Glossaire
p. 413-421
Texte intégral
A
1‘āda : redevance, coutume, cadeau autorisés par l’usage1 ; taxation qui profite à des agents dans l’entourage du bey2.
2āġā : « maître », titre conféré à des « personnalités de haut rang3 » ; titre militaire4 ; euphémisme pour désigner un eunuque5.
3āġā al-kursī : commandant à la tête du divan pendant six mois avant d’être remplacé par le plus âgé des bulūk bāšī de l’armée6.
4alāy (pl. alāyāt) : compagnie, bataillon7.
5alāy amīn : major.
6‘āmil : gouverneur.
7amīn al-tarsakhāna : commandant de l’arsenal. La fonction est souvent occupée par le kāhiya ou lieutenant de La Goulette8.
8amīr al-umarā : général de division (équivalent du mirmiran de la « classification turque9 »).
9amīr al-liwā : général de brigade.
10amīr alāy : colonel.
11‘askarī : gouvernant, militaire, serviteur civil du sultan10.
12‘assa : garde des palais du bey11.
13‘awā’id : primes en espèces et livraisons de grains, d’huile et de drap12. Leur distribution est, selon Venture de Paradis, fréquente dans l’année, à l’arrivée d’un bey, d’un consul, d’un négociant. Les esclaves du dey en reçoivent tous les ans13.
14‘ā’ila : ce n’est pas seulement une famille, selon S. Ferchiou, mais un vaste groupe de parenté, « un groupe de descendance issu d’un ancêtre masculin commun dont le patronyme est transmis en ligne agnatique14 ».
B
15balūk (pl. balūkāt) : escouade.
16balūk amīn : fourrier.
17balūk ta‘līm : escouade d’instruction15.
18bāš ḥānba : officier supérieur commandant les troupes ḥānba, garde rapprochée du bey et garde montée16.
19bāš kātib : « chef de la chancellerie beylicale17 », il conserve les ordres beylicaux, il peut inspecter et vérifier les registres fiscaux, les comptes des caïds dans les provinces18.
20bāš mamlūk : commande les mamelouks au sein du sérail, il se distingue de l’uḍā-bāšī qui est placé à la tête des mamelouks du vestibule19.
21bāš šāwūš : sergent-chef20.
22bawwāb : portier, huissier qui doit maintenir la foule, faire respecter l’ordre d’entrée des solliciteurs pour les audiences21.
23bay‘a : serment d’investiture ou hommage rendu en deux temps, d’abord par la khāṣṣa (l’« élite ») puis par le commun des sujets, la ‘āmma22.
24bayt al-khaznadār : administration beylicale chargée des comptes du gouvernement23.
25bayt al-māl : institution chargée de liquider les successions, d’effectuer les « confiscations décidées par les tribunaux » et de contrôler la « fortune des dignitaires destitués24 ».
26binbāšī : commandant25.
27būlūk : compagnie ou escadron pour la cavalerie26.
D
28ḍābiṭ : officier.
29dār al-bāšā : structure en charge des miliciens turcs et de leurs traitements27.
30dār al-bey : lieu de résidence du bey et de sa famille ; l’expression fait surtout référence au palais de la Casbah à Tunis28.
31dawla : dynastie, gouvernement, autorité.
32ḍiyāfa : don versé à tout nouveau gouverneur par les habitants d’une circonscription29.
F
33farīk : général de division30.
G
34ġāba : « l’espace foncier le plus ancien et le plus proche de Tunis. Un paysan peut en une journée se rendre à sa propriété pour la travailler et en revenir31 » ; oliveraies du beylik32.
35guarda roba : domestique chargé des vêtements du bey33.
H
36ḥabūs : « acte juridique par lequel une personne, en vue d’être agréable à Dieu, se dépouille d’un ou de plusieurs de ses biens, généralement immeubles, et les met hors du commerce en les affectant à perpétuité à une œuvre, à un but pieux, charitable ou social, soit d’une manière absolue, exclusive de toute restriction, soit en réservant la jouissance de ces biens à une ou plusieurs personnes déterminées34 ». L’acte est composé de deux parties : l’historique du bien et sa circulation avant l’établissement de l’acte ; le vœu du constituant concernant le choix des bénéficiaires, la distribution des parts, le mode de transmission et les bifurcations35.
37ḥānba : (prononcé ḥamba) cavaliers, ils escortent des personnages importants et se portent sur les scènes de graves délits. Ils conduisent aussi les prévenus devant le prince. Ils les ramènent en prison et exécutent les sentences capitales36.
