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    Plan détaillé Texte intégral Théories des localisations Des réseaux urbains “parasites” : les places centrales Des réseaux urbains “pervers” : les foyers excentrés La loi rang-taille Structures intra-urbaines Conclusion Notes de bas de page

    La théorie du rachat

    Ce livre est recensé par

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    Chapitre XI. Les structures spatiales inter et intra-urbaines

    p. 185-197

    Texte intégral Théories des localisations Des réseaux urbains “parasites” : les places centrales Des réseaux urbains “pervers” : les foyers excentrés La loi rang-taille Structures intra-urbaines Conclusion Notes de bas de page

    Texte intégral

    Théories des localisations

    1En admettant les hypothèses néo-classiques d'homogénéité de l'espace et des facteurs de production, la substituabilité parfaite de ces derniers, l'unicité des marchés, les coûts de transports nuis, etc., la localisation de l'entreprise est alors indéterminée (Aydalot, in Paellinck, Saliez, 1989). La mécanique néo-classique la plus perfectionnée débouche sur la convergence spatiale généralisée, où l’homogénéité spatiale, supposée exister ex-ante, devient également un résultat ex-post, une fois les ajustements spatiaux (migrations) réalisés. Dès lors, les structures spatiales différenciées que montre la réalité, ne peuvent être que le fruit d'éléments exogènes à l'économie de marché.

    2Dès 1909, Weber en présupposant à la fois une hétérogénéité physique de l'espace (gisements ponctuels de matières premières) et l'existence de coûts de transports non nuls, montra comment la firme se localisait là où ses coûts étaient minimisés. Plus tard, W. Isard (1972) changea légèrement l'approche de Weber, en faisant du coût de transport un input, et en aboutissant au résultat de l'installation de la firme au point de maximisation de ses profits. Mais ces deux approches très semblables restaient essentiellement microéconomiques. C'est à W. Christaller (1966, rééd.) et A. Lösch (1940) que l'on doit l'effort de conceptualisation le plus puissant pour comprendre les structures spatiales à la lumière des économies externes : la théorie des "places centrales".

    3Historiquement, le premier à s'intéresser au problème, W. Christaller, en eut une approche largement empirique et non formalisée. À partir des notions de portée et de seuil (quantité produite nécessaire pour assurer un profit), lesquelles impliquent l'existence d'économies d'échelles (Béguin, in Ponsard éd. 1988), l'auteur débouchait sur un réseau urbain organisé sous la forme d'hexagones emboîtés, où les plus grandes villes fabriquaient les biens dont la portée était la plus forte (en plus des biens banaux, fabriqués par toutes les villes). L'œuvre de Lösch, plus mathématique, consista à relier les réseaux de Christaller à l'approche néo-classique. En supposant une répartition homogène des consommateurs dans un espace géographique fermé, la libre entrée des producteurs sur le marché, et l'existence d'économies d'échelles liées à la présence d'externalités, l'allocation optimale de l'espace par les entreprises débouche alors sur un réseau d'hexagones similaires à ceux de Christaller. L'approche de ce système en termes d'optimum spatial, dans l'hypothèse où il existe des économies d'échelles, permettait donc d’incorporer le schéma des places centrales à la Théorie Néo-classique ; “un facteur technique, les économies d'échelles et un facteur géographique, la distance, [ayant] suffi pour que des agents dotés de préférences et d'un comportement maximisateur créent un paysage différencié et structuré” (Béguin, in Ponsard éd. 1988).

    4Or nous avons vu les limites de ce type d'explication qui fait des externalités le facteur déterminant de l'organisation de l'espace, alors qu'elles ne sont que de simples points d'ancrage sur lesquels achoppent les déséquilibres économiques.

    5Lorsqu'elle quitte l'échelle inter-urbaine pour se porter à celle de l'organisation spatiale intra-urbaine, l'économie néo-classique éprouve encore le besoin de faire appel au même concept d'externalité pour fonder ses analyses. Les modèles néo-classiques intra-urbains, qui prolongent l'analyse empirique réalisée dès 1826 par Von Thünen, l'utilisent abondamment : étant donné un marché installé au centre-ville – lequel centre existe grâce aux économies externes –, la rente urbaine et la différenciation spatiale intra-urbaine sont alors une fonction décroissante de la distance à ce centre-ville (Wingo, 1962 ; Alonso, 1964).

