Index historique
p. 577-596
Texte intégral
L’index ne reprend pas toutes les entrées présentes dans le corpus : ainsi les personnages non-identifiés, les innombrables gouverneurs d’Ifrīqiya ou les tribus berbères n’apparaissant qu’une fois, n’y figurent pas. Certains noms de tribus constituent également des toponymes (par exemple Zāfūn, Lamṭa, Lamlam, Azqār, Wāqwāq, etc.) : voir aussi l’index géographique.
A
Abbassides : 22, 45, 97, 165, 166, 190, 207, 209, 221, 243, 247, 397, 422, 424, 500, 501, 522
‘Abd Allāh ibn ‘Amr ibn al-‘Āṣ (ou al-‘Āṣī) : 105, 205, 431. Compagnon du Prophète, il est l’un des premiers qui a consigné des traditions. Il succède à son père ‘Amr ibn al-‘Āṣ en tant que gouverneur d’Égypte après la mort de ce dernier en 42/662-663 ou l’année suivante. Il meurt entre 63/682-683 et 73/692-693. J. Thiry, Le Sahara libyen, p. 74-75 ; F. Bahri, Les hommes du pouvoir et les hommes du savoir, I, p. 382, n. 38.
‘Abd Allāh ibn Muḥammad al-Mālikī : voir al-Mālikī
‘Abd Allāh ibn Sa‘d ibn Abī Sarḥ : 47, 110, 143-144, 183, 204-205, 211-213, 256, 277, 325, 399. Général issu de la tribu des Qurayš, indéfectible partisan du troisième calife ‘Uṯmān dont il est le frère adoptif, il participe à la conquête de l’Égypte sous les ordres de ‘Amr ibn al-‘Āṣ et devient gouverneur de toute l’Égypte. À ce titre, il mène une expédition victorieuse contre l’Ifrīqiya en 27/647-648 et entame les opérations contre la Nubie. C. H. Becker, EI², s. v. « ‘Abd Allāh b. Sa‘d ».
‘Abd Allāh ibn ‘Umar : 211, 325, 431, 481. Fils du second calife ‘Umar ibn al-Ḫaṭṭāb, c’est un homme très pieux, transmetteur de hadiths, qui prend part à la campagne d’Égypte puis à celle d’Ifrīqiya dans « l’armée des ‘Abd Allāh » dirigée par ‘Abd Allāh ibn Sa‘d ibn Abī Sarḥ. Il refuse par trois fois le califat car il craint que le sang ne soit versé autour de son nom. Il meurt en 73/693. L. Veccia Vaglieri, EI², s. v. « ‘Abd Allāh b. ‘Umar ibn al-Khaṭṭāb ».
‘Abd Allāh ibn Yāsīn : 52. ‘Abd Allāh ibn Yāsīn al-Ǧazūlī (m. 451/1059) est un prédicateur malikite qui a été à l’origine de la fondation du mouvement almoravide. H. T. Norris, EI², s. v. « Al-Murābiṭūn ».
‘Abd Allāh ibn al-Zubayr : 47, 163, 205, 211-213, 325, 399, 411. Il prend part à la campagne d’Ifrīqiya. Il refuse en 60/680 de prêter allégeance au second calife omeyyade Yazīd ; il devient ensuite « l’anti-calife », reconnu calife par une partie des musulmans opposés aux Omeyyades. Il est tué au combat à La Mecque par les troupes syriennes commandées par al-Ḥaǧǧāǧ ibn Yūsuf en 73/692. H. Gibb, EI², s. v. « ‘Abd Allāh b. al-Zubayr ».
‘Abd al-Malik ibn Marwān : 74-76, 88, 98, 110, 161-163, 206, 328, 329, 339, 353, 357-358, 472, 518. Il s’agit du cinquième calife omeyyade qui a régné entre 65/685 et sa mort en 86/705. H. Gibb, EI², s. v. « ‘Abd al-Malik b. Marwān ».
‘Abd al-Mu’min ibn ‘Alī : 51, 139, 191, 201, 210, 214, 216, 219, 238, 241, 242, 244, 257-258, 265, 280, 311, 329, 378, 420, 437, 463, 466, 475, 503, 506. ‘Abd al-Mu’min ibn ‘Alī prend la tête du mouvement almohade en 524/1130 à la mort du Mahdī Ibn Tūmart et met fin à la dynastie almoravide en s’emparant de Marrakech en 541/1147. Il conquiert un empire gigantesque, tant en al-Andalus qu’au Maghreb, jusqu’à Tripoli. Il meurt en 558/1163. É. Lévi-Provençal, EI², s. v. « ‘Abd al-Mu’min ».
‘Abd al-Muṭṭalib : 120-121, 205
‘Abd al-Raḥmān ibn ‘Abd Allāh ibn ‘Abd al-Ḥakam : voir Ibn ‘Abd al-Ḥakam
‘Abd al-Raḥmān ibn Ḥabīb : 207, 279, 367-368, 448, 508. Arrière-petit-fils de ‘Uqba ibn Nāfi‘, il s’empare du pouvoir en Ifrīqiya en 129/746-747. Il renie l’autorité des Abbassides et est assassiné par son frère en 137/755. É. Lévi-Provençal, EI², s. v. « ‘Abd al-Raḥmān b. Ḥabīb ».
‘Abd al-Raḥmān ibn Rustum : 426-429
‘Abd al-Raḥmān ibn Ziyād ibn An‘am : 278, 333
‘Abd al-Raḥmān al-Nāṣir li-Dīn Allāh : 247, 373. Il s’agit de ‘Abd al-Raḥmān III, le souverain omeyyade de Cordoue qui a régné entre 300/912 et 350/961. É. Lévi-Provençal, EI², s. v. « ‘Abd al-Raḥmān ».
