine (125), à la forêt d’Halatte (62), (fig. 7), à Essarois (43), à la Source-de-la Douix (Châtillon-sur-Seine), (Renard, 1994, p. 25-27, fig. 1, no 1.2 et 1.3), à Genainville (Mitard, 1993, p. 311-324), à Massingy-les-Vitteaux (Espérandieu, 1910, p. 310-314, nos 2391 et 2400), à Sainte-Sabine (Côte d’Or), (Espérandieu, 1910, p. 148-151, no 2040), et à Vertault (Espérandieu, 1911, p. 330-348, nos 3386 et 3393). Les têtes et les bustes peuvent symboliser l’individu dans sa totalité ou une partie de son corps (tête dans son ensemble ou seulement l’une de ses parties : yeux, bouche, etc.) suite à un vœu de guérison.
Une pratique aux confluents de plusieurs traditions
12Les offrandes anatomiques découvertes dans les sanctuaires gaulois peuvent-être réparties en trois courants stylistiques (Deyts, 1966, p. 198-211).
Des représentations naturalistes adoptant les modèles gréco-romains
13L’offrande anatomique est une pratique qui vient certainement de Grèce, comme l’attestent les dépôts votifs de l’Asclépiéion d’Athènes. Elle est ensuite vraisemblablement adoptée par Rome et véhiculée dans les colonies, où elle est attestée dès le iiie et jusqu’au iie siècle av. J.-C. Les ex-voto anatomiques de terre cuite sont diffusés massivement en Italie centrale : presque chaque sanctuaire en possède. Pierre Découflé parle alors de « folie thérapeutique » (Découflé, 1964, p. 6). Annamaria Comella distingue dans cette production trois faciès : un faciès italique (Italie septentrionale et Adriatique) caractérisé par l’offrande de petits bronzes qui représentent des divinités (Mars, Minerve, Jupiter, etc.), un faciès méridional (Grande-Grèce et Sicile) caractérisé par l’offrande de statuettes de terre cuite, de tablettes, de thymiateria (encensoirs utilisés lors des cérémonies religieuses) et un faciès étrusco-latial-campanien, composé de statues représentant des donateurs, d’enfants en lange, de têtes masculines et féminines (fidèles et divinités), de statuettes d’homme en toge, de femmes assises avec un enfant (imitation de Tanagra), d’ex-voto anatomiques (yeux, oreilles, nez, langues, seins, torses) et de terre cuite miniatures (animaux, modèles réduits de temple), (Comella, 1981-1982, p. 720-758).
14Plusieurs découvertes gauloises semblent directement influencées par ces modèles gréco-romains. Par exemple, les têtes masculine et féminine des Sources-de-la-Seine (Deyts, 1983, no 99, pl. XXXI et no 103, pl. XXXIII) rappellent quelques productions en bronze contemporaines (Boucher, 1976, p. 36, pl. 7, fig. 36 ; p. 218, pl. 20, fig. 9). À Chamalières, les têtes aux coiffures stylisées en godrons (motif en forme de cannelures en relief), (Romeuf, 2000, nos 337, 320 et 356 p. ex.) évoquent certaines têtes étrusco-romaines (Reinach, 1894-1899, p. 225). Ces exemples témoignent probablement de la présence, dans les provinces gauloises, de cartons romains, qui permirent d’adopter avec rapidité les modèles italiens. Les ex-voto de terre cuite déposés dans les sanctuaires italiques jusqu’au début du ier siècle apr. J.-C, peuvent avoir servi de relais à la diffusion de ces nouveaux modèles. La présence à Alésia et à Balmes-de-Fontaine d’ex-voto oculaires en terre cuite (fig. 3) similaires à ceux retrouvés à Rome confirme ces échanges. Les influences classiques peuvent-être observées aussi en Auvergne sur la sigillée moulée de Lezoux (Vertet, 1967, p. 255-286), dans l’Allier à travers les statuettes en terre blanche (Rouvier, 1964, p. 421-424) et en Alsace sur les peintures murales (Schnitzler, 2012, p. 85-96).
