Conclusion générale
p. 259-265
Texte intégral
1L’étude de l’excommunication du xiiie au début du xvie siècle permet d’éclairer plusieurs domaines de l’histoire médiévale : histoire du droit et de la justice, histoire religieuse, histoire sociale et culturelle. Ceci souligne combien le religieux est intégré dans toutes les réalités constitutives de la société médiévale. Le rôle de l’Église comme appareil d’encadrement, et sa volonté affirmée de jouer ce rôle, transparaissent dans l’application d’une peine – qui n’est pas censée en être une – utilisée uniquement par les autorités ecclésiastiques mais dont les conséquences dépassent le strict cadre ecclésial. Mais apparaissent également, à travers les réactions des fidèles concernés, la vision de l’Église, sa réalité quotidienne1, à savoir la communauté vécue, notamment dans la liturgie paroissiale.
2Du point de vue de l’Église, l’excommunication n’est pas une peine vindicative, mais médicinale. C’est une censure canonique, qui en tant que telle doit conduire à la réintégration du pécheur dans le giron de l’Église. Elle est donc très liée à la pénitence, qu’elle amène dans le cœur du fidèle ainsi exclu – ou qui s’est exclu de lui-même par son refus d’obéir à l’autorité ecclésiale. L’excommunication définit en elle-même l’Église : sont d’Église, et sont l’Église, les baptisés qui ne sont pas excommuniés. Sont l’Église ceux qui se soumettent aux décisions et à l’autorité du magistère, le pape, l’évêque et toute personne ayant le pouvoir de jurisdictio, à l’origine dévolu aux apôtres par le Christ. L’Église est donc un corps hiérarchique, composé du clergé et des fidèles, les seconds étant sous l’autorité et la responsabilité du premier. Les définitions des différentes formes d’excommunication tendent toutes en ce sens. L’excommunication mineure écarte des sacrements, ceux-là mêmes que le clergé administre pour le salut des âmes et qui réalisent pleinement le lien entre le fidèle et Dieu. De plus, l’excommunication majeure exclut de la communauté sociale elle-même – l’Église et la société, c’est tout un. L’excommunication latae sententiae souligne que pour être d’Église, il faut avoir un comportement conforme aux prescriptions ecclésiastiques, puisqu’il revient à l’Église, universelle mais aussi locale, grâce au pouvoir législatif propre à chaque évêque dans son diocèse, de définir ce qui met hors de l’Église « de son fait même ». L’anathème enfin montre clairement que résister à l’autorité ecclésiastique peut mener droit dans les griffes de Satan, aux côtés des différents traîtres à la foi que compte la Bible – même si ce dernier avenir reste du seul ressort de Dieu. Le rite, dans le cas de l’excommunication, n’apporte rien de concret à la sentence : il enseigne son contenu, marque les esprits d’une symbolique simple – lumière/obscurité –, rappelle que l’évêque tient « les clefs » du salut.
3À la fin du Moyen Âge, le rituel a quasiment disparu. L’excommunication courante est prononcée par l’official, par un billet écrit transmis par le curé, chargé aussi de publier lors des messes dominicales les noms des fidèles rejetés de la communauté. Le contenu de la censure est cependant le même : privation des sacrements, des suffrages communs de l’Eglise, de la participation à toute vie sociale. L’utilisation de l’excommunication est définie par les conciles et les synodes, qui soulignent sa gravité tout en énumérant un nombre croissant de causes la justifiant – jusqu’au début du xvie siècle où certains évêques atténuent cette rigueur en insistant plus sur la notion de pénitence dans l’Église que sur l’exclusion. Encore au xiiie siècle, l’excommunication a clairement comme premier rôle de défendre l’Église institutionnelle, dans ses biens et dans ses prérogatives. La définition de l’Église évoquée plus haut se retrouve ici : celui qui réfute les pouvoirs de l’Église, notamment en matière judiciaire, s’en exclut de lui-même encore plus qu’il n’en est exclu. Les causes d’excommunication latae sententiae soulignent cette idée : elles concernent pour la plupart – parmi celles qui sont prononcées ou diffusées dans le cadre diocésain2 – les atteintes à la juridiction ecclésiastique. La cause la plus connue rappelle clairement cette « soumission » au clergé qui fait l’appartenance à l’Église : frapper un clerc revient à se mettre hors de la communauté chrétienne.
