Les espaces de représentation
p. 273-282
Texte intégral
71. Les portes de la citadelle d’Alep, lieu d’expression du pouvoir
1Passage obligé des visiteurs de prestige comme des simples administrés, les portes des forteresses et des citadelles marquaient le seuil qui menait au siège de l’autorité ; c’était le lieu où prenaient régulièrement place les audiences destinées à résoudre les affaires relevant de la juridiction de la forteresse. Les portes des enceintes urbaines participaient aussi à la mise en scène du pouvoir, que ce soit lors des protocoles d’investiture, des cérémonies triomphales, des parades, ou tout simplement lorsque le souverain s’y tenait pour accueillir ses hôtes de marque ou s’y rendait pour les raccompagner. Vecteurs privilégiés de l’expression du pouvoir militaire, les portes servaient parfois de cadre à des démonstrations de force plus macabres, comme l’exhibition des corps ou des têtes des ennemis tombés au champ de bataille.
2À la fin du xiie et au début du xiiie siècle, l’élaboration et la diffusion, dans l’entourage du prince d’Alep, d’un plan type d’entrée témoignent de la puissance du fils de Saladin et de son rayonnement. Ainsi, la principauté d’Alep présente plusieurs forteresses (Alep, Qal‘at al Muḍīq, Qal‘at Najm, Ḥarīm, Shughr-Bakas) dont les imposantes portes d’entrée furent restaurées par al-Malik al-Ẓahīr Ghāzī (1193-1216) ou par ses émirs selon un plan normalisé composé d’une tour-porte, renfermant un passage coudé, associée à une tour flanquante. Ce type d’entrée monumentale, dont l’aménagement et l’entretien nécessitaient d’importantes ressources financières, servit de modèle à d’autres citadelles de la même époque, telles les deux citadelles ayyoubides de Damas et Bosra.
3L’entrée de la citadelle d’Alep est l’une des plus remarquables réalisations de l’architecture militaire islamique du Proche-Orient. Savant mélange de défense et d’ostentation, elle symbolisait le pouvoir du prince. La citadelle d’Alep était une véritable ville royale retranchée du reste de la cité, où l’expression du pouvoir était renforcée par la position topographique dominante, par la puissance architecturale de sa porte et la qualité de sa mise en œuvre. Les inscriptions et les représentations figurées, qui s’échelonnent le long du parcours d’entrée, affirmaient la grandeur d’al-Ẓāhir Ghāzī qui, bien qu’ayant reconnu, après des années de luttes, l’autorité de son oncle al-Malik al-‘Ādil, sultan du Caire, agissait de manière quasi-indépendante.
4Les inscriptions souveraines qui accompagnent cet ambitieux programme architectural étaient destinées à glorifier le nom du commanditaire et à témoigner de son action. Les ornements que l’on rencontre souvent aux abords, sur ou dans les portes des forteresses, concourraient à magnifier l’image du prince, et, pour ceux qui possédaient un caractère prophylactique, renforçaient la protection de l’entrée.
5Plusieurs années après le siège et les destructions mongoles de 1260, la citadelle d’Alep fut restaurée par les Mamlouks, et sa garde confiée à un gouverneur. Elle n’était plus alors que le symbole de l’autorité du sultan dont le siège était au Caire. Cette fonction de représentation de l’autorité souveraine fut confirmée sous le règne des Mamlouks qui relevèrent les défenses de la citadelle et construisirent au xve siècle, au-dessus de son entrée, une vaste salle d’audience qui abritait le trône du gouverneur et qui donna à cette célèbre porte son aspect actuel.
