Conclusion
Bilan de la huitième journée doctorale d’archéologie
p. 239-246
Texte intégral
1La huitième édition des journées doctorales d’archéologie de l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne s’est déroulée le mercredi 22 mai 2013 à l’Institut national d’histoire de l’art (INHA)1. Instituée depuis 2006, cette journée annuelle est l’occasion pour les doctorants de se rencontrer et de confronter leurs travaux autour d’un thème choisi. Cette année, il s’agissait de mener une réflexion sur « l’appréhension et la qualification des espaces au sein du site archéologique ».
2En tant qu’organisateurs de cette journée, nous exprimons notre profonde gratitude à François Villeneuve (professeur à l’université Paris 1), alors directeur de l’école doctorale d’archéologie (ED 112). Nous tenons également à remercier Pierre-Marie Blanc (chercheur au CNRS2) pour son rôle de modérateur et l’ensemble des contributeurs pour leur participation. Notre reconnaissance va de même à Dominique Poulot (professeur à l’université Paris 1) et Zinaïda Polimenova (responsable administrative HiCSA et ED 441) pour leur appui logistique et plus globalement à l’INHA. Les communications ont pu être enregistrées et mises en ligne grâce au service TICE de l’université Paris 1 et en particulier Barbara Sémel (professeur certifié à l’université Paris 1). Enfin, la présente édition n’aurait pu se faire dans de si bonnes conditions sans le concours d’Amélie Le Bihan (secrétaire de l’ED 112).
3Après s’être penché, en 2012, sur les matières premières et leur gestion, le thème proposé et validé par le conseil de l’école doctorale portait donc sur la définition et l’identification des espaces au sein du site archéologique. À l’instar des années précédentes, l’appel à communication – ouvert aux doctorants et jeunes docteurs de l’ED 112, mais aussi de l’ED 472 (EPHE) – a rencontré un vif succès : dix présentations orales ont été retenues auxquelles s’ajoutent deux présentations sous forme de posters. Toutes ont abouti à l’élaboration d’un article publié dans ce recueil, qui constitue désormais le huitième volume de la collection Archéo.doct aux Publications de la Sorbonne.
4Suivie par un public nombreux, cette journée de recherche a été une nouvelle fois l’occasion d’échanges fructueux. Si les aires chrono-culturelles représentées sont diverses et les approches multiples, trois axes majeurs ressortent néanmoins :
l’identification et la dévolution des bâtiments3 ;
les espaces funéraires4 ;
la spatialisation des activités5.
5L’interprétation de l’espace bâti regroupe à lui seul la moitié des contributions. Deux communications concernent l’analyse du bâti au sein de l’espace urbain : celle de Sandra Zanella avec, pour cadre d’étude, Pompéi au premier siècle de notre ère et celle de Federico Defendenti portant sur Tell Masaïkh en Syrie. Toutefois, les problématiques et les échelles de réflexion diffèrent. Sandra Zanella se concentre sur une habitation particulière et pose la question de la possible dévolution communautaire de celle-ci. Federico Defendenti considère, quant à lui, l’ensemble du fait urbain en l’intégrant dans le paysage environnant.
6Dans un grand nombre de domaines archéologiques, le site de Pompéi offre un cadre exceptionnel d’étude. Sandra Zanella nous en livre une analyse spatiale, en s’attachant particulièrement à l’étude de la Casa dei mosaici geometrici. Les recherches menées ont permis de replacer cet édifice au cœur d’un important projet de rénovation et d’agrandissement. En raison de l’éruption du Vésuve, ce projet ne verra que partiellement jour ; malgré tout, l’auteur s’interroge sur la finalité recherchée. En retraçant les différentes étapes de l’évolution du plan de cet édifice, en s’attachant à l’examen du mobilier archéologique et en questionnant le caractère privé ou public de chacun des espaces, Sandra Zanella nous amène à une interprétation fonctionnelle et sociale du lieu. Argumentant pour considérer que cet aménagement constitue un unicum au sein de la ville de Pompéi, édifice de surcroît doté d’une superficie considérable et d’un emplacement stratégique sans équivoque (à proximité immédiate du forum), elle suggère qu’il s’agisse d’un bâtiment public important dans le panorama de la ville romaine.