    6Hors des modèles néo-classiques, les autres approches des structures intra-urbaines restent largement empiriques. Qu'il s'agisse du modèle concentrique de E. W. Burgess (1924)198, du modèle radial de H. Hoyt (1939), ou du modèle à noyaux multiples de C. Harris et E. Ullman (1945).

    7Enfin depuis quelques années, la recherche en Géographie Urbaine s'est orientée vers l'analyse des systèmes et vers une modélisation tirée de la théorie des catastrophes, aussi bien à l'échelle inter, qu'intra-urbaine, où la “non prévisibilité est posée comme un a priori théorique” (Pumain, Sanders, Saint-Julien, 1989). Cette approche, quelle que soit sa richesse méthodologique, laisse pourtant le chercheur sur sa faim, dans la mesure où “l'importance prêtée au hasard (...) représente une abdication fâcheuse de la raison qui renonce à trouver du sens dans la structuration de l'espace géographique” (Hubert, 1991). Si elle semble souvent fondée vers l'aval pour observer la dynamique des systèmes urbains – dont elle n'explique cependant pas l’existence –, elle doit être au moins complétée vers l'amont par une théorie des localisations qui, rejetant le modèle néo-classique – utilisé toutefois comme point de repère pour l'exploration des situations de déséquilibre – s'adapterait mieux à la réalité géographique.

    8Tel est le but de ce travail qui nous a amené à envisager finalement deux situations de déséquilibres le long d'un trend du rachat de valeur qui déterminent autant de structures spatiales différenciées, parasites et perverses. Ce sont ces structures qu'il nous faut encore décrire et expliquer à présent.

    Des réseaux urbains “parasites” : les places centrales

    9L'observation qui révèle l'existence d'agglomérations dans l'espace géographique est comme la photographie instantanée de flux centripètes durables de facteurs de production convergeant vers un même point dans l'espace géographique, ainsi que nous l'avons précisé dans le chapitre précédent. Ces flux sont le fruit d'un déséquilibre économique pervers ou parasite ; ils sont une concentration (perverse) ou un rassemblement (parasite).

    10Si on suppose un espace physique homogène, cette mobilité centripète des facteurs sera contenue hors de l'espace de la valeur et en même temps, attirée par ce dernier et par ses externalités, vers lesquelles convergent les flux générés par les déséquilibrés économiques. On assistera alors à une polarisation en couronne autour de l'espace de la valeur (fig. 11.1).

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    Fig. 11.1 – Polarisation en couronne autour de l'espace de la valeur

    11L'espace de la valeur étant hors de l’économie de marché, rappelons que les éventuelles mobilités qui s'y exercent sont liées à des causes non économiques et qu'elles ne produisent pas de ville. Aucune agglomération importante ne pourra apparaître sans élévation de la productivité agricole, laquelle est stimulée par le rachat de valeur. Admettons cependant qu'un partage inégal de la production réalisé côté valeur peut éventuellement engendrer un phénomène de polarisation et d'agglomération ; lequel reste cependant limité et extrêmement fragile. Peut-être faut-il interpréter ainsi certains systèmes urbains aujourd'hui disparus.

    12Si l'on introduit à présent l'existence de coûts et de rigidités de transports, les facteurs s'agrégeront dans ce cas au débouché des voies de communication menant vers l’espace de la valeur. Des agglomérations naîtront ainsi autour de cet espace. Ce dernier étant le lieu de résidence privilégié des propriétaires terriens, dont la demande est essentielle pour la mécanique du rachat, les villes s'en rapprocheront au maximum. Elles s'installeront ainsi le plus près possible de la limite richesse/valeur, afin de drainer à la fois cette demande venue de la valeur et celle des facteurs, côté richesse. Si les conditions sont favorables à une allocation optimale de l'espace géographique, un hexagone se dessinera alors, dont les angles seront des agglomérations et dont le cœur sera un vacuum (fig. 11.2).

