Auteurs des contributions
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Texte intégral
1Membre de l’Institut d’histoire moderne et contemporaines (UMR 8066), Julien Alerini est docteur et enseignant à l’Université de Paris 1 Panthéon-Sorbonne en histoire et informatique. Il est l’auteur d’une thèse sur la logistique militaire piémonto-savoyarde aux xvie et xviie siècles. Depuis cette recherche doctorale, ses travaux portent sur les relations sociales, politiques et économiques entre les populations civiles et les militaires à l’époque moderne ainsi que sur les méthodes informatiques appliquées à l’histoire.
2Valentin Barrier est doctorant à l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Sa thèse, dirigée par Hervé Drévillon et Michel Biard, porte sur les rapports entre les autorités civiles et militaires dans les armées de la Révolution sous la Convention. Il explore ces liens au travers des campagnes militaires des années 1792 à 1795.
3Après avoir été pendant dix ans maître de conférences à l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne (IHRF), Michel Biard est depuis 2004 professeur d’histoire du monde moderne et de la Révolution française à l’Université de Rouen Normandie (GRHis).
4Professeur d’histoire moderne, membre senior de l’Institut Universitaire de France (IUF), Philippe Bourdin est vice-président du Comité des travaux historiques et scientifiques (CTHS), et membre du Conseil national du livre (CNL). Il est l’auteur ou le directeur d’une quarantaine d’ouvrages portant essentiellement sur l’histoire politique et culturelle de la Révolution française, ainsi que sur l’histoire du théâtre.
5Spécialiste de l’histoire sociale de la culture en Europe occidentale (xviie-xviiie siècles), Alain Cabantous est professeur émérite d’histoire moderne (Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne). Il a récemment publié, avec François Walter, Les tentations de la chair. Virginité et chasteté (xvie-xxie siècles), Paris, Payot, 2019 et, avec Gilbert Buti, Les mutins de la mer. Rébellions maritimes et portuaires en Europe occidentale, xviie-xviiie siècles, Paris, Cerf, 2022.
6Spécialiste de l’histoire des sciences et des savoirs entre les xviiie et xixe siècles, Jean-Luc Chappey est professeur d’histoire des sciences à l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Il est actuellement directeur de l’Institut d’histoire moderne et contemporaine (UMR 8066).
7Maîtresse de conférences honoraire de l’Université d’Artois et membre du conseil scientifique de la Recherche historique de la Défense, Annie Crépin est l’auteure de : La conscription en débat ou le triple apprentissage de la nation, de la citoyenneté, de la République (1798-1889), Arras, Artois Presses Université, 1998 ; Défendre la France. Les Français, la guerre et le service militaire, de la guerre de Sept Ans à Verdun, Rennes, PUR, 2005 ; Révolution et armée nouvelle en Seine-et-Marne (1791-1797), Paris, Éditions du CTHS, 2008 ; Histoire de la conscription, Paris, Gallimard, 2009 ; Vers l’armée nationale Les débuts de la conscription en Seine-et-Marne (1798-1815), Rennes, PUR, 2011. Elle est également contribué à de l’ouvrage collectif L’histoire militaire de la France, Paris, Perrin, 2018.
8Chercheur associé à l’IHMC et au CERCEC, Lorenzo Cuccoli est docteur en histoire de l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne et de l’Université de Bologne. Il a été post-doctorant au CNRS et à la RGGU de Moscou ainsi qu’ATER aux Universités de Lille 3, d’Aix-Marseille et de Paris Est Créteil.
9Antonino De Francesco est professeur d’histoire moderne à l’Université de Milan. Parmi ses publications récentes : La guerre de deux cents ans. Une histoire des histoires de la Révolution française, Paris, Perrin, 2018.
10Benjamin Deruelle est professeur d’histoire moderne à l’Université du Québec à Montréal et chercheur à l’Institut de Recherches Historiques du Septentrion (IRHIS UMR 8529 — CNRS-Université de Lille). Ses travaux portent sur l’histoire de l’État, de la guerre et des élites, ainsi que sur la culture et les pratiques martiales au tournant du Moyen Âge et de l’époque moderne. Il est notamment l’auteur de : De papier, de fer et de sang. Chevaliers et chevalerie à l’épreuve de la modernité (ca. 1460-ca. 1620), Paris, Publications de la Sorbonne, 2015 ; « Le temps des expériences, 1450-1650 » dans L’histoire militaire de la France, Paris, Perrin, 2018. Il a notamment contribué à : Mondes en guerre, Paris, Passés Composés, 2019. Il codirige aux éditions de la Sorbonne la série consacrée à la construction du militaire (Volumes parus en : 2013, 2017, 2020), ainsi que la collection War Studies aux Presses universitaires du Septentrion.
