Quelles informations les chutes de fabrication peuvent-elles apporter sur l’artisanat du cuir au Moyen âge ?
p. 163-172
Résumés
Jusqu’à une époque très récente, les chutes de cuir découvertes lors d’opérations archéologiques étaient souvent jetées après avoir été brièvement mentionnées dans les comptes rendus d’opération. Cependant, une nouvelle approche de ce mobilier permet d’apporter un éclairage nouveau sur l’artisanat du cuir pendant le Moyen Âge. Ainsi, après avoir présenté les critères permettant de reconnaître une chute de fabrication, nous décrirons la typologie qui peut en être dressée et les informations qui peuvent être déduites de leur étude.
Until very recently, the leather waste discovered during excavations was very often thrown away or only mentioned in the reports. A new interest for this material reveals that these discarded offcuts can bring a new lighting on leathercraft during Middle Age. In this paper, we first present the criteria of the offcut, the typology we can made off and then the informations we obtain from the analyse.
Entrées d’index
Mots-clés : cuir, chute, médiéval, artisanat, tannerie, déchet, matière première, typologie, réemploi
Keywords : leather, offcut, medieval, craft, tannery, waste, raw material, typology, re-used
Remerciements
Mes sincères remerciements à Danielle Arribet-Deroin pour ses conseils, commentaires et relectures.
Texte intégral
1La découverte d’objets en cuir1 est fréquemment associée à celles de chutes de fabrication, éléments bien souvent uniquement mentionnés dans les rapports de fouilles comme une attestation d’activité artisanale. Considérés comme de simples rebuts, ces fragments informes sont la plupart du temps négligés, voire jetés dans le pire des cas. Un intérêt récent pour ces éléments les fait reconsidérer et nous allons voir qu’ils sont une source d’informations sur les artisanats du cuir, leur chaîne opératoire et leur gestion des ressources.
2Mais, il convient tout d’abord de s’interroger sur ce que l’on considère comme une chute de fabrication. Tous les fragments informes appartiennent-ils à cette classe typologique ? De fait, est considéré comme une chute de fabrication un élément réunissant les deux caractères suivants : une tranche nette attestant d’une découpe intervenue peu de temps avant le dépôt, et un côté grain (extérieur de la peau) exempt de toute usure.
3Lorsque nous avons une tranche associée à un grain usé, l’élément s’apparente à une portion d’objet usagé recyclé, ce qui fait rentrer ce fragment dans une autre classe typologique.
4Une fois l’identification de la chute réalisée, l’observation de sa taille, ainsi que de sa forme permet de la resituer le long de la chaîne opératoire qui s’étend de la fabrication du matériau à celle de l’objet. Les contextes de découverte, ainsi que les concentrations souvent importantes conduisent à s’interroger sur le statut de ces découpes. Une découpe est-elle en effet toujours un déchet ?
Les chutes témoins de chaînes opératoires
5Les chutes doivent tout d’abord être considérées comme les témoins de processus de fabrication. Mais est-il possible de reconnaître le corps de métier les ayant produites ?
6Quita Mould, sur la base de l’observation de la surface et de la forme des fragments, propose de les classer en chute primaire, secondaire et tertiaire (Mould, 2011), en référence au stade de production de cette chute dans la chaîne opératoire des artisanats du cuir qui se déroule de la production de la matière première à la réparation des objets usagés en passant par la fabrication.
7La chute primaire se rattache au premier artisanat du cuir, à savoir la fabrication même du matériau. D’une surface plus ou moins importante, elle comporte souvent des entailles, des traces grossières d’un assemblage cousu, et quelquefois, des trayons2 (fig. 1).
Fig.1. Chute primaire montrant la présence de trayon

Objet 26/408/101, Saint Denis, xiv-xve siècle, Unité d’archéologie de la ville de Saint-Denis.
Photo : V. Montembault.