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    Fig. 11.2 – Formation d'un réseau urbain autour de l'espace de la valeur

    13Plus tard, lorsque la valeur deviendra urbaine, ce vacuum pourra éventuellement se transformer à son tour en agglomération, ou mieux, en “ville” (au sens d'agglomération-valeur, que nous avons donné à ce terme, cf. chapitre IX). Les hexagones, initialement vides, deviendront ainsi des places centrales (fig. 11.3).

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    Fig. 11.3 – Les hexagones deviennent des places centrales

    14L'hexagone étant la seule figure géométrique qui permette à la fois aux agglomérations (situées aux centres et sur les angles des hexagones) d'être à égale distance les unes des autres, tout en formant un pavage continu, sans angle mort, dans l'espace géographique, il correspond donc bien à une forme optimale d'organisation de l'espace géographique.

    15On suppose ici, pour plus de simplicité, que la valeur ne se déplace pas au sein de cet espace. Dans ces conditions, lorsque la ville devient valeur, elle s'installe dans les lieux les plus valorisés (en l'occurrence le cœur des hexagones). Dans la réalité, les choses sont plus compliquées puisque la valeur peut également se déplacer vers certaines agglomérations qui existent déjà. Dans ce cas, un nouveau réseau d'hexagones se surimposera au réseau primitif. Les centres en seront décalés : des villes, initialement aux angles des hexagones primitifs, deviendront le cœur du nouveau treillis. Tout cela ne modifie que marginalement la dynamique générale que nous décrivons ici. Simplement, la position des hexagones dans l'espace géographique aura changé à cause de ces substitutions d'externalités. Ainsi en Basse-Normandie, deux réseaux d'hexagones s'enchevêtrent, l'un autour de Falaise – capitale primitive –, l'autre autour de Caen (Rebour, 1989).

    16Toutefois, pour qu'une telle configuration spatiale existe, pour que la forme du réseau urbain détermine une allocation optimale de l'espace considéré, il faut que la demande endogène soit forte. Faute de quoi, la position des villes s'éloignera de ce schéma, pour drainer les flux de demande provenant de l'extérieur. Autrement dit, pour que des hexagones de type Lösch-Christaller se mettent en place, il faut que la rémunération des facteurs soit élevée et uniforme dans l'espace concerné, les revenus tirés du travail formant l'essentiel de la demande effective dans une économie ouverte, une rémunération du travail supérieure ou égale à sa productivité marginale, crée en principe les conditions nécessaires à la mise en place d'un tel réseau urbain.

    17Les développements néo-classiques de la théorie des places centrales ont toujours mis l'accent sur une situation d'équilibre (prix des facteurs = productivité marginale, Ponsard éd, 1988), mais cette situation n'est qu'un cas particulier des conditions permettant la mise en place d'un réseau urbain hexagonal. Tout potentiel de consommation maximisé permet également l'apparition d'un tel réseau, que cette situation soit optimale (prix du travail = productivité marginale) ou non (prix du travail) > productivité marginale). Un régime économique de type parasite (salaires > productivité marginale du travail) crée donc des conditions aussi favorables à la mise en place d'un réseau urbain de type Lösch-Christaller, qu'un régime économique équilibré. Ce dernier régime étant exclu de la mécanique du rachat de valeur, les places centrales deviennent, dans le cadre de cette mécanique, le fruit d'une économie parasite, déclinante, où les unités de production se replient sur le marché local, à cause de coûts de production trop élevés pour résister à la concurrence des marchés extérieurs, mais qui génèrent en revanche, un fort pouvoir d'achat des facteurs autochtones.

    18À ce stade du raisonnement se pose alors le problème soulevé, entre autres, par H. Béguin (in Ponsard éd. 1988) qui remarque que si les consommateurs sont également des facteurs de production, ils sont logiquement agglomérés dans les lieux où cette production s'effectue.