11Docteure agrégée de l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne et diplômée de l’École normale supérieure de Cachan, Émilie Dosquet est maîtresse de conférence en histoire moderne à CY Cergy Paris Université, membre de l’UMR Héritages (9022) et membre associé de l’IHMC. Réalisée sous la direction d’Hervé Drévillon, sa thèse, intitulée Le feu et l’encre : la « désolation du Palatinat ». Guerre et information politique dans l’Europe de Louis XIV, a reçu le prix Schneider & Arconati Visconti (Lettres et Sciences humaines) 2018 de la Chancellerie des Universités de Paris, et doit bientôt paraître. Ses travaux comme ses publications ont jusqu’ici porté d’une part sur les pratiques et les représentations de la guerre et du fait militaire, et d’autre part sur les pratiques et les usages politiques de l’imprimé. Au carrefour de l’histoire coloniale et impériale, de l’histoire de la guerre et du militaire, et de l’histoire matérielle, son nouveau projet de recherche prend l’arme à feu comme observatoire du monde atlantique.
12Maria Pia Donato est directrice de recherche CNRS à l’Institut d’histoire moderne et contemporaine (UMR 8066). Elle est spécialiste d’histoire culturelle, des sciences et de la médecine. Parmi ses publications les plus récentes, l’on compte notamment : Les Archives du monde. Quand Napoléon confisqua l’histoire, Paris, PUF, 2020 (traduction française de l’original italien paru en 2019) ; et sous sa direction le numéro thématique des Mélanges de l’École française de Rome — Italie et Méditerranée modernes et contemporaines intitulé Lettere, corrispondenze, reti epistolari. Tradizioni disciplinari a confronto (132/2, 2020).
13Après une thèse de doctorat réalisée sous la direction de Roger Chartier sur les dimensions scientifiques et socio-culturelles de l’astrologie au xviie siècle (Lire et écrire l’avenir. L’astrologie dans la France du Grand Siècle, Seyssel, Champ Vallon, 1996), Hervé Drévillon a appliqué ces méthodes et ces problématiques à d’autres objets. Étudiées en partenariat avec Pascal Brioist et Pierre Serna, les pratiques et les représentations de l’escrime ont alimenté l’ouvrage Croiser le fer. Violence et culture de l’épée, Seyssel, Champ Vallon, 2002. Au-delà de l’escrime, les usages guerriers de la violence ont nourri l’engagement d’Hervé Drévillon dans l’étude du rapport entre « Guerre et société », qui avait été insérée à l’Université Paris 1 par Jean-Paul Bertaud et prolongée par Bernard Gainot. L’investissement dans ce champ historiographique alimenta sa perception du caractère interactif de la guerre et de la société. Irréductible à la projection de valeurs sociales culturelles et politiques, la guerre mobilisait des dynamiques combinatoires de ces différents facteurs. Cette vision interactive s’appliqua à plusieurs objets d’études de l’organisation militaire (L’impôt du sang. Le métier des armes sous Louis XIV, Paris, Tallandier, 2005) et des pratiques de la guerre (Batailles. Scènes de guerre de la Table ronde au Soldat inconnu, Paris, Seuil, 2007). Engagé dans le domaine de l’histoire militaire, Hervé Drévillon appliqua la diversité de ces interactions à l’échelle individuelle dans L’individu et la guerre, du chevalier Bayard au Soldat inconnu, Paris, Belin, 2013, puis à d’amples niveaux chronologiques et géographiques (co-direction avec Olivier Wieviorka de L’Histoire militaire de la France, Paris, Perrin, 2018 et direction de la série Mondes en guerre, Paris, Passés Composés, 2018-2020). La diversité du phénomène militaire possédait aussi une valeur théorique, qui devint un véritable fait socio-culturel. Hervé Drévillon y investit les fondements de sa formation scientifique en appliquant l’analyse des stratégies de publication et de publicisation de la pensée de la guerre (Penser et écrire la guerre. Contre Clausewitz, 1780-1837, Paris, Passés Composés, 2021).
