Les incidents dans le métro parisien sous l’Occupation
p. 83-91
Texte intégral
1Avec l’Occupation allemande, la vie des Parisiens a considérablement changé comme en témoigne la vie quotidienne du métro. Pour la masse des Parisiens privés de bus, d’automobiles et de taxis, la façon la plus commune de se déplacer est la bicyclette aux beaux jours et le métro en toute saison. Petit à petit, le trafic sur le réseau ne cesse d’augmenter. Les trains sont bondés. A sa clientèle habituelle sont venues se joindre des personnes qui autrefois se déplaçaient en voiture de maître ou en taxi. Désormais, le métro est le lieu de rencontre quotidien de l’armée d’occupation, de la population et des agents du métro. Ce lieu est devenu le passage obligé de deux forces, de deux mondes désormais en contact. Quels ont été les accidents de parcours dans un univers où la cohue favorise par avance les débordements ?
2La CMP (Compagnie du chemin de fer métropolitain parisien) doit maintenir l’ordre public dans le souci de faire cohabiter des voyageurs si distincts. Elle-même soumise au contrôle des forces d’occupation, la CMP doit informer son personnel des nouvelles dispositions du réseau et ajuster son contrôle de l’ordre au contexte de l’Occupation : il s’agit d’imposer aux esprits les principes de l’ordre nouveau. Pour ce, la préfecture de la Seine demande aux sociétés de transports de la région parisienne de lui faire parvenir des rapports d’incidents survenus sur le réseau1. Grâce à ces rapports, on peut, aujourd’hui, connaître l’état de l’ordre public au sein du métro durant l’Occupation. L’origine de la source conditionnant l’information traitée, n’ont été étudiés que les incidents relevés par la CMP et transmis à la préfecture. Il s’agit alors d’une notion de l’ordre public construite par la CMP et établie par la préfecture et les autorités allemandes. Le contexte de l’Occupation en a désigné les critères.
3Deux fonds d’archives se recoupent et se complètent : le fonds du cabinet du préfet et le fonds de l’Inspection générale et du contrôle administratif, tous deux conservés aux archives de Paris2. On y trouve les bulletins d’informations établis par Paul Martin, directeur de la CMP, et adressés au préfet de la Seine : petits feuillets, sorte de télégrammes, portant les détails du fait, l’heure, la date et la station. Rassemblés à la préfecture, ces rapports d’incidents sont souvent traduits et transmis aux autorités allemandes. Les incidents relevés le sont surtout en vue d’informer les autorités compétentes de faits concernant principalement l’armée allemande. Les bulletins ont alors valeur d’indices.
4Le métro, élément essentiel de la vie parisienne, est le point de passage obligatoire de toute la population et des soldats allemands. Il est ainsi l’enjeu et le théâtre de forces adverses.
La CMP et l’Occupation
5Le destin de la CMP a changé avec l’armistice et l’Occupation. Constituant un élément essentiel de la vie parisienne et assurant un service public d’importance primordiale, le réseau métropolitain est devenu un enjeu important pour les forces occupantes.
6La direction doit composer avec une nouvelle notion : la collaboration. Les TCRP se voient imposer un conseiller allemand pour répondre aux exigences de l’occupant : le colonel Finck, représentant des autorités allemandes à Paris auprès de la CMP jusqu’en 1941, puis remplacé par le conseiller Zachmann. La préfecture, le plus souvent, joue les intermédiaires. La direction de la CMP est quotidiennement en rapport avec la préfecture, elle-même en contact avec les autorités allemandes3. Le métro redéfinit les critères de délinquance : la notion d’ordre public répond désormais à des critères fondés par le contexte de l’Occupation.
7Les agents doivent apporter à l’entreprise une sorte de garantie morale compatible avec le nouvel ordre établi. Tous les agents sont mis à contribution pour assurer le maintien de l’ordre. Ils sont, de plus, tenus à une certaine attitude envers les autorités allemandes circulant sur le réseau. Ils doivent noter le moindre incident et porter un intérêt particulier au sort de l’occupant. Beaucoup d’agents vont rejoindre les rangs de la Résistance et le métro lui-même fut le théâtre de cette Résistance : tracts, sabotages, dissimulation d’armes... Sans oublier la Libération de Paris où une véritable toile d’araignée fut tissée sous les pieds de l’occupant durant cette ultime bataille.