    19Dans la théorie des places centrales, les consommateurs sont supposés répartis de manière homogène dans l'espace géographique. S'ils sont déjà rassemblés dans les villes, on assistera alors à une adaptation systémique de la localisation des producteurs et des consommateurs, qui stimulera probablement les grandes villes. De telles adaptations ont déjà été envisagées (Pumain, Sanders, Saint-Julien, 1985). Elles peuvent déboucher sur la croissance des plus grandes villes – ou de la plus grande ville – du réseau d'hexagones emboîtés, mais non sur une remise en cause de la configuration spatiale générale. Ainsi il se peut que l'on assiste à une hypertrophie des principaux centres des treillis d'hexagones – la plus grande ville grandissant aux dépens de ses satellites – autrement dit, à un phénomène de primauté urbaine199.

    20Quelles que soient ces adaptations systémiques et quelles que soient les modalités de la croissance de chacun des éléments du réseau urbain, il reste que les places centrales, en tant que configuration permettant l'allocation optimale de l'espace, demeurent le signe d'un déséquilibre parasite en économie ouverte lorsque le travail est rémunéré au-dessus de sa productivité marginale. En reprenant la terminologie forgée par G. Ritchot (in Ritchot, Feltz, 1985), elles résultent de trajectoires de rassemblement où le travail possède le contrôle de sa propre mobilité dans l'espace géographique ; le capital, mal rémunéré, voyant pour sa part, sa mobilité soumise à celle du travail. Cette soumission se traduit par une obligation pour le capital de s'installer également dans les places centrales, afin d'écouler le plus de marchandises possibles et d'optimiser – sous contrainte – ses résultats économiques. Chaque phase descendante des trends, avec ses régimes “anti-classiques” et de “chômage keynésien” aux salaires élevés, stimulera donc la mise en place d'un réseau urbain de type Lösch-Christaller. Chaque phase ascendante d’un même trend aura, en revanche, tendance à détruire ces structures200.

    Des réseaux urbains “pervers” : les foyers excentrés

    21Lorsque la croissance économique se remet en marche, l'élévation des prix fait que la rémunération du travail devient inférieure à sa productivité marginale et la demande locale se révèle finalement insuffisante pour écouler la totalité de la production. L'appel aux marchés extérieurs devient alors indispensable. Les agglomérations croîtront donc en principe le long de quelques routes privilégiées – et non plus seulement aux angles des hexagones – afin de drainer plus facilement cette demande extérieure, en minimisant les coûts de transports. Les réseaux urbains, en phase perverse prendront ainsi la forme de “foyers excentrés” (Bird, 1977). “Ces réseaux nés à l'époque du grand commerce, sont ainsi dissymétriques” (Claval, 1981) et cela est également vrai pour ceux de la Révolution Industrielle, où les agglomérations semblent se développer de manière totalement anarchique dans l'espace géographique et où leurs configurations s'éloignent énormément de la structure cellulaire des places centrales. Il suffit du reste, qu'un flux commercial pervers pénètre durablement dans un réseau de places centrales, pour que la belle ordonnance des hexagones emboîtés, soit endommagée (fig. 11.4).

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    Fig. 11.4 – Pénétration d’un flux pervers dans un réseau urbain parasite

    22La forme du réseau urbain est dans ce cas générée par la direction de ces flux pervers.

    23On peut alors comparer ce qui se passe aux processus que décrit la théorie des “pôles de croissance” de F. Perroux (1964) et J.R. Boudeville (1972). Pour reprendre les définitions de J.R. Boudeville, les “pôles de développement” – d'où part la croissance – seraient les lieux pervers initiaux ; les “pôles de croissance” (receveurs), des villes perverties par les exportations provenant des pôles de croissance ; enfin, les “pôles d'intégration” seraient les lieux à partir desquels la croissance perverse se diffuserait vers les espaces extérieurs. Les effets d'entraînements décrits par F. Perroux et J.R. Boudeville seraient ainsi liés à la diffusion des processus de perversion dans l'espace géographique, les bas salaires assurant cette diffusion par le biais d'une concurrence victorieuse. Ainsi les pôles de croissance se développent naturellement s'il existe un mécanisme de rachat de valeur. Telle est peut-être la raison pour laquelle les politiques d'aménagement fondées sur cette théorie ont donné peu de résultats, lorsqu'elles furent appliquées à des espaces qui subissaient un déclin économique, créant ce que l'on a parfois appelé des “cathédrales dans le désert”. Elles étaient alors en contradiction avec la dynamique spatiale naturelle du marché.