4Déjà cependant, la volonté de modeler les comportements à une norme chrétienne du croire et du faire fait planer la menace d’excommunication sur ceux qui ne se plient pas à ce modèle. L’aspect social l’emporte nettement sur les questions de foi, et ce jusqu’à la fin du Moyen Âge. Il s’agit d’abord d’imposer le mariage chrétien. « Tout appareil idéologique efficace doit s’avérer capable de remodeler les habitus initiaux des individus et de les plier à de nouveaux modèles de comportement », écrit Hervé Martin3 : si la prédication et l’éducation sous toutes ses formes sont les moyens d’action privilégiés par l’Église en ce sens, l’exercice de la justice spirituelle est justifiée à ses yeux dans un certain nombre de causes mettant en jeu l’ordre social, la paix, le monde voulu par Dieu. Face aux laïcs, l’effort principal et constant porte sur le mariage. L’usure apparaît aussi de manière récurrente, mais on hésite entre une excommunication pleine et entière et un interdit personnel ou une excommunication mineure. Pour le reste, la législation n’est pas uniforme, mais il faut souligner de manière générale le faible nombre de causes d’excommunication relatives à la foi et à la pratique religieuse. L’excommunication est d’abord une arme du contrôle social effectué par l’Église, un élément du « carcan » subi par les fidèles. Les sacrements – en dehors du mariage – et la manière dont ils sont reçus appartiennent au for interne : il revient au prédicateur de mener à leur pratique, au confesseur de conduire à l’état qui permet cette pratique. Au juge revient le traitement de l’hérétique, endurci dans son péché malgré les efforts du curé et de tous ceux qui participent à la même tache d’éducation des fidèles.
5De même, du côté des ecclésiastiques, l’excommunication est d’abord utilisée comme moyen de maintenir un ordre qu’on estime immuable : verticalement, il s’agit d’assurer l’autorité épiscopale sur les clercs de son diocèse ; horizontalement, il s’agit de défendre le monopole paroissial et de fixer chacun dans un rôle nettement défini. Les questions de juridiction l’emportent encore. L’effort effectué pour « modeler » les clercs porte d’abord sur leur apparence : modestie de l’habit et port de la tonsure les distinguent des laïcs. Le comportement également doit être honnête. La lutte contre le concubinage n’est pas neuve : au xive siècle, elle use parfois de l’excommunication envers les coupables. Mais la censure reste prévue essentiellement envers les laïcs ; les prêtres en sont surtout menacés lorsque leurs initiatives vont à l’encontre de l’autorité épiscopale.
6À l’extrême fin du Moyen Âge cependant, les questions religieuses prennent plus d’importance. La méfiance envers les gestes de piété qui échappent au contrôle du clergé transparaît dans l’usage nouveau de l’excommunication : envers ceux qui disent ou écoutent la messe hors de l’église paroissiale ou envers ceux qui érigent une confrérie sans autorisation. Parallèlement, apparaissent aussi des causes spirituelles : la lutte contre les superstitions ou la sorcellerie mène dans certains diocèses à des mesures originales, comme l’excommunication de ceux qui pratiquent l’astrologie ou la divination sous toutes ses formes, ou encore de ceux qui portent les enfants morts-nés dans des « sanctuaires à répit ». Du milieu du xve siècle au milieu du xvie siècle, la tendance des textes normatifs semble être à la fois à une méfiance accrue envers ce qui échappe à l’Église et à une épuration de pratiques désormais jugées déviantes.