6L’entrée de la citadelle est composée d’une tour-porte contrôlée par une tour flanquante ; elle renferme une série de salles voûtées dont l’agencement dessine un passage en chicane. Défendue par trois portes de fer (chacune étant contrôlée par deux officiers), elle représente le modèle le plus abouti des entrées coudées de la fortification islamique proche-orientale.
a. Porte intérieure de la citadelle (fig. 6 P3)
7La troisième et dernière porte de l’entrée de la citadelle concentrait plusieurs éléments chargés de glorifier le prince d’Alep, al-Malik al-Ẓāhir Ghāzī : deux reliefs de lions montrant leurs crocs encadraient la porte ; des vantaux en fer forgé ornés de motifs en fer à cheval ; enfin, deux inscriptions souveraines complétaient l’ensemble, l’une sur le tympan en pierre de la porte, l’autre sur les deux vantaux métalliques.
1. Inscription du tympan datée de 606/1209-1210
8Située sur le tympan, au-dessus de la troisième porte (7 lignes, 3 m × 1,64 m), cette inscription au nom du prince ayyoubide d’Alep se compose de sept lignes : six occupent la surface du tympan ; la septième, gravée dans un petit cartouche au centre du linteau, donne la date de la construction de la porte.
9Source : Herzfeld, Matériaux, t. 1, p. 85 ; RCEA, t. 10, p. 38-39, no 3652 ; trad. légèrement modifiée par A.-M. Eddé.
10Au nom d’Allāh le Clément le Miséricordieux, ceci a été fait sur l’ordre de notre maître le sultan, al-Malik al-Ẓāhir, le savant, le juste, le combattant du jihad, le défenseur des frontières, l’assisté de Dieu, le victorieux, le secouru, le secours de ce bas-monde [et de la religion], le prince de l’Islam et des musulmans, le seigneur des princes et des sultans, le dompteur des infidèles et des polythéistes, le subjugueur des révoltés et des rebelles, Abū l-Muẓaffar al-Ghāzī, fils d’al-Malik al-Nāsir Ṣalāḥ al-Dīn Yūsuf, fils d’Ayyūb, le défenseur de l’Émir des croyants – qu’Allāh glorifie ses victoires – sous la lieutenance de Badr al-Dīn Aydamir, l’officier d’al-Malik al-Ẓāhir, et cela en l’année 606/1209-1210.
2. Inscription sur les vantaux datée de 606/1209-1210
11Située sur les vantaux de la troisième porte, ses lettres en fer forgé sont inscrites dans les dix carrés qui courent sur les deux vantaux au niveau de la quatrième rangée supérieure (non visibles sur la fig. 7). Elle célèbre la réalisation, en 606/1209-1210, de cette porte entièrement forgée, ornée de larges clous et de motifs en fer à cheval. Une ligne de 3 m de long, dix carrés de 0,2 m × 0,15 m.
12Source : Herzfeld, Matériaux, t. 1, p. 86.
13A ordonné de la fabriquer notre maître, al-Malik al-Ẓāhir Ghāzī, [fils de] Yūsuf en l’année 606/1209-1210.
b. Porte extérieure ou porte des serpents (fig. 6 P1)
14Il s’agit de la première porte située à l’entrée de la citadelle. L’arc brisé qui la surmonte est orné d’un bas-relief sculpté représentant deux paires de dragons serpentiformes entrelacés s’avalant mutuellement et associés à deux astres. La signification de cette représentation pourrait être liée à son caractère prophylactique : les dragons circonscrits dans les cadres moulurés condamnés à s’avaler symboliseraient les maux tenus à l’extérieur de la citadelle.
15On distingue plusieurs niveaux d’inscriptions. De haut en bas : l’inscription mamlouke en grandes lettres de 691/1291 ; au-dessus du linteau, l’abrégé de l’inscription précédente dans un cadre à doucine ; l’inscription mamlouke de 786/1384 sur le linteau de la porte.
