1Guido delle Colonne, Historia destructionis Troiae, éd. par Nathaniel Edward Griffin, Cambridge (Mass.), Mediaeval Academy of America, 1936.
2Martin Camargo, « La déclamation épistolaire. Lettres modèles et performance dans les écoles anglaises médiévales », dans Benoît Grévin, Anne-Marie Turcan-Verkerk (dir.), Le dictamen dans tous ses états. Perspectives de recherche sur la théorie et la pratique de l’ars dictaminis (xie-xve siècles), Turnhout, Brepols, 2015, p. 287-307 (traduction de id., « Epistolary Declamation: Performing Model letters in Medieval English Classrooms », Huntington Library Quarterly, 79/3, 2016, p. 345-363), p. 304-305.
3Giuseppina Brunetti, « Proposta (accolta) per il giudice. Gli autografi di Guido delle Colonne », Critica del testo, 22/2, 2019, p. 39-59, et sa contribution dans le présent volume, p. 15-26.
4Sur ce milieu, voir Nicola da Rocca, Epistolae, éd. par Fulvio Delle Donne, Florence, Edizioni del Galluzzo (Edizioni Nazionale dei Testi Mediolatini, 9), 2003 ; Fulvio Delle Donne (éd.), Una silloge epistolare della seconda metà del XIII secolo, Florence, Edizioni del Galluzzo (Edizioni Nazionale dei Testi Mediolatini, 11), 2007 ; Fulvio Delle Donne, « “Per scientiarum haustum et seminarium doctrinarum”: edizione e studio dei documenti relativi allo Studium di Napoli in età sveva », Bullettino dell’Istituto storico italiano per il medioevo, 111, 2009, p. 101-225 (« Introduction ») ; ainsi que les chapitres sur l’ars dictaminis dans la nouvelle synthèse sur la culture à la cour de Frédéric II : Fulvio Delle Donne, La porta del sapere. Cultura alla corte di Federico II di Svevia, Rome, Carocci, 2019, désormais traduite en français, id., La porte du savoir. Cultures à la cour de Frédéric II Hohenstaufen, Grenoble, UGA éditions, 2021.
5Sur cette question, voir Benoît Grévin, Rhétorique du pouvoir médiéval. Les Lettres de Pierre de la Vigne et la formation du langage politique européen (xiiie-xive siècle), Rome, École française de Rome (Bibliothèque des Écoles françaises de Rome et d’Athènes, 339), 2008, p. 278-415 ; Die kampanische Briefsammlung (Paris Lat. 11867), Susanne Tuczek (éd.), Hanovre, Hahnsche Buchhandlung (MGH, Epistolae, Briefe des späterne Mittelalters, 2), 2010, p. 37-42 ; Fulvio Delle Donne, « Le dictamen capouan : écoles rhétoriques et conventions historiographiques », dans Benoît Grévin, Anne-Marie Turcan-Verkerk (dir.), Le dictamen dans tous ses états, op. cit., p. 191-207.
6Martin Camargo, « La déclamation épistolaire… », art. cité, p. 304-305 : [« Si quelqu’un voulait par ailleurs voir des lettres qui soient de bons exemples de cet art, qu’il lise les recueils de lettres de Pierre de la Vigne, de Richard de Pofi, du Limousin, de Pierre de Blois, Guido delle Colonne de l’Histoire de Troie, le sixième livre des Décrétales et d’autres compositions remarquables ». Sur l’impact de Guido dans l’enseignement de l’ars dictaminis en Angleterre aux xive-xve siècles, voir plus généralement id., « Beyond the Libri Catoniani: Models of Latin Prose Style at Oxford University ca. 1400 », Mediaeval Studies, 56, 1994, p. 165-190, 1994, p. 171, 176-181, ainsi qu’ici même l’article d’Alex Mueller, p. 63-78.