14Professeure émérite d’histoire moderne, spécialiste d’iconographie politique, des imaginaires et de l’histoire des caricatures, Annie Duprat est membre du comité de lecture des Annales historiques de la Révolution française, membre du conseil d’administration de la Société des études robespierristes, et membre du comité scientifique de la revue Sociétés et Représentations. Elle est l’autrice, entre autres, de : Le roi décapité. Essai sur les imaginaires politiques, Paris, Cerf, 1992 ; Histoire de France par la caricature, Paris, Larousse, 1999 ; Les rois de papier. La caricature de Henri III à Louis XVI, Paris, Belin, 2002 ; Images et histoire, Paris, Belin, 2007 ; Marie-Antoinette. Une reine brisée, Paris, Perrin, 2013.
15Professeure certifiée en histoire-géographie, Cécilia Élimort-Trani est doctorante en histoire moderne à l’Université Paris 1 (IHRF-IHMC) ainsi qu’à l’université des Antilles (Martinique). Sous la direction de Pierre Serna et d’Érick Noël, elle prépare une thèse sur « Les mutations religieuses dans un monde colonial recomposé aux Petites Antilles (1789-1815) ». Elle travaille sur la religion et les colonies. Elle a par ailleurs publié son travail de Master intitulé L’expérience coloniale et le fait missionnaire en Martinique (1760-1790), Matoury, Ibis Rouge, 2014. Elle a récemment publié : « Être prêtre sous le consulat et l’empire en Martinique », Annales historiques de la Révolution française, 395/1, 2019, p. 37-56.
16Agrégé d’histoire, Renaud Faget est chercheur associé à l’Institut d’histoire de la Révolution française au sein de l’IHMC (UMR 8066) depuis 2017. Sous la direction de Bernard Gainot, il a soutenu une thèse en 2011 sur le commandement révolutionnaire et sur l’émergence d’une doctrine républicaine de la guerre. Il a également travaillé sur la période napoléonienne, notamment sur Marengo et Austerlitz (avec David Chanteranne, Austerlitz, Paris, Perrin, 2005). Il a contribué à : Édouard Ebel (dir.), Les ministres de la guerre : histoire et dictionnaire, Rennes, PUR, 2018 ; Jacques Garnier (dir.), Dictionnaire Perrin des guerres et des batailles de l’Histoire de France, Paris, Perrin, 2004.
17Ancien élève de l’École normale supérieure d’Ulm, agrégé d’histoire et ancien pensionnaire de la Fondation Thiers, Arnaud Guinier est chercheur affilié à l’Institut d’histoire moderne et contemporaine (UMR 8066). Il est notamment l’auteur de : L’honneur du soldat. Éthique martiale et discipline guerrière dans la France des Lumières, Ceyzérieux, Champ Vallon, 2014 ; avec Hervé Drévillon (dir.), Les Lumières de la guerre, mémoires et reconnaissances tirés de la sous-série 1M du Service historique de la Défense, Paris, Publications de la Sorbonne, 2014.
18Historienne des Révolutions et du Premier Empire, Annie Jourdan, est chercheuse associée à l’Université d’Amsterdam, et a notamment publié : Napoléon. Héros, Imperator, Mécène, réédition Flammarion, 2021 ; La Révolution française. Une histoire à repenser, Paris, Flammarion, 2021 (Réédition) ; La Révolution batave entre la France et l’Amérique, Rennes, PUR, 2008 ; La Révolution. Une exception française ?, Paris, Flammarion, 2004.
19Maître de conférences à l’université de Paris 1 Panthéon-Sorbonne, Virginie Martin est membre de l’Institut d’histoire moderne et contemporaine (IHMC – UMR 8066). Ses recherches portent sur l’histoire politique, diplomatique et militaire de la période révolutionnaire, plus particulièrement sur les modes de fabrication et d’application de la politique extérieure entre 1770 et 1820. Elle a publié, avec Alexandre Guermazi et Jeanne-Laure Le Quang, Exécuter la loi (1789-1804), Paris, Éditions de la Sorbonne, 2017 ; avec Serge Aberdam et Anne Conchon, Les dynamiques économiques de la Révolution française, Paris, CHEFF, 2021 et avec Hervé Leuwers et Denis Salas, Juger la Terreur (1794-1795). Justice transitionnelle et République de l’an III, Paris, Collection « Histoire de la justice », n°32, 2021.
