La réalisation du surmodelage du crâne au Néolithique au Proche-Orient
Matière première, chaîne opératoire, représentation visuelle
p. 217-231
Résumés
Au Proche-Orient, les crânes surmodelés, appartenant à des hommes, des femmes et des enfants, ont été retrouvés dans des ensembles archéologiques très variés, seuls ou en groupes constitués de deux à quinze individus, au Levant sud (à Ain Ghazal, Beisamoun, Jéricho, Kfar Hahoresh et Yiftah’el), en Syrie (à Tell Aswad et Tell Ramad), et en Anatolie centrale (à Çatal Höyük et Kösk Höyük). Les crânes reçoivent un traitement qui consiste à remodeler la partie faciale du crâne avec du plâtre ou la calotte crânienne avec du collagène composé de bitume et de collagène obtenu à partir d’os d’animaux, de manière naturaliste.
In the Neolithic Near East, the plastered skulls of men, women and children’s were found in different archeological contexts or in similar once, singles or in groups, containing between 2 and 15 individuals, in the southern Levantine sites (Ain Ghazal, Beisamoun, Jericho, Kfar Hahoresh et Yiftah’el), Syrian sites (Tell Aswad, Tell Ramad) and Central Anatolian sites (Çatal Höyük et Kösk Höyük).
Entrées d’index
Mots-clés : anthropologie, culte du crâne, crâne surmodelé, surmodelage, Anatolie centrale, Proche-Orient
Keywords : anthropology, archaeology, skull cult, plastered skull, plastering, Central Anatolia, South Levant, Middle East
Remerciements
Je tiens à adresser mes remerciements infinis à Florine Marchand et Liora Bouzaglou pour leurs relectures, leurs corrections et leurs conseils qui m’ont été très précieux lors de la réalisation de cette recherche. Je remercie Yilmaz Selim Erdal pour avoir partagé avec moi ses idées et pour son soutien illimité. Je remercie également Pascal Butterlin, qui dirige ce travail de doctorat, pour m’avoir fait partager ses idées précieuses.
Texte intégral
1Au Proche-Orient, quatre-vingts crânes surmodelés appartenant à des hommes, des femmes et des enfants, ont été retrouvés (Croucher, 2012 ; Bonogofsky, 2005 ; Kuijt, 2008 ; Schmandt-Besserat, 2002 ; Marchand, 2012), dans vingt-six dépôts mis au jour sur dix sites (fig. 1), dans des ensembles archéologiques très variés, seuls ou en groupes constitués de deux à quinze individus, au Levant sud : à Ain Ghazal (Goren et al., 2001), Beisamoun (Bocquentin, 2009), Jéricho (Kenyon, 1981 ; Benz, 2010 ; Strouhal, 1973), Kfar Hahoresh (Schmandt-Besserat, 2002) et Yiftah’el (Milevski et al., 2008) ; en Syrie : à Tell Aswad (Stordeur, 2003 et 2007 ; Stordeur et al., 2007) et Tell Ramad (Anfruns et Oms, 2006 ; Ferembach, 1969) ; et en Anatolie centrale : à Çatal Höyük (Boz et Hager, 2004) et Kösk Höyük (Bonogofsky, 2005 ; Silistreli, 1989 ; Özbek, 2009 ; Özkan et al., 2001). Les crânes ont également été mis au jour dans des contextes très différents. Cette diversité des types de « dépôt » traduit peut-être une hétérogénéité dans les intentions et la nature des comportements ; la plus manifeste étant les dépôts « cachés » et les dépôts « visibles » dans le cas des niches. Chaque contexte de découverte est très varié : seize dépôts sont associés à des contextes domestiques tandis que huit dépôts n’ont pas de connexion avec les installations en place. Ils ont été retrouvés à l’intérieur et à l’extérieur des bâtiments, ou encore en marge des villages, à l’extérieur des zones habitées (Tableau 1). La localisation de deux dépôts mis au jour dans les niveaux du PN moyen à Kösk Höyük est indéterminée suite au décès d’U. Silistreli.