Les incidents relevés
8La série débute le 20 janvier 1941 et s’arrête le 5 août 19444. Trois cent vingt-cinq incidents sont rapportés :
- 20 janvier au 31 décembre 1941 : quatre-vingt-cinq incidents ;
- 4 janvier au 29 décembre 1942 : cent seize incidents ;
- 2 janvier au 18 décembre 1943 : cinquante-neuf incidents ;
- 4 janvier au 5 août 1944 : soixante-quatre incidents.
9Une typologie a pu être dressée5 :
- cent trois disputes et/ou rixes entre agents de la CMP et des occupants ;
- cinquante disputes ou rixes diverses ;
- quarante et un états d’ébriété (soldats allemands) ;
- vingt-huit coups de feu intentionnels ;
- vingt arrestations, fouilles et rafles ;
- dix-huit attentats ;
- dix-sept coups de feu tirés par mégarde ;
- onze chutes et accidents ;
- neuf bombardements ;
- huit suicides ;
- sept déclarations de perte de biens ;
- cinq vols ;
- cinq rapports sur les graffiti et tracts ;
- trois cadavres trouvés.
10La géographie des incidents a révélé une nette corrélation entre les stations les plus souvent citées dans les rapports et les hauts lieux de l’Occupation allemande à Paris. Ce sont les grands nœuds de communication de la capitale (correspondances aux multiples couloirs) et les lieux à forte concentration allemande (V arrondissement, quartiers de la Bourse, de Saint-Michel, des Champs-Elysées, de l’Opéra, 16e et 7e arrondissements...).
11Cent vingt-sept stations sont évoquées et, en ne retenant que les stations où ont eu lieu au moins cinq incidents, vingt et un points sont sélectionnés :
- Marbeuf (aujourd’hui F.D. Rooscvelt) : treize
- Denfert-Rochereau : dix
- République : dix
- Place Clichy : dix
- Gare de l’Est : neuf
- Strasbourg-Saint-Denis : neuf
- Bastille : huit
- Châtelet : sept
- Opéra : sept
- Saint-Lazare : sept
- Billancourt : six
- Château de Vincennes : six
- Gare de Lyon : six
- Porte de la Villette : six
- Trocadéro : six
- Concorde : cinq
- École militaire : cinq
- Gare du Nord : cinq
- La Muette : cinq
- Nation : cinq
- Pigalle : cinq
12La présence de l’occupant apparaît donc comme le principal vecteur des incidents dans le métro.
13Les resquilles et infractions de l’occupant dans le métro sont les incidents les plus relevés. Les militaires allemands ont accès au réseau gratuitement, mais plus largement ce sont toutes les personnes de nationalité allemande qui jouissent de privilèges (ausweis, 1re classe réservée...). Les resquilles sont relevées dans le sens où elles constituent une entrave au travail des agents, un outrage au règlement intérieur et donc un obstacle au fonctionnement normal des rames. Les agents font preuve d’un zèle exceptionnel face à des forces qui, de toute façon, ont le dernier mot. Ils s’obstinent à demander aux Allemands leur billet ou laissez-passer malgré l’issue prévisible de cette requête.
14Les civils allemands sont les plus représentés, sans doute parce qu’au contraire du soldat, facilement identifiable et donc immédiatement admis dans l’enceinte du métro sans billet, le civil allemand se fond dans la masse des voyageurs et doit alors justifier par un ausweis sa libre entrée sur le quai. Si ces incidents font preuve d’une certaine volonté d’insoumission de la part des agents, l’issue de ces disputes est souvent malheureuse pour ces derniers : coups, arrestations, menaces...