‘Abd al-Wāḥid ibn Abī l-‘Alā Idrīs ibn al-Manṣūr Ya‘qūb (al-Rašīd) : 464, 493. C’est le souverain almohade ‘Abd al-Wāḥid al-Rašīd, qui a régné de 630/1232 à sa mort en 640/1242. D. Valérian, Bougie, port maghrébin, 1067-1510, p. 681.
Abraha ibn al-Ṣabbāḥ : 119-120
Abū l-‘Abbās (frère d’Abū ‘Abd Allāh al-Šī‘ī) : 396, 426, 429
Abū ‘Abd Allāh al-Ḥanafī : 244, 310. Il s’agit de Muḥammad ibn Ibrāhīm ibn ‘Uṯmān al-Zanātī (m. 655/1257), un poète de Mahdia connu sous le nom d’al-Ḥanafī. Voir al-Tiǧānī, Riḥla, p. 369-371.
Abū ‘Abd Allāh ibn al-Naǧǧār : 452
Abū ‘Abd Allāh al-Quḍā‘ī : 204, 287, 296, 347. Ce savant chaféite, auteur de plusieurs ouvrages, exerce la fonction de cadi pour les Fatimides. Il meurt en 454/1062. Ibn Ḫallikān, Biographical Dictionary, II, p. 616-617.
Abū ‘Abd Allāh al-Šī‘ī al-Dā‘ī : 101, 118, 187, 209, 216, 361-362, 389, 394-396, 426, 428-429, 483. Le missionnaire ismaélien Abū ‘Abd Allāh al-Šī‘ī prépare l’arrivée au pouvoir des Fatimides au Maghreb dès 280/893, s’empare de nombreuses villes dès 293/906 et permet à ‘Ubayd Allāh d’entrer à Raqqāda en 297/910. Il est assassiné sur ordre de ce dernier l’année suivante. S. M. Stern, EI², s. v. « Abū ‘Abd Allāh al-Shī‘ī ».
Abū l-‘Alā al-Ma‘arrī : 515
Abū ‘Amr ‘Uṯmān ibn ‘Atīq ibn ‘Arabiyya : 57, 131, 192, 237. Ibn ‘Arabiyya (m. 659/1260-1261) est un poète et savant de Mahdia. Voir al-Tiǧānī, Riḥla, p. 375-377.
Abū l-‘Ayš ‘Īsā ibn Ibrāhīm ibn al-Qāsim : 108, 109
Abū Bakr al-Harawī : 20, 168, 484. Abū Bakr al-Harawī (m. 611/1215) est un ascète itinérant originaire de Damas qui laissa le récit de ses visites dans de nombreux sanctuaires. J. Sourdel, EI2, s. v. « Al-Harawī ».
Abū Bakr ibn Muǧbir : 197-198, 319, 481. Le poète Abū Bakr Yaḥyā ibn Muǧbir (m. 582/1186-1187) a travaillé au service des Almohades. M. Ghouirgate, L’Ordre almohade (1120-1269), p. 367.
Abū Ḏu’ayb al-Huḏalī : 205
Abū l-Faḍl al-‘Abbās ibn ‘Alī al-Ṣūlī : 382
Abū l-Faḍl Ǧa‘far ibn Yūsuf al-Kalbī : 308-309
Abū l-Fatḥ Naṣr Allāh ibn ‘Abd Allāh ibn Qulāqis al-Iskandarī : 84, 134
Abū l-Fatḥ Naṣr ibn ‘Abd al-Raḥmān al-Iskandarī : 18, 97
Abū l-Fidā’ : 19, 33, 34, 111, 136, 227
Abū Ǧa‘far Aḥmad ibn ‘Aṭiyya : 266
Abū Ǧa‘far al-Manṣūr : 165, 207-208, 278, 333, 473. C’est le deuxième calife abbasside qui a régné entre 136/754 et 158/775. H. Kennedy, EI², s. v. « Al-Manṣūr ».
Abū Ḥafṣ : 203, 265, 370, 429, 463, 489
Abū Ḥāmid al-Andalusī al-Ġarnāṭī : 24, 371
Abū l-Ḥasan ‘Alī al-Ǧazarī : 210
Abū l-Ḥasan al-Balḫī : voir al-Balḫī
Abū l-Ḥasan al-Ḫwārizmī : voir al-Ḫwārizmī
Abū l-Ḥasan al-Muhallabī : voir al-Muhallabī
Abū l-Ḫaṭṭāb ‘Abd al-A‘lā ibn al-Samḥ al-Ma‘āfirī : 97, 360, 426, 429. Abū l-Ḫaṭṭāb al-Ma‘āfirī est désigné comme premier imam ibadite du Maghreb en 140/757-758 et son armée s’empare de Kairouan l’année suivante. Il est tué par l’armée abbasside à Tāwarġā, en ṣafar 144/mai-juin 761. Kairouan est ensuite reprise par les Abbassides. A. de Motylinski et T. Lewicki, EI², s. v. « Abū l-Khaṭṭāb al-Ma‘āfirī ».
Abū ‘Imrān Mūsā ibn Yūsuf ibn ‘Abd al-Mu’min : 429, 463-464
Abū l-Iṣba‘ Sa‘d al-Ḫayr al-Andalusī : 269
Abū Marwān al-Faḥṣīlī : 131, 146
Abū l-Muhāǧir Dīnār ibn ‘Abd Allāh al-Nahūḏī al-Zābī / al-Anṣārī : 217, 283, 383. Il devient représentant du gouverneur d’Égypte en Ifrīqiya en lieu et place de ‘Uqba ibn Nāfi‘ vers 54/674. Voir J. Thiry, Le Sahara libyen, p. 111-113.