7Le site néo-assyrien de Tell Masaïkh dont Federico Defendenti livre l’analyse, illustre comment la politique néo-assyrienne d’extension du pouvoir peut se lire en filigrane d’analyses intrasites et territoriales. La longue histoire du site, depuis sa fondation ex nihilo par le roi assyrien Assurnasirpal II jusqu’au ixe siècle avant notre ère, est bien connue, notamment par les textes anciens. La localisation géographique stratégique du site est l’une des premières raisons de la fondation de cette colonie : situé au sein d’un véritable carrefour fluvial, le site dispose de multiples possibilités de communication, notamment grâce à l’Euphrate. En identifiant les différentes phases de développement urbain, de la phase NA0 à la phase NA2 (du ixe à la seconde moitié du viiie siècle avant notre ère) – qui ont vu l’émergence d’une citadelle et d’un palais dans les premières périodes d’occupation, en passant par la création d’une grande terrasse, jusqu’à l’intervention militaire de la dernière phase – Federico Defendenti souligne comment l’identification fonctionnelle des structures édifiées peut servir l’interprétation des stratégies politiques générales mises en place par les puissances régnantes. Le site de Tell Masaïkh apparaît, au regard de cette étude et selon les termes de l’auteur, comme un réel instrumentum regni.
8La communication d’Ergul Kodas nous fait quitter l’espace urbain pour le monde rural. Elle nous amène au sein du village, et plus spécifiquement au sein d’un des plus anciens villages étudiés par l’archéologie : Jerf el Ahmar en Syrie, daté du IXe millénaire av. J.-C. La réflexion porte sur la dévolution des différents ensembles bâtis : il s’agit de définir le caractère privé ou public d’espaces archéologiques et d’en interpréter les fonctions. Ainsi, l’auteur argumente pour une organisation spatiale du village autour de bâtiments collectifs. Certains de ces bâtiments auraient pour vocation le stockage et d’autres la préparation et la consommation des aliments de manière collective par la communauté. Selon l’auteur, l’apparition de l’agriculture serait responsable de ce mode d’organisation spatiale.
9Les contributions de Laura Berrio et Geneviève Daoulas – sous la forme de posters – concernent également le monde rural. Toutefois, la focale est cette fois réglée sur le bâtiment dans sa singularité. Les deux approches sont semblables : elles utilisent la carpologie pour déterminer la fonction des bâtiments, voire pour proposer une partition de l’espace au sein d’un même bâtiment.
10L’examen carpologique fourni par Laura Berrio sur le site Rubané (Néolithique ancien) de Marainville-sur-Madon « sous le chemin de Naviot » (Vosges) se focalise sur l’analyse spatiale du bâtiment M5. Celui-ci a livré nombre de carporestes exhumés des trous de poteaux. Afin d’en expliquer la présence, l’auteur penche pour une pratique de nettoyage au feu de la structure avant son abandon : les trous de poteaux, desquels ont été préalablement retirés les poteaux, auraient été remplis à l’aide des résidus de surface du niveau d’occupation. Par le biais de l’étude des carporestes issus de ces sédiments de remplissage, l’auteur avance qu’elle obtiendrait une image restituée de la répartition des céréales au sein même du bâtiment. Elle en effectue alors une lecture fonctionnelle : zones principales de passage ; secteur où se déroulaient préférentiellement les activités domestiques (traitement des céréales vêtues et préparation culinaire) ; et zone de stockage, dans la partie arrière de l’unité d’habitation.
11L’analyse spatiale du site de Vitry-sur-Orne « ZAC de la Plaine » réalisée par Geneviève Daoulas repose également sur l’examen de carporestes trouvés dans le remplissage de structures interprétées comme appartenant à des bâtiments. À l’instar de Laura Berrio, l’auteur s’est attachée, par le biais de ce mobilier, à tenter de déterminer la fonction de ces bâtiments, quelques-uns attribués à la période gallo-romaine et d’autres à la période mérovingienne. Elle avance l’hypothèse que certains d’entre eux aient pu servir comme espaces de stockage pour les produits de l’agriculture. Pour un bâtiment, Geneviève Daoulas fait aussi l’hypothèse que cette fonction se double d’une utilisation résidentielle. Un autre bâtiment a pu, selon elle, servir d’abri.
12Enfin, pour cet axe « bâti », le site de la forteresse almoravide du Jebel Mudawar au Maroc (xie et xiie siècles apr. J.-C.), présenté par Chloé Capel, nous amène aux limites de la schématisation urbain/rural que nous avons utilisée jusqu’ici. L’auteur propose un examen archéologique complet du site. Après avoir réalisé l’historiographie du site, elle analyse tant les indices topographiques que les structures archéologiques et le mobilier archéologique collecté lors de prospections pédestres. S’appuyant sur la céramique, elle penche pour une occupation courte du lieu, autour des xie et xiie siècles, à la période almoravide. Mais surtout, l’analyse du site et de ses bâtiments l’amène à proposer une fondation et une occupation avant tout militaire du lieu, et ceci sous l’impulsion d’une autorité forte. Des éléments éminemment politiques et économiques sont alors mobilisés par Chloé Capel afin d’expliquer cette occupation : le site se situerait en effet à quelques kilomètres d’une localité où était réalisée la frappe de monnaies d’or.