7Dans la pratique, à la fin du Moyen Âge l’excommunication est bel et bien utilisée comme une peine coercitive, voire vindicative. Elle est assez peu employée envers les criminels. La violence sur un clerc la provoque d’office : ceci semble la seule cause d’excommunication latae sententiae qui soit réellement en vigueur. Pour tous les autres types de délit, l’arbitraire du juge s’impose et préfère l’amende à l’excommunication – avec des variantes locales à souligner. Ainsi, le contrôle du mariage passe peu par l’excommunication dans les diocèses de Châlons et Cambrai, mais bien plus dans celui de Tournai. Les causes religieuses sont rarement punies de cette manière : le blasphème par exemple y échappe totalement. Une évolution est cependant perceptible : dans les premières années du xvie siècle, l’official de Châlons menace les fidèles d’excommunication pour leur interdire la récidive selon un éventail de délits élargi, intégrant certaines questions spirituelles. Les prêtres sont peu soumis à cette censure, même lorsqu’il s’agit d’obtenir d’eux le respect du célibat. Sources normatives et textes de la pratique se rejoignent alors en partie.
8Cependant, malgré cette rareté des sentences comprenant une excommunication, malgré la disparition de l’anathème, malgré la présence auprès de l’évêque et de l’official d’un pénitencier prêt à absoudre le pécheur repenti, des voix s’élèvent contre l’usage abusif de l’excommunication, la seule arme que possède réellement l’Église, mais combien terrible ! 11 se trouve même l’un ou l’autre fidèle pour dire que l’évêque n’a pas le droit d’excommunier et que le salut n’est pas en cause : « L’excommunication ne troue pas la peau », disait déjà un Occitan interrogé par l’Inquisition au début du xive siècle4. Un bon siècle plus tard, à l’autre bout du royaume, on excommunie à tour de bras, on absout aussi facilement – contre argent sonnant et trébuchant, malgré tout ! – et résistance et indifférence existent bel et bien. La pratique fait ici écho à Martin Luther, écrivant en 1520 un « Sermon sur l’excommunication » :
[...] à la honte de ce noble pouvoir [des clefs], on n’excommunie que pour les dettes – parfois des dettes si minimes, que les lettres et les frais représentent un total beaucoup plus élevé que la dette principale ! Pour donner à cela une belle apparence, ils ont inventé quelque chose de nouveau : ils disent qu’ils n’excommunient pas pour dette, mais pour désobéissance, parce que l’intéressé n’a pas répondu à la citation [...] Un pauvre homme est bien forcé d’être désobéissant lorsqu’il doit, pour parcourir tant de lieues, perdre son temps et son argent, au détriment de son métier. C’est de la pure tyrannie, de citer en justice des gens qui habitent si loin...5
9Voilà le scandale : le droit d’excommunier n’est pas menacé en soi par les réformateurs, s’il est utilisé pour des causes importantes6 et dans le but d’amender le pécheur. Or, la pratique d’excommunier des débiteurs insolvables s’est répandue dès le xiiie siècle et a pris aux xive et xve siècles des proportions très importantes. Luther a tort lorsqu’il parle d’une « invention » de son temps : les officialités ont sans doute dès leur origine lancé des excommunications contre les accusés contumaces. L’application de ce principe aux affaires de dettes existe dès le xiiie siècle – d’où les injonctions contenues dans les statuts synodaux de ne pas inhumer chrétiennement un excommunié sans que sa famille ait satisfait la partie adverse. Mais l’ampleur croissante du phénomène est indéniable : les excommuniés se comptent par centaines dans les registres d’officialités du xve siècle. L’évolution de ce nombre reflète en partie celle de l’endettement, essentiellement rural – et appelle à une étude plus approfondie dans ce domaine.