Abū Muḥammad ibn ‘Abd Allāh al-Tiǧānī : voir al-Tiǧānī
Abū Muḥammad ‘Abd al-Wāḥid ibn Abī Ḥafṣ : 131, 370-371, 421-423, 429, 463, 475, 489, 521. Fils d’Abū Ḥafṣ ‘Umar ibn Yaḥyā al-Hintātī, le compagnon d’Ibn Tūmart, il gouverne l’Ifrīqiya pour le compte des Almohades entre 603/1207 et 618/1221. H. R. Idris, EI², s. v. « Ḥafṣides ».
Abū Muḥammad ‘Alī ibn Aḥmad ibn Ḥazm al-Andalusī : 101
Abū l-Munḏir Hišām ibn Muḥammad al-Kalbī : voir Ibn al-Kalbī
Abū l-Muṭarrif ibn ‘Amīra : 28, 312-313, 379, 385. Abū l-Muṭarrif Aḥmad ibn ‘Abd Allāh ibn ‘Amīra al-Maḫzūmī est un écrivain, poète et juge né à Valence en 580/1184 et mort à Tunis en 656/1258 ou 658/1260, proche du calife hafside al-Mustanṣir bi-llāh. H. Monés, EI², s. v. « Ibn ‘Amīra ».
Abū l-Qāsim Muḥammad ibn ‘Abbād : voir al-Mu‘tamid Muḥammad ibn ‘Abbād.
Abū l-Qāsim Muḥammad al-Qā’im : 48, 50, 209, 224-225, 263-264, 274, 295-296, 298, 436. C’est le second calife fatimide du Maghreb, qui a régné entre 322/934 et sa mort pendant la révolte d’Abū Yazid en 334/946. F. Dachraoui, Le califat fatimide au Maghreb, p. 161-182.
Abū l-Qāsim al-Naḥwī al-Andalusī : 101-102
Abū l-Rabī‘ Sulaymān al-Multānī : 24, 160, 165, 210, 257, 272, 385, 440. Informateur d’al-Qazwīnī pour l’Afrique sub-saharienne. On peut déduire que c’est un marchand qui y a commercé au viie/xiiie siècle. Il est peut-être originaire du nord-ouest de l’Inde si on se fie à sa nisba « al-Multānī », ou de Miliana si on la corrige en « al-Milyānī ». En effet, Yāqūt cite Abū l-Rabī‘ Sulaymān al-Milyānī comme informateur pour Ténès. Voir l’introduction à ce volume.
Abū l-Rayḥān al-Bīrūnī ou al-Ḫwārizmī : voir al-Bīrūnī
Abū Sa‘d al-Sam‘ānī : voir al-Sam‘ānī
Abū Sa‘īd al-Sukkarī : 142, 443, 484. Il s’agit d’Abū Sa‘īd al-Ḥasan ibn al-Ḥusayn al-Sukkarī (m. 275/888-889), une des sources de Yāqūt. A. R. Khondakar, « Sources of Yāqūt’s Geographical Dictionary », p. 86-87.
Abū Ṭāhir [Aḥmad ibn Muḥammad] al-Silafī : 84, 279, 363, 513. Al-Ḥāfīẓ Abū Ṭāhir al-Silafī (m. 576/1180) est un grand traditionniste qui a vécu une bonne partie de sa vie à Alexandrie et a rédigé un dictionnaire de voyages (Mu‘ǧam al-safar). Cl. Gilliot, EI², s. v. « Al-Silafī ».
Abū ‘Ubayd al-Bakrī : voir al-Bakrī
Abū Yazīd Maḫlad ibn Kaydād : 46, 54, 74, 86, 88, 223-225, 239, 242, 264, 274, 320-321, 322, 369, 398, 411, 436, 446, 451, 470, 474. Chef des ibadites nukkārites, il mène une révolte acharnée contre les Fatimides entre 332/943 et sa mort en 336/947. S. M. Stern, EI², s. v. « Abū Yazīd ».
Abū Zakariyyā’ ou Abū Zakariyyā : 57, 131, 146, 192, 273, 459, 464. Abū Zakariyyā’ Yaḥyā, premier émir hafside indépendant, règne depuis Tunis entre 625/1228 et 647/1249. H. R. Idris, EI², s. v. « Ḥafṣides ».
Abū Zayd ibn Abī l-‘Alā Idrīs : 236-237
Abyssins : voir Ḥabaš
‘Ād : 157, 198, 333
Adam : 102, 118, 294, 361
Afāriq : 30, 38, 213, 276, 307. Les Afāriq ou Afāriqa sont des Berbères latinisés ou des Latins africanisés qui ont conservé pour la plupart, pendant plusieurs siècles après la conquête arabe, leur foi chrétienne et l’usage d’un latin corrompu. Voir J. Thiry, Le Sahara libyen, p. 301 ; H. H. Abdul Wahab, « Les steppes tunisiennes », p. 7.
Aghlabides : 45, 86, 110, 112-113, 183, 208-209, 229, 243, 248, 253, 336-337, 339, 344, 360-362, 424, 442, 470, 483, 501
Aḥmad ibn al-Aġlab : 208, 344
Aḥmad ibn al-Ḥasan al-Muhallabī : voir al-Muhallabī
Aḥmad ibn Ibrāhīm ibn Abī Ḫālid ibn al-Ǧazzār : 20, 442
Aḥmad ibn ‘Īsā : 110, 183
Aḥmad ibn Marzūq : 203, 518
Aḥmad ibn Yaḥyā ibn Ǧābir : voir al-Balāḏurī
Alexandre le Grand : 95, 179-180, 182, 184, 185, 232, 402-403, 431, 530
‘Alī al-Ǧanaḥānī al-Maġribī : 24, 123, 220, 420, 433, 519. Informateur d’al-Qazwīnī pour l’Afrique sub-saharienne. On peut déduire que c’était un marchand qui y avait commercé au viie/xiiie siècle. Voir l’introduction à ce volume.