Des sculptures hybrides témoignant des pratiques italiques et des traditions locales
15Cette catégorie concerne la plus grande partie des ex-voto étudiés. Il s’agit de toutes les représentations inférieures ou supérieures du corps (jambes, mains, tablettes anatomiques), (Romeuf, 2000, p. 62-91, p. ex. nos 1552 à 1569 à Chamalières). Elles témoignent de la conception gréco-romaine du don (donner une représentation anthropomorphe, partielle ou complète, aux dieux), mais privilégient les modèles artistiques gaulois et l’utilisation du bois, comme à Chamalières.
16L’exécution de ces ex-voto anatomiques semble être l’œuvre d’artisans locaux qui réalisent une sculpture plutôt rudimentaire, taillée dans du bois ou de la pierre de qualité souvent inférieure, ou confectionnée à l’aide de tôles de bronze martelées. Ces objets se caractérisent par une frontalité, par un rendu schématique des visages et des vêtements et par une rigidité des bras et des jambes. Leur expression semble donc s’éloigner intentionnellement des représentations naturalistes gréco-romaines. (Voir notamment Deyts, 1983, p. 129-143, nos 82 et 85, pl. XXVII ; no 86, pl. XXVIII aux Sources-de-la-Seine). On peut supposer que ces offrandes étaient destinées à « une clientèle régionale, locale dont les racines celtes, sans doute profondément implantées, demeuraient particulièrement vivaces » (Deyts, 1983, p. 151). Les similitudes que l’on peut observer dans la facture de ces représentations (traitement identique des yeux et de la chevelure par exemple à Chamalières, Genainville et Essarois) et dans le choix des parties représentées, semblent témoigner à nouveau de la circulation des modèles. Après un temps d’adaptation, ils semblent avoir été interprétés selon les sanctuaires et selon les matériaux à disposition.
Une conception celte des sculptures anatomiques
17Certaines réalisations sont présentées uniquement dans les provinces gauloises et ne font pas écho aux pratiques religieuses d’Italie. C’est le cas notamment des têtes superposées des Sources-de-la-Seine (17) et de Chamalières (3). La superposition des têtes permet-elle d’accentuer la demande du dédicant ou de symboliser plusieurs demandes simultanées ? Il est difficile d’interpréter ces réalisations. Pour le moment, seule l’importance du motif de la tête, considérée comme le siège de la vie et de la puissance de l’homme par les celtes, peut-être évoquée. P. Lambrechts parle à ce sujet « d’exaltation de la tête » ou encore de « motif national » (Lambrechts, 1954, p. 20). L’orfèvrerie des ive-iie siècles av. J.-C. et les variations sur le thème du masque humain en témoignent (Duval, 1977, p. 180-195). La conception anthropomorphique est d’ailleurs identifiable dès le ve siècle av. J.-C. (Goudineau, 1998, p. 122), comme le suggère les découvertes de sculptures faites à Entremont, datées du iie siècle av. J.-C. (Arcelin, 1992, p. 13-23), à Roquepertuse, datées de la fin du iiie siècle av. J.-C. (Barbet, 1991, p. 53-81) à Vix, datées du ve siècle av. J.-C. (Chaume et Reinhard, 2007, p. 343-367), à Paule, datées de la fin iie siècle av. J.-C. (Menez et Berranger, 2007, p. 27-28) et à Glauberg, datées de 470-440 av. J.-C. (Hermann, 2007, p. 18-25, no 329).
18Les exemples évoqués ci-dessus nous permettent de montrer que la pratique du don anatomique est adoptée et adaptée en fonction des pratiques religieuses et des modèles artistiques existants. Cependant, il n’est pas possible d’interpréter ces manifestations comme des vecteurs directs de la romanisation. En effet, certaines régions comme la Gaule Narbonnaise, n’ont livré pour l’instant, aucun de ces objets, alors que ses contacts avec le monde gréco-romain sont plus anciens et plus étroits que le reste de la Gaule (Fauduet, 1993a, p. 113-117 ; 1993b, p. 124-130). Par ailleurs, la plupart de ces expressions relèvent de traditions beaucoup plus complexes. En effet, les différents courants évoqués ci-dessus reflètent les influences multiples qu’il faut envisager dans l’étude des offrandes gauloises.
Bibliographie
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Auteur
Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne – UMR 7041 : Archéologie et Sciences de l’Antiquité.
Sujet de thèse : Les offrandes anatomiques et miniatures dans les lieux de culte des cités de la Gaule romaine (ier siècle av. J.-C.-ive siècle apr. J.-C.).
Directeur : F. Dumasy. Soutenance prévue fin 2013.
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