3. Inscription datée de 691/1291
16Ce gigantesque bandeau épigraphique de 70 m de long et 0,5 m de haut se déploie sur les deux saillants qui composent l’entrée de la citadelle. Il débute sur la face est du saillant oriental, se poursuit sur ses deux autres faces, continue sur la portion de courtine qui relie les deux saillants et parcourt les trois faces du saillant ouest. Cette inscription, qui exalte les travaux de restauration supervisés par le gouverneur de la citadelle au nom du sultan, témoigne de la haute importance de la citadelle, moins en tant que place forte que comme symbole de la résidence royale.
17Source : Herzfeld, Matériaux, t. 1, p. 89. RCEA, t. 13, p. 107-108, no 4957 ; trad. revue par A.-M. Eddé.
18Au nom d’Allāh le Clément le Miséricordieux. « Sachez que Dieu fait revivre la terre morte. Nous vous avons exprimé les Signes. Peut-être comprendrez-vous25 ! » A ordonné sa reconstruction en raison de sa décrépitude, notre maître le sultan suprême, al-Malik al-Ashraf, le savant, le juste, le guerrier, le combattant du jihad, le défenseur des frontières, le gardien des marches, l’assisté de Dieu, le victorieux, le secouru, Ṣalāḥ al-Dunyā wa l-Dīn26, l’unique parmi les princes, le défenseur de l’Islam et des musulmans, le soutien de l’empire, le pilier de la nation islamique et le patron de la communauté, l’auxiliaire du califat, l’aide de l’imamat, le maître des princes et des sultans, le sultan des armées des promoteurs de l’unicité divine, le défenseur du droit par les preuves, le vivificateur de la justice dans les mondes, le subjugueur des révoltés et des rebelles, le tueur des infidèles et des hérétiques, le vainqueur des récalcitrants et des dissidents, le dompteur des adorateurs de la croix, l’Alexandre du temps, le conquérant des métropoles, celui qui met en fuite les armées des Francs, des Arméniens et des Tatars, le destructeur d’Acre et des régions du littoral, le vivificateur du noble empire abbasside, le défenseur de la nation musulmane, Khalīl, fils du sultan al-Malik al-Manṣūr Qalāwūn – qu’Allāh glorifie ses victoires – et cela en l’année 6[9]1, sur la haute injonction de notre maître, le Grand Émir, Shams al-Dīn Qarāsunqur al-Djūkandār (porte-crosse) al-Manṣūrī al-Ashrafī, gouverneur de la province d’Alep – qu’Allāh glorifie ses victoires.
4. Inscription datée de 786/1384
19Cette inscription composée de deux lignes de 3 m de long sur 0,6 m de haut est apposée sur le linteau de la première porte de la citadelle. Elle relate des travaux de remise en défense suite aux destructions mongoles. Ces derniers avaient l’habitude de démanteler les crénelages des tours et des courtines des places fortes qu’ils subjuguaient, les privant ainsi de leur plus important moyen de défense.
20Source : Herzfeld, Matériaux, t. 1, p. 92 ; trad. légèrement modifiée par A.-M. Eddé.
21Ceci a été restauré, après l’abandon de sa construction et après qu’elle fut sur le point de tomber dans l’oubli, à l’époque de notre maître le sultan tout-puissant, al-Malik al-Ẓāhir Abū Sa‘ īd Barqūq – qu’Allāh fasse prospérer par sa longue vie les métropoles et glorifier par l’existence et la durée de son règne les frontières de l’empire – l’avide d’Allāh l’Exalté, Muḥammad, fils de Yūsuf, Ibn Salār, lieutenant du sultanat dans la citadelle, au cours de l’année 786/1384.