13Le thème funéraire se classe second par le nombre de contributions. Deux communications privilégient une problématique chronologique pour servir une réflexion sur l’évolution des pratiques funéraires : ainsi l’étude menée par Isabelle-Frances Simon en Alsace couvre la Proto-
histoire et celle de Daniela Costanzo pour la nécropole de Tarente l’Antiquité grecque. L’échelle spatiale de la réflexion n’est toutefois pas la même et logiquement les problématiques abordées diffèrent. Ainsi Isabelle-Frances Simon s’intéresse aux liens entre espace d’habitat et espace funéraire, en particulier au travers de la pratique d’inhumation en fosses de types « silos ». La réflexion de Daniela Costanzo, quant à elle, l’amène à discuter la structuration de l’espace funéraire tant à l’échelle de l’ensemble de la nécropole, qu’à celle du groupe de sépultures.
14Isabelle-Frances Simon focalise son analyse sur la région de l’Alsace, sur plus de quatre millénaires (entre 4500 et 20 avant notre ère). L’auteur reconstitue le développement du phénomène de création des premières nécropoles du Néolithique ancien, en passant par les premières inhumations individuelles à partir du Néolithique moyen jusqu’aux sociétés hiérarchisées de l’âge du Fer où la stratification sociale transparaît jusque dans le monde des morts. Elle met ainsi en exergue, dans la région alsacienne, une réelle distinction entre les modalités de gestion des morts au Néolithique et à l’âge du Fer : les périodes plus récentes témoignent, à première vue, de phénomènes de relégations plus récurrents. Néanmoins, malgré l’idéologie que l’on pense deviner par le rejet des morts au sein de structure à vocation a priori domestique (notamment au sein de silos), l’auteur souligne qu’il n’est pas toujours aisé de statuer sur le caractère de relégation de la sépulture, sans étude contextuelle préalable.
15Étudiée par Daniela Costanzo, la nécropole de Tarente, entre les époques archaïque et hellénistique, permet de distinguer plusieurs types de marqueurs de tombes. Si les premières sépultures ont été le plus souvent sous forme de tombes à chambre (parfois monumentales), probable signe de l’affirmation d’une aristocratie naissante, l’époque classique a été générateur d’un vaste bouleversement organisationnel : l’extension de la ville de Tarente en direction de la nécropole, particulièrement des quartiers d’habitation, a fait entrer, dans le paysage urbain les tombes à chambre de la période précédente. La période hellénistique apporte elle aussi son lot de modifications : l’auteur soulignant un retour à l’inhumation en tombe à chambre ainsi que l’adoption de marqueurs de surface. Par ailleurs, cette époque traduit une forte volonté de distinction sociale dans les écarts de richesse observés dans les sépultures. Enfin, Daniela Costanzo aborde la thématique du regroupement par famille et propose de distinguer des « parcelles familiales ».
16Reine-Marie Bérard offre quant à elle une analyse des interactions qui existent entre le monde des morts et celui des vivants dans le monde grec. Si les espaces tels que les « nécropoles » – terme certainement trop général qu’il faudrait recontextualiser et redéfinir en fonction de chacune des sociétés considérées – sont a priori formalisés et bien identifiés dans le monde grec, il subsiste des intrusions régulières des morts dans l’espace des vivants, à proximité immédiate des temples ou des bâtiments domestiques par exemple. La symbolique que revêt ce type d’intrusion peut être interprétée de différentes manières : symbole de la structure du groupe social, volonté de désacraliser le corps mort, légitimation d’un pouvoir et/ou d’un territoire, etc. En dernier lieu, l’auteur traite de la question de la relégation et de la privation de sépulture, phénomène observé notamment dans des puits. Au final, l’objectif est de montrer qu’il est possible de dépasser l’objet « nécropole » et ainsi d’enrichir la réflexion.
17Enfin, pour l’Antiquité romaine en Gaule, Nathalie Baills-Barré propose une réflexion thématique centrée sur les sujets périnataux. À travers la présentation des différents modes d’inhumation, l’auteur s’interroge sur la place de ces défunts vis-à-vis de la société. Il ressort de cette analyse plusieurs éléments : tout d’abord, les enfants en bas âge pouvaient être préservés au sein de l’habitat (principalement ruraux), à l’intérieur même des maisons. On les retrouve également en marge de l’habitat, proches de structures linéaires, des murs ou au sein d’ateliers. La question de la relégation est également abordée par Nathalie Baills-Barré lorsqu’elle présente les cas d’enfants inhumés dans des fosses-dépotoirs. Lorsque le processus d’inhumation se déroule au sein d’une nécropole, l’auteur a pu mettre en avant une tendance au regroupement de ces individus en bas âge. Les jeunes enfants font enfin l’objet d’attention parfois spécifique, avec des inhumations en contenant spécifique. Le caractère pluriel des formes d’inhumation chez les jeunes enfants amène finalement l’auteur à s’interroger sur leur statut social : la localisation de leurs inhumations trahit en général une position en retrait ou à la marge du reste des défunts, n’étant alors que partiellement intégrés au monde des hommes.