7Sur les lettres de Pierre de la Vigne et leur impact sur la culture rédactionnelle italienne et européenne à partir de 1280, voir Grévin, Rhétorique du pouvoir médiéval…, op. cit. Sur leur formation et leur histoire, voir dernièrement Matthias Thumser, « Petrus de Vinea im Königreich Sizilien. Zu Ursprung und Genese der Briefsammlung », Mitteilungen des Instituts für Österreichische Geschichtsforschung, 123, 2015, p. 30-48 ; Karl Borchadt, Matthias Thumser, « Die nach Petrus de Vinea benannten Mustersammlungen », dans Florian Hartmann, Benoît Grévin (dir.), Handbuch der mittelalterlichen Briefstillehre, Stuttgart, Hiersemann (Monographien zur Geschichte des Mittelalters, 65), 2019, p. 146-157 ; Fulvio Delle Donne, « Alle origini della organizzazione in summa delle epistole di Pier della Vigna », dans Benoît Grévin, Florian Hartmann (éd.), Der mittelalterliche Brief zwischen Norm und Praxis, Vienne/Cologne/Weimar, Böhlau (Beihefte zum Archiv für Kulturgeschichte, 92), p. 69-86. On trouvera l’édition de la version la plus diffusée dans Pierre de la Vigne, Epistolario, coord. Edoardo D’Angelo, éd. par Andrea Boccia et al., Ariano Irpino, Rubettino, 2014 ; pour le catalogue des manuscrits, voir Hans Martin Schaller, Handschriftenverzeichnis zur Briefsammlung des Petrus de Vinea, Hanovre, Hahnsche Buchhandlung (MGH Hilfsmittel, 18), 2002.
8Pour l’édition, désormais datée, de cette correspondance très largement diffusée voir Pierre de Blois, Epistolae, éd. par I. A. Giles, Oxford, 1847 (= PL, 207, Paris, 1855).
9Sur cette somme encore inédite, très populaire comme modèle d’écriture en stylus altus papal à partir de 1280, voir Matthias Thumser, « Les grandes collections de lettres de la curie pontificale au xiiie siècle. Naissance, structure, édition », dans Benoît Grévin, Anne-Marie Turcan-Verkerk (dir.), Le dictamen dans tous ses états…, op. cit., p. 209-241, p. 220-224 (une édition de Peter Herde dans les MGH est en cours).
10Sur ce texte également très populaire mais délaissé pendant longtemps par la recherche, voir Nicolas Michel, « Diffusion et réception du Somnium morale pharaonis de Jean de Limoges : pour une meilleure connaissance des pratiques dictaminales », Archivum latinitatis medii aevi, 74, 2016, p. 127-174.
11Sur l’application des critères de décoration rythmique de l’ars (cursus rythmique) à la rédaction des lois siciliennes et papales au xiiie siècle (terrain de recherche quasi vierge), voir Grévin, Rhétorique du pouvoir médiéval…, op. cit., p. 247-248 (pour les Constitutiones Friderici II).
12Sur le cursus rythmique et son importance dans l’ars dictaminis, voir Gudrun Lindholm, Studien zum mittellateinischen Prosarhythmus. Seine Entwicklung und sein Abklingen in der Briefliteratur Italiens, Stockholm, Almquist & Wiksell (Acta Stockholmiensa, 10), 1963 ; Benoît Grévin, « De l’ornementation à l’automatisme. Cursus rythmique et écriture semi-formulaire (xiie-xive s.) », dans Marie Formarier, Jean-Claude Schmitt (dir.), Rythmes et croyances au Moyen Âge, Bordeaux, Ausonius, 2014, p. 81-102 ; Anne-Marie Turcan-Verkerk, « La théorisation progressive du cursus et sa terminologie entre le xie et la fin du xive siècle », Archivium Latinitatis Medii Aevi, 73, 2015, p. 179-258.
13Voir l’édition des premiers traités dans Alberico di Montecassino, Breviarium de dictamine, éd. par Filippo Bognini, Florence, Edizioni del Galluzzo (Edizioni Nazionale dei Testi Mediolatini, 21), 2008.