38hanšīr : domaines contenant « jusqu’à 200 à 300 hectares de terres cultivables ». Ces terres appartiennent « le plus souvent à des familles de Tunis ou à des établissements religieux de cette ville37 ».
I
39iḥsān : bienfait qui « s’adressait à une seule personne, généralement désignée par son nom ou par sa fonction38 » ; le terme peut aussi évoquer un prêt à titre gracieux39.
40iltizām : système d’affermage des impôts.
41inzāl : location perpétuelle d’un terrain à bâtir ou à planter moyennant une redevance annuelle ou mensuelle. Ce droit peut « être transmis à des héritiers, cédé ou même négocié, ce qui assure au preneur une occupation prolongée40 ».
42ism : composante du nom arabe souvent assimilée au prénom.
43ittifāq : accord financier entre un « candidat aux fonctions de caïd et le ministre chargé de contrôler l’administration intérieure41 ».
J
44Jāriya/jawārī : odalisque.
45jarīda : liste, état, catalogue, inventaire, rôle.
46jund : milice des janissaires42.
K
47kāmanjī : celui qui se charge de l’approvisionnement, de la cuisine, notamment dans la maison du bey43.
48karāka : prison.
49khalīfa : administrateur adjoint44, auxiliaire du caïd pour l’estimation des récoltes et la perception des impôts45.
50khaznadār : il est chargé des revenus et des dépenses du beylik, de la gestion des biens de la famille régnante, il veille à la « conservation du Trésor de l’État », à l’« entretien de la famille princière », au « paiement de la solde de la milice46 ».
51khidma : « imposition » touchant les « contribuables récalcitrants qui obligeaient l’autorité à user de la contrainte47 ».
52khūjā : secrétaire, écrivain, commis48. Le khūjā du divan turc était chargé de représentations à Istanbul et dans les pays voisins comme la France49.
53kūlīr : titre de cavalier accordé à un non-musulman.
54kūruġlī : fils de Turcs et de femmes nées dans la régence.
55kunya : élément du nom composé avec abū au masculin, umm au féminin (dans le sens de « père » et « mère de » mais aussi dans le sens de « possesseur de »). Cet élément est « porté en principe par les musulmans libres », c’est une marque probable d’affranchissement50.
L
56laqab : surnom, titre, titulature ou encore surnom conventionnel.
57lazma : ferme d’un impôt, adjudication d’un marché51.
M
58maḥalla : camp fiscal conduit par le bey du camp depuis le xviiie siècle, vers le Djérid, le Sahel et l’A‘rāḍ, l’hiver, et vers le nord-ouest, l’été52.
59maḥṣūlāt : « récoltes, production », « droits de marché » qui pèsent sur les productions agricoles53.
60majba : taxe personnelle instituée par Muḥammad Bey en 1856 et qui devait peser sur les cellules familiales et frapper tous les hommes sauf les soldats, les étudiants, les dignitaires religieux, les agents du bey, les invalides, les vétérans et ceux qui étaient originaires des villes de Tunis, Kairouan, Sousse, Monastir et Sfax54.
61majlis al-akbar : Conseil suprême, haute instance de l’État établie dans le contexte des réformes constitutionnelles au début des années 186055.
62majlis al-jināyāt wa al aḥkām al ‘urfiyya : tribunal correctionnel et des jugements coutumiers créé en 186056, l’un d’entre eux est institué à Tunis57.
63majlis al-šar‘ī : « tribunal religieux » qui réunit les « principaux juristes de la capitale ». Ces cours sont présentes dans la plupart des villes importantes de la régence58.
64majlis al-taḥqīq fī al-aḥkām : juridiction d’instruction et de jugement59.
65makhāziniyya : troupes fournies par les tribus makhzen, servant l’État contre des « exemptions d’impôts » et des « gratifications annuelles60 ».
66māšiyya : bête de boucherie ; troupeau ; paire de bœufs de labour ; et surtout, étendue de terre que peut labourer une paire de bœufs, soit environ dix hectares61.
67mazārqiyya : troupes non régulières notamment utilisées lors de la maḥalla.
68mulazim : lieutenant62.
69mūnat al-maḥalla : provisions de bouche du camp63.
70mūšīr : maréchal.
71mustašār : conseillers-directeurs64.
N
72nīšān : décoration.
73nisba : élément du « nom arabe » qui marque un lien avec un lieu, un personnage, un événement, une idée65.
74Niẓām al-jadīd : armée régulière.
Q
75qafīz : 406,5 kg au milieu du xixe siècle66.
76qānūn : règle, loi, décret, statut, règlement, code67, Constitution, loi organique68.
77qaymaqām : lieutenant-colonel.
