I - Qui sont les parisiens ? Introduction1
p. 13-20
Texte intégral
1Qui sont les Parisiens ? Cette rencontre offre des éléments de réponse dont la richesse même appelle une mise en ordre, en perspective. Notre propos, préparé en commun, est d’y contribuer.
2Prenons d’abord la mesure de l’écart entre les résultats de recherche proposés ici et les tendances plus anciennes de l’historiographie. Longtemps, par exemple, l’intérêt s’est porté sur l’évaluation de la population parisienne, en affinant sans cesse les données disponibles. États des feux, nombre de maisons, proto-recensements, etc. : beaucoup d’énergie et de talent ont été consacrés à établir puis à interpréter ces traces. 11 n’en sera pas question ici. Est-ce le signe d’un consensus au moins provisoire ou plutôt d’une désaffection ? Plus largement, le quantitatif a peu inspiré les intervenants, à l’exception notable de la communication d’Antoine Prost sur le 18e arrondissement. Aux grands agrégats, on préfère les études de cas, les groupes restreints, les trajectoires. De même, le territoire de la capitale qui fonde dans ses extensions successives l’être parisien n’a pas été interrogé. Les fortifications, les octrois, et jusqu’au périphérique sont pourtant des « marqueurs » insignes, tout comme l’a été (et le reste ?) la Seine à l’intérieur de la ville. En revanche, des unités plus restreintes, l’arrondissement, le quartier, la rue voire la parcelle sont scrutés avec attention. Ce choix a évidemment ses coûts et ses avantages. D’autre part, les Parisiens sont désormais moins définis, dans les travaux des historiens, par leur travail que par leur mode de vie ou leurs réseaux de parenté, leur voisinage ou leur sentiment d’appartenance. Il est vrai que de nombreuses recherches - essentiellement sous forme de maîtrises - ont été consacrées à toutes sortes de métiers à Paris (surtout sous l’Ancien Régime), des teinturiers aux bouchers, des cordonniers aux limonadiers ou aux ébénistes. On conçoit que les nouveaux chercheurs et leurs directeurs soient en quête de thèmes moins usés et de problématiques plus stimulantes. L’histoire du genre, enfin, s’affirme. Mais elle était déjà présente, dans l’histoire des domestiques, des « filles de noce », des ouvrières, des veuves ou des rentières. Monte aussi en puissance l’étude des déviances ou des marges du corps social. Au fond, si l’on ajoute l’approche devenue classique d’un groupe par ses représentations, cette nouvelle vague correspond bien à l’évolution en cours de l’histoire sociale, dans ses méthodes et dans ses objets, comme au faible attrait de l’histoire de la production et des échanges sur la nouvelle population d’étudiants-chercheurs.
3Les communications se répartissent dans le temps long, du xvie siècle à nos jours. Il a paru utile, pour les introduire, de définir trois axes d’analyse. A la question « Qui sont les Parisiens ? », voici trois réponses possibles : une construction sociale, une construction politique, une construction symbolique.
UNE CONSTRUCTION SOCIALE - DEVENIR PARISIEN
4En longue durée, la population parisienne est largement composée de forains ; beaucoup de Parisiens sont nés hors des murs. Antoine Prost a établi que, pour l’année 1936, 45 % des naissances de son échantillon de 6 000 ménages du 18e arrondissement ont eu lieu hors de Paris. Il faudrait bien sûr distinguer les provenances. S’agit-il de provinciaux ? Ils viennent principalement du Nord. Quant aux étrangers, ce sont surtout des Italiens et des Polonais. Italiens encore, au Faubourg Saint-Antoine, dans la période 1880-1950 (Marie-Claude Blanc-Chaléard) : Asiatiques et ressortissants d’Afrique Noire, dans le Belleville des années 1990. Dans ce dernier quartier, les vagues se succèdent et se recouvrent. Les Kabyles et les juifs de Tunisie étaient jusque-là les migrants les plus nombreux. Ces étrangers qui accèdent à la « ville promise » appartiennent à ce que l’on pourrait appeler l’étranger ordinaire. On laisse de côté ici l’élite désargentée, parfois infortunée, d’intellectuels, d’artistes, de réfugiés politiques qui a pris par exemple résidence à Montparnasse avant la Grande Guerre puis dans les années 1920. Autre ligne de clivage, les migrants étrangers qui sont installés dans le 18e arrondissement sont des hommes célibataires alors que les migrants venus de la province sont en majorité des femmes. Il faudra pouvoir commenter cette asymétrie.