‘Alī ibn Abī Ṭālib : 153, 157, 170, 199, 205, 209, 224, 251, 264, 397, 438, 463, 500, 501. Il est le cousin, le gendre et un des tout premiers disciples du Prophète Muḥammad. Il règne en tant que quatrième calife entre 35/656 et sa mort en 40/661. L. Veccia Vaglieri, EI², s. v. « ‘Alī b. Abī Ṭālib ».
‘Alī ibn Ǧa‘far al-Sa‘dī : voir Ibn al-Qaṭṭāʻ
‘Alī ibn Ġāniya : voir ‘Alī ibn Isḥāq al-Mayūriqī
‘Alī ibn Ḥamdūn ibn al-Andalusī : 45, 264, 274, 513. Ce fidèle soutien de ‘Ubayd Allāh contribue fortement à la puissance fatimide ; il fonde M’Sila vers 314/926-927, devient gouverneur du Zāb et se bat contre Abū Yazīd. H. R. Idris, Zīrīdes, p. 16-21.
‘Alī ibn Ḥamza al-Baṣrī : 161
‘Alī ibn Isḥāq al-Mayūriqī : 117, 197, 198, 283, 455, 480-481. ‘Alī ibn Isḥāq le Majorquin (m. 584/1188) est un des chefs des Banū Ġāniya, les Berbères almoravides qui ont lutté contre les Almohades au Maghreb. G. Marçais, EI², s. v. « Ghāniya ».
‘Alī ibn al-Rand : 318
‘Alī ibn Yūsuf : 52, 258-259, 445. ‘Alī ibn Yūsuf b. Tāšfīn est le second souverain almoravide qui succède à son père Yūsuf et règne sur une partie du Maghreb et du sud d’al-Andalus entre 500/1106 et 537/1143. É. Lévi-Provençal, EI², s. v. « ‘Alī b. Yūsuf b. Tāshufīn ».
Almohades : 27, 28, 63, 139, 152, 196-197, 198, 220, 236-237, 256, 260, 263, 265-266, 269, 283, 310-311, 318, 339, 370-371, 378, 421-423, 432, 437, 445, 463, 466, 475, 479-480, 489, 492-493, 503, 506, 509, 515
Almoravides : 18, 48, 51, 58, 153, 219-220, 256, 258, 269, 419, 422, 429, 461, 506, 515
Al-‘Amrānī : 246, 263. Il s’agit d’Abū l-Ḥasan al-‘Amrānī, mort en 560/1164-1165. A. al-Bāhī, Sūsa wa-l-Sāḥil fī l-‘ahd al-wasīṭ, p. 62. Voir aussi F. J. Heer, « Die historischen und geographischen Quellen », p. 30.
‘Amr ibn al-‘Āṣ (ou ibn al-‘Āṣī) : 49, 105-106, 144, 157, 170, 204, 213-214, 279, 282, 287-288, 296, 340, 367-368, 431, 447-449, 461, 487, 522, 525. ‘Amr ibn al-‘Āṣ al-Sahmī, contemporain du Prophète, artisan de la conquête de l’Égypte et fondateur de Fusṭāṭ, meurt vers 42/663. A. J. Wensinck, EI², s. v. « ‘Amr b. al-‘Āṣ ».
Anas ibn Mālik : 101, 118, 358. Anas ibn Mālik est un des plus célèbres compagnons du Prophète, qu’il sert de l’hégire à sa mort. Il rassemble un grand nombre de hadiths et meurt fort âgé à Basra en Irak, sans doute vers 91-93/709-711. A. J. Wensinck et J. Robson, EI², s. v. « Anas b. Mālik ».
Andalous : 52, 101, 106, 130, 134, 148-152, 261, 371, 399, 438-439, 441, 459, 498-499, 521, 529
Arabes : 14, 19, 30, 48, 49, 53, 55, 63, 74, 76-77, 79, 87-90, 95, 99, 115-116, 120, 140, 154, 162, 173, 178, 197, 203, 209, 212, 213, 219, 221, 227, 229-230, 238, 251, 252, 253, 260, 263, 271, 275-276, 283, 298, 307-311, 316, 323, 329, 340, 342, 345, 351, 352, 354, 357, 359, 366, 370, 376, 381, 383, 385, 389, 402, 406, 414, 416, 418, 422, 432, 435, 453, 455, 480-481, 487-489, 495, 508-509, 525-526
‘Arīb : 399
Aristote : 94, 180, 185, 402, 404
Awraba : 130, 384, 432, 501, 504
Al-‘Ayṣ ibn Isḥāq : 289, 292-293
Al-Azharī : 340, 516. Abū Manṣūr Muḥammad ibn Aḥmad al-Azharī (m. 370/980) est un lexicographe arabe qui a vécu principalement à Hérat et dont Yāqūt cite plusieurs ouvrages. A. R. Khondakar, Sources of Yāqūt’s Geographical Dictionnary, p. 92-93 ; R. Blachère, EI², s. v. « Al-Azharī ».
B
Bādīs : 67, 209, 251, 369. Bādīs ibn al-Manṣūr ibn Buluggīn ibn Zīrī est le troisième souverain ziride, qui règne entre 386/996 et sa mort en 406/1016. H. R. Idris, EI², s. v. « Bādīs ».
