La nature a-t-elle encore une place dans les milieux géographiques ?
Les êtres humains modifient, aménagent et « artificialisent » les milieux géographiques au point de se demander si la nature y a encore une place. L’intitulé même de cette question qui sert de titre à l’ouvrage fait peser l’hypothèse du déclin de cette nature. Ce ne sont pourtant pas tant les impacts des interventions humaines sur celle-ci qui occupent nos réflexions. Plus nous avons tenté de répondre à cette interrogation, plus notre attention s’est tournée vers les relations que les sociétés...
Note de l’éditeur
Ouvrage publié avec le concours du Conseil Scientifique de l'Université de Paris 1, de l'Université des sciences et technologies de Lille, du laboratoire « Hommes, villes, territoires » de l'université de Lille 1, et du Conseil régional Nord-Pas-de-Calais
Éditeur : Éditions de la Sorbonne
Lieu d’édition : Paris
Publication sur OpenEdition Books : 18 septembre 2019
ISBN numérique : 979-10-351-0113-8
DOI : 10.4000/books.psorbonne.30360
Collection : Géographie | 26
Année d’édition : 2005
ISBN (Édition imprimée) : 978-2-85944-542-3
Nombre de pages : 267[3]
Paul Arnould et Éric Glon
Introduction générale« La nature a-t-elle encore une place dans les milieux géographiques ? »
Première partie. Perceptions et impressions de la nature
Martine Tabeaud
Une relation ambivalente à la nature : l’exemple de la pluieMartine Tabeaud et Nicolas Schoenenwald
Des regards sur le ciel : une constante dans les religionsMartin De La Soudière
HivernieDeuxième partie. Recréer, réinventer, aménager. Le social est dans la nature
Jean-Jacques Dubois, Micheline Hotyat et Nicolas Courtois
Les réserves biologiques en France : de la dynamique dirigée à la dynamique spontanéeNicolas Drapier
Les réserves forestières intégrales, objet d’étude pour les sciences humaines et sociales ?Le point de vue d’un gestionnaire
Denis Chartier
Quelles natures pour les ONG, quelles natures pour les sociétés ?De la wilderness à la dissolution du dualisme nature/culture
Troisième partie. De la diversité des approches culturelles de la nature
Véronique André
« Statut de la nature et nature de l’action publique environnementale »Les politiques forestières engagées au Sud par le Nord (exemple de la République de Guinée)
Aziz Ballouche
De la nature sauvage à la nature-patrimoine : quels enjeux ?Réflexions à partir de l’exemple de zones humides mauritaniennes
Judith Klein
Les arrière-plages plantées en filaos à La Réunion : les enjeux de protection d’un espace naturel « construit »Stéphane Héritier
Les pratiques de la nature au Canada : le cas des parcs nationaux des montagnes de l’Ouest (Alberta et Colombie-Britannique)Quatrième partie. Aux fondements culturels des approches et pratiques de la nature
Pierre Gautreau
Marginalité biogéographique et résilienceLe territoire forestier insulaire du fleuve Uruguay, 1800-2000
Laurent Simon
Conclusion : « Oui »Les êtres humains modifient, aménagent et « artificialisent » les milieux géographiques au point de se demander si la nature y a encore une place. L’intitulé même de cette question qui sert de titre à l’ouvrage fait peser l’hypothèse du déclin de cette nature. Ce ne sont pourtant pas tant les impacts des interventions humaines sur celle-ci qui occupent nos réflexions. Plus nous avons tenté de répondre à cette interrogation, plus notre attention s’est tournée vers les relations que les sociétés construisent avec la nature. Autrement dit, saisir la place qu’elle occupe dans des milieux géographiques variés est indéfectiblement lié à la diversité des cultures et des croyances, des rapports sociaux et à des jeux d’acteurs souvent complexes. Autant de paramètres qui sont à considérer dans leurs dimensions actuelles et passées. Plus que jamais la nature est dans le social, est-on ainsi tenté de dire. Sans prétendre à l’exhaustivité, différents cas, surtout pris en Europe, en Amérique du Nord, en Afrique et plus succinctement en Amérique latine, évoquent la variété des situations.
Les textes de cet ouvrage sont issus d’un colloque qui a eu lieu à Ennevelin (Nord) en octobre 2004.
Paul Arnould est professeur de géographie à l'École normale supérieure de Lyon en lettres et sciences humaines. Ses recherches portent sur la géohistoire des forêts, l'environnement, les villes et les paysages.
Éric Glon est professeur de géographie à l'Université des sciences et technologies de Lille. Ses réflexions concernent les forêts et les activités forestières, l’environnement et le développement des territoires.
Le texte seul est utilisable sous licence Licence OpenEdition Books. Les autres éléments (illustrations, fichiers annexes importés) sont « Tous droits réservés », sauf mention contraire.
La discontinuité critique
Essai sur les principes a priori de la géographie humaine
Jean-Paul Hubert
1993
Tsunarisque
Le tsunami du 26 décembre 2004 à Aceh, Indonésie
Franck Lavigne et Raphaël Paris (dir.)
2011
Forêts et sociétés
Logiques d’action des propriétaires privés et production de l’espace forestier. L’exemple du Rouergue
Pascal Marty
2004
Politiques et dynamiques territoriales dans les pays du Sud
Jean-Louis Chaléard et Roland Pourtier (dir.)
2000