    24Ainsi, la forme des réseaux urbains dépend des phases des trends que produit le rachat de valeur lorsqu'ils se mettent en place et se développent. Les phases perverses génèrent des réseaux de type “foyers excentrés” ; les phases parasites : des réseaux urbains de type “places centrales Notons toutefois que l'aspect centripète des mobilités lors d'une phase perverse – trajectoires de concentration – est beaucoup plus fort que lors d'une phase parasite – trajectoires de rassemblement – où ce sont les mobilités centrifuges qui dominent (évasion). La raison en est que les rendements d'échelles croissants qui stimulent le phénomène d'agglomération, dominent dans le premier cas (phase perverse) et non dans le second (phase parasite), où la productivité décline en même temps que la production et les prix. Ainsi en phase parasite, la croissance urbaine restera forcément limitée aux éléments majeurs du réseau urbain en position de places centrales, tandis qu'en phase perverse, la totalité des foyers excentrés grandira grâce aux économies d'échelles.

    25“Les foyers excentrés ne devraient donc pas être considérés comme des exceptions par rapport à la théorie des places centrales” (Bird, 1977), mais au contraire comme la forme normale des réseaux urbains nés de la croissance économique.

    26Enfin, une fois le réseau urbain mis en place, sa forme possède une inertie certaine : les agglomérations sont des structures spatiales durables qui changent difficilement. La conséquence en est que les structures, telles qu’elles apparaissent aujourd'hui, sont le “fruit de plusieurs strates déposées lors des périodes antérieures” (Aydalot, in Paellinck, Sallez, éd. 1983), aussi bien perverses que parasites. C'est la raison pour laquelle, lorsqu'on observe un réseau urbain actuel, l'une et l'autre structures (perverse ou parasite) peuvent souvent être reconnues ensemble. Ainsi le réseau urbain français possède à la fois certaines caractéristiques des places centrales (hexagones autour de Paris, en Basse-Normandie, dans le Limousin, etc.) et des foyers excentrés (diagonale Le Havre-Paris-Marseille, littoral méditerranéen, Nord-Est, etc.).

    27En outre, certaines villes situées à la charnière des flux pervers et des hexagones parasites, peuvent grandir continuellement, puisque leur position dans l'espace géographique stimule leur croissance quelles que soient les conditions économiques. Tel est une autre raison – en plus des ajustements systémiques dont nous avons déjà parlé – de l'existence de certains réseaux urbains (France, Mexique, Uruguay, Thaïlande, etc.) où des villes primatiales dominent sans partage, de par leur poids démographique et économique, l'espace dans lequel elles se situent. Cette “primauté urbaine” que l'on constate souvent sur les graphiques rang-taille, résulterait alors d'une croissance continuelle de la métropole aussi bien en phase perverse qu'en phase parasite.

    La loi rang-taille

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    Fig. 11.5 – Forme des réseaux urbains et relation rang/taille

    28Les graphiques rang-taille – auxquels nous venons de faire allusion – sont une forme d'observation “a-spatiale” des réseaux urbains. On a constaté qu'en plaçant le rang des villes dans le réseau urbain en abscisse et leur taille (population) en ordonnée, sur un graphique à double coordonnées logarithmiques, on obtenait souvent une droite de pente négative proche de -1, dont l'équation vérifiait une relation des deux variables (Pumain, 1982). Cette loi rang-taille connue aussi sous le nom de loi de Zipf – un des premiers auteurs à l'avoir remarquée – peut également s'écrire sous la forme d'une équation : PI = PN x RN, où P est la population ; R le rang ; I la plus grande ville du réseau ; et N, une ville quelconque201.