Al-Bakkī : 149
Bakr ibn Ḥammād : 424, 428, 522. Abū ‘Abd al-Raḥmān Bakr ibn Ḥammād est mort en 296/908-909. Voir à son sujet al-Mālikī, Riyāḍ al-nufūs, II, p. 21-26.
Al-Bakrī : 13, 19, 27, 28, 33, 34, 47, 48, 65, 72, 85, 98, 107, 138, 139, 140, 148, 150, 158, 171, 173, 176, 183, 186, 199, 204, 214, 220, 226, 239-240, 255, 267, 268, 270, 274, 275, 282, 286, 307, 320-321, 326, 338, 351, 357, 369, 383, 398, 405, 410, 424, 438, 443, 447, 453, 454, 456, 470-471, 482, 487, 488, 498, 503, 517, 522. Prolifique littérateur andalou du ve/xie siècle qui laisse notamment un dictionnaire géographique et un ouvrage intitulé Kitāb al-Masālik wa-l-mamālik (« Livre des Routes et des royaumes ») à portée universelle, connu cependant sous une forme abrégée. Sa valeur remarquable vient du fait qu’il a eu à sa disposition des sources aujourd’hui disparues, notamment l’ouvrage géographique de Muḥammad ibn Yūsuf al-Warrāq. Il meurt en 487/1094. J.-Ch. Ducène, EI3, s. v. « Al-Bakrī ».
Al-Balāḏurī : 20, 100, 204, 368, 382. Al-Balāḏurī est un historien du iiie/ixe siècle dont on sait peu de choses ; il passe sans doute une bonne partie de sa vie à Bagdad et serait mort vers 279/892-893. Deux de ses ouvrages ont survécu, dont l’Histoire des Conquêtes (Futūḥ al-buldān). C. H. Becker, EI², s. v. « Al-Balādhurī ».
Al-Balḫī : 19, 346, 347
Banū ‘Abd al-Wādī : 432, 464
Banū Ǧāmi‘ : voir Banū Rušayd
Banū Ǧannād : 261
Banū Ġāniya : 8, 196-197, 370-371, 380, 421, 423, 479-481, 489
Banū Hilāl : 7, 323
Banū Mudliǧ : 359, 367, 447-449
Banū Qurra : 63, 495-496
Banū Rušayd ibn Ǧāmi‘ : 63, 310-311
Banū Sulaym : 7, 154, 311
Banū Ziyād : 66, 329
Banū Zuġba : 323, 489
Barbar : voir Berbères
Barbar ou Barbara : 31, 94-96, 99, 102-103, 118, 189, 252, 254, 303, 347, 403, 527-528. Cet ethnonyme, employé par les géographes arabes pour l’Afrique de l’Est, désigne les Somaliens, que ces géographes distinguaient des populations éthiopiennes (Ḥabaša) localisées au nord-ouest des Barbara, bédjas (Buǧa) au nord et bantoues (Zanǧ) au sud. Voir l’introduction.
Barġawāṭa : 52, 58, 100, 129, 153
Bédjas : 12, 30, 31, 34, 56, 79, 83, 88, 91, 95, 119, 129, 142, 195-196, 289, 302, 306, 347-348, 390-391. Les Buǧa médiévaux, selon la vocalisation arabe, correspondent aux Bédjas modernes, une population nomade située sur les territoires de l’Égypte, du Soudan et de l’Érythrée actuels. Plus particulièrement, elle est localisée entre la mer Rouge à l’est et le Nil ainsi que l’Atbara à l’ouest. Au nord, les Bédjas s’étendaient jusqu’au wādī al-‘Allāqī. Au sud, ils s’étendaient jusqu’en Érythrée actuelle, englobant la région de Barka. Voir l’introduction.
Berbères : 29, 30-32, 34, 46, 48-50, 54, 58-59, 64-67, 69, 72, 74-77, 80-81, 87, 89-91, 94, 96, 99-102, 104, 117-118, 122, 135, 138, 140, 142, 151-152, 158, 171, 176, 189-190, 195, 204, 206-207, 210, 214, 216, 220-221, 223, 226, 230-232, 236, 245, 247-248, 252-254, 256-257, 264, 268-269, 272, 274-276, 280, 284-285, 303, 308, 323, 334-335, 340-343, 354, 359-360, 362, 366, 371, 375, 381, 383-384, 389, 393-394, 399-400, 408, 415-416, 418-419, 421, 426-427, 429-432, 435-436, 438, 443-445, 447, 450-451, 455-457, 460, 462, 466, 485, 487-488, 492-493, 495, 497, 499-502, 504, 506-507, 513, 519-521
Al-Bīrūnī : 11, 20, 30, 92, 174, 176, 204, 232, 342, 391. Important savant de l’Islam médiéval, né en 362/973 et mort après 442/1050, qui s’illustre en géographie mathématique, en astronomie, en astrologie et en pharmacopée. D. J. Boilot, EI2, s.v. « Al-Bīrūnī ».
Blancs : 72, 101, 130
Buǧa : voir Bédjas.
Bukm : 381
Buluggīn ibn Zīrī ibn Manād al-Ṣanhāǧī : 209, 273-274, 322, 369, 513. Buluggīn est le premier souverain ziride d’Ifrīqiya, nommé d’abord gouverneur d’Ifrīqiya par le quatrième calife fatimide al-Mu‘izz, puis investi du pouvoir sur cette région en 361/972 lorsqu’al-Mu‘izz part pour l’Égypte. Il meurt en 373/984 après s’être emparé de plusieurs villes de l’actuel Maroc. H. R. Idris, EI², s. v. « Buluggīn b. Zīrī ».