14Sur ce milieu, voir Die kampanische Briefsammlung…, op. cit. ; Nicola da Rocca, Epistolae, op. cit. et Una silloge epistolare della seconda metà del XIII secolo, op. cit., ainsi que Grévin, Rhétorique du pouvoir médiéval…, op. cit. ; et Fulvio Delle Donne, « Narrativa zoologica, letteratura romanza ed epistolografia cancelleresca latina in epoca sveva », dans Arturo De Vivo, Raffaele Perrelli (dir.), Il miglior fabbro. Studi offerti a Giovanni Polara, Amsterdam, A. M. Hakkert, 2014, p. 323-338. Sur les liens entre la rhétorique papale et sicilienne à l’époque de Frédéric II, voir Emmy Heller, « Der kuriale Geschäftsgang in den Briefen des Thomas von Capua », Archiv für Urkundenforschung, 13, 1935, p. 198-318.
15Entre les nombreuses éditions de ce texte fameux, on renverra à Richard de Bury, Philobiblon, éd. par Ernest C. Thomas, Londres, Kegan Paul, Trench, 1888, réimp. Oxford, Blackwell, 1960.
16Sur la question de la transition entre la cour de Manfred et les premiers Angevins du point de vue de la rhétorique, voir Benoît Grévin, « Y a-t-il une culture rhétorique des officiers angevins ? Italie-Provence-Hongrie (xiiie-xive siècle) », dans Thierry Pécout (dir.), Les officiers et la chose publique dans les territoires angevins (xiiie-xve siècle) : vers une culture politique ? / Gli ufficiali e la cosa pubblica nei territori angioini (XIII-XV secolo): verso una cultura politica?, Rome, École française de Rome, 2020 (http://0-books-openedition-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/efr/6486).
17Sur les problèmes liés à l’articulation de l’étude des productions poétiques italiennes de l’école sicilienne et des textes latins rhétoriques à la cour de Frédéric II, voir à présent Delle Donne, La porta del sapere…, op. cit.
18L’édition scientifique la plus récente est I poeti della Scuola siciliana, vol. 2, Poeti della corte di Federico II, éd. par Costanzo Di Girolamo, Milano, Arnoldo Mondadori Editore (I Meridiani), 2008, p. 53-108.
19Sur les liens entre le studium de Naples et l’ars dictaminis, Delle Donne, « “Per scientiarum haustum et seminarium doctrinarum”… », art. cité.
20Brunetti, « Proposta (accolta) per il giudice », art. cité.
21Grévin, Rhétorique du pouvoir médiéval…, op. cit., p. 272-276.
22Il registro della cancelleria di Federico II del 1239-1240, éd. par Cristina Carbonetti Venditelli, Rome, Istituto storico per il medio evo (Fonti per la Storia dell’Italia Medievale. Antiquitates, 19), 2002, p. 503.
23Guido delle Colonne, Historia destructionis Troiae, op. cit., p. 276.
24Nicola da Rocca, Epistolae, op. cit., no 53, p. 74-75, lettre de Nicola da Rocca senior à Matteo della Porta le remerciant de la protection accordée à sa famille lors de la chute des Hohenstaufen.
25La correspondance est éditée dans ibid., no 85-86, 104-107, no 95-97, p. 112-116. Il est probable, mais non certain, que le Nicola en question soit Nicola da Rocca junior, et non senior.
26Norbert Kamp, « Della Porta, Matteo », Dizionario Biografico degli Italiani, 37, Rome, Treccani, 1989, p. 201-203.
27Voir I poeti della Scuola siciliana, op. cit., p. 393-411, tenzone entre Giacomo da Lentini, Jacopo Mostacci et Pierre de la Vigne.
28Die Chronik des Saba Malaspina, éd. par Walther Koller, August Nitschke, Hanovre, Hahnsche Buchhandlung (MGH, SS, XXXV), 1999. Sur les niveaux de style des différentes chroniques latines méridionales au xiiie siècle, voir Benoît Grévin, « Scrivere la storia all’epoca dell’ars dictaminis: riflessioni sulle scelte stilistiche nell’Italia meridionale e settentrionale del Duecento », dans Fulvio Delle Donne, Paolo Garbini, Marino Zabbia (dir.), Scrivere storia nel medioevo. Regolamentazione delle forme e delle pratiche nei secoli XII-XV, Rome, Viella, 2021, p. 237-254.
