L’atomisme aux XVIIe et XVIIIe siècles
Si l'atomisme ne mène pas nécessairement au matérialisme, il y incline indiscutablement puisqu'il place au cœur du débat philosophique une réflexion sur la structure de la matière. Quant à l'histoire des sciences, elle gagne incontestablement à revenir toujours davantage de cette thèse fort sommaire et paradoxale qui passa longtemps pour un dogme, - thèse selon laquelle la physique contemporaine ne devrait rien ou presque rien à ce que Bachelard appelait avec un certain dédain : la « métaphysi...
Note de l’éditeur
Journée d'études organisée le dimanche 26 octobre 1997, à la Sorbonne par le Centre d'Histoire des Systèmes de Pensée Moderne (dir. André Tosel). Ouvrage publié avec le concours du Conseil scientifique de l'Université de Paris I
Éditeur : Éditions de la Sorbonne
Lieu d’édition : Paris
Publication sur OpenEdition Books : 24 janvier 2019
ISBN numérique : 979-10-351-0274-6
DOI : 10.4000/books.psorbonne.15458
Collection : Philosophie | 4
Année d’édition : 1999
ISBN (Édition imprimée) : 978-2-85944-377-1
Nombre de pages : 186
Première partie. Pour ou contre l’atomisme ?
Armand Le Noxaïc
Le « vide » mis en évidence par Pascal est-il exempt d’atomes ?Frédéric de Buzon
Democritica : la réfutation cartésienne de l’AtomismeManon Robin
Leibniz et l’atomisme antiqueDeuxième partie. La réhabilitation d’Épicure : gassendisme, pensée libertine
José Kany-Turpin
Atomisme et molécules dans les Animadversiones de GassendiMarcelino Rodríguez Donís
Nature, plaisir et mort dans le Theophrastus redivivusTroisième partie. La foi peut-elle s’accommoder de l’atomisme ?
Egidio Festa
Sur l’atomisme dans l’école galiléenneSophie Roux
La “philosophie mécanique” de BoyleQuatrième partie. Atomisme et science newtonienne Newton, Diderot, Hume
Loup Verlet
Newton et la foi atomisteCatherine Larrère
Diderot et l’atomismePatrick Ghrenassia
Hume et l’atomisme des idéesSi l'atomisme ne mène pas nécessairement au matérialisme, il y incline indiscutablement puisqu'il place au cœur du débat philosophique une réflexion sur la structure de la matière. Quant à l'histoire des sciences, elle gagne incontestablement à revenir toujours davantage de cette thèse fort sommaire et paradoxale qui passa longtemps pour un dogme, - thèse selon laquelle la physique contemporaine ne devrait rien ou presque rien à ce que Bachelard appelait avec un certain dédain : la « métaphysique de la poussière ». Avant le XIXe siècle, cette idée que l'être est un et, tout à la fois, sporadique n'aurait guère produit, nous dit-on en effet, que des rêveries plus ou moins bien construites autour des thèmes de la pulvérulence et de la granulation progressive de toute chose.
Les auteurs des études ici réunies ont pris, au contraire, au sérieux cette intuition de l'essentielle discontinuité de tout ce qui apparaît - laquelle, même dans les époques pré-scientifiques, n'a nullement été l'apanage des Grecs (on la trouve chez les Arabes comme en Inde). Ils se sont donc efforcés d'examiner en détail quel fut le statut précis qu'accordèrent aux concepts d'atome et de vide quelques-uns de ceux qui, au XVIIe et au XVIIIe siècles, ont adopté ou critiqué l'hypothèse des atomes : Pascal, Descartes, Leibniz, Gassendi, l'auteur anonyme du Theophrastus redivivus, Galilée, Boyle, Newton, Diderot et Hume.
Jean Salem (dir.)
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