Voyageurs français et allemands : une accommodation de nécessité
15L’occupation étrangère est une intrusion brutale qui implique nécessairement une réaction : complaisance, hostilité... Le métro constitue l’un des lieux quotidiens et furtifs de l’ajustement de la population parisienne à la présence de l’occupant : les deux camps s’y côtoient. Les relevés d’incidents n’indiquent pas clairement une hostilité affichée, exacerbée. Il semble plutôt que la majorité ne soit pas disposée à chercher le contact. Les Parisiens ignorent l’occupant et ce, malgré leurs sentiments et convictions. Parfois, certaines voix s’élèvent : un voyageur critique les privilèges de l’occupant, un autre souffle discrètement, mais pas assez, une injure... Certains osent, mais l’issue dramatique de ces incidents ne pousse pas la majorité à faire de même : les voyageurs ne cherchent pas querelle. La lutte était inégale. La volonté d’insoumission, si elle existe au sein des usagers parisiens, ne s’exprime pas ouvertement et individuellement. Elle est plutôt le fait d’une action souterraine qui cherche petit à petit à ronger les bases de l’occupation allemande.
16Les rapports jettent une lumière nouvelle sur l’attitude des troupes d’occupation et remettent en question le mythe de la discipline de l’armée du IIIe Reich : états d’ébriété, dégâts, arrestations arbitraire, coups et blessures, voire assassinats...6
Le métro : théâtre et enjeu du pouvoir d’occupation
17Parfois, le métro se révèle être un environnement hostile à l’occupant : les rapports font état de nombreuses agressions, de vols... De plus, les murs du métro expriment la lutte constante de deux forces opposées : Vichy et la Résistance. Les longs couloirs de correspondance favorisent la diffusion de tracts et journaux clandestins. Le métro est un lieu de prédilection pour ce genre d’opération, à l’image de Paris qui offre aux résistants les facilités d’une grande ville où l’on passe inaperçu. Les graffiti fleurissent, des V sont découpés dans des tickets de métro et jetés sur les quais, des affiches émanant du gouvernement de Vichy sont lacérées, des journaux clandestins sont éparpillés au détour d’un couloir...7
18La Résistance passe à l’action dans le métro : le réseau, où de nombreux Allemands circulent, apparaît comme une cible privilégiée. Plusieurs attentats et sabotages sont commis : des bombes explosent à République, Marbeuf ou Gare de l’Est, des pannes sont provoquées, les freins déconnectés... L’action résistante trouve dans le métro un lieu idéal où il est aisé de se fondre à la masse compacte des voyageurs, ce qui permet des opérations audacieuses. Le 21 août 1941, le colonel Fabien assassine à la station Barbes l’officier allemand Moser8. Dès 1940, Lucien Noël, chef-surveillant à la station Pelleport, met en place un réseau actif de résistants.
19Arrêté en octobre 1941, il est fusillé au mont Valérien le 24 janvier 19429. À la Libération de Paris, le métro joue un rôle primordial, servant de cachette, de dépôt d’armes, de lieu de regroupement, de central téléphonique...
20La sécurité sur le réseau s’avère précaire : dès 1942, le métro est gravement éprouvé par les bombardements alliés sur la région parisienne10 (aux stations Pont-de-Sèvres, Billancourt, Marcel-Sembat, surtout à cause de la proximité des usines Renault travaillant alors pour la Wehrmacht).
21De plus, les accidents apparaissent nombreux : suicides, chutes, coups de feu tirés intentionnellement ou par mégarde. Les voyageurs eux-mêmes sont la cible des attaques et discriminations multiples. Les arrestations, rafles et fouilles se révèlent quasi quotidiennes et les juifs sont mis à l’écart. La CMP, suivant les instructions reçues des autorités d’occupation, diffuse dans les stations un ordre de service prescrivant aux receveurs de ne pas vendre de billet de lre classe aux juifs, aux surveillants de contrôle d’aviser les porteurs de l’étoile jaune qu’ils ne peuvent voyager que dans la dernière voiture de 2e classe, aux gardes et contrôleurs d’inviter ceux qu’ils trouveraient de gagner la dernière voiture à la prochaine station11.