29Sur ces textes, voir Benoît Grévin, « Lire et “latiniser” la littérature de langue d’oïl dans le royaume de Sicile au xiiie siècle (1240-1285) », Brathair, 14/1, 2014, p. 118-139 ; Delle Donne, « Narrativa zoologica… », art. cit.
30La date de 1220 représente une inflexion majeure car la cour de Frédéric II s’organise culturellement et institutionnellement à partir du retour du souverain d’Allemagne, où il a séjourné de 1212 à 1220. C’est alors que la chancellerie sicilienne développe une communication politique hautement rhétoricisée en imitant les modèles papaux.
31Plus que la mort de Frédéric II en 1250, la chute des Hohenstaufen avec la mort de Manfred en 1266 et celle de Conradin en 1268 représente une césure, car les principaux maîtres de dictamen actifs à la cour de Manfred perdent leurs positions et/ou doivent fuir après Bénévent et Tagliacozzo. La production de dictamina raffinés dans la continuité des pratiques des Hohenstaufen se déplace alors vers les grands centres ecclésiastiques campaniens (Mont-Cassin, Naples, Salerne), ou vers la cour papale dont divers membres protègent des dictatores sortis du royaume. La date de 1290 est prise ici symboliquement car elle correspond à la mort de Stefano da San Giorgio, le dernier dictator de la tradition campanienne continuateur de cette tradition bien connue, actif entre le royaume de Sicile, la Curie et le royaume d’Angleterre (voir Una silloge epistolare della seconda metà del XIII secolo, op. cit., p. xiv-xxvi, 3-89).
32Guido delle Colonne, Historia destructionis Troiae, op. cit., p. 4, 275.
33Sur la transumptio et son usage au xiiie siècle, voir William Purcell, « Transumptio: a Rhetorical Doctrine in the Thirteenth Century », Rhetorica, 5, 1987, p. 371-410 ; Benoît Grévin, « Métaphore et vérité : la transumptio, clé de voûte de la rhétorique au xiiie siècle », dans Jean-Philippe Genet (dir.), La vérité. Vérité et crédibilité : construire la vérité dans le système de communication de l’Occident (xiiie-xviie siècle), Paris, Éditions de la Sorbonne, 2015, p. 149-182.
34Grévin, Rhétorique du pouvoir médiéval…, op. cit., p. 134-136, 297, 509, 524-525, 539, 842.
35Voir sur ce point Bene de Florence, Candelabrum, éd. par Gian Carlo Alessio, Padova, 1983, p. 7.
36Guido de Columnis, Historia destructionis Troiae, op. cit., p. 275-276 : « Et moi-même, j’eusse orné cette histoire d’une rédaction plus belle, par l’insertion de plus amples métaphores et couleurs de rhétorique, ainsi que de plus amples transgressions, toutes choses qui sont comme les peintures de la composition ; mais, atterré par la grandeur de l’ouvrage, et de crainte d’allonger démesurément l’œuvre en en distendant la narration par suite d’un travail de composition plus orné, et d’augmenter ainsi le temps du travail, durant lequel quelque accident aurait pu m’arriver, comme l’impliquent les variations dues à la fragilité de l’homme ou de sa volonté, en suite de quoi j’aurais négligé cette tâche, et l’œuvre elle-même, loin d’être portée à bonne fin, aurait été privée du bénéfice de son achèvement, je me suis tant acharné, qu’avec l’aide de la grâce du Saint-Esprit, l’œuvre tout entière a été achevée et complétée en moins de trois mois, soit de la mi-septembre de la première indiction jusqu’au 25 du mois de novembre suivant. »
37Grévin, Rhétorique du pouvoir médiéval…, op. cit., p. 298-200.