20Érick Noël, agrégé et professeur des universités, enseigne l’histoire moderne à l’université des Antilles, pôle Martinique. Spécialiste des outre-mer à l’époque moderne, il a publié : Les Beauharnais, une fortune antillaise, Genève Droz, 2003 ; Être Noir en France au xviiie siècle, Paris, Tallandier, 2006 et Le goût des Îles sur les tables des Lumières, La Crèche, Presses universitaires de Nouvelle-Aquitaine/La Geste, 2020). Il a également dirigé : Dictionnaire des gens de couleur dans la France moderne, Genève, Droz, 2011-2017, 3 vol. ; Paris créole, actes du colloque (Paris, 27-28 février 2019), La Crèche, Presses universitaires de Nouvelle-Aquitaine/La Geste, 2020.
21Florence Petroff est maîtresse de conférences en histoire moderne à l’université de La Rochelle. Elle a soutenu une thèse de doctorat sous la direction de Bertrand Van Ruymbeke à l’Université Paris 8, qui sera publiée aux éditions Honoré Champion sous le titre La Révolution américaine et l’Écosse. Regards croisés et identités hybrides (1765-1783). Elle a écrit divers articles portant sur la circulation des idées et des représentations au sein du monde britannique ainsi que sur les usages de l’histoire au xviiie siècle.
22Présidente de la Commission internationale d’histoire de la Révolution française de 2000 à 2005, Anna Maria Rao est professeure émérite d’Histoire moderne à l’Université de Naples Federico II. Elle a étudié, entre autres, l’émigration politique italienne en France à l’époque révolutionnaire.
23Rattaché à l’Institut d’histoire de la Révolution française au sein de l’Institut d’histoire moderne et contemporaine, Frédéric Régent est maître de conférences en histoire à l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Il est spécialiste des sociétés esclavagistes dans les colonies françaises du xviie au xixe siècle. Sa thèse, intitulée Entre esclavage et liberté : esclaves, libres et citoyens de couleur en Guadeloupe, une population en Révolution (1789-1802), a été publiée chez Grasset sous le titre Esclavage, métissage, liberté (2004). Il est l’auteur de : La France et ses esclaves, de la colonisation aux abolitions (1620-1848), Grasset, 2007, réédité chez Pluriel-Fayard en 2012. Il a codirigé Les colonies, la Révolution française, la loi, Rennes, PUR, 2014. Il est co-auteur de Pour quoi faire la Révolution, Agone, 2012 et de Libres et sans fers, paroles d’esclaves français, Paris, Fayard, 2015. Son dernier ouvrage, tiré du mémoire inédit de son habilitation à diriger des recherches, s’intitule Les maîtres de la Guadeloupe, Propriétaires d’esclaves de 1635 à 1848, Paris Tallandier, 2019, réédité en 2021 chez Pluriel (Texto). Il a été nommé président du Comité national pour la mémoire et l’histoire de l’esclavage en 2016, et est également d’une part président de l’Association pour l’étude de la colonisation européenne (APECE) et d’autre part trésorier du fonds de dotation Henri Grégoire Germain Porte (Fonds HGGP).
24Romy Sánchez, chargée de recherche au CNRS, rattachée à l’Université de Lille, laboratoire IRHiS (Institut de Recherches Historiques du Septentrion) est spécialiste de Cuba et de l’espace caribéen au xixe siècle, ainsi que de l’empire espagnol à la même époque. Sa thèse, soutenue en 2016 à l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, et portant sur les exilés cubains au xixe siècle, est à paraître en 2022 aux Presses universitaires de Rennes. Elle a coordoné avec Delphine Diaz, Jeanne Moisand et Juan Luis Simal l’ouvrage Exils entre les deux mondes. Migrations et espaces politiques atlantiques au xixe siècle, Les Perséides, Bécherel, 2015. Fellow de l’Institut Convergences Migrations et membre du Centre international de recherches sur les esclavages et les post-esclavages (CIRESC), son nouveau projet de recherche porte sur les oppositions aux émancipations dans la Grande Caraïbe au xixe siècle.
25Membre senior de l’Institut universitaire de France (IUF), Pierre Serna est professeur d’histoire de la Révolution et de l’Empire à l’Université de Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Ancien directeur de l’Institut d’histoire de la Révolution française (IHRF) de 2008 à 2015 et membre de l’IHRF/IHMC (UMR 8066), il travaille sur l’histoire politique de la Révolution française et des révolutions atlantiques. Il a récemment ouvert un chantier sur l’histoire des animaux en Révolution. Parmi ses publications récentes : Que demande le peuple ? L’histoire des cahiers des états généraux de 1789, Paris, Textuel, 2019 et L’extrême-centre, un poison français,1789-2019, Ceysérieux, Champ Vallon, 2019.