8Certaines entailles, lorsqu’elles ne sont pas dues au couteau à écharner peuvent correspondre au trou de soufflage pratiqué par le boucher afin d’insuffler de l’air pour détacher la peau de la chair, ou bien à l’accrochage de la carcasse le temps du dépeçage. Elles sont donc antérieures à l’arrivée en tannerie.
9D’autres entailles, plus discrètes, impriment un chiffre romain et correspondraient au poids de la peau avant sa première introduction dans la cuve. Cette dernière est ensuite régulièrement pesée pour contrôler le degré de pénétration du tannin. La peau est en effet constituée de collagène, molécule qui possède des radicaux libres pouvant se combiner à d’autres composés, tels les substances tannantes. Lorsque tous ces radicaux sont combinés, la peau ne peut plus absorber de composés supplémentaires et donc son poids arrête d’augmenter. Le tanneur sait alors que la phase de tannage est achevée et qu’il peut sortir ses peaux de la fosse. Comme le précise Quita Mould, cette technique simple de contrôle est encore usitée de nos jours dans les tanneries traditionnelles.
10Raphael Salaman, quant à lui, précise que des poinçons imprimant ou perforant sont quelquefois utilisés pour reconnaître l’ouvrier ayant manipulé la peau (fig. 2). Grâce à cette traçabilité il est possible, d’identifier et éventuellement de sanctionner l’ouvrier ayant endommagé une peau notamment en y pratiquant des coutelures (entailles souvent parallèles visibles sur la chair (face intérieure de la peau) et dues à une mauvaise maîtrise du couteau à écharner) (Salaman, 1986, p. 304). De tels défauts, s’observent tant sur des chutes que sur des portions d’objets retrouvés en fouille.
Fig.2. Chute primaire montrant la présence d’une marque imprimée en forme de cœur

Objet 26/416/161, Saint Denis, xiv-xve siècle, Unité d’archéologie de la ville de Saint-Denis.
Photo : V. Montembault.
11Les traces de coutures, quant à elles, nous renseignent sur l’une des techniques d’application du tannin et/ou de séchage consistant à tendre la peausserie sur un cadre. Ce principe, très bien connu et illustré dans la fabrication du parchemin était également mise en œuvre pour la fabrication de certaines peausseries : l’agent tannant appliqué à la surface de la peau ne la pénétrait pas à cœur et ne se liait donc pas à l’intégralité des radicaux libres de la peau. La peau rétractait en perdant de l’eau, et, lors du démontage, le tanneur préférait découper la peau et ainsi éliminer plus rapidement les bords déformés jugés de moindre qualité.
12Lorsqu’elles sont plus régulières, les traces de coutures peuvent aussi correspondre à une technique particulière d’application de l’agent tannant, consistant à coudre entre elles deux peaux afin de former un sac dans lequel est ensuite introduite la solution tannante (Gansser, 1951, p. 65). A. Gansser, dans la présentation qu’il fait de ce procédé ajoute que souvent le tanneur, à la fin de l’opération, se contentait de découdre les peaux et de les envoyer telles que chez le corroyeur chargé de les assouplir et de les nourrir avec des substances grasses. C’est ce dernier qui se chargeait d’éliminer les bords de la peau.
13La chute secondaire, quant à elle, est de faible superficie. Sa forme est généralement triangulaire ou lancéolée (fig. 3). Elle correspond à la première étape de réalisation d’un objet, c’est-à-dire à la levée par l’artisan fabricant des différentes pièces constitutives de son objet. Le cuir est vendu par le tanneur soit au poids pour les cuirs épais restés plusieurs mois en fosse, soit à la surface pour les peausseries. C’est une matière première précieuse que l’artisan va tâcher d’économiser au maximum en réduisant la surface des chutes et en emboîtant le mieux possible ses morceaux. Il en est pour preuve que, lorsque la pièce à lever est d’une surface supérieure à celle de la peau, plutôt que d’entamer une nouvelle peausserie, il n’hésite pas à rajouter des petits « patchs » (Montembault, 1996, p. 46-47).
