Avertissement
p. 9-10
Texte intégral
1Le choix s’est rapidement imposé à nous d’adopter une graphie stable pour les différents personnages qui apparaîtront cette étude afin d’éviter d’embrouiller le lecteur. En effet, selon les sources, les noms d’un individu ou d’un lieu pourront être orthographiés différemment selon la langue ou le scribe concernés. De plus, l’exotisme de certains patronymes pose des soucis de compréhension et engendre des graphies aléatoires et instables : Georges Bissipat se nomme normalement Geôrgios Palaiologos Dishypatos mais il a pu apparaître comme Georges Bissipate, de Bissipatt, Vispact, Paléologue ou tout simplement comme Georges le Grec et Zorzi en vénitien. Les lieux ne sont pas non plus épargnés : Constantinople est fréquemment orthographiée Constantinoble voire Constantinopoly en français, Constantinopolitanus en latin ; Trébizonde devient Trapissonde, ou Trapezonde. Si nous ajoutons à ce tableau le fait que bien des individus sont nommés d’après un attribut physique ou social mis en avant, la situation s’emmêle davantage : Constantin Scholarios apparaît comme « Constantin filz du Grand-duc de Trapissonde » et Phrangoulios Serbopoulos est défini par sa fonction d’ancien chancelier de l’empereur.
2Un choix s’imposait donc face à cette multiplicité. Nous avons décidé de faciliter la lecture en adoptant l’appellation la plus courante d’un personnage. Lorsqu’un nom peut être rattaché à un patronyme connu, nous y revenons : Dimutre Paillellogue deviendra Démétrios Paléologue (3). Cependant, si une orthographe modifiée ne peut être rattachée à un patronyme connu ou qu’une forme occidentalisée est plus courante, nous conserverons cette graphie : Georges Dishypatos devient par exemple Bissipat. De même, les usages de l’historiographie pourront guider notre choix et donner une préférence à un nom plutôt qu’à un autre : Thomas Francos sera préféré à Lefranc en France ou Frank/Greke en Angleterre. Lorsqu’aucun rattachement n’est envisageable, nous laissons le nom tel quel : Jean Scranrailles conserve ainsi ce patronyme trop modifié pour être rétabli dans sa forme originelle.
3Enfin, étant conscients que nous écrivons en français, nous avons choisi de ne pas rendre la graphie grecque originelle des noms et prénoms des individus. Il s’agit bien entendu d’un biais que nous assumons parce que nous préférons privilégier la cohérence du récit à une réalité onomastique qui n’aurait pas la portée escomptée.
![Creative Commons - Attribution - Pas d'Utilisation Commerciale - Pas de Modification 4.0 International - CC BY-NC-ND 4.0](/assets/images/by-nc-nd.png)
Le texte seul est utilisable sous licence Creative Commons - Attribution - Pas d'Utilisation Commerciale - Pas de Modification 4.0 International - CC BY-NC-ND 4.0. Les autres éléments (illustrations, fichiers annexes importés) sont « Tous droits réservés », sauf mention contraire.
Marquer la ville
Signes, traces, empreintes du pouvoir (xiiie-xvie siècle)
Patrick Boucheron et Jean-Philippe Genet (dir.)
2013
Église et État, Église ou État ?
Les clercs et la genèse de l’État moderne
Christine Barralis, Jean-Patrice Boudet, Fabrice Delivré et al. (dir.)
2014
La vérité
Vérité et crédibilité : construire la vérité dans le système de communication de l’Occident (XIIIe-XVIIe siècle)
Jean-Philippe Genet (dir.)
2015
La cité et l’Empereur
Les Éduens dans l’Empire romain d’après les Panégyriques latins
Antony Hostein
2012
La délinquance matrimoniale
Couples en conflit et justice en Aragon (XVe-XVIe siècle)
Martine Charageat
2011
Des sociétés en mouvement. Migrations et mobilité au Moyen Âge
XLe Congrès de la SHMESP (Nice, 4-7 juin 2009)
Société des historiens médiévistes de l’Enseignement supérieur public (dir.)
2010
Une histoire provinciale
La Gaule narbonnaise de la fin du IIe siècle av. J.-C. au IIIe siècle ap. J.-C.
Michel Christol
2010