5Paris sait aussi être une « ville ouverte », où l’assimilation se pratique à profits partagés. Un exemple nous est proposé par la communication d’Emmanuel Tiffreau sur des hommes d’affaires parisiens vers 1600. Un de ses personnages est originaire de Paris, l’autre, de Bédarieux. Le second épouse la fille du premier, cette exogamie étant un gage de bonne intégration au milieu parisien des affaires. Le gendre apporte en échange son réseau d’affaires languedocien. Voilà qui nous écarte de la tendance à n’examiner que le local, le voisinage. Dans ce cas, l’espace national se trouve mobilisé. A une échelle infiniment plus modeste et trois siècles plus tard, les maçons italiens ne coupent pas les liens avec leur région d’origine. On peut penser que le « creuset » parisien fonctionne d’autant mieux que ceux qui y entrent apportent quelque chose, des solidarités autant que des savoir-faire.
6Rester parisien ? Ce n’est pas le cas de tout le monde. Une fraction des néo-Parisiens quitte régulièrement la ville. Cela a toujours été vrai des migrants saisonniers, sorte de Parisiens à temps partiel. Mais, plus nouveau, on voit que des provinciaux (plus que des provinciales : nouvelle asymétrie), des étrangers installés de longtemps dans la capitale l’abandonnent. Est-ce de leur plein gré ? On sait que, au xxe siècle, les employeurs confrontés à une crise licencient d’abord les étrangers. D’autres partent sans contrainte et retournent chez eux, probablement. Ce qui signifie que les fidélités d’origine n’ont pas été reniées. Quoi qu’il en soit, après un séjour de longue durée à Paris, ils apportent là où ils s’installent un air de la Capitale, des mots, des valeurs, un parler qu’ils disséminent, comme en effet-retour de l’assimilation précédente. Il faudrait enfin se demander si la machine à faire des Parisiens ne s’est pas désormais enrayée et que ceux qui viennent d’ailleurs, sauf les plus fortunés, ne sont pas contraints de camper aux portes d’une ville devenue inaccessible.
UNE CONSTRUCTION SOCIALE - PRENDRE SES QUARTIERS
7Les nouveaux-venus se fixent souvent là où ils arrivent. Les gens du Nord - indique Antoine Prost - s’arrêtent dans le 18e arrondissement. A une autre échelle, le tissu urbain particulier du Faubourg Saint-Antoine autorise un relatif brassage des populations (Marie-Claude Blanc-Chaléard). La proximité de la résidence et du lieu de travail, voire la confusion des deux pour les artisans du meuble sont un facteur puissant de mixité. Le système de cour fonctionne comme un espace particulièrement efficace d’échanges. Chaque îlot se constitue en micro-société d’interconnaissance. C’est un sas d’acculturation, préambule d’une éventuelle naturalisation. On le savait déjà pour le xviiie siècle : Il y a une force intégrationniste du bâti faubourien.
8Le Paris d’avant la mi-xixe siècle n’aurait connu qu’une faible ségrégation spatiale. Ce lieu commun de l’historiographie résiste aux recherches les plus récentes. Scarlett Beauvalet, Vincent Gourdon. François-Joseph Ruggiu, dans leur étude sur les témoins de mariage aux coupes de 1670 et 1775 confirment cette mixité ; la société parisienne n’est pas compartimentée sur son territoire. Cela posé, il n’empêche qu’il y a des disparités sensibles : entre le « noble Faubourg » et le Faubourg Saint-Marcel, le clivage est flagrant. De toute façon, les privilégiés peuvent difficilement se passer d’une proximité de service ; Natacha Coquery a montré comment artisans et boutiquiers s’agglutinent autour des hôtels de l’aristocratie.
9Autre trait distinctif, l’éventail étendu et durable de positions sociales et de situations professionnelles que l’on peut constater dans Paris. L’étude d’une partie de la rue Dauphine au xviiie siècle, conduite par Preston Perluss grâce aux titres de location des biens de mainmorte, fait ainsi apparaître, sur 252 locataires repérés, 52 métiers différents, libraires, marchands de vins, rôtisseurs, cordonniers, etc. L’analyse qu’Antoine Prost a conduite du 18e arrondissement en 1936 dégage certes le caractère profondément populaire de cet arrondissement mais souligne aussi qu’il est constitué d’un mélange où voisinent ouvriers de-tous statuts, employés, boutiquiers et artisans. La bourgeoise est faiblement représentée ; elle est là, tout de même. Il y a une certaine porosité sociale, qui entretient l’espoir d’une promotion.
10On a souvent parlé des quartiers-villages de Paris, qui ne se limitent pas aux nouveaux arrondissements du Second Empire. 11 faut aussi tenir compte des quartiers construits par des activités qui découpent ainsi des aires spécifiques dans le tissu urbain. Patrick Eveno nous dit l’histoire du quartier de la presse, sur les Grands Boulevards. Il montre la diversité des métiers et des conditions qui se trouvent mêlés dans un périmètre restreint. Par là se créent sinon une connivence, au moins une familiarité entre tous les acteurs, des lieux de rencontre, des trajets croisés. Mais ce quartier, comme construction sociale, perd progressivement sa substance lorsque les grands journaux partent s’implanter ailleurs dans Paris ou en banlieue. Une construction du même ordre est l’objet de la communication d’Emmanuelle Retaillaud-Bajac sur la drogue entre les deux guerres. Elle y montre entre autres que Montmartre était devenu l’épicentre de cette société parallèle. Des activités illicites ont créé une sociabilité, une identité sur un territoire circonscrit qu’on appelle quartier mais qui, ici, est davantage un carrefour.