Busr ibn [Abī] Arṭāt al-‘Āmirī : 205, 237, 322, 487-488. Busr ibn Abī Arṭāt, également connu sous le nom de Busr ibn Arṭāt, est un général issu des Qurayš qui a participé à la conquête de nombreuses régions jusqu’en 50/670. H. Lammens, EI², s. v. « Busr b. Abī Arṭāt ».
C-D
Chiites : 50, 157, 190, 200, 209, 244, 247, 281, 343, 344, 396-398, 483
Chrétiens : 30, 34, 53, 76, 119, 121, 143-144, 185, 191, 193, 219, 267, 282, 289, 301, 316, 328, 343, 349, 354, 390, 402-404, 430, 431, 462,
Ḍarīsa : 89, 100
Dukkāla : 509
Ḏū l-Qarnayn : voir Alexandre le Grand
F-G
Fatimides : 12, 46, 49, 54, 63, 190, 191, 200, 209, 223-225, 239-240, 242, 243, 251-252, 274, 290, 308, 310, 320, 322, 343, 369, 394-397, 412, 426, 451, 461, 507, 513, 526
Galien : 13, 32, 124
Ǧarīr [ibn ‘Aṭiyya] : 154
Ǧazūla : 89, 265, 303, 409
Goliath : 99, 102, 117, 455
Grecs : 143, 185, 232, 402-404, 447
Grégoire (Ǧurǧīr) : 47, 211-212, 256, 398-399. Grégoire, ou Flavius Gregorius, est nommé avant juillet 645 exarque d’Afrique, c’est-à-dire chef suprême des armées et gouverneur général des provinces byzantines. Il serait tué lors de la première campagne arabe dirigée par ‘Abd Allāh ibn Sa‘d ibn Abī Sarḥ en 27/647-648. Y. Modéran, EB, s. v. « Grégoire ».
Ġumāra : 100, 284, 433
Ġuzz : 197, 198, 479-481
H
Ḥabaš ou Ḥabaša : 29, 31, 33, 34, 60, 79, 81, 83, 88, 91, 95-96, 102, 118, 119-122, 124, 129, 133-135, 136, 173, 177, 181, 189, 193, 219, 232, 252, 254, 277, 286, 289, 295-296, 306, 347, 257, 382, 390-391, 490, 511, 516-517, 520, 526-527. L’ethnonyme arabe provient du geez Ḥabäša, terme qui désignait un royaume des hauts plateaux éthiopiens dans l’inscription de ‘Ezana et qui finit par être étendu à l’ensemble des populations de la rive africaine de la mer Rouge, à la hauteur du Yémen, dès le vie siècle. Le terme désignait originellement une tribu sud-arabique qui, dans la première moitié du premier millénaire avant notre ère, traversa la mer Rouge pour s’installer dans le nord-est africain. W. W. Müller, EÆ, s. v. « Ḥabašāt ».
Al-Ḫaḍir : 245, 358, 461, 475. Également connu sous le nom d’al-Ḫiḍr, « l’homme vert » est une figure populaire qui apparaît dans la sourate XVIII du Coran. A. J. Wensinck, EI², s. v. « Al-Khaḍir ».
Al-Ḥaǧǧāǧ ibn Yūsuf : 163, 206. Al-Ḥaǧǧāǧ ibn Yūsuf al-Ṯaqafī est l’un des plus célèbres gouverneurs omeyyades, fidèle aux califes ‘Abd al-Malik puis al-Walīd. Un de ses hauts faits est d’avoir repris La Mecque à ‘Abd Allāh ibn al-Zubayr. Il meurt en 95/714. A. Dietrich, EI², s. v. « Al-Ḥadjdjādj b. Yūsuf ».
Ḥā’iḏ ibn Šālum ibn al-‘Ayṣ ibn Isḥāq ibn Ibrāhīm : 292-294
Ḫālid ibn Yāzid al-‘Absī : 75-77
Al-Hamdānī : 18-19, 81, 102-103, 390, 403, 526. Al-Ḥasan ibn Aḥmad ibn Ya‘qūb al-Hamdānī al-Yamanī (m. 334/945) est un savant et littérateur yéménite, auteur notamment de la Ṣifat ǧazīrat al-‘Arab (« Description de la péninsule arabique »). O. Löfgren, EI², s. v. « Al-Hamdānī ».
Ḥammād ibn Buluggīn ibn Zīrī ibn Manād : 90-91, 116, 322, 323. Il fonde la dynastie des Hammadides, la ville d’al-Qal‘a (Qal‘at Banī Ḥammād) et règne entre 405/1015 et 419/1028. H. R. Idris, EI², s. v. « Ḥammādides ».
Hammadides : 67, 113-116, 135, 173, 215, 263, 267, 322
Ḥamza al-Iṣfahānī : 287
Ḥanaš al-Ṣan‘ānī : 163, 170. Ḥanaš ibn ‘Abd Allāh al-Ṣan‘ānī aurait participé à la conquête d’Ifrīqiya puis à celle d’al-Andalus avec Mūsā ibn Nuṣayr. Il serait revenu ensuite au Maghreb où il serait mort en 100/718. Sur ce personnage qui suscite de nombreux questionnements, voir M. Marín, « Ṣaḥāba et tābi‘ūn dans al-Andalus », p. 25-36.
Hannibal : 329-330
Ḥanẓala ibn Safwān al-Kalbī : 206-207
Harṯama ibn A‘yan : 208, 274, 276, 448-449. Général abbasside qui est notamment gouverneur de Palestine, du Khorasan et d’Ifrīqiya, décédé en 200/816. Ch. Pellat, EI², s. v. « Harthama b. A‘yan ».
