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Traduire, restaurer, compiler : l’incorporation de l’Historia destructionis Troiae à la tradition de matière troyenne en Castille

p. 99-114


Extrait

1L’Historia destructionis Troiae de Guido delle Colonne fait sa première apparition dans la couronne de Castille vers la fin du xive siècle1. L’existence d’une traduction castillane intégrale produite à cette période semble avérée ; cependant, les témoins les plus anciens de la réception de l’Historia que nous conservons sont des versions partielles de l’ouvrage de Guido, associées à d’autres textes troyens de création castillane : d’un côté, le manuscrit San Lorenzo de El Escorial, Real Biblioteca del Monasterio de San Lorenzo de El Escorial, L-II-16, qui retrace l’histoire de Troie en réunissant trois versions différentes, et, de l’autre, la compilation appelée Sumas de historia troyana2. Au tournant du xve siècle, donc, l’incorporation à la tradition troyenne autochtone apparaît comme le mode principal de réception de Guido dans le royaume ibérique. Cet article envisagera les modalités particulières d’une telle incorporation et cherchera à les situer dans la trajectoire textuel

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