11On souhaite évoquer pour finir des oubliés de cette histoire sociale de Paris. Les pauvres d’abord. Peut-être en a-t-on déjà tout dit. Il est vrai que Paris a toujours pratiqué l’expulsion du paupérisme mais cela n’interdit pas aux historiens de regarder de plus près dans les « pores » de la ville. D’autre part, ne pas méconnaître la place tenue à Paris par les gens d’industrie. On ne songe pas ici à l’artisanat mais à la manufacture. Ainsi avant 1914, il y avait dans le 19e arrondissement, 40 entreprises ayant plus de 100 ouvriers, et pas loin du millier pour plusieurs d’entre elles. Paris, dans la longue durée, a été la principale agglomération industrielle de France. Elle en garde quelques traces. La force de la démarche d’archéologie industrielle est de nous aider à en prendre conscience, des Gobelins à la place des Vosges, de Chaillot à La Villette. L’erreur symétrique est de croire que les banlieues ont toujours été plus ou moins industrielles, alors que beaucoup n’ont abandonné que tardivement leur activité maraîchère. Il faut se déprendre du refoulement significatif de ce passé industriel, du refus de la vile mécanique, attitude qui pourrait être, à bon droit, objet d’histoire. Il faut, parallèlement, se souvenir de la fierté de ceux qui furent de cette aventure manufacturière, hommes et femmes de savoir-faire, souvent spécialisés dans les tâches de précision et de finition. Draps teints, serrures montées, mécanique sophistiquée. Longtemps Paris a eu le dernier mot, la dernière main.
UNE CONSTRUCTION POLITIQUE
12Si la ville constitue le cadre démographique, économique et social d’un possible Parisien, il reste que la construction de ce groupe social a suivi des processus complexes qui n’allaient pas tous dans le sens de l’homogénéisation de cette communauté imaginaire.
13Evoquons d’abord les constructions socio-politiques où se confrontent appartenances, identités et enjeux des acteurs de la capitale. La présence ou la proximité du Pouvoir, de la Monarchie à l’État républicain ne peuvent être ignorées, tant le contrôle de la grande ville est un enjeu capital. Il arrive ainsi que le pouvoir cherche à diviser la population en accentuant l’écart entre les corps qui composent la cité ; c’est bien le cas avec l’ordonnance des barrières de 1467. Mais l’État peut aussi jouer sur le statut de la capitale. L’absence d’un Maire de Paris à l’époque contemporaine en est un exemple classique qui interdit longtemps aux Parisiens de se reconnaître dans une figure politique centrale. Reste aussi la question des territoires. L’absence de toute croissance de Paris-ville depuis 1860 contribue à une division politique de l’agglomération et de ses habitants. La figure du banlieusard venant alors concurrencer celle du Parisien.
14À l’opposé nous voyons bien comment des segments de la population parisienne ont tendu à construire des formes socio-politiques représentant l’ensemble des Parisiens. La bourgeoisie parisienne tend ainsi à faire du « corps de ville » (c’est-à-dire les habitants de la ville sous des conditions de stabilité et de fiscalité) une magistrature prétendant à incarner le peuple parisien. La préséance dans les Assemblées de la capitale de l’ancienneté urbaine sur la hiérarchie des Offices, des métiers et des corporations (préséance qui fonctionnait encore en 1914 à la Chambre de commerce de Paris) en est un bon signe. Encore à la veille de la Révolution, la bourgeoisie parisienne put s’opposer à la prétention de la Municipalité officielle à convoquer les trois ordres.
15Toutefois ces tendances lourdes et attendues doivent être sérieusement nuancées. Ainsi en 1788 et 1789 la bourgeoisie parisienne semble bien plus occupée à se constituer en bourgeoisie nationale qu’à construire une identité locale parisienne. Ici apparaît le problème souvent rencontré dans ce livre de l’articulation Paris/nation. La capitale dévore la ville. Mais aussi à des temps forts de la vie politique de Paris, il apparaît nettement que le peuple de Paris se définit par exclusion de certains de ses habitants. Des critères sociaux, politiques et moraux fonctionnent alors. En 1789 la bourgeoisie parisienne cherche ainsi à éliminer de la nouvelle Commune une partie des nobles parisiens alors même que ceux-ci participaient activement au mode de vie parisien et se reconnaissaient plus volontiers comme parisiens que comme nobles. Jacques Rougerie avait montré le même processus à l’œuvre dans la période révolutionnaire de 1870-1871 où le peuple de Paris excluait les débauchés de l’Empire.