26Catherine Schmidt est docteure en histoire de l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne et ses recherches portent sur la gendarmerie nationale sous la Révolution. Sa thèse, soutenue en 2015 sous la direction de Bernard Gainot, s’intitule Naissance de la gendarmerie nationale (1791-1801). Évolution de l’institution dans la décennie révolutionnaire : L’exemple du département du Gard.
27Clément Thibaud est directeur d’études à l’École des Hautes Études en Sciences Sociales. Spécialiste de l’histoire de l’Amérique latine des xviiie et xixe siècles, il a publié plusieurs ouvrages sur les indépendances hispano-américaines. Il est actuellement directeur du laboratoire Mondes Américains UMR 8168 (CNRS/EHESS/Université Paris-Nanterre/Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne).
28Lionel Trani est titulaire d’un Master 2 Recherche Histoire et anthropologie des sociétés médiévales et modernes à l’Université de Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Il est, depuis 2012, également membre et trésorier de l’Association pour l’étude de la colonisation européenne (APECE), ainsi que membre du Centre d’information, formation, recherche et développement pour les originaires d’outre-mer (CIFORDOM). Depuis dix ans, il consacre ses recherches à la société martiniquaise, à Sainte-Lucie et aux conséquences de la Révolution haïtienne sous le Consulat et l’Empire, mettant en lumière la société d’Ancien Régime et les pratiques esclavagistes. Il a présenté, lors du 137e congrès du CTHS, une communication traitant des projets de ségrégation spatiale à la Martinique de 1802 à 1809 : celle-ci a été publiée dans Jean-Luc Chappey et Vincent Denis (dir), Ordonner et régénérer la ville entre modernités et révolutions, Paris, Éditions du CTHS, 2014. Il a contribué à une communication portant sur le marronnage urbain en Martinique (1802-1809) dans le bulletin des doctorants et jeunes chercheurs du Centre d’histoire du xixe siècle. Il a enfin publié en 2015 un article sur la famille de Joséphine de Beauharnais, « Les Tascher de la Pagerie, itinéraire d’une famille impériale en Martinique de 1802 à 1809 » (dans Jacques-Olivier Boudon [dir.], Sous l’empire de Joséphine, Paris, SPM, 2015).
29Bertrand Van Ruymbeke est professeur de civilisation américaine à l’Université Paris 8 (Vincennes Saint-Denis). Il est l’auteur de : From New Babylon to Eden. The Huguenots and Their Migration to Colonial South Carolina, 1660-1740 (2006) ; L’Amérique avant les États-Unis. Une histoire de l’Amérique anglaise 1497-1776 (2013) ; et de Histoire des États-Unis. De 1492 à nos jours en 2 volumes (2021). Il travaille actuellement à deux ouvrages sur la Révolution américaine, l’un sur l’année 1776 (Tallandier) et l’autre sur la naissance des États-Unis (CNRS Éditions).
30Professeur associée d’histoire moderne à l’Università degli Studi dell’Insubria et responsable du cours de licence en histoire et histoires du monde contemporain, Katia Visconti, a consacré plusieurs ouvrages aux formes de légitimation du pouvoir en Lombardie à l’époque moderne et à l’étude de la lutte politique dans la République cisalpine entre la guerre d’indépendance et la montée de Bonaparte. Ses recherches actuelles portent sur le monde révolutionnaire américain et sur les formes de transmission et de réception de l’historiographie dans les médias, ainsi que leur rôle dans la construction et l’orientation de l’opinion publique (cinéma, télévision).
31Ancien élève de l’École normale supérieure Lettres et Sciences humaines, agrégé d’histoire et docteur, Paul Vo-Ha est maître de conférences en histoire moderne à l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne et membre de l’Institut d’histoire moderne et contemporaine (UMR 8066). Ses recherches portent sur l’histoire de la guerre à l’époque moderne et sur l’histoire sociale et confessionnelle des armées du xvie au xviiie siècle. Il est l’auteur de Rendre les armes, le sort des vaincus, xvie-xviie siècles, Ceyzérieu, Champ Vallon, 2017.
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L’historien-citoyen
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