Fig.3. Chutes secondaires modernes résultant de la levée des pièces sur une peau

Photo : V. Montembault.
14Si les chutes secondaires sont suffisamment pertinentes pour affirmer qu’elles n’ont pas été produites par le tanneur, leurs formes sont malheureusement trop peu caractéristiques pour que l’on puisse distinguer l’artisan les ayant produites. Elles peuvent ainsi aussi bien résulter de l’activité du cordonnier que de celle du gantier, boursier, gainier, etc. L’unique précision que nous puissions apporter est de distinguer au sein de ces chutes celles correspondant à du cuir (c’est-à-dire une peau épaisse) de celles résultant de la découpe d’une peausserie (peau plus fine).
15La chute tertiaire, enfin, est définie comme une fine lanière faisant penser à des copeaux de bois produits par un rabot (fig. 4). Elle correspond à la phase de rafraîchissage ou de finition de l’objet assemblé. Elle renvoie soit à une activité de fabrication, soit à celle de réparation d’objets usagés.
Fig.4. Chutes tertiaires modernes résultant des opérations de rafraîchissage

Photo : V. Montembault.
16Les chutes, nous l’avons déjà évoqué, ont comme caractéristique d’avoir un grain exempt de toute usure. Comme l’identification de l’espèce animale se réalise grâce à l’observation de la disposition des follicules pileux sur le côté grain du cuir, ces pièces se prêtent donc particulièrement à ce type d’analyse.
17Mais, si cette détermination permet de visualiser la nature des cuirs tannés végétalement mis en œuvre par les fabricants, il est malheureusement impossible de préciser, même sur une chute primaire, si le cuir a été tanné à proximité. En effet, nous avons déjà vu que, pour certaines peausseries, c’était le corroyeur qui détachait les bords de la peau. Pour les autres, il n’existe aucune certitude sur le moment où les zones secondaires ont été éliminées. Les peaux peuvent très bien avoir quitté la tannerie entière et n’avoir été découpées qu’une fois arrivées à l’atelier du fabricant de l’objet.
La chute est-elle un déchet3, une matière première4, un réemploi ?
18Après avoir classé et resitué les chutes le long de la chaîne opératoire, il convient maintenant de s’interroger sur leur statut : doivent-elles être considérées comme des déchets ayant été jetés, comme des matières premières ou alors comme des matériaux de réemploi ? Pour répondre à cette question, il convient de déterminer les contextes de découverte et la manière dont les chutes primaires, secondaires et tertiaires sont associées dans ces contextes.
19Nous avons eu l’opportunité d’intervenir sur de nombreuses collections5 et nous avons souvent constaté une association des chutes secondaires et tertiaires. Elles sont généralement combinées à d’autres objets en cuirs usagés et parfois recoupés, ainsi qu’à d’autres mobiliers tel de la céramique, du métal, de l’os, du bois, etc. Les zones de découvertes sont très variées : des fosses, des latrines, des fossés, des cours de rivière.
20À l’opposé, avec les chutes primaires nous trouvons bien entendu une présence de chutes secondaires et tertiaires, mais pas ou peu d’autres objets en cuir, et pas d’autre mobilier. Par contre, comme sur le site du Moulinet à Troyes, nous constatons, dans les fosses les contenant, la présence d’importantes quantités d’écorce de chêne et d’autres dépôts végétaux (paille non souillée, noyaux de cerise et pépins de raisin, etc.) (Deborde et al., 2002, p. 289). Les concentrations de chutes primaires dans ces fosses doivent-elles être considérées comme des déchets ? Nous savons premièrement que ces chutes correspondent aux bords d’une peau entière, zone de moins bonne tenue. Cela interdit-il pour autant leur utilisation ? Le trayon présent sur le quartier de la poulaine découverte à Saint-Denis montre bien que ce cuir de second choix était mis en œuvre. D’autres exemples existent, montrant que le réemploi de ces rebuts de tannerie était habituel.