16Mais il existe des procédures inverses - peu étudiées dans ce livre-qui visent à l’exclusion des plus pauvres et des plus marginaux, procédures qui différencient la « populace » du peuple en construisant des figures sociales qui n’ont pas acquis l’urbanité du parisien.
UNE CONSTRUCTION SYMBOLIQUE
17La construction de figures sociales parisiennes est un élément-clé de la construction symbolique du Parisien comme s’il existait des Parisiens qui étaient plus parisiens que les autres ou des Parisiens sur lesquels on pouvait mieux projeter les signes d’un imaginaire collectif parisien largement partagé. Dans la troisième partie de ce livre, nous étudions comment des lieux, des parcours, des temporalités, des thématiques fixent aussi décisivement cet imaginaire, mais il nous faut ici dire quelques mots de ces figures sociales emblématiques. Un inventaire plus complet mériterait d’être donné que celui, inachevé, que les textes présentent ici. Notons tout de suite qu’un des traits de ces figures symboliques est leur continuité dans le temps avec des jeux de mémoires/parenthèses/résurgences, des phases de légitimisation-héroïsation/délégitimisation-oubli où s’inscrivent les enjeux socio-politiques et les mutations culturelles. Une des toutes premières figures de cet inventaire a sans doute été celle de la « Parisienne », dans une ville souvent considérée comme féminine et habitée par une majorité de femmes, et dont le mythe de très longue durée est un devenu un élément constitutif du système de représentation des Parisiens.
18Ces figures symboliques s’inscrivent aussi dans le fonctionnement de la ville. Elles peuvent exprimer les tensions d’une grande ville pour mieux les apaiser. Ainsi la tension si vive à Paris entre la mémoire et la modernité, entre le passé et le changement brutal fixe des figures symboliques comme celle de la « Parisienne », qui est de tout temps et tout le temps à la mode. Mais aussi la tension bien parisienne qui se joue entre le Paris-citoyen moral et le Paris-plaisir. La « lorette » qui n’est jamais qu’une petite prostituée a ainsi son heure de gloire dans la première moitié du xixe siècle, comme figure d’une vie intense, d’une égérie des lettres et des arts, de la « folie » parisienne somme toute. Dans d’autres cas des interdits l’emportent comme avec l’usager de drogue parisien qui n’a jamais acquis le statut de figure sociale symbolique sauf auprès de certaines élites parisiennes. Enfin, ces figures peuvent exprimer les tensions entre les peurs de l’immense ville devant les violences urbaines et son esprit de liberté et d’indépendance. Cartouche, le type même du bandit populaire en est le meilleur exemple. Généreux, frondeur, plein de l’esprit propre au Parisien, il affadit le sentiment de la violence. Figure résurgente à Paris que celle du bandit tout-puissant et bien-aimé (inégalement suivant les circonstances) de Cartouche à Arsène Lupin en passant par Fantomas et bien d’autres.
***
19Pour conclure, les interrogations des auteurs sur le modèle des Parisiens de Louis Chevalier seront les nôtres. Ce modèle fonctionnait sur l’idée d’un brassage, d’une circulation des Parisiens entre plusieurs groupes, plusieurs villages eux-mêmes bien identifiés. Louis Chevalier l’estimait mourant dans les années 1970. Il est clair que des arguments vont dans ce sens. Les effets conjugués de l’Europe et de la désindustrialisation et, plus paradoxalement, du nouveau statut municipal de Paris qui en fait une ville comme les autres, posent la question de la fin d’une capitale. Les transformations urbaines brutales des années 1955-1980, la destruction des quartiers populaires, l’accroissement des banlieues et des distances posent la question d’une encore possible circulation sociale. Les mutations culturelles remettent enfin en cause de grandes figures qui pourraient paraître singulièrement archaïques comme celle si forte de la « Parisienne », et des difficultés apparaissent pour que se mettent en place des figures de substitution populaires : « bobos »...
20Mais des facteurs vont dans un autre sens. Les promeneurs de Paris continuent à se réapproprier les lieux comme la Seine, des figures socio-politiques continuent à fonctionner : jamais le mythe de Belleville multiculturel ou celui du baiser des Parisiens de Doisneau n’ont été aussi prégnants. Ainsi les Parisiens ne sont-ils toujours pas seulement les habitants, la population de Paris, mais sont Paris autant que ses murs car ils portent en eux les rêves de la ville.
Notes de bas de page
1 Ce texte présente une réflexion commune. Toutefois l’introduction et les deux premières parties ont été rédigées par Denis Woronoff, la conclusion et les deux dernières parties par Jean-Louis Robert.
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