Table des matières
Chapitre I. Faire du commerce à Djedda en 1850
- 1. AUX MARGES DE L’EMPIRE OTTOMAN
- a. Une principauté largement autonome
- Une province aux marges de l’Empire
- Le pouvoir des chérifs
- b. Le retour dans l’Empire ottoman : révoltes locales, pouvoir central
- Le contrôle ottoman : le rôle du vali
- La révolte de 1855
- 2. UNE PLATEFORME COMMERCIALE ENTRE L’OCÉAN INDIEN ET L’ÉGYPTE
- a. L’Inde et l’Indonésie : les grandes affaires et le pèlerinage
- Le transport des pèlerins
- Faraj Yusr, marchand indien et ottoman
- b. Une exception de taille : les échanges équilibrés avec l’Égypte
- Le poids continu du café dans les échanges avec Suez
- L’installation des maisons grecques
- Sava Moscoudi, marchand grec et ottoman
- c. La mer Rouge, plus qu’un corridor entre l’océan Indien et la Méditerranée
- 3. CONCLUSION : LES MARCHANDS DE LA MER ROUGE ET L’ESSOR DU MILIEU DU XIXe SIÈCLE
Chapitre II. 1858, l’émergence des marchands hadramis à Djedda
- 1. LA FITNA DE DJEDDA
- a. La ville et ses tensions
- La place des consuls européens
- Des factions urbaines : l’alliance avec le muḥtasib
- Des factions urbaines : les divisions de l’élite négociante de Djedda
- b. Une émeute polysémique : la mobilisation d’une population urbaine
- Des récits aux sources : raconter et comprendre l’émeute
- La foule des émeutiers
- Le facteur religieux ?
- 2. LE RÔLE DES GRANDS MARCHANDS HADRAMIS
- a. Le pouvoir d’un groupe
- Le rôle des structures urbaines : le développement des institutions municipales
- Le rôle des structures urbaines : la corporation des tujjār
- Le rôle des structures urbaines : les quartiers
- Une notabilité politique et commerciale
- Une clique
- Des tiers entre la société urbaine et le commerce régional
- b. Une « communauté » hadramie à Djedda ?
- Le « cheikh des Hadramis »
- Le šayḫ al-sāda
- 3. CONCLUSION
- a. 1858, une révolte et sa conjoncture mondiale
- b. L’émergence d’une notabilité particulière
- Le rôle de l’émeute
- Une conjoncture nouvelle
Chapitre III. Marchands de la mer Rouge à l’époque du canal de Suez
- 1. LE COMMERCE AVEC L’INDE
- a. Un port de l’océan Indien
- Rythmes du pèlerinage et du commerce dans les années 1860-1870
- Les marchands hadramis et les marchands indiens
- La question du commerce des esclaves
- b. L’essor des années 1850-1870
- Les marchands hadramis de Djedda et la vapeur
- L’exception des Saqqāf
- La résilience occultée des réseaux commerciaux : cabotage et navigation à voile
- Les grands traits du commerce djeddawi (années 1850-1870)
- 2. LE CADRE OTTOMAN
- a. L’ottomanisation de la ville et des négociants
- Les grands travaux
- Les « messieurs » de Djedda : grandes maisons, grandes fonctions
- La maison Bā Nāja
- Les logiques de l’investissement immobilier
- b. Fournir l’Empire
- Contrats et contentieux
- 3. LA CRISE DES ANNÉES 1880-1890
- a. Une « crise » commerciale
- L’évolution des échanges maritimes en mer Rouge
- b. Les marchands restent à flot
- Le pèlerinage comme bouée de sauvetage
- Le recours à l’immobilier
- Le maintien du commerce avec l’Inde
- L’éviction des maisons européennes ?