R
78rābiṭa : ferme urbaine des grains soumise à un contrôle direct de l’autorité beylicale69.
79ra’īs ḍābiṭ : préfet ou chef de police assisté des trois šuyūkh de la ville (la médina de Tunis et les deux faubourgs) et de « trois hauts dignitaires70 ».
80ra‘āyā : sujets musulmans et non musulmans qui payent des impôts mais qui ne prennent pas part au gouvernement et qui en sont expressément exclus71.
81riyāl : piastre d’argent divisée en 52 aspres.
S
82ṣadaqa : aumône, charité ou don charitable72 plutôt concédés à des « pauvres » et des « démunis73 ».
83šahriyya : versée en numéraire ou en nature au début du mois, et bénéficiant aux familles du palais74.
84ṣaġqūlaġāṣī : adjudant-major75, capitaine-major, vice-major76.
85sanjak : bannière et, par extension, commandement d’une région77.
86šaykh : – « titre honorifique que l’on pourrait traduire par docteur, maître », réservé aux ulémas confirmés, il peut être étendu aux lettrés de seconde zone ;
87– le titre « est utilisé dans son sens religieux quand un lettré est mis au service du bey pour des tâches d’enseignement, de prédication, pour la psalmodie […]78 » ;
88– intermédiaire entre une fraction de tribu et un caïd ; collecteur d’impôts ; intermédiaire entre les tribunaux et les justiciables79.
89šawāšīn : fils des esclaves noirs (affranchis)80.
90sibāyḥī : spahis, cavaliers accompagnant le « bey dans ses déplacements » et assurant la « sécurité dans l’intérieur du pays81 ».
91sukhra : corvée imposée au service du gouvernement82.
T
92tabūr : bataillon83.
93tabūr ta‘līm : escadron d’instruction
94tadkira : patente, reçu, quittance84, « billet », « ordre beylical de paiement ou d’imputation de dépenses sur les recettes85 ».
95taḥrīr : registre.
96tamra : tient à la fois de la gratification versée à chaque maḥalla au cours du xviiie siècle et du revenu (surtout pour les spahis)86.
97tars : fantassins, gens de pied, infanterie87.
98ṭirāda : petit registre où sont relevées les dépenses, dont les dépenses quotidiennes auprès du khaznadār.
99ṭūbjī : artilleur, canonnier88.
100turba : mausolée.
U/W
101uḍā-bāšī : commande les mamelouks du vestibule.
102ūjaq/ocak : corps d’armée des janissaires89.
103umbāšī : caporal90.
104wakīl : intendant chargé de domaines agricoles, de productions urbaines pour le gouvernement ou pour des particuliers.
105wārda-rūba : domestique chrétien veillant aux vêtements des hommes du sérail au service du bey91.
106wārdiān-bāšā : membre de la garde du palais92.
107Waṭan al-Bāšā/Waṭan al-Kabīr : région de Tunis93.
108Waṭan al-Jawfī : région au nord de la capitale94.
109Waṭan al-Qiblī : Le cap Bon95.
110wazīr mubāšir : vice-Premier ministre96.
111wazīr al-‘amāla : ministre de l’Intérieur97 ou ministre d’État98.
112wība : mesure de capacité pour les céréales, de 12 ṣā‘, soit 32 litres. 16 wība forment un qafīz99.
Y
113yawmiyyāt : rapports soumis chaque jour au bey, au Premier ministre et aux ministres.
114yuzbāšī : capitaine.
Z
115zandāla : prison.