    29Sans réellement expliciter le “mystère” sous-jacent à une telle représentation, on a souvent fait de celle-ci une norme en face de laquelle d'autres distributions seraient le signe d'un déséquilibre des réseaux urbains (Boudeville, 1972)

    30Rien ne permet cependant d'étayer une telle affirmation. Au contraire, en supposant que les places centrales soient, comme le pensait Lösch, le signe d'un réseau urbain en équilibre, alors la forme normale du graphique rang-taille serait un escalier dont chaque marche comprendrait les éléments de même niveau de ce réseau, et non celle d'une droite. Pour que l'escalier se transforme en droite, il faudrait admettre un certain nombre de facteurs aléatoires qui feraient que les places centrales de même niveau hiérarchique auraient des tailles sensiblement différentes (Beckmann, 1958).

    31Dans le même ordre d'idées, Curry (1964) a pensé que la loi rang-taille correspondait en fait à l'état d'un système urbain, résultant de processus aléatoires et possédant une entropie maximale202. D. Pumain (1982) a reproché à ce modèle une approche des systèmes en termes de comportements individuels face à une distribution de probabilités qui concerne la répartition des tailles de villes. Elle admet toutefois que la “répartition aléatoire d'une population formée d'individus, parmi un nombre limité de centres urbains dont la taille moyenne est fixée (...) [montre] une distribution (...) voisine de celle de la loi rang-taille, maximisant l'entropie d'une tel système”. Comment rejeter alors la conclusion de Curry (1964) qui pense que “la régularité rang-taille apparaît (...) comme un problème géographiquement trivial et [que] ce sont les systèmes qui s'en écartent, qui présentent davantage d'intérêt” ?

    32D'autres auteurs ont par ailleurs remarqué que la régularité rang-taille apparaissait “lorsque les espaces considérés étaient vastes et variés” (Lepetit, 1988). Selon C. T. Stewart (1958), l'applicabilité de cette loi dans les espaces les plus vastes “est due (...) à la diversité (...) des valeurs prises par les déterminants de la taille (...) des villes”, Si tel est bien le cas, c'est Curry qui a raison et l'existence d'une relation linéaire entre le rang et la taille des villes, proviendrait du fait que l'on ait choisi un espace d'observation trop vaste, où d'éventuelles irrégularités seraient gommées par l'observation conjointe de plusieurs réseaux urbains ayant des logiques et des formes différentes. Il faudrait alors changer d'échelle, réduire le champ d'observation pour retrouver certaines irrégularités que l'on a souvent observées par ailleurs : graphiques convexes, concaves ou en escalier. Ces formes nous semblent être le simple reflet des déséquilibres spatiaux du réseau urbain. Un réseau parasite aura ainsi une courbe rang-taille en forme d'escalier, figurant les différents degrés hiérarchiques urbains. Un réseau pervers aura une courbe convexe, montrant un grand nombre de villes importantes (ex : USA, Allemagne), réparties de manière relativement anarchique. Un réseau mixte montrera, souvent une primauté urbaine, signe d'une croissance tour à tour perverse ou parasite de la plus grande ville.

    33La loi rang-taille n'a alors plus aucun intérêt et révèle simplement une inadéquation entre l'échelle d'observation et celle à laquelle la dynamique spatiale créé les singularités et les discontinuités qui nous intéressent (fig. 11.5).

    Structures intra-urbaines

    34Les structures intra-urbaines possèdent la même logique spatiale que les réseaux urbains, c'est simplement l'échelle qui change et qui fait qu'à ce niveau d'observation l'habitat urbain devient totalement continu, ce qui modifie les configurations spatiales.

    35Ainsi, une agglomération en phase parasite sera toujours centrée sur le marché local, dont le pouvoir d'achat est élevé. Bien souvent, il existera un noyau de valeur portant en son centre un vacuum. Les commerces, exclus de ce centre vide, tenteront de s'installer dans les quartiers riches proches de ce vacuum. Mais un certain nombre d'activités de production ou de vente, en difficulté à cause du déclin économique lié à la phase parasite, sera rejeté en périphérie. Ces commerces seront toutefois nombreux à cause du pouvoir d'achat local élevé, contrairement aux unités de production victimes du parasitisme.

