Conclusion générale
p. 429-434
Texte intégral
1Au haut Moyen Age, la domus noble s’identifiait à la familia du maître : une famille conjugale, mais élargie aux concubines et aux autres parents, aux compagnons et aux domestiques. Sa stabilité et sa sécurité reposaient sur l’alliance, par le biais des relations familiales de l’épouse tout d’abord, de la parentèle cognatique ensuite. Elle constituait l’axe de la dynamique sociale, puisque le nobilis était un dominus qui protégeait et qui commandait. L’équilibre social et politique s’établissait donc au plan strictement local, par l’enchevêtrement des hereditates, des relations de parenté et de voisinage.
2Au viie siècle, le système de parenté était fondamentalement indifférencié, même si le mode de transmission des noms et celui des hereditates trahissaient déjà d’assez fortes tendances patrilinéaires. Malgré une certaine dévolution divergente des biens, le système d’héritage reposait sur le principe de l’égalité entre les héritiers mâles, ce qui supposait que tous les fils de nobles fussent pourvus d’une domus leur permettant d’exercer leurs prérogatives.
3Au sein de la population libre, le clivage entre les nobiles et les ignobiles n’était alors ni d’ordre juridique, ni même d’ordre économique : il dépendait largement du regard porté de l’extérieur sur les uns et sur les autres. Il se fondait sur des critères familiaux, mais ceux-ci n’étaient guère contraignants, puisque le mode de transmission de la qualité noble était bilatéral et que la noblesse pouvait s’entrouvrir aux non-nobles, par le biais de mariages hypogamiques. Le groupe des nobiles s’enfonçait donc profondément dans le corps social des libres, regroupant en fait tous ceux qui échappaient aux pressions des puissants, parce qu’ils étaient nés nobles, qu’ils étaient soutenus par une parentèle puissante, parce qu’ils avaient les moyens de se défendre et d’exercer l’autorité.
4Jusqu’au ixe siècle, le clivage entre nobiles et ignobiles recouvrit donc largement l’opposition potentes-pauperes : tous les nobiles étaient des potentes, exerçant au plan local des prérogatives de nature publique, liées à la possession d’une terre et d’une Gefolgschaft. Chaque domus noble était le centre d’une potestas qui s’insérait dans un système contrôlé d’en haut par le roi et par ses agents, les proceres regni.
5Que les prérogatives des nobles en matière d’ordre et de paix aient été déléguées ou non importe peu en définitive-je pense que durant la période concernée, elle ne l’étaient plus-, car elles concouraient à la gestion de la potestas, dans des cadres décentralisés mais contrôlés. Les nobles servaient donc tous le roi, ils formaient une militia ayant vocation à protéger, à maintenir l’ordre et la paix publique. L’exercice des pouvoirs locaux et celui des fonctions publiques étaient liés à la naissance, mais les premiers se transmettaient héréditairement, en même temps que les villae sur lesquels ils s’appuyaient, tandis que les secondes étaient déléguées par le roi. Le groupe des nobiles était donc déjà hiérarchisé, puisque les proceres regni cumulaient les pouvoirs locaux inhérents à la condition noble avec des honores civils ou ecclésiastiques.
6L’équilibre de la société aristocratique reposait sur un mode de gestion décentralisé de la potestas, adapté aux structures larges de la parenté. Les groupements étaient formés par la juxtaposition de domus, ils étaient structurés par de multiples relations cognatiques : les pratiques endogamiques et les renouvellements d’alliance cimentaient et ancraient les Sippen dans la durée, tandis que les pratiques exogamiques inséraient chaque domus dans une parentèle indifférenciée et cognatique qui assurait sa sécurité. Les groupements n’avaient pourtant de réelle efficacité qu’au plan local, là où l’enchevêtrement des liens cognatiques et des liens de voisinage se superposait à celui des hereditates, multipliant ainsi le nombre des héritiers et des cohéritiers. La dispersion des propriétés aristocratiques accroissait aussi le nombre des voisins tout en permettant de partager l’héritage entre les héritiers.
7La définition du nobilis ne changea guère au cours de la période, mais les contours du groupe se modifièrent, en même temps que la structure des groupements de parenté. L’ordre carolingien renforça la hiérarchisation de la noblesse en deux niveaux plus nettement opposés, celui des proceres et celui des autres nobles. Les premiers réussirent à être plus étroitement associés qu’auparavant aux décisions royales et à obtenir que les charges civiles fussent transmises héréditairement, selon un mode souple et cognatique, qui réservait le pouvoir de décision au roi. Parallèlement, la politique carolingienne contribua à placer les autres nobiles dans une situation de plus grande dépendance à l’égard de leurs puissants « parents ».