Surmodelage du crâne : matière première et aspect technique
2Deux types de surmodelage coexistent : ils diffèrent, tout d’abord, de part leur matière première, soit sur une base de plâtre, soit sur une base de collagène, et ensuite, en fonction du positionnement du surmodelage sur le crâne. Le premier type au plâtre se réalise sur la partie faciale du visage tandis que le deuxième type au collagène se réalise sur l’occipital et les pariétales. Nous considérons également que le surmodelage à base de plâtre permet de réaliser deux états de l’humain : le visage d’une personne vivante ou le visage d’une personne morte ce qui nécessite sans doute, dans un cas comme dans l’autre, une chaîne opératoire distincte. Toutefois, au sein d’une même technique de surmodelage, nous trouvons plusieurs différences dans la réalisation visuelle au niveau des yeux, du nez, de la bouche, des oreilles, etc. Ces variations ont été peu étudiées depuis les premiers crânes surmodelés découverts à Jéricho en 1953 (Kenyon, 1981).
3En revanche, il est nécessaire d’utiliser d’autres disciplines telles que la chimie et l’anthropologie physique afin de pouvoir identifier les diversités dans la matière première et dans la technique de surmodelage des crânes. Dans cette optique, nous divisons l’opération de surmodelage en quatre parties principales : le crâne (avec la mandibule ou sans mandibule), la matière première du surmodelage, la technique de surmodelage et la coloration secondaire. Ces variations rencontrées nous permettent également d’identifier les techniques de surmodelage, leurs évolutions chronologiques et régionales. En partant de ses observations, nous essayons d’identifier la technique de surmodelage et ses variations, avec une étude descriptive ordonnée chronologiquement et une description de chaque crâne surmodelé en fonction du site afin de pouvoir émettre une synthèse détaillée. Les analyses chimiques, macroscopiques et microscopiques nous permettent d’identifier quel type de matériel et quelle chaîne opératoire ont été utilisés pour réaliser le surmodelage. Par contre, les crânes surmodelés ayant subi des analyses ne sont pas nombreux et les études chimiques et microscopiques sont encore très limitées. Nous allons examiner macroscopiquement chaque crâne surmodelé dans le but de mieux identifier, premièrement, la chaîne opératoire du surmodelage et deuxièmement, la variation du surmodelage en fonction du site. Dans cette perspective, nous utilisons deux critères discriminants : le surmodelage (englobant la représentation des yeux, des oreilles, du nez et de la bouche), et la partie osseuse (comprenant la mandibule et les dents).
Surmodelage à base de plâtre
4Le surmodelage à base de plâtre est la technique de surmodelage la plus utilisée, pour soixante-dix-sept crânes sur quatre-vingts, durant le Néolithique au Proche-Orient : au PPNB moyen1 à Beisamoun, Kfar Hahoresh, Tell Aswad et Yiftah’el, au PPNB récent2 à Ain Ghazal, Jéricho, Tell Aswad et Tell Ramad, au PN3 ancien à Çatal Höyük et PN4 moyen et récent à Kösk Höyük.
Partie osseuse
5Vingt-trois crânes ont été surmodelés sans mandibule et vingt-sept crânes ont été surmodelés avec leur mandibule et cette information est indisponible pour trente crânes surmodelés (Tableau 2). Sur un total de quatre-vingts crânes, les dents de trente-huit crânes sont en place. Nous ne connaissons pas l’état dentaire des quarante et un autres crânes. Nous constations que vingt-trois crânes ont été surmodelés avec leurs dents sur trente-huit crânes et seize crânes ont été surmodelés sans dents. Un cas d’extraction dentaire est connu : les dents du crâne Ksk 2006 ont été arrachées et mises en cache dans une boîte en argile dans le crâne même.