18Les deux dernières communications s’intéressent à des aires chrono-culturelles différentes mais ont pour point commun une réflexion sur les traces matérielles des activités et leur spatialisation.
19Ainsi, Pon Jean-Baptiste Coulibaly s’intéresse à l’activité métal-lurgique en pays toussian au Burkina Faso. Pratiquée jusqu’à une période très récente, cette activité a laissé des vestiges encore visibles. Ils ont été référencés par l’auteur dans le cadre de prospections pédestres. En s’appuyant sur les structures observables et le mobilier métallurgique, il propose différentes interprétations fonctionnelles pour chacun des sites identifiés : puits d’extraction, réduction de minerais ou production d’objets en fer. Ainsi Pon Jean-Baptiste Coulibaly présente dans le détail tant les mines de fer que l’organisation d’un atelier de réduction, mobilisant aussi pour ce faire les témoignages des derniers artisans.
20Enfin, la communication d’Alain Giosa est une réflexion sur les traces archéologiques et vestiges observés dans la forêt communale de Rochefort-sur-Brévon en Côte-d’Or. Sortant du strict site archéologique, il propose une réflexion à l’échelle du territoire environnant. L’auteur expose avant tout les tenants et les aboutissants d’une étude archéopédologique. Couplant cette approche singulière à des prospections et des analyses du parcellaire, il est amené à avancer certaines hypothèses sur l’utilisation de différentes parcelles, à une période qu’il situe au cours de l’Antiquité romaine. Il serait ainsi en mesure de distinguer des espaces à caractère strictement domestique, un enclos d’élevage ou des parcelles agricoles.
21Les réflexions sur le bâti et le funéraire constituent le point de départ de l’essentiel des communications. Toutefois, vis-à-vis du thème proposé – l’appréhension et la qualification des espaces au sein du site archéologique –, il convient d’insister sur la pluralité des approches. Tout d’abord sur la question des sources : bien évidemment la documentation archéologique issue de l’activité de fouille ou de prospection est le point de départ de la plupart des réflexions, opérations programmées en quasi majorité pour les fouilles ; de surcroît la reprise et l’actualisation de la documentation d’opérations anciennes, voire très anciennes (Pompéi) est à souligner ; la documentation cartographique et planimétrique est très utilisée, le thème s’y prêtait il est vrai ; les données issues des sciences de la vie et de la terre sont aussi mobilisées (carpologie, pédologie) ; mais nous noterons aussi l’utilisation des sources écrites (Jebel Mudawwar) et de témoignages ethnographiques (pays toussian).
22Les sources nous amènent naturellement à nous interroger sur les méthodes. L’analyse spatiale intra-site est l’approche standard de la plupart des contributions. Il convient toutefois de noter que les méthodes résolument quantitatives ou statistiques dans l’analyse spatiale ne sont pas présentes. De même, nous noterons l’absence d’approche archéogéographique. Sur un autre plan, des contributions ont pris soin de s’affranchir de la notion usuelle de site en archéologie, ouvrant alors la réflexion au terroir (La Roche Chambain) ou au paysage (Tell Masaïk) et s’inscrivant dans une approche que l’on peut qualifier de multiscalaire.
23Le panel des différentes études publiées dans ce volume témoigne de la richesse des problématiques abordées au travers de l’examen spatial des structures, des sites ou des territoires. La diversité des questionnements abordés et abordables au travers de l’identification, de la qualification et de l’interprétation fonctionnelle des sites archéologiques ne doit pourtant pas occulter la nécessité primordiale pour l’archéologue de circonscrire correctement les espaces puis d’identifier leur fonction respective.
Notes de bas de page
1 Institut national d’histoire de l’art, 2 rue Vivienne, 75002 Paris.
2 UMR 7041 ArScAn, équipe APOHR (Archéologie du Proche-Orient hellénistique et romain).
3 Communications et articles de Sandra Zanella, Federico Defendenti, Ergul Kodas, Geneviève Daoulas, Laura Berrio et Chloé Capel.
4 Communications et articles de Isabelle-Frances Simon, Daniela Costanzo, Reine-Marie Bérard et Nathalie Baills-Barré.
5 Communications et articles de Alain Giosa et Pon Jean-Baptiste Coulibaly.
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Appréhension et qualification des espaces au sein du site archéologique
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