Hārūn al-Rašīd : 208, 247-248, 355, 484, 500, 501, 522. C’est le cinquième calife abbasside, qui succède à son frère al-Hādī en 170/786 et règne jusqu’à sa mort en 193/809. F. Omar, EI², s. v. « Hārūn al-Rashīd ».
Al-Ḥasan ibn Aḥmad ibn Ya‘qūb al-Hamdānī al-Yamanī : voir al-Hamdānī
Al-Ḥasan ibn ‘Alī ibn Abī Ṭālib : 157-158
Al-Ḥasan ibn ‘Alī ibn Yaḥyā ibn Tamīm ibn al-Mu‘izz : 53, 191, 210, 241, 244, 437. Le huitième souverain ziride, qui voit la conquête normande d’une partie de l’Ifrīqiya, règne entre 515/1121 et 543/1148, date de la prise de Mahdia par les chrétiens. H. R. Idris, Zīrīdes, p. 333-363.
Al-Ḥasan ibn Rašīq al-Qayrawānī al-Azdī : 87, 191, 200, 364, 369-370, 374, 450, 451, 523. Un des plus célèbres lettrés d’Ifrīqiya, né en 390/1000 à M’Sila. Il étudie à Kairouan sous le règne d’al-Mu‘izz ibn Bādīs dont il devient l’un des poètes de cour et un grand intime. Il meurt en Sicile en 456/1063-1064 ou 463/1070-1071, laissant quantité d’ouvrages. Ch. Bouyahia, EI², s. v. « Ibn Rashīḳ ».
Haskūra : 507, 509
Ḥassān ibn al-Nu‘mān al-Ġassānī : 74-77, 88, 146, 206, 301, 328, 329, 343-344, 354, 357, 472, 518. Général omeyyade qui joue un rôle décisif dans la conquête de l’Ifrīqiya en vainquant la Kāhina vers 78/697-698. Démis au profit de Mūsā ibn Nuṣayr, il rentre ensuite en Orient où il meurt au combat en 80/699-700. M. Talbi, EI², s. v. « Ḥassān b. al-Nu‘mān al-Ghassānī ».
Ḥašwiyya : 51, 408. Le terme ḥašwiyya est un terme injurieux désignant de façon générale tous les « savants » de bas étage et notamment les traditionnistes ; il est employé par les sunnites pour désigner les traditionnistes extrémistes. Éd., EI², s. v. « Ḥashwiyya ».
Hawwāra : 54-55, 66, 88, 100, 141, 159, 160, 200, 210, 230, 256, 264, 323, 414, 425, 428, 437, 447, 459, 487, 520, 525
Al-Ḥāzimī : 18, 127, 135, 371. Abū Bakr Muḥammad ibn Mūsā al-Ḥāzimī (m. 584/1188) est l’auteur d’un livre sur les noms de lieux et constitue une des sources de Yāqūt. Voir M. Meouak, Les Ziban entre Aurès et Sahara, p. 152 et l’introduction à ce volume.
Ḥimyar : 119, 121, 302, 333, 407. Confédération tribale de l’Arabie préislamique, déjà présente chez Pline (Histoire naturelle, VI, 161), qui joua un rôle politique important car elle est à l’origine du royaume de Ḥimyar qui gouverna le Yémen puis une grande partie de l’Arabie dans les années 350-560. Ses développements politiques sont connus essentiellement par des inscriptions. Dans la littérature arabe évoquant cette période, son histoire devint légendaire. Ch. Robin, « L’Arabie préislamique », p. 74-79.
Hišām ibn ‘Abd al-Malik ibn Marwān : 206, 344, 472. Dixième calife omeyyade, il règne entre 105/724 et 125/743. F. Gabrieli, EI², s. v. « Hishām ».
Al-Ḥusayn ibn ‘Alī ibn Abī Ṭālib : 129, 243
I
Ibadites : 30, 88, 90, 97, 108-109, 280-281, 315, 338, 360, 387, 388, 398, 400, 425-426, 428-429. Les ibadites (al-ibāḍiyya), seule branche survivante du kharijisme, ont joué un rôle important dans le Maghreb médiéval. Ils subsistent actuellement en Oman et au Maghreb, dans le Mzab algérien, à Djerba et dans le djebel Nafūsa libyen. T. Lewicki, EI², s. v. « Al-Ibāḍiyya ».
Ibn al-Abbār : 28, 464
Ibn ‘Abbās : 157, 393. ‘Abd Allāh ibn al-‘Abbās, appelé fréquemment Ibn ‘Abbās, est un des plus grands savants de la première génération de musulmans et le père de l’exégèse coranique. Il est mort en 68/687-688. L. Veccia Vaglieri, EI², s. v. « ‘Abd Allāh b. al-‘Abbās ».
Ibn ‘Abd al-Ḥakam : 20, 279, 287-288, 327, 351, 368, 448. Historien et juriste égyptien, né vers 182/798-99, mort en 257/871, auteur d’un ouvrage sur la conquête de l’Égypte et du Maghreb qui couvre l’histoire de ces régions et d’al-Andalus, avec un point de vue qui est davantage celui d’un juriste que d’un chroniqueur. Fr. Rosenthal, EI2, s.v. « Ibn ‘Abd al-Ḥakam ».
Ibn ‘Amīra : voir Abū l-Muṭarrif ibn ‘Amīra
Ibn al-A‘rābī : 516, 517. Muḥammad ibn Ziyād ibn al-A‘rābī est un philologue et lexicographe arabe auteur des Nawādir, que Yāqūt a consultés. Il est mort en 231/845-846. A. R. Khondakar, « Sources of Yāqūt’s Geographical Dictionnary », p. 81-82.