Matière première et couleur
6La couleur du plâtre des crânes surmodelés est très variée en raison de l’argile utilisée pour le surmodelage. La couleur blanche est celle que nous trouvons sur trente-cinq crânes parmi les soixante crânes surmodelés aux couleurs de plâtre identifiées. Le plâtre de douze crânes surmodelés provenant de Jéricho est brun, le plâtre de treize crânes surmodelés provenant de Kösk Höyük et un crâne (sur 9 crânes) provenant de Tell Aswad (Stordeur, 2003 et 2007 ; Stordeur et al., 2007) sont de couleur beige claire. Un seul crâne a été réalisé avec un plâtre de couleur jaune à Tell Aswad (Stordeur, 2007). Cependant, quinze crânes surmodelés ont une couleur de plâtre indéterminée. Pour notre étude, nous pensons que la couleur du plâtre de ces crânes surmodelés n’est pas un indice primordial. Mais les différentes couleurs de plâtre impliquent l’utilisation de matières premières variées d’un site à un autre, parfois sur un même site, et cela peut impliquer une technique de surmodelage différente. Nous envisageons qu’il peut exister une couleur standard pour la réalisation des crânes comme c’est le cas à Jéricho (12 crânes au plâtre de couleur brun sur 12) et à Kösk Höyük (13 crânes au plâtre de couleur beige claire sur 13 ; Özbek, 2009) et peut-être à Tell Ramad (21 crânes au plâtre de couleur blanche sur 25 dont quatre indéterminés ; Arfuns et Oms, 2006). De plus, deux types d’enduit ayant des couleurs et compositions différentes ont pu être utilisés pour la réalisation d’un seul crâne surmodelé. Par exemple, le crâne surmodelé D 111 associe deux types d’enduit de composition différente qui ont été utilisés lors de la réalisation du surmodelage (Goren et al., 2001). Un premier enduit d’argile constitué de silice, de calcite, de calcaire et de carbonate (la silice et le carbonate étant les éléments dominants) a comblé la partie interne. Un deuxième enduit composé majoritairement de calcite fine, d’une petite quantité de grain de silex, de gypse et de calcaire a été destiné à la partie externe du surmodelage (Goring-Morris, 2001, Strouhal, 1973) (fig. 2).
Yeux
7Les yeux de trente-six crânes sont indéterminés sur soixante-dix-sept crânes surmodelés à base de plâtre. Seuls les yeux de quarante et un crânes ont été identifiés. Vingt crânes ont été surmodelés avec des yeux ouverts : quinze crânes surmodelés ont été réalisés avec des coquillages, cinq ont été réalisés en figuration, les yeux d’un crâne ont été réalisés avec deux pierres. Vingt et un crânes surmodelés ont été représentés avec des yeux fermés. Il existe deux types de représentation des yeux qui ont été obtenus par deux chaînes opératoires différentes. La représentation des yeux ouverts a été effectuée sous deux formes : les yeux réalisés par une insertion de coquillages, spécifiquement à Jéricho (sur dix crânes) et Yiftah’el (sur trois crânes) et les yeux réalisés par deux pierres noires sur le crâne Ksk 1989/1 (Bonogofsky, 2005 ; Özbek, 2009). Il existe des yeux ouverts réalisés par figuration que l’on trouve spécifiquement sur deux crânes provenant de Tell Ramad (M4 SO 66-2 et 3 ; Anfruns et Oms, 2006), sur un autre crâne (ÇT 2004) provenant de Çatal Höyük (Boz et Hager, 2004) et sur un crâne provenant d’Ain Ghazal (AG 1988/1 ; Goren et al., 2001). Les yeux fermés ont été précisés par une simple ligne horizontale (fig. 3).
Nez
8Le nez de cinquante crânes est indéterminé sur soixante-dix-sept crânes en raison de leur état de conservation. Seuls les nez de vingt-sept crânes ont été identifiés dont les nez de vingt et un crânes surmodelés ont été réalisés courts et petits, surtout pointus. Pour les nez de onze crânes, les narines ont été figurées. Les nez de six crânes surmodelés ont été représentés long dont cinq crânes ont les narines figurées. Les nez sont souvent abîmés et il est difficile de préciser leurs différences et leurs ressemblances. Par contre, nous constatons que la représentation des narines ne montre pas une différence en fonction de la forme et de la taille du nez.