22Bibliographie : E. Combe, J. Sauvaget et al., Répertoire chronologique d’épigraphie arabe (abrégé RCEA), Le Caire, Ifao, 1937-1975, 17 vol. ; A.-M. Eddé, La principauté ayyoubide d’Alep (579/1183-658/1260), Stuttgart, Franz Steiner, 1999 ; E. Herzfeld, Matériaux pour un Corpus inscriptionum arabicarum, deuxième partie, Syrie du Nord. Inscriptions et monuments d’Alep, MIFAO, Le Caire, Ifao, 1954-1956, 2 tomes en 3 volumes ; J. Sauvaget, Alep. Essai sur le développement d’une grande ville syrienne, des origines au milieu du xixe siècle, Paris, Geuthner, 1941 ; C. Yovitchitch, Forteresses du Proche-Orient. L’architecture militaire des Ayyoubides, Paris, PUPS, 2011.
72. De retour de la guerre : le pavoisement du Caire après la victoire du sultan al-Nāṣir Muḥammad (1304)
23Depuis sa terrible défaite contre les troupes du général mongol, Maḥmūd Ghāzān, lors de la bataille de Wādī Khāzindār, près de Ḥomṣ, en Syrie, à la fin du mois de décembre 1299, la réputation d’invincibilité et la supériorité militaire de l’armée mamlouke pouvaient légitimement être remises en question. Si les troupes de Ghāzān, incapables de maintenir leur domination sur l’espace trop vaste du Bilād al-Shām, avait été contraintes de refluer au-delà de l’Euphrate, elles ne cessaient, depuis lors, de faire peser sur le territoire syro-palestinien une menace constante et récurrente. Après quelques années au cours desquelles rien ne semblait pouvoir arrêter les prétentions mongoles à envahir le Bilād al-Shām, la victoire de l’armée mamlouke, menée par le jeune sultan al-Nāṣir Muḥammad et ses principaux émirs, lors de la bataille de Shaqḥab, en février 1304, à quelques dizaines de kilomètres seulement au sud de Damas, marquait bel et bien un coup d’arrêt. La nouvelle eut un retentissement important au sein des populations syriennes, mais aussi égyptiennes. Ce texte évoque le retour triomphal au Caire du jeune sultan victorieux et décrit la mise en scène théâtrale du pouvoir dans les rues de la ville dont l’objectif est tout autant de fêter les héros que de rappeler aux populations le prestige et la grandeur des Mamlouks. Le présent passage, tiré de la chronique d’al-‘ Aynī, historiographe égyptien du xve siècle, constitue une variante de la version présentée par l’un de ses contemporains, le célèbre al-Maqrīzī.
24Source : Al-‘Aynī, ‘ Iqd al-jumān fī ta’rīkh ahl al-zamān [Le collier de perles portant sur l’histoire des hommes du temps], éd. par M. M. Amīn, Le Caire, Dār al-kutub, 1987-2009, 5 vol., t. 4, p. 256-259 ; trad. M. Eychenne.
25Lorsque la nouvelle de la victoire fut établie, le cœur des gens du Caire s’en trouva empli de joie et les habitants du pays se sentirent rassurés. On convint avec l’émir Badr al-Dīn al-Fattāḥ que l’on fabriquerait des décorations somptueuses pour que le sultan et l’armée puissent les admirer [à leur retour]. On se rappela alors des décorations qu’avait fait dresser au Caire le sultan al-Ashraf Khalīl lorsqu’il avait conquis la ville d’Acre27. On convoqua l’ensemble des administrateurs, des émirs, et on leur fit lecture du décret sultanien ordonnant à chaque émir de faire construire, entre la Porte de la Victoire (Bāb al-Naṣr) et la Porte de la Chaîne (Bāb al-Silsila) [de la citadelle], une « citadelle » et de la décorer avec de somptueuses étoffes. Ceux qui n’auraient pas terminé ces travaux avant la fin du mois de ramaḍān, auraient à répondre de leur souffle et de leur argent auprès du sultan. On fit rédiger des décrets dans l’ensemble des provinces du pays, demandant aux émirs de ces contrées de ne recruter des chanteuses arabes et des musiciens que pour les envoyer dans la capitale. Chaque