8Les groupes familiaux issus de ces transformations restèrent éminemment cognatiques, parce que le mode de transmission des droits continuait à être indifférencié, malgré le renforcement des tendances patrilinéaires, et parce que l’alliance constituait toujours le fondement des groupements.
9Néanmoins, ceux-ci avaient désormais un caractère hiérarchique et dispersé, qui venait de ce que les groupements locaux servaient aux plus puissants à assurer leur propre domination. Entre la base et le sommet de chacun des groupes, les relations internes relevaient donc de la fidélité familiale, selon le modèle hiérarchique que les Carolingiens voulurent imposer à l’ensemble des relations sociales et politiques. Au sommet des groupements, les proceres concluaient des pactes d’amicitiae, dans un but essentiellement politique : pour se révéler efficaces, les relations de parenté devaient désormais être doublées par des liens de fidélité et d’amitié. En même temps, les familles de proceres multipliaient les croisements d’alliance pour mieux assurer leur sécurité, ce qui contribuait à individualiser le milieu de la haute aristocratie et à renforcer le clivage entre les proceres et les autres nobles. Cette stratégie explique également en partie la politique de l’Église en matière d’empêchements de mariage.
10À la fin du ixe siècle, certains nobles commencèrent à subir à leur tour les pressions des plus puissants et au début du xe siècle, les premiers lignages s’organisèrent autour de la transmission directe d’un honor patrimonialisé. Les deux phénomènes sont intimement liés. Ils s’expliquent tout d’abord par l’affaiblissement du pouvoir royal, incapable de protéger efficacement les hommes libres contre les oppressions et d’empêcher que l’aristocratie ne réussisse à se rendre maîtresse des honores en les transmettant en ligne directe et patrilinéaire. Mais cela n’est que l’écume des choses... De tels phénomènes traduisent également les mutations profondes qui affectaient alors la société tout entière et les groupements de parenté aristocratiques en particulier.
11En effet, divers indices montrent que les structures anciennes étaient en train de craquer entre 880 et 920-930. C’est à ce moment que la dénomination par transmission des éléments disparut au profit de la transmission des noms entiers. La diffusion de ce mode de dénomination s’était faite du haut vers le bas de la pyramide sociale, en suivant l’individualisation des familles aristocratiques, leur prise de conscience d’elles-mêmes et l’organisation de véritables groupes de filiation. Le mouvement avait commencé au début de l’époque carolingienne dans les milieux de la très haute aristocratie liés à la famille royale : l’extension de la stirps regia, par les échanges entre les Carolingiens et les grandes familles aristocratiques, et les mariages croisés dont il a été question plus haut, contribuèrent d’emblée à individualiser les familles de la Reichsaristokratie. Les reines jouèrent un rôle catalyseur, en contribuant à la promotion de leurs parents. À partir du milieu du siècle, les mariages des princesses carolingiennes assurèrent à leur tour la fortune des époux, car les rois carolingiens concédèrent à leurs gendres ou à leurs beaux-frères d’importants honores, afin de conforter leur propre autorité.
12D’autres catalyseurs contribuèrent ensuite à resserrer la parenté en groupements plus compacts : la formation du groupe rorgonide fut due à l’action tenace d’Ébroin, consanguineus de Rorgon, puis à celle de Gauzlin, tous deux archichapelains du roi1. Quel qu’ait été le point de cristallisation de la parenté, les familles aristocratiques en vinrent progressivement à se représenter verticalement, comme descendant d’un ancêtre fondateur, porteur de noblesse et de puissance : les Welf se définirent très vite comme les descendants du comte Welf, les Étichonides comme ceux d’Eticho, les parents d’Hildegarde comme ceux du duc Godefrid2... Il ne s’agissait pas de lignages unilinéaires organisés autour de la transmission d’un pouvoir, mais de groupes de filiation bilatéraux, rassemblant les descendants d’un même ancêtre, en ligne masculine ou féminine. La transmission bilatérale des noms entiers était adaptée à ce mode de représentation et d’organisation de la parenté, puisque chaque individu appartenait à autant de groupes de filiation qu’il se reconnaissait d’ancêtres.