    36A. Piatier (1979) a cherché l'existence de places centrales à l'intérieur des villes, figurées par les quartiers commerçants (exemple du XIIIe arrondissement de Paris). Il nous semble pourtant qu'à cette échelle, la forme que prendrait une structure permettant l'allocation optimale de l'espace, serait plutôt de type concentrique – les coûts de transports étant minimes –. Tous les modèles intra-urbains d'équilibre spatial débouchent du reste sur une telle structure où la valeur des terres urbaines décroît du centre vers la périphérie (fig. 11.6).

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    Fig. 11.6 – Structure intra-urbaine parasite

    37Cette structure est plus proche de la logique de Von Thünen que de celle de Burgess. Pourtant, un fait noté par E.W. Burgess, la présence d'une couronne de paupérisation juste autour du centre ville, n'est pas à exclure non plus, à condition de faire référence à l'aspect durable des structures urbaines. Supposons une banlieue défavorisée dans une petite ville et une croissance très rapide de la ville en question. La nouvelle urbanisation dépassera les faubourgs pauvres avant que les habitants de ces faubourgs aient pu fuir en périphérie où le loyer est théoriquement moins cher. Dans ces conditions, la lointaine banlieue pourra finalement connaître des loyers supérieurs à la vieille banlieue, cette dernière devenant un “ghetto de pauvres”.

    38Une agglomération perverse sera bien différente. Là, pas de recentrage sur le marché local dont le pouvoir d'achat est insuffisant, mais au contraire une volonté de la part des unités de production et des commerces de s'installer sur les voies de dégagement où elles pourront à la fois saisir la clientèle locale, les clients de passage et ravitailler les acheteurs lointains. Une telle implantation étant convoitée par un grand nombre d'unités de production dont les revenus sont croissants, la structure de la ville prendra logiquement une forme linéaire ou radiale semblable à celle que Homer Hoyt (1939) observa à Chicago durant l'Entre-Deux-Guerres (fig. 11.7).

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    Fig. 1 1.7 – Structure intra-urbaine perverse

    39Le noyau de valeur s'il existe, s'allongera alors probablement en doigts de gant, le long de la radiale la plus convoitée, ou le long de plusieurs radiales si les débouchés sont multiples (fig. 11.7).

    40Enfin, durant les phases de transitions (sommet et base des trends) où le déséquilibre économique change de forme, ou encore dans une ville où les logiques perverses et parasites auraient tour à tour durablement imprimé leurs marques sur l'espace, on pourrait déboucher sur le modèle à noyaux multiples de Harris et Ullman (1945) ; cas mixte incluant à la fois une logique radiale et une logique concentrique203.

    Conclusion

    41Tel est donc au terme de ce long chemin, l'explication que fournit la théorie du Rachat au sujet de la dynamique spatiale : excentrée en phase d'expansion économique, concentrique en phase de déclin.

    42L'espace géographique est le miroir des déséquilibres économiques qui lui ont imprimé leurs formes, et il n'est du reste pas impossible qu'en retour, ces structures dissymétriques bloquent la possibilité d'un éventuel retour à l'équilibre du système.

    43Les places centrales et les villes concentriques sont des formes qui se rattachent à des conditions de déclin économique.

    44Les foyers excentrés, les villes radiales ou rectilinéaires sont, au contraire, des formes liées à la croissance économique. De telles formes existent également dans l'espace rural et doivent probablement être rattachées aux mêmes logique :

    45villages-rues, parcelles laniérées, finages linéaires = logique perverse ;

    46villages-tas, parcelles trapues, finages concentriques = logique parasite.

    47L'espace géographique n'est pas le fruit d'externalités, d'éléments exogènes, modifiant un espace géographique qui serait par nature, équilibré comme l'économie qui l’a engendré.

    48L'espace économique, avec ses structures dissymétriques, est au contraire, à l'origine de discontinuités spatiales qui révèlent – sans équivoque – la nature instable de l'économie de marché qui les a engendrées.