22S’il n’est pas aisé de dresser le tableau des attitudes diverses et nouvelles imposées par l’Occupation, les rapports d’incidents du métro nous permettent d’entr’apercevoir les multiples tensions agissant au cœur de Paris. Le métro est de fait le lieu d’une observation à grande échelle, sorte de laboratoire d’étude des comportements.
23La première constatation est que l’agent de la CMP, tout comme l’usager, ne semble pas disposé à accorder des faveurs à l’occupant voyageant sur le réseau de la CMP. Le grand nombre de rapports relatant des disputes entre agents et forces occupantes l’atteste. Tout se passe comme si les agents, prenant en quelque sorte une revanche face à l’occupant, profitent de leur fonction et du contrôle qu’ils sont habilités à exercer sur le réseau pour faire subir aux voyageurs allemands des pressions particulières et leur exprimer ainsi leurs griefs. La population parisienne, quant à elle, ne semble pas prête à chercher le contact avec l’occupant et, lorsqu’elle le fait, c’est pour se plaindre du régime de faveur accordé aux forces allemandes, alors qu’elle-même subit les rigueurs de l’Occupation et de la guerre.
24L’attitude des troupes allemandes est, dans ces mêmes rapports, désignée comme étant la source principale de bon nombre d’occasions de désordre et de trouble de l’ordre public. L’image de la rigueur du soldat allemand et de la discipline des troupes nazies se trouve fortement écornée : le voyageur allemand décrit dans les bulletins de la CMP est devenu un resquilleur, un fauteur de trouble parfois violent et enclin à l’alcoolisme. Si les mots « abus de pouvoir » ne sont jamais utilisés, les tournures de phrase, décrivant le méfait, traduisent bien souvent cette idée : on insiste sur le fait que l’acte malveillant a été commis en toute impunité. Néanmoins, les rapports, se gardent bien de porter un jugement et décrivent simplement l’acte.
25Deuxième constatation, le métro parisien est devenu avec l’Occupation un lieu d’affrontement, un endroit où s’exercent des forces adverses et des actions antagonistes se préparent. Reflet de la ville, parfois même cité sous la cité, le réseau métropolitain recèle en son enceinte les luttes de la surface. Celles, d’abord, pour l’affirmation de l’autorité allemande : le métro est alors utilisé pour des opérations d’envergure (rafles, contrôles d’identité, arrestations...) visant à asseoir la toute-puissance des forces occupantes. Ses murs servent de support à la propagande nazie et vichyste. Celles, ensuite, de la Résistance : résistance interne à la compagnie, dont plusieurs agents ont rejoint les organisations, et Résistance externe à l’entreprise, dont les membres se servent du réseau pour mener à bien leurs actions.
26Lieu souterrain favorisant une action elle-même souterraine, le métro est à la fois cible et moyen d’action : on s’y réfugie, des armes y sont cachées, des tracts distribués. Mais aussi on y sabote les installations et y organise des attentats à l’explosif. Le métro, élément intégré à son temps et composante essentielle de la vie parisienne sous l’Occupation, subit donc les luttes inhérentes au contexte.
27Outre leur contenu, les rapports d’incidents ont aussi l’intérêt d’apporter une lumière nouvelle sur les conditions d’élaboration d’une notion de l’ordre public, en accord avec le cours des événements. Malgré la disparition des mains courantes12 du métro, on peut affirmer que tout ne figure pas dans ce corpus de documents que constitue le fonds des relevés d’incidents. Ce fonds ne résulte que d’un tri et ne restitue pas la réalité totale, globale. L’étude de la nature des faits relevés met en évidence deux points communs à tous les rapports. D’une part, ils concentrent leur intérêt sur le sort de l’occupant lors de son voyage dans le métro, et renseignent aussi bien sur les attaques menées contre lui que sur les méfaits qu’il commet. D’autre part, il semble que les rapports soient en quelque sorte des justificatifs propres à expliquer les causes des retards et bouleversements du trafic et des rames.