émir fit donc venir de sa province des chanteuses qu’il installa dans sa « citadelle ». On convoqua le gouverneur de la ville, l’émir Nāṣir al-Dīn [Ibn] al-Shaykhī et on l’informa qu’il devait prendre les majordomes (ustādār) des émirs et leur assigner à chacun un lieu précis [sur le futur parcours du sultan]. Les administrateurs commencèrent ensuite à convoquer les artisans et firent proclamer dans la ville que personne ne devait employer d’artisans à d’autres tâches que l’édification d’une « citadelle » et ce, jusqu’à l’exécution de la totalité des travaux de décoration de la ville. On mit le plus grand zèle dans ces travaux et, [en conséquence], les revenus des marchands, surtout des marchands de bois, de roseaux et des équipements de menuiserie, connurent une embellie. Les marginaux (ḥarāfīsh) furent [également] employés avec un salaire. Chaque artisan commença à s’enorgueillir de son travail par rapport à celui de ses collègues et ils fabriquèrent de somptueuses « citadelles » dans lesquelles ils placèrent des machines de guerre et de siège. Ils mirent dans ces édifices des images divertissantes, des animaux sauvages et des cavaliers. Chaque « citadelle » était décorée avec tout ce qu’ils avaient pu trouver d’objets incrustés, de perles, de soieries, de brocarts et de toutes sortes d’autres choses précieuses.
26Avant la fin du mois de ramaḍān/avril 1304, la construction et la décoration de toutes les « citadelles » furent terminées. Le premier de ces édifices avait été érigé à la Porte de la Victoire et était l’œuvre du gouverneur de la ville […]. Il comportait toutes sortes d’objets « sérieux et plaisants ». Le gouverneur avait rempli un bassin de sucre et de [jus de] citron, tandis que ses mamlouks, des verres à la main, donnaient à boire aux émirs et aux soldats.
27Lorsque que le sultan arriva à la Porte de la Victoire, tous les dignitaires (arbāb al-waẓā’if) descendirent de cheval. Le premier d’entre eux fut Badr al-Dīn Baktāsh al-Fakhrī, le Grand maître des armes (amīr silāḥ), qui prit les armes [du sultan]. Le sultan le fit venir et lui ordonna de remonter à cheval pour porter les armes, mais il refusa. L’émir Mubāriz al-Dīn al-Rūmī, l’émir shikār (grandveneur), portait le parasol (al-qubba) et l’oiseau, l’émir Sayf al-Dīn Baktimur, émir jāndār*28 portait le sceptre, et l’émir Sayf al-Dīn Sanjar, le porte-massue (al-jumaqdār) la masse d’arme (al-dabbūs). Chaque émir marchait selon son rang. Les émirs qui avaient érigé des « citadelles », étendirent au sol des tissus de brocart, entre leur « citadelle » et celle de leur voisin. Le sultan avançait lentement et devant lui marchaient les prisonniers enchaînés, les têtes coupées [de leurs compagnons] suspendues à leur cou. Environ mille têtes étaient brandies au sommet des lances et quelque mille six cents prisonniers portaient leurs tambours crevés autour du cou. […] [De la porte d’al-Zuwayla] les citadelles s’étendaient jusqu’à la Porte de la Chaîne [de la citadelle]. Au total, depuis leur point de départ, à la Porte de la Victoire, on en comptait soixante-dix.
28Bibliographie : H. Bresc, « Les entrées royales des Mamlûks : Essai d’approche comparative », dans H. Bresc (éd.), Genèse de l’État moderne en Méditerranée : Approches historique et anthropologique des pratiques et des représentations, Actes des tables rondes internationales, Paris, 24-26 septembre 1987 et 18-19 mars 1988, Rome, École française de Rome, 1993, p. 81-96 ; EI 2, « Mawākib » (P. Holt) ; A. Zouache, « Têtes en guerre au Proche-Orient (xie-xiie s.). Mutilations et décapitations », AnIsl, 43, 2009, p. 195-244.
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