10De l’excommunication conçue pour sauvegarder les libertés de l’Église, voire pour modeler les comportements du clergé et des fidèles, on est donc passé à une excommunication « utilitaire », qui semble surtout vouée à assurer des rentrées d’argent chez les créanciers et à rofficialité. Certains fidèles – très minoritaires – se révoltent contre cet état de fait, prétendant assister à la messe malgré tout, boire et manger avec leurs amis ; d’autres – tout aussi minoritaires – laissent passer les années sans se soucier de leur absolution. La majorité cependant paie l’amende indispensable, à l’approche de Pâques notamment. Quelques-uns encore ne supportent pas d’être soupçonnés d’être excommuniés et répondent vertement au curé ou au voisin qui les a ainsi diffamés. Bref, le paradoxe domine : l’excommunication est terrible et pourtant elle n’est plus crainte, disent les prélats soucieux de pastorale ; l’excommunication ne fait plus peur et pourtant il faut y échapper, disent les fidèles blessés dans leur honneur. En fait, le lien initial entre excommunication et pénitence est très distendu. Utilisée pour sauvegarder les intérêts de l’Église d’abord, de certains fidèles aux dépens des autres ensuite, l’excommunication a une portée spirituelle des plus réduites. En revanche, l’assise communautaire du christianisme reste très forte : il importe d’être intégré dans une structure connue et reconnue de tous, en l’occurrence la paroisse, à la fois lieu d’habitation et cadre de la pratique religieuse. L’excommunication est mal vue parce qu’elle s’attaque au lien social : même lorsque la mise au ban de la société n’est pas appliquée strictement – ce qu’il est quasiment impossible de mesurer –, l’expulsion de l’église lors de la messe dominicale, après la prédication qui définit ce qu’il faut croire et ce qu’il faut faire, est infamante. Elle désigne l’excommunié comme le mauvais chrétien ; elle le prive de la participation à un rituel communautaire indispensable non seulement au salut de son âme, mais aussi à la conscience qu’il a de lui-même dans le regard des autres. Qu’importe alors que l’excommunication soit juste ou injuste ? L’important est qu’elle soit levée pour Pâques. Ces « chrétiens conformes7 » du xve siècle sont attachés à la communion pascale avec des motivations difficiles à cerner. Il n’est pas question ici de mesurer la part de la piété dans ce geste ; quelques indices quant aux résistances à l’excommunication tendent à faire croire à un sentiment religieux sincère, préférant parfois prendre les chemins en marge de l’Église plutôt que de rester éloigné du sacrement. Mais l’importance de l’appartenance à une communauté ecclésiale, vécue de manière très locale dans le cadre de la paroisse, est indéniable. La part du souci de la renommée dans cette importance n’est pas mesurable, mais on ne peut l’ignorer.
11D’autres indices cependant disent la privation vécue dans l’indifférence : le poids moral semble alors très limité. Les autres réseaux de sociabilité, les autres éléments de la renommée, l’emportent, permettant au fidèle excommunié de vivre tranquillement ; s’il meurt en cet état, il sera toujours temps de le réconcilier avec l’Église. L’importance de celle-ci dans l’encadrement mental des « gens ordinaires » peut alors paraître limité – et la concurrence de l’État comme appareil idéologique doit être soulignée8.
12Une tendance récente de l’historiographie de la réforme protestante est d’insister sur le développement, à la fin du Moyen Âge, d’une piété individuelle, intérieure, aux dépens d’un attachement à l’Église. Francis Rapp en résume ainsi l’idée principale : « Si le sens ecclésial s’atrophie pendant que s’hypertrophie l’appareil ecclésiastique, dans le cœur des chrétiens le scandale risque de naître et de croître : pourquoi cette machine lourde et grinçante, qui ne sert qu’à l’encadrement administratif des baptisés, mais qui n’est pas vraiment indispensable à leur vie spirituelle ? Dans cette vision des événements, la révolte de Luther apparaît comme le résultat inéluctable d’une évolution en marche depuis fort longtemps.9 » Un des buts avoués de cette recherche à ses débuts était d’apporter des éléments de discussion dans ce domaine. Les sources malheureusement éclairent toujours plus le regard que l’Église a d’elle-même que celui que les fidèles portent sur elle. Par l’usage de l’excommunication, l’Église se définit nettement comme une hiérarchie, le clergé étant dépositaire du sacré et chargé de mener les fidèles au salut. Ce dernier s’obtient, entre autres, par le respect de l’autorité ecclésiastique et l’acceptation du cadre social défini par l’Église. L’éducation en ce sens a porté ses fruits depuis le xiiie siècle ; les réactions à l’excommunication, même perçue comme injuste, attestent que la révolte n’effleure même pas les esprits de la plupart des fidèles, soucieux de recevoir les sacrements de l’Église dans leur cadre de vie et au milieu de leurs proches. En marge, résistants et négligents témoignent d’une situation très loin d’être uniforme, où certains verront les prémices du protestantisme10, d’autres d’un « athéisme » naissant11, d’autres d’une christianisation superficielle à laquelle les deux Réformes s’attaquent conjointement12.