13Durant le ixe siècle, un double système de dénomination coexista donc au sein de l’aristocratie : l’ancien, adapté aux structures horizontales de la parenté, et le nouveau, qui suivait l’organisation de relations plus verticales. Chacun pouvait ainsi identifier et classer ses parents, quel que fût le niveau social des uns et des autres, et choisir ensuite son point de rattachement. La diffusion vers le bas de la pyramide du nouveau mode de dénomination, puis l’abandon de l’ancien système, sanctionnèrent l’affaiblissement des groupements larges issus de la Sippe et le développement de structures plus ramassées, c’est-à-dire d’une parenté moins diluée, plus organisée.
14Au xe siècle, l’utilisation du terme senior pour désigner le mari ou celui de nepos pour nommer le cousin, attestent le renforcement des structures verticales, en relation avec la hiérarchisation de la société, le développement des liens de fidélité et sans doute aussi avec le contrôle de l’Église en matière de mariage. L’extension des interdits matrimoniaux accroissait en effet la profondeur généalogique, tout en favorisant le rattachement à des ancêtres plus lointains : la genealogia s’ajoutait à la memoria...
15En définitive, les groupes familiaux du ixe siècle ressemblaient aux Sippen du xiie siècle par leur caractère cognatique et par l’importance des relations horizontales qui continuaient à régler les relations locales. Cependant, ils étaient aussi l’expression du système politique et social carolingien. Leur structure hiérarchique et dispersée était adaptée à la dilatatio regni et aux relations verticales sur lesquelles se fondait l’exercice du pouvoir : ils contribuaient à rassembler toute la noblesse autour des plus puissants. L’équilibre reposait donc sur la solidité des relations hiérarchiques qui sous-tendaient les stabilités locales et sur les avantages que les puissants retiraient du système.
16À la fin du ixe siècle, l’une et l’autre n’allaient plus de soi. Les pressions exercées par les plus puissants sur les libres, nobles ou non, montrent que les cadres anciens cédaient alors progressivement le pas aux forces nouvelles. Au xe siècle, la déstabilisation des pouvoirs locaux liée à l’affaiblissement des pouvoirs centraux d’une part, à la militarisation d’autre part correspondit en fait à la dissolution des anciens groupements aristocratiques. Pour tenir leurs potestates et pour imposer leur « protection », les puissants s’appuyèrent de plus en plus sur des équipes de vassaux dont ils exigèrent un service de nature militaire. Les cohortes vassaliques se substituèrent, ou se superposèrent, aux groupements de parenté et la fidélité contraignante prit progressivement le pas sur la fidélité familiale. La société aristocratique se recomposa donc sur des bases nouvelles ; la militia ne s’identifia plus à la noblesse, bien qu’elle en fût issue : les potentes se rattachaient pour la plupart d’entre eux à des familles de la haute aristocratie carolingienne3 et les milites furent en grande partie recrutés dans les couches inférieures de l’ancienne noblesse, contraintes d’entrer dans une dépendance honorable pour échapper aux pressions locales des plus puissants. Certains milites vinrent pourtant de la paysannerie : ils trouvaient dans le métier militaire un moyen de gravir les échelons de la société. La militia engloba donc une grande partie de la noblesse, mais elle ne s’identifia pas à elle : aux xe et xie siècles, la nobilitas restait étroitement connotée à la notion de naissance, mais elle était également plus directement liée qu’auparavant au concept d’indépendance sociale et de puissance publique.
17Parallèlement, le mode de transmission des droits fut redéfini, ainsi que la stratégie matrimoniale. On passa d’un système indifférencié et cognatique à un système plus nettement bilatéral, dans lequel la puissance se transmettait en ligne paternelle et la noblesse en ligne maternelle. Au xe siècle, le contrôle des fils sur l’héritage paternel ainsi que sur le douaire de leur mère, le passage d’une dos ex marito en toute propriété à une donation en usufruit exprimèrent les résistances de plus en plus vives à la dévolution divergente des biens et le recentrage de la domus autour d’un héritage considéré comme un tout et transmis en ligne paternelle. La situation de l’épouse au sein du consortium conjugal s’en trouva modifiée. Elle perdit l’indépendance relative dont elle avait joui à l’époque précédente, mais en contrepartie, les effets de la pastorale de l’Église se firent sentir : les progrès de la conjugalité furent tels que l’épouse fut beaucoup plus étroitement associée à la gestion du consortium. Son rôle au sein la famille conjugale fut précisé : devenue le principal vecteur de la noblesse, elle fut désormais le miroir dans lequel se reflétait la famille. Il fallut donc qu’à chaque génération, la puissance familiale fût confortée, voire légitimée, par un mariage prestigieux. L’alliance continua bien d’être le point de cristallisation de la puissance, le facteur d’équilibre des groupements, mais elle n’en constitua plus nécessairement le fondement : dans les familles de proceres qui avaient réussi à patrimonialiser un honor, la parenté se regroupa autour de la ligne de filiation paternelle et du pouvoir qui s’attachait à elle.