Bouche
9La représentation de la bouche de cinquante-trois crânes surmodelés est malheureusement indéterminable. La bouche de vingt-trois crânes surmodelés a été représentée fermée sur vingt-quatre crânes. Seul le crâne 2004 de Çatal Höyük a été présenté avec une bouche ouverte.
Oreilles
10Les oreilles de vingt-neuf crânes ont été identifiées sur soixante-dix-sept crânes dont vingt-huit crânes ont été présentés avec leurs oreilles et seule le crâne 1 (Homo 1) de Kfar Hahoresh n’a pas été représenté avec ses oreilles (Goren et al., 2001). Les oreilles sont toutes en forme de croissant.
Peinture
11Les crânes ont été peints en rouge (45 crânes sur 65 crânes, 12 indéterminés), seize crânes surmodelés ont été peints en rose (3 à Ain Ghazal, 12 à Jéricho et un à Beisamoun), et deux crânes ont été peints en jaune à Tell Aswad. Nous trouvons deux crânes sans peinture, un provient d’Ain Ghazal et l’autre provient de Beisamoun. Nous constatons qu’il n’existe pas une standardisation pour la coloration. Par contre, il y a des sites ayant fourni des crânes surmodelés à une seule couleur comme Jéricho, Kösk Höyük ou encore Yiftah’el. Une standardisation locale est envisageable pour la coloration secondaire dans certains cas. D’autre part, les pigments peuvent être ajoutés au mélange de l’enduit externe comme dans le cas du crâne 2 à Beisamoun et du crâne 671-CS3 à Tell Aswad (fig. 4).
Âge et sexe
12L’estimation de l’âge et la détermination du sexe sur un crâne sont considérées non fiables depuis quelques années, par contre le crâne a été utilisé pour l’estimation de l’âge et du sexe des individus durant tout le xxe siècle5. D’après ces analyses, nous comptons cinq crânes appartenant à des enfants, dix-huit crânes surmodelés appartenant à des femmes adultes, vingt crânes surmodelés appartenant à des hommes adultes, huit crânes surmodelés appartenant à des adultes au sexe indéterminé et l’âge et le sexe de vingt-six crânes surmodelés sont indéterminés. Nous ne remarquons aucune différenciation pour la technique de surmodelage et la matière première en fonction de l’âge et du sexe. Cependant, aucun marqueur n’est disponible pour identifier le sexe et l’âge d’un individu à partir du surmodelage.
Le surmodelage à base de collagène
13Le surmodelage à base de collagène est une technique complètement différente de celle du surmodelage à base de plâtre qui a été identifié spécifiquement sur trois crânes provenant de Nahal Hemar (Arensburg et Hershkovitz, 1988). Seuls les cheveux ont été représentés (fig. 5). Il s’agit d’une autre pratique du surmodelage. Dans cette technique, l’enduit au collagène a été appliqué en quatre étapes : d’abord, le collagène a été mélangé à un dégraissant ; puis, une couche d’enduit très fine a été appliquée sur la surface du crâne ; ensuite, le collagène a été tassé pour effacer les traces ; enfin, un morceau de collagène a été roulé afin de créer de petites cordelettes qui ont été disposées sous formes de résille et ont été attachées par deux ou parfois plus pour couvrir le crâne entièrement (Arensburg et Hershkovitz, 1988). D’après la technique de surmodelage, sa position sur le crâne, la matière première utilisée et le contexte de découverte (grotte), il nous apparaît de façon claire que ce type de surmodelage n’est pas réalisé dans le même dessein que le surmodelage à base de plâtre.
14Il est important, tout d’abord, de signaler en conclusion que le surmodelage se fait avec deux techniques très différentes. Il faut les étudier séparément en raison des endroits sur lesquels le surmodelage se réalise (partie poste crânienne et la partie faciale du crâne). La présence et l’absence de la mandibule sont un point technique essentiel lors du surmodelage puisque les yeux, le nez, la bouche et le menton sont décalés vers le haut si le crâne a été surmodelé sans la mandibule (fig. 6). Par contre, la représentation des visages ne montre pas une différenciation en fonction de l’absence ou la présence de la mandibule puisque les mêmes éléments de la face sont représentés dans les deux chaînes opératoires.