21Ensuite, lorsque le cuir n’était plus utilisable en l’état, nous avons connaissance du fait qu’il était réduit en poudre afin d’être incorporé à d’autres préparations. Ainsi, dans son Encyclopédie publiée entre 1727 et 1752, Chambers mentionne la présence de poudre de cuir mise en œuvre dans la fabrication du cuir chamoisé (Waterer, 1946, p. 45). Ce cuir, fabriqué à partir d’une peau de mouton était utilisé dans la sellerie, ainsi que pour la confection de certaines pièces du costume militaire, tels les jacques et gambisons6.
22La chute de cuir tanné végétalement est certes un déchet d’activité pour le tanneur, mais, dès sa production, et pour l’artisan qui va la transformer, elle acquiert un nouveau statut, devient une matière première que l’on va reconditionner, stocker et attendant d’obtenir un volume suffisant pour la réintroduire sur le marché des matières premières, soit comme pièce de second choix, soit comme matière première indispensable à la confection de certains bains de traitement7.
23Une réflexion identique peut être conduite sur les chutes secondaires et tertiaires. Nombre de contextes de découvertes correspondent à des zones d’abandon ou de comblement de fossés, voire de cours d’eau. L’exemple le plus parlant est celui de la place de la Comédie à Metz où le mobilier jeté (cuir, mais aussi os, céramique) semble avoir été délibérément sélectionné (Milutinovic, 1996, p. 62). Or, le cuir de tannage végétal est à la fois un matériau absorbant et résistant à la putréfaction. Comparé aux autres résidus organiques, il ne dégage pas de gaz nocif par fermentation et sa relative non-dégradation ne provoque que peu de tassement de terrain (tout comme l’os et la céramique jetés à Metz) (Leguay, 1984, p. 53-63).
24Ces chutes secondaires et tertiaires se placent donc non comme des matières premières mais comme des matériaux de réemploi de premier choix pour le comblement de zones destinées à une rapide extension urbaine. Ces chutes auraient donc ici un autre statut que celui de la chute primaire.
25Les récentes observations entreprises sur les chutes de cuir ont permis d’en élaborer une typologie, d’identifier les artisanats auxquels elles font référence, de proposer une nouvelle interprétation de ces éléments trop souvent classés en « rebut » ou « déchet ». Ces fragments « informes » nous conduisent à des observations et réflexions nettement plus complexes qu’à première vue sur la gestion de la matière première. Le recyclage8 des objets en cuir était déjà un phénomène bien attesté. Celui des chutes de cuir est maintenant mis en lumière. Il semblerait que, pour la chute primaire on s’orienterait vers une exploitation dans laquelle la chute constituerait une matière première mise en œuvre dans des fabrications de second choix, alors que pour les chutes secondaire et tertiaire, on aurait un recyclage utilisant les qualités intrinsèques du matériau.
26La réflexion en est encore à ses prémices et devra être alimentée non seulement en étudiant de nouvelles collections, mais en revenant également, lorsque cela est possible, sur les anciennes découvertes.
27L’approfondissement de la connaissance sur l’artisanat du cuir ne pourra se faire que grâce à l’exploitation de l’ensemble des ressources mises au jour. Les chutes de fabrication sont parties intégrantes de ces ressources et il est donc indispensable de les conserver au même titre que les objets manufacturés.
Bibliographie
Deborde G., Montembault V. et Yvinec J.-H. (2002) – Les ateliers de tanneurs de la rue du Moulinet à Troyes (Aube), dans F. Audouin-Rouzeau et S. Beyries (dir.), Le travail du cuir de la préhistoire à nos jours, Antibes, p. 283-314.
Gansser A. (1951) – L’évolution du tannage primitif, Les cahiers CIBA, 34, vol. III, p. 1154-1178.
Leguay J.-P. (1981) – La rue au Moyen Âge, Rennes.
Liegart A. (1931) – Manuel du cordonnier, Paris.