38Guido delle Colonne, Historia destructionis Troiae, op. cit., p. 48 : « Au milieu de ladite cité courait un certain fleuve, que l’on nommait Xanthe lequel, divisant ladite cité en deux parties égales, apportait de nombreuses commodités aux habitants de cette cité grâce à son cours pérenne. En effet, l’on avait construit sur sa rive d’innombrables moulins, et ces moulins transformaient le froment broyé en fleur de farine pour faire vivre les habitants et pour leur usage quotidien. »
39Sur ce passage du traité encore en partie inédit Ars epistolaris ornatus, voir Valeria Bertolucci-Pizzorusso, « Un trattato di ars dictandi dedicato ad Alfonso X », Studi mediolatini e volgari, 15/16, 1968, p. 9-88, p. 73-78.
40Thomas de Capoue, Die Briefsammlung, éd. par Matthias Thumser et Jakob Frohman, 2001, http://www.mgh.de/fileadmin/Downloads/pdf/Thomas_von_Capua.pdf, p. 151 (commande d’une paire de gants) : « Par qui craint dans le labeur de ses mains les chaleurs estivales, des revêtements sont requis de vous pour elles, afin que vos mains d’artistes couvrent les mains du demandeur, et que l’usage qu’en fera qui les recevra en rende grâce au transmetteur. »
41Roland de Padoue, Vita e morte di Ezzelino da Romano, éd. par Flavio Fiorese, Milan, 2004, p. 13-16.
42Bene de Florence, Candelabrum, op. cit., p. 215 : « De la périphrase. Une autre manière d’amplifier la prolixité du discours est la périphrase, que l’on appelle aussi détournement. Elle prend en effet un détour pour décrire une chose simple en la mettant en série, et tolère de recevoir des noms de choses incorporelles à la place des personnes, comme dans “la Majesté de l’empereur ordonne cela”, pour “l’empereur”. Elle contribue à déplacer les parties du discours, comme dans le cas où tu changes le nominatif ou un autre cas en génitif. Voilà par exemple que tu as dit : “Que ta probité sache” ; change alors l’ordre en disant : “Que le bon sens de ta probité sache”. »
43Guido delle Colonne, Historia destructionis Troiae, op. cit., p. 30-31 : « Et comme il n’avait trouvé aucune audace d’opposition [= opposition], l’ayant saisi par les cornes, il le livra à la mort en l’égorgeant ; puis il le dépouille de son or et, rendant grâce aux dieux par lesquels, avec la gloire de la victoire [= la victoire], et sans dommage de sa personne, il avait remporté la susdite toison d’or… »
45La formule « munimine destituta » est déjà attestée dans la rhétorique papale du xiie siècle. Maestro Bernardo, Introductiones prosaici dictaminis, éd. par Elisabetta Bartoli, Florence, Edizioni del Galluzzo, 2019, ‘silloge epistolare’, no 29, p. 388.
46Epistole et dictamina Clementis papae IV, éd. par Matthias Thumser, Berlin, 2007 (édition en ligne sur le site www.mgh.de).
47Guido Faba, Dictamina rhetorica. Epistole, éd. par Augusto Gaudenzi, Bologne, Forni (Medium Aevum. Artes Triviales, 7/3), 1971, éd. originale 1892-1893 dans Il Progunatore, n. s. V/1, 1892, p. 86-129 ; V/2, 1892, p. 58-109 ; VI/1, 1893, p. 359-390 ; VI/2, 1893, p. 372-389.