Notes de bas de page
1 M. Beaussier, 1931, 689.
2 T. Bachrouch, 1977, 149.
3 O. Moreau, 2007, 385.
4 M. Fakhfakh, 1990, 71.
5 J. Morgan (1731, 294) : Every eunuch is an aga, tho’every aga is not a eunuch.
6 A. Moalla, 2003, 95.
7 A. Chenoufi, 1976, 72.
8 A. Raymond, 1994, vol. ii, 10.
9 H. Hugon, 1913, 82, 87.
10 K. Barkey, 1994, 30.
11 M. Fakhfakh, 1990, 74.
12 M. A. Ben Achour, 1989, 297.
13 V. de Paradis, 1983, 156.
14 S. Ferchiou, 1992, 138.
15 A. Chenoufi, 1976, 73.
16 M. A. Ben Achour, 1989, 126.
17 M. A. Ben Achour, 1994a, 78.
18 N. Sebaï, 1995, 68 ; S. Houidi, 2000, 22.
19 M. F. Al-Mustġānimī, 2007, 212.
20 O. Moreau, 2007, 385.
21 A. Martel, 1956, 397.
22 A. Raymond, 1994, vol. ii, 3.
23 M. Fakfakh, 1990, 71.
24 D. Panzac, 1999, 15.
25 O. Moreau, 2007, 385.
26 O. Moreau, 2007, 385.
27 M. Fakfakh, 1990, 72.
28 Ibid., 72.
29 T. Bachrouch, 1977, 150.
30 M. A. Ben Achour, 1994a, 78.
31 A. Hénia, 1999, 95.
32 M. Fakfakh, 1990, 74.
33 A. Moalla, 2003, 78.
34 M. A. Ben Achour, 1989, 52, d’après J. Luccioni, Le habous ou waqf (rites malékite et hanéfite), IHEM, Casablanca, 1942.
35 S. Ferchiou, 1992, 14.
36 A. Martel, 1956, 398 ; A. Raymond, 1994, vol. ii, 11.
37 A. Raymond, 1994, vol. ii, 114.
38 A. Larguèche, 1999, 119.
39 M. Beaussier, 1931, 204.
40 L. Valensi, 1977, 139 ; M. Beaussier, 1931, 971.
41 A. Raymond, 1994, vol. ii, 26 ; M. Fakhfakh, 1990, 71.
42 A. Raymond, 1994, vol. ii, 14.
43 M. Fakhfakh, 1990, 75.
44 M. Beaussier, 1931, 303.
45 M. Mabrouk, 1972, 198.
46 N. Sebai, 1995, 68.
47 A. Raymond, 1994, vol. ii, 62.
48 M. Beaussier, 1931, 312.
49 A. Raymond, 1994, vol. ii, 170.
50 J. Sublet, 1991, 13.
51 M. Beaussier, 1931, 898.
52 M. Fakhfakh, 1990, 76.
53 A. Raymond, 1994, vol. ii, 76 ; M. Fakhfakh, 1990, 76.
54 T. Bachrouch, 1977, 146.
55 Mae, CP, Tunis, vol. 21, L. Roches, 1860, f. 18.
56 H. Karoui, 1973, 27.
57 M. A. Ben Achour, 1989, 409.
58 A. Raymond, 1994, vol. ii, 30-31, 85.
59 A. Demeerseman, 1996, 54.
60 A. Raymond, 1994, 16.
61 M. Beaussier, 1931, 936 ; A. Chahed, 2000, 170.
62 O. Moreau, 2007, 388.
63 T. Bachrouch, 1977, 150.
64 Mae, CP, Tunis, vol. 19, 1860, f. 192.
65 J. Sublet, 1991, 9.
66 S. Boubaker, 1984, 154 ; R. Lakhal, 2004, 477.
67 Mae, CP, Tunis, vol. 17, 1857, f. 235 : la notion de kanoun siassi est traduite par l’expression de « code administratif ou judiciaire ».
68 M. Beaussier, 1931, 830.
69 R. Lakhal, 2004, 466 ; M. Fakhfakh, 1990, 73.
70 A. Raymond, 1994, vol. ii, 116.
71 K. Barkey, 1994.
72 M. Beaussier, 1931, 564.
73 A. Larguèche, 1999, 120.
74 M. F. Al-Mustġānimī, 2007, 474.
75 H. Dunant, 1975, 85.
76 O. Moreau, 2007, 387.
77 M. Kunt, 1983, 14.
78 A. Demeerseman, 1996, 83-84.
79 M. Mabrouk, 1972, 195-196, 199, 200 ; M. H. Chérif, 1984, 209.
80 M. Fakhfakh, 1990, 74.
81 A. Raymond, 1994, vol. ii, 84.
82 M. Fakhfakh, 1990, 73.
83 O. Moreau, 2007, 90.
84 M. Beaussier, 1931, 366.
85 A. Henia, 1980, 45-46.
86 M. Fakhfakh, 1990, 72.
87 M. Beaussier, 1931, 103.
88 M. Beaussier, 1931, 597 ; A. Chenoufi, 1976, 73.
89 O. Moreau, 2007, 389.
90 A. Chenoufi, 1976, 73.
91 M. F. Al-Mustġānimī, 2007, 149.
92 M. F. Al-Mustġānimī, 2007, 378.
93 M. Fakhfakh, 1990, 77.
94 M. Fakhfakh, 1990, 77.
95 Ḍiyāf, 1989, vol. iii, 111.
96 G. Van Krieken, 1976, 153.
97 M. Fakhfakh, 1990, 77.
98 Mae, CP, Tunis, vol. 19, Roches, 28 janvier 1860, f. 1.
99 A. Raymond, 1994, vol. ii, 43.
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