    49À l'heure actuelle, les formes spatiales de “rurbanisation”, “d'étalement urbain”, que l'on observe dans la plupart des métropoles – et qui n'empêchent par ailleurs nullement les formes précédemment décrites, de perdurer – répondent toutefois à une logique différente, celle du point nodal.

    Notes de bas de page

    198 Le modèle concentrique de Burgess, malgré certaines ressemblances, diffère cependant des modèles néo-classiques et emprunte plutôt ses concepts à la géographie botanique de Cléments (Claval, 1981) où les hommes se succèdent aux mêmes endroits comme le font les formations végétales sur un terrain initialement vierge.

    199 Nous verrons toutefois un peu plus loin que ce phénomène de primauté urbaine que l'on retrouve en France, au Mexique, en Uruguay, etc. peut également avoir d'autres sources.

    200 On en trouvera plusieurs vérifications empiriques in : Rebour (1996).

    201 Nous en présentons ici la formule simplifiée. Pour un développement mathématique de cette formule, voir Pumain, 1982.

    202 L'entropie servant à mesurer le degré de désordre d'un système, on suppose donc qu'un comportement aléatoire des éléments du système maximise l'entropie.

    203 Pour une vérification empirique de cette démonstration (Rebour, 1996, II).

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    198 Le modèle concentrique de Burgess, malgré certaines ressemblances, diffère cependant des modèles néo-classiques et emprunte plutôt ses concepts à la géographie botanique de Cléments (Claval, 1981) où les hommes se succèdent aux mêmes endroits comme le font les formations végétales sur un terrain initialement vierge.

    199 Nous verrons toutefois un peu plus loin que ce phénomène de primauté urbaine que l'on retrouve en France, au Mexique, en Uruguay, etc. peut également avoir d'autres sources.

    200 On en trouvera plusieurs vérifications empiriques in : Rebour (1996).

    201 Nous en présentons ici la formule simplifiée. Pour un développement mathématique de cette formule, voir Pumain, 1982.

    202 L'entropie servant à mesurer le degré de désordre d'un système, on suppose donc qu'un comportement aléatoire des éléments du système maximise l'entropie.

    203 Pour une vérification empirique de cette démonstration (Rebour, 1996, II).

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    Ce livre est cité par

    • Ampleman, Luc. (2021) Transport Geopolitics. DOI: 10.1007/978-981-16-4967-7_4
    • Rebour, Thierry. (2006) Commentaire final. Cahiers de géographie du Québec, 50. DOI: 10.7202/014086ar
    • Dumont, Gérard-François. Guieysse, Jean-Albert. Rebour, Thierry. (2022) La fin de l’urbanisation en France ?. Les Analyses de Population & Avenir, N° 38. DOI: 10.3917/lap.038.0001
    • Chatel, Cathy. Encarnação Beltrão Sposito, Maria. (2023) La dispersion urbaine au Brésil, à l’échelle du système de villes et des agglomérations. L’Espace géographique, Tome 50. DOI: 10.3917/eg.503.0190
    • Ferrier, Jean-Paul. (2002) La métropolisation dans le monde arabe et méditerranéen : un outil majeur du développement des macro-régions du monde. Cahiers de la Méditerranée. DOI: 10.4000/cdlm.84
    • Reymond, Henri. Cauvin, Colette. (2013) La logique ternaire de Stéphane Lupasco et le raisonnement géocartographique bioculturel d’Homo geographicus. Cybergeo. DOI: 10.4000/cybergeo.25954
    • Retaillé, Denis. (2007) Quel est l’impact de la mondialisation sur le développement local ?. Cahiers d'Outre-Mer, 60. DOI: 10.4000/com.2351

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    Rebour, Thierry. La théorie du rachat. Paris: Éditions de la Sorbonne, 2000. https://0-doi-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/10.4000/books.psorbonne.36928.
    Rebour, Thierry. La théorie du rachat. Éditions de la Sorbonne, 2000, https://0-doi-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/10.4000/books.psorbonne.36928.
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