48Guido delle Colonne, Historia destructionis Troiae, op. cit., p. 30-31 : « Et comme il n’avait trouvé aucune audace d’opposition [= opposition], l’ayant saisi par les cornes, il le livra à la mort en l’égorgeant… »
49Pierre de la Vigne, Epistolario, op. cit., p. 464 : « Certes, vous, combattant bravement, avez fait montre de force et de courage avec lui pour dompter l’audace de leur perfide rébellion. »
50Guido delle Colonne, Historia destructionis Troiae, op. cit., p. 24 : « Et (Médée), abandonnant les demeures paternelles, a choisi à cause de toi l’exil, préférant des provinces étrangères à la douceur du soleil natal. »
51Pierre de la Vigne, Epistolario, op. cit., p. 478 : « Afin que (ce maître), restauré par la douceur du soleil natal, s’occupe plus efficacement des soins de sa santé, et serve plus dévotement notre Majesté. »
52Guido delle Colonne, Historia destructionis Troiae, op. cit., p. 7 : « Et l’on disait que dans cette île régnait un roi nommé Oétès, homme puissant et riche, mais déjà avancé en âge. »
53Epistole et dictamina Clementis papae IV, op. cit., p. 184 : « De sorte que, comme tu t’étais tout entier donné au travail et que, déjà avancé en âge, tu ne suffisais plus au travail de l’office pontifical… »
54Guido delle Colonne, Historia destructionis Troiae, op. cit., p. 24 : « Elle, arrachée aux lares paternels, en l’absence de toute peur des dieux… »
55Transcription personnelle à partir du manuscrit Barb. Lat. 1948 de la Bibliothèque vaticane, f. 194r. Sur ce manuscrit, qui contient à la fois les lettres de Pierre de la Vigne, de Thomas de Capoue et de Richard de Pofi, voir Hans Martin Schaller, Handschriftenverzeichnis zur Briefsammlung des Petrus de Vinea, op. cit., no 36, p. 59-60 : « En l’absence de toute peur de Dieu, et dans l’oubli du juste lien de fidélité auquel ils sont tenus envers l’Église de Cologne. »
56L’expression Dei timore postposito se rencontre également dans le texte de Riccardo da Pofi, no 380 (ms. Biblioteca Apostolica Vaticana, Barb. Lat. 1948, fol. 194r).
57Guido delle Colonne, Historia destructionis Troiae, op. cit., p. 31 : « Enfin, ayant saisi le moment opportun, Jason et ses compagnons s’éloignèrent en voleurs de cette île, sans demander sa permission au roi Oétès. »
58Guido Faba, Dictamina rhetorica. Epistole, op. cit., p. 50-51, p. 51 : Lettres de plainte pour vol : « […] en effet un certain écuyer P. du seigneur Lambertini, notre noble concitoyen, comme la plainte que ledit seigneur nous a adressée l’a fait connaître, ayant profité du silence de minuit, lui a subtilisé son destrier, des vêtements, une importante somme d’argent et d’autres choses, et l’on ignore en quel lieu il a fui ou bien où il se cache. »
59Guido delle Colonne, Historia destructionis Troiae, op. cit., p. 41 : « Ainsi Pollux, enflammé du feu de la fureur, se jette de toutes ses forces sur un Troyen nommé Éliacus, le premier à se trouver devant lui. »
60Pierre de la Vigne, Epistolario, op. cit., p. 295 : « La cité (rebelle) de Capaccio fut prise d’assaut par nos fidèles habitants du royaume, qui visaient à la mort des traîtres, pour venger non tant l’injure faite à vous que celle de leur propre province natale, pour ainsi dire enflammés par la rage de la fureur… »
61Guido delle Colonne, Historia destructionis Troiae, op. cit., p. 41 : « Après que les Troyens ont contemplé (le corps sans vie de Laomédon), ils pleurent d’être privés du gouvernement de leur roi… »
62Epistole et dictamina Clementis papae IV, op. cit., p. 285 : « Comme nous pensions à pourvoir le siège de l’église de Winchester, qui par la mort de feu l’évêque de Winchester s’était trouvée privée du gouvernement d’un pasteur… »
63Sur les liens entre la rhétorique des vacances papales et de la succession royale aux xiiie-xive siècle, voir Benoît Grévin, La Première Loi du royaume. L’acte de fixation de la majorité des rois de France (1374), Paris, Classiques Garnier (Histoire du droit, 9), 2020, p. 245-246, 369.