28On peut supposer que certains incidents ont été éliminés du corpus des rapports officiels parce qu’ils ne constituaient pas une source de renseignements valables, pouvant intéresser la préfecture et les autorités allemandes. Il faut alors réajuster la notion d’ordre public au contexte de l’Occupation et reconsidérer les faits à la lumière des événements de l’époque. Ainsi, on ne doit pas s’étonner de ne pas voir figurer dans la liste des incidents relevés les rafles de juifs, les contrôles d’identité et les arrestations par la Gestapo et la police française. Ces faits n’étaient pas même considérés comme des incidents. C’était la normalité, la réalité incontestable de l’époque.
29La CMP s’est adaptée à ce nouveau contexte, bon gré, mal gré. De 1940 à 1944, comme bien des entreprises et notamment des services publics stratégiques, la CMP traversa une période de gestion politique et sociale fort troublée. Les contradictions traversent l’entreprise placée devant les contraintes d’intérêts multiples. Intérêts de l’occupant, du gouvernement de Vichy, de la ville de Paris, de la Résistance enfin. Certes, la CMP a eu une certaine aptitude à s’adapter aux conditions nouvelles d’exploitation résultant du déclenchement des hostilités et de l’Occupation. Mais elle constitue un service public de première importance, digne d’intérêt pour les autorités et, de ce fait, la soumission et la négociation étaient de mise.
30Malgré ces contradictions, plusieurs agents du métro s’engagent pour combattre l’occupant, et leur poids fut important tant à la Libération qu’au moment de la restructuration de la compagnie. Quelques heures après la Libération, Paul Martin et Pierre Mariage sont évincés par le Comité de libération du métro. Le 6 octobre 1944, près de quatre cents dossiers sont établis et soumis à une Commission d’épuration du métropolitain. Le 3 janvier 1945, un arrêté est signé qui institue l’administration provisoire du métropolitain.
31La population parisienne et les agents, quant à eux, s’efforcent de soigner et panser les plaies de l’Occupation. Le métro et le dédale de ses couloirs deviennent alors un haut lieu commémoratif, où plaques et monuments témoignent.
Notes de bas de page
1 V. Antelmi, « Les incidents dans le métro parisien sous l’Occupation », mémoire de maîtrise, A. Prost dir., Université Paris I, 1996, 335 p., p. 9-11. Archives de la RATP, OUV 1310-1.
2 Archives de Paris, 1011/44/1 et 10331/56/1.
3 V. Antelmi, Les Incidents du métro, op. cit., p. 17-19.
4 Archives de Paris, 1011/44/1, cartons 19-20-21-33 et 38, 10331/56/1, carton 33. Comptes rendus d’incidents émis par la CMP et transmis au préfet.
5 V. Antelmi, op. cit., p. 241-249.
6 Archives de Paris, 10331/56/1, carton 33.
7 Archives de Paris, 10331/56/1, carton 33.
8 Archives de Paris, 1011/44/1, carton 19.
9 J. Clesse, S. Zaidman, La Résistance en Seine-Saint-Denis, Paris, Syros, 1994, p. 400.
10 Archives de Paris, 10331/56/1, cartons 181 et 121.
11 Archives de Paris, 10331/56/1, carton 33, lettre du 4 juin 1942, de M. le commandant du Grand Paris à Paul Martin ; J. Bielinky, Journal 1940-1942. Un journaliste juif à Paris sous l’Occupation, Paris, Cerf, 1992, p. 219.
12 Un cahier, dans chaque station, servait à noter les moindres détails, les incidents, les réclamations et plaintes des voyageurs.
Auteur
Le texte seul est utilisable sous licence Licence OpenEdition Books. Les autres éléments (illustrations, fichiers annexes importés) sont « Tous droits réservés », sauf mention contraire.
Métro, dépôts, réseaux
Territoires et personnels des transports parisiens au XXe siècle
Noëlle Gérôme et Michel Margairaz (dir.)
2002
Policiers dans la ville
La construction d’un ordre public à Paris (1854-1914)
Quentin Deluermoz
2012
Maurice Agulhon
Aux carrefours de l’histoire vagabonde
Christophe Charle et Jacqueline Lalouette (dir.)
2017
Autonomie, autonomies
René Rémond et la politique universitaire en France aux lendemains de Mai 68
Charles Mercier
2015