Milutinovic M. (1996) – Place de la Comédie, dans Catalogue de l’exposition Metz médiéval, mises au jour, mise à jour, Metz, p. 59-62.
Montembault V. et Daniel P. (1996) – Étude des cuirs découverts dans le canal de Bièvre 30, rue du Cardinal-Lemoine (Paris 5e arr.), Cahiers de la Rotonde, 17, p. 45-52.
Mould Q. (2011) – Have we got Leather Waste from a Tannery ?, dans R. Thomson et Q. Mould, Leather Tanneries, the Archaeological Evidence, Londres, p. 33-38.
Salaman R. A. (1986) – Dictionnary of Leather-Working Tools c. 1700-1950, Londres.
Waterer J. W. (1946) – Leather in Life, Art and Industry, Londres.
Yernaux J.-B. (1933) – Le cordonnier moderne, Bruxelles.
Notes de bas de page
1 Une dépouille animale peut être travaillée avec de l’huile ou de la graisse (on parle alors de mégisserie), des minéraux (cuir blanc tanné à l’alun), ou des composés végétaux. Seules les peaux travaillées avec ces substances végétales résistent aux milieux d’enfouissement humides et seront donc traitées dans cet article.
2 Synonyme de mamelle.
3 Mot apparu au xvie siècle et qui provient du verbe déchoir signifiant « perdre de sa valeur ».
4 Produit tel qu’il se présente avant d’être transformé.
5 Parmi celles ayant livré une importante masse de chutes, nous nous limiterons à citer les opérations menées à Charavines, à Metz (place de la Comédie), à Saint-Denis, à Troyes (rue du Moulinet et Hôtel du Département).
6 Vêtement de guerre fait de peau ou d’étoffe.
7 Suivant le corps de métier, la terminologie utilisée pour désigner un cuir est radicalement opposée. En effet, dans la tannerie, le cuir étant le produit obtenu en bout de chaîne de fabrication, il sera considéré comme un produit fini ou transformé. Par contre, pour les fabricants d’objets, il fait partie des matériaux de base et est traité par exemple dans les manuels professionnels dans le chapitre « matières premières » (Liégeart, 1931, p. 35 ; Yernaux, 1933, p. 15).
8 Réintroduction directe d’un déchet dans le cycle de production dont il est issu, en remplacement total ou partiel d’une matière première neuve (suivant le dictionnaire de l’environnement : www.actu-environnement.com).
Auteur
Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne – UMR 7041 : Archéologie et Sciences de l’Antiquité. Sujet de thèse : Chaussures, patins, fourreaux et autres artefacts de la vie quotidienne : étude des objets médiévaux en cuir issus de sites urbains en France septentrionale.
Directrices : J. Burnouf et D. Arribet-Deroin.
Soutenance prévue en 2015.
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Appréhension et qualification des espaces au sein du site archéologique
Antoine Bourrouilh, Paris Pierre-Emmanuel et Nairusz Haidar Vela (dir.)
2016
Des vestiges aux sociétés
Regards croisés sur le passage des données archéologiques à la société sous-jacente
Jeanne Brancier, Caroline Rémeaud et Thibault Vallette (dir.)
2015
Matières premières et gestion des ressources
Sarra Ferjani, Amélie Le Bihan, Marylise Onfray et al. (dir.)
2014
Les images : regards sur les sociétés
Théophane Nicolas, Aurélie Salavert et Charlotte Leduc (dir.)
2011
Objets et symboles
De la culture matérielle à l’espace culturel
Laurent Dhennequin, Guillaume Gernez et Jessica Giraud (dir.)
2009
Révolutions
L’archéologie face aux renouvellements des sociétés
Clara Filet, Svenja Höltkemeier, Capucine Perriot et al. (dir.)
2017
Biais, hiatus et absences en archéologie
Elisa Caron-Laviolette, Nanouchka Matomou-Adzo, Clara Millot-Richard et al. (dir.)
2019