13On pardonnera alors la prudence de la conclusion de ce travail : les contradictions sont trop nombreuses dans les sources pour donner un portrait d’un fidèle que chacun de ces hommes et de ces femmes pourrait prendre pour le sien. L’attachement au geste sacramentel est indéniable, l’exaspération devant l’excommunication également, l’importance concrète et morale de l’intégration à la communauté tout autant. En 1519, avant d’être lui-même excommunié, Martin Luther écrit cependant : « À vrai dire, à voir comment vont aujourd’hui les choses, il serait plus nécessaire d’amener les gens dans les églises que de les chasser en les excommuniant. »13 II faut alors rappeler que les fidèles obtenant leur absolution lors du Carême sont bien plus nombreux que ceux que l’officiai doit poursuivre de ses foudres pour qu’ils daignent demander leur réintégration à l’Église : conformisme ? piété personnelle désirant profondément recevoir l’Eucharistie ? souci d’être membre d’une communauté sociale autant que religieuse ? L’historien ne peut trancher – et il y a fort à douter que les principaux intéressés aient tranché eux-mêmes. L’important pour eux est d’être inclus : l’excommunication à la fin du Moyen Âge révèle bien cette situation – le paradoxe étant qu’elle n’est si révélatrice que grâce à la facilité avec laquelle elle est absoute.
14Il reste que cet usage massif d’une peine spirituelle pour des causes éminemment temporelles n’a certainement pas sauvé la juridiction ecclésiastique, alors même que l’excommunication avait eu vocation à défendre l’Église en ce domaine. L’appel au Parlement des sentences des officialités est un appel « comme d’abus » et concerne au premier chef les excommunications14. Abus : le terme est révélateur. De Gerson à Luther, c’est l’État en construction qui en profite pour imposer sa justice et sa propre norme. L’excommunication définit qui est d’Église et qui ne l’est pas ; l’abus de l’excommunication sert au bout du compte à définir ce qui ressort du spirituel et ce qui ressort du temporel. L’Église y a sans doute perdu une part de sa juridiction – et peut-être gagné un moyen de se réformer.
Notes de bas de page
1 Rapp (F.), L’Église et la vie religieuse..., p. 329.
2 À l’échelle de l’Église catholique dans son ensemble, la défense de la primauté romaine tient une place prépondérante.
3 Martin (H.), Mentalités médiévales..., p. 14.
4 Cité notamment par G. de Llobet, « Variété des croyantes populaires au comté de Foix au début du xive siècle d’après les enquêtes de Jacques Fournier », dans La religion populaire en Languedoc du xiiie siècle à la moitié du xive siècle, Toulouse, 1976, p. 117.
5 Luther (Martin), Œuvres, Genève, 17 vol., 1961, t. 9, p. 50.
6 Dans le même sermon, Martin Luther écrit : « L’excommunication ne doit pas être prononcée seulement contre ceux qui sont rebelles en matière de foi, mais contre ceux qui pêchent publiquement. » Ibid.
7 Martin (H.), Mentalités médiévales..., p. 247.
8 Ibid, p. 13.
9 Rapp (F.), L’Église et la vie religieuse..., p. 329-330.
10 Ibid.
11 Les guillemets s’imposent. Aucune remise en cause de la foi n’apparaît dans les sources que nous avons étudiées. Voir Berriot (F.), Athéismes et athéistes au xvie siècle en France, Paris, 1976.
12 Delumeau (J.), Le christianisme va-t-il mourir ? Paris, 1977. L’auteur retrace son parcours dans « L’historien chrétien face à la déchristianisation », dans Delumeau (J.) dir., L’historien et la foi, Paris, 1996.
13 Luther (Martin), op. cit., p. 50.
14 Génestal (R.), Les origines de l’appel comme d’abus, Paris, 1951.
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