18D’importantes transformations marquent le xe siècle : difficultés d’un certain nombre de nobiles, émergence d’une chevalerie professionnelle, passage de groupements cognatiques à des lignages patrilinéaires, redéfinition de la lignée maternelle et place nouvelle accordée à la femme au sein du consortium conjugal. Pour bien les comprendre, il était indispensable de partir du long terme, car de telles mutations s’inscrivent dans un lent processus de transformations amorcé dès le viie siècle, puis accéléré au viiie siècle par la mise en ordre carolingienne.
19Au terme de cette étude d’anthropologie sociale appliquée au haut Moyen Age, bien des points demeurent en suspens, car d’une part, les sources ne donnent pas toujours les clefs permettant de répondre aux questions posées et d’autre part, le champ géographique et chronologique de l’enquête était trop vaste pour approfondir chacune d’entre elles.
20Si l’interaction des structures de la parenté et de celles du pouvoir paraît désormais être un point acquis, si l’on saisit bien l’adéquation entre le système de parenté et le mode d’exercice de l’autorité jusqu’à la période carolingienne, si l’on voit bien comment les structures verticales de la parenté et la conjugalité se renforcèrent aux ixe et xe siècles, il reste beaucoup de pistes à explorer.
21Il faudra examiner de plus près le mode d’exercice des pouvoirs locaux et son évolution dans le long terme et à ce propos, mesurer l’impact de la politique carolingienne. Il me semble en effet que l’échec de la mise en ordre carolingienne n’a fait que libérer des forces locales, contrôlées à l’époque mérovingienne par une série de mécanismes régulateurs tant internes (l’équilibre entre les groupements de parenté) qu’externes (le contrôle royal), puis un moment contenues à l’époque carolingienne par la pression venue d’en haut. La militarisation du pouvoir au xe siècle, l’apparition des mottes, la constitution des équipes castrales, le renforcement des structures d’autorité au plan local traduisent en effet l’apparition de nouvelles structures d’encadrement et de solidarités qu’il faudra étudier de près. Une telle enquête passe par une série de monographies précises, conduites autant que possible dans la longue durée, axées sur l’étude de villages et de communautés de vicini, mettant en relation l’évolution de la toponymie et celle de l’anthroponymie, montrant l’impact de la militarisation sur les groupements locaux, etc... Ceci n’est possible qu’en certaines régions, lorsque les sources sont suffisantes : les fonds lotharingiens et rhénans d’un côté, flamands de l’autre devraient permettre le démarrage de telles recherches.
22La collaboration avec des anthropologues, des ethnologues, mais aussi des linguistes s’avère nécessaire pour faire progresser la recherche sur les divers types de solidarité. Leur évolution me semble en effet être au cœur des mutations qui se sont produites entre les viiie et xe siècles. La lutte contre toutes les formes de solidarités horizontales qui a marqué l’époque carolingienne a contribué à déstabiliser les liens cognatiques et poussé à de nouveaux styles de relations, plus hiérarchiques. À mon avis, l’éclatement des groupements larges et horizontaux, amorcé au viie siècle, accéléré au ixe siècle, ne traduit pas le passage de la famille large à la famille étroite, mais il marque un nouveau mode d’insertion de la familia au sein de la parenté : le consentement des proches, la laudatio parentum, exprime tout à la fois le primat de l’unité de filiation et la puissance des liens cognatiques dans le système lignager. Il faut aller plus loin : il y eut alors, au coeur même de l’atome de parenté que constitue la famille conjugale, un basculement fondamental qui s’est traduit par une nouvelle définition du rôle de la femme et de la lignée maternelle au sein de la famille. Ce qui devrait donner lieu à d’amples recherches sur un thème encore trop négligé qui débouche sur une analyse très large des fondements sociaux et culturels du pouvoir dans l’Occident médiéval.
Notes de bas de page
1 O. G. Oexle, « Bischof Ebroin... ». art. cit., p. 138-210. Rorgon commença sa carrière comme comte de Rennes et on le voit agir dans la marche de Bretagne à partir de 819. A partir de 832, il est comte du Maine et il occupe cette fonction jusqu’à sa mort en 841 (K. F. Werner, « Bedeutcnde Adelsfamilien... », art. cit.).
2 Thégan, c. 1, 26, 27, p. 216, 232.
3 Aux familles comtales et à celles de vassi dominici.
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