15Nous remarquons que la technique utilisée pour la représentation des yeux joue un rôle principal dans la chaîne opératoire. Les yeux réalisés par insertion et par figuration demandent l’utilisation de deux chaînes opératoires différentes au sein de la même technique de surmodelage au plâtre. Quand les yeux sont représentés à l’aide d’un coquillage, d’un bivalve ou d’une pierre, l’élément figuratif a dû être inséré dans le plâtre interne, par contre, lorsque les yeux sont réalisés à partir d’une figuration, ils sont réalisés sur le plâtre externe (fig. 7). De plus, la présence et l’absence de la matière première, comme les coquillages communément utilisés au Levant sud a dû jouer un rôle spécifique lors de la réalisation du surmodelage. Or, les crânes ayant été surmodelés sans mandibule ont été tous retrouvés sur cinq sites installés au Levant sud : à Ain Ghazal, à Jéricho, à Kfar Hahoresh et à Yiftah’el. Ces sites ont livré une majorité de crânes surmodelés sans mandibule (un seul cas connu de crâne surmodelé avec sa mandibule à Jéricho, CP 42/3). Au nord du lac du Tibériade, les crânes ont été surmodelés avec leur mandibule à Beisamoun, Tell Aswad et Tell Ramad, nous retrouvons également cette pratique en Anatolie centrale au PN ancien, moyen et récent.
16La diversité du surmodelage est un des aspects les plus importants et les moins étudiés pour l’identification des crânes surmodelés retrouvés au Proche-Orient. Nous supposons que tous ces crânes surmodelés à base de plâtre ont pu et dû être réalisés dans le cadre de la même pratique funéraire. Par contre, nous voyons une forte variation en fonction des sites, plus précisément du crâne surmodelé à cause des éléments suivants : la présence et l’absence de la mandibule et des dents pour la partie osseuse ; nous constatons un certain nombre de différences dans la matière première et dans la réalisation du visage (yeux, nez, bouche, oreilles et la peinture). Une diversité visuelle est très visible pour la représentation des yeux. Dans cette optique, il apparaît clairement que ce n’est pas la matière première qui joue le rôle principal. Nous considérons que l’objectif principal du surmodelage est la représentation du visage d’une personne décédée, sous forme d’une représentation naturaliste vivante. Dans ce cas, premièrement, la question technique se pose sur les techniques de la réalisation du visage vivant et décédé. Les deux types de représentations nécessitent deux chaînes opératoires différentes. La réalisation des yeux en coquillage et les yeux ouverts réalisés en figuration sont considérés comme la représentation du visage d’un individu vivant.
17En effet, il existe des variations locales liées à une pratique similaire. Or, cette pratique se manifeste au PPNB moyen et récent et elle disparaît au Levant vers la fin du PPNB. Par contre, nous la retrouvons au PN en Anatolie centrale ce qui pose un certain nombre de problèmes pour l’évolution chronoculturelle et l’évolution régionale de cette tradition qu’il reste encore à déterminer.
Bibliographie
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Notes de bas de page
1 Entre 8200-7500 ans av. J.-C.
2 Entre 7500-7000 ans av. J.-C.
3 Entre 7000-6500/6200 ans av. J.-C.
4 Entre 6500/6200-5500/5200 ans av. J.-C.
5 L’estimation de l’âge se fait sur la surface sacro-iliaque qui subit des atteintes dégénératives qui nous permettent d’estimer l’âge au décès. La détermination du sexe se fait sur le coxal qui est le seul os du squelette présentant un dimorphisme sexuel identique. Par contre, nous n’avons pas d’autres moyennes pour les crânes surmodelés, nous présentons les résultats concernant l’âge et le sexe mentionnés par les fouilleurs au sein des diverses publications.
Auteur
Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne – UMR 7041 : Archéologie et Sciences de l’Antiquité. Sujet de thèse : Le culte du crâne dans son contexte stratigraphique et architectural au Néolithique au Proche-Orient.
Directeur : P. Butterlin. Soutenance prévue fin 2014.
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