- Ce que l’on ne sait pas
- 4. CONCLUSION : LA REPRISE DES ANNÉES 1900
Chapitre IV. Négocier les changements de régime
- 1. LA FIN DES MARCHANDS OTTOMANS
- a. Les troubles de 1908
- Les relations avec les fonctionnaires ottomans
- Jeunes Turcs et marchands hadramis
- b. L’époque de la monarchie hachémite
- Le chérif Ḥusayn et les marchands
- Le négoce de Djedda à l’époque de la Première Guerre mondiale
- Le tournant de 1920
- Les Hadramis dans le royaume chérifien : la communauté et son cheikh
- Les Hadramis dans le royaume chérifien : le statut national des Hadramis
- 2. L’ABSENCE DE 1925
- a. Le siège de Djedda et les marchands au pouvoir
- Le Parti national hedjazi et les factions de la notabilité djeddawie
- L’état de siège (1925)
- b. Où sont les Hadramis ?
- Profil bas à Djedda
- Aux côtés du chérif (pour un temps) : la milice hadramie et les Saqqāf de La Mecque
- L’exil prudent sur l’autre bord de la mer Rouge
- De nouveaux départs : Hodeïda, l’océan Indien et Djedda
- 3. CONCLUSION : PLASTICITÉS FAMILIALES
Chapitre V. Des familles marchandes et des familles de marchands
- 1. LA FAMILLE ET LE RÉSEAU
- a. Famille et réseau marchand
- Communauté de noms et communauté familiale
- Le lignage d’un bout à l’autre de la mer Rouge
- b. Les parents et les autres
- La proximité de l’affranchi
- Le rôle des alliés et des partenaires
- c. Les préférences matrimoniales
- L’alliance entre familles et au sein de la famille
- Mariages et orientation économique
- Les marchands hadramis se mariaient-ils avec des Hadramies ?
- 2. UNE GESTION FAMILIALE DES AFFAIRES
- a. Des « dynasties » familiales
- Des générations de marchands : la continuité des familles marchandes
- Des générations de marchands : la postérité des marchands
- Des générations de marchands : la formation des fils
- b. Le rôle du patriarche (kabīr al-‘ā’ila)
- Le rôle des frères
- c. Une šarika familiale
- Waqfs et maintien du bayt
- La šarika de la branche de Yūsuf Bā Nāja
- 3. DES FAMILLES DE LA DIASPORA HADRAMIE ?
- Le voyage d’un ‘ālim hadrami
- Le souvenir des origines
- 4. CONCLUSION : L’ORGANISATION DE LA MAISON MARCHANDE
Chapitre VI. Le temps saoudien
- 1. LE RALLIEMENT AU ROI ‘ABD AL-‘AZĪZ
- a. Un roi endetté, des marchands prêteurs
- Le maintien du pouvoir des marchands
- Prêter au roi
- Gérer la crise de 1929
- b. Les troubles du Hedjaz
- La mobilisation politique des Hedjazis en exil : le Ḥizb al-aḥrār al-ḥijāzī
- Le commerce hadrami en mer Rouge dans la révolte de 1932
- c. La « saoudisation » des marchands hadramis
- 2. LE SENS DU TOURNANT PÉTROLIER
- a. La Seconde Guerre mondiale et la réorientation des échanges marchands
- L’état d’un réseau négociant en 1946
- La fin des grandes affaires avec l’Inde : la « paralysie » des importations
- La fin des grandes affaires avec l’Inde : la réorientation des échanges
- Les nouveaux visages de la notabilité négociante de Djedda
- b. Le pétrole au secours des marchands ?
- Une modification des rapports politiques
- 3. DE L’ÉPOQUE DES TUJJĀR À CELLE DES MUQĀWILŪN (ENTREPRENEURS)
- a. A tale worth the telling : la success-story de Sālim Bin Maḥfūẓ
- Un récit type de l’émigration hadramie
- Le banquier du royaume
- Une banque hadramie
- b. Les entrepreneurs hadramis du royaume
- Les entrepreneurs : Buqšān, Bin Lādin
- Le cas de Muḥammad Bā Ḫašab « Bāšā »
- Le notable « étranger » ?
- 4. CONCLUSION : LA RÉORIENTATION DES MIGRATIONS HADRAMIES