Ibn Bašīr al-Mahdawī : 191
Ibn Da’b : 254
Ibn al-Faqīh : 18, 33, 101, 105, 123, 186, 291, 298, 458, 491, 515. Littérateur originaire de Hamādān qui composa vers 290/903 une géographie connue uniquement dans une version abrégée, Muḫtaṣar kitāb al-buldān. Le matériau géographique y est entremêlé de digressions littéraires, propres à l’adab. H. Massé, EI2, s. v. « Ibn al-Faḳīh ».
Ibn Ḥawqal : 13, 19, 27, 48, 51, 61, 69, 73, 80, 100-101, 107-108, 110, 118, 315, 338, 420, 443. Important géographe arabe du ive/xe siècle qui laisse un ouvrage de géographie accompagné d’un corpus de cartes. En tenant compte des manuscrits actuels, on peut déduire qu’il réalisa trois rédactions successives de son ouvrage. Dans la première version, il fait déjà part de ses observations personnelles au Maghreb et atteste se trouver à Awḏaġast en 340/951. J.-Ch. Ducène, EI3, s. v. « Ibn Ḥawqal ».
Ibn ‘Iḏārī : 28, 74, 214, 457
Ibn al-Kalbī : 99, 100, 203, 340, 346. Abū l-Munḏir Hišām ibn Muḥammad al-Kalbī naît à Kūfa vers 120/737 et meurt dans cette ville en 204/819 ou en 206/821. Maître incontesté de la généalogie arabe, il aurait été l’auteur de plus de 150 ouvrages, dont les textes sont connus par les travaux de ses disciples. Yāqūt cite à plusieurs reprises un Kitāb Ansāb al-buldān issu de sa plume. W. Atallah, EI², s. v. « Al-Kalbī » ; F. J. Heer, « Die historischen und geographischen Quellen », p. 4-5.
Ibn Lahī‘a : 143
Ibn al-Muǧāwir : 95, 103, 223, 390, 402
Ibn al-Qaṭṭā‘ : 73, 216, 339, 402. Abū l-Qāsim ‘Alī ibn Ǧa‘far ibn al-Qaṭṭā‘ al-Sa‘dī est un lettré, lexicographe, historien et grammairien, né en Sicile en 433/1041 et mort en 515/1121 au Caire. Il a notamment écrit une anthologie de poésie arabo-sicilienne et un traité historique sur la Sicile (Kitāb Tārīḫ Ṣiqilliyya). U. Rizzitano, EI², s. v. « Ibn al-Ḳaṭṭā‘ » ; F. J. Heer, « Die historischen und geographischen Quellen », p. 43.
Ibn al-Ṣabbān : 191
Ibn Tawālā : 153
Ibn Wānnamū al-Ṣanhāǧī : 308-309
Ibn Warṣand : 50-51
Ibrāhīm ibn al-Aġlab : 45, 208, 247-248, 336-337, 366, 483. Ibrāhīm ibn al-Aġlab (ou Ibrāhīm ibn Sālim ibn ‘Iqāl) est le premier souverain aghlabide d’Ifrīqiya : nommé par Hārūn al-Rašīd en muḥarram 184/ février 800, il règne pendant douze ans jusqu’à sa mort en 196/812. F. Bahri, Les hommes du pouvoir et les hommes du savoir, II, p. 41-42.
Ibrāhīm ibn Aḥmad ibn al-Aġlab : 110, 183, 209, 360-362, 483. Ibrāhīm ibn Aḥmad ibn Muḥammad ibn al-Aġlab, plus connu sous le nom d’Ibrāhīm II, est le neuvième souverain aghlabide d’Ifrīqiya, qui a régné de 261/875 à 283/902. F. Bahri, Les hommes du pouvoir et les hommes du savoir, II, p. 54-57.
Ibrāhīm ibn Muḥammad al-Aṣīlī : 149, 150
Idrīs ibn ‘Abd Allāh ibn al-Ḥasan ibn al-Ḥasan ibn ‘Alī ibn Abī Ṭālib (ou Idrīs ier) : 247-248, 265, 457, 500-502. Idrīs ibn ‘Abd Allāh est le fondateur en 172/789 de la dynastie des Idrissides et est réputé être à l’origine de la construction de Fès. Il meurt empoisonné sur ordre du calife Hārūn al-Rašīd en 175/791, après un règne de moins de trois ans. D. Eustache, EI², s. v. « Idrīs I (al-Akbar) ».
Idrīs ibn Idrīs (ou Idrīs II) : 148, 151, 434, 500, 501
Al-Idrīsī : 9, 11, 14, 25, 28, 33, 34, 50, 56, 58-59, 111, 133, 136, 178, 193, 218, 226, 227, 231, 246, 250, 254, 299, 305, 325, 354, 375, 381, 466, 482, 490, 503, 510, 520, 526
Idrissides : 66, 107, 108, 148, 153, 170, 199, 247-248, 434, 438, 463, 500
‘Ikrima : 393
Imru’ al-Qays : 340
Indiens : 136, 185, 391, 402-403
Ismaéliens : 30, 239, 397
Ismā‘īl al-Manṣūr : voir al-Manṣūr.
‘Iyāḍ ibn ‘Uqba : 383, 385. Fils de ‘Uqba ibn Nāfi‘, il s’établit à Kairouan et meurt en 100/718-719. M. Marín, « Ṣaḥāba et tābi‘ūn dans al-Andalus », p. 37-38.
J-K
Jésus : 85, 87, 97, 128, 138, 185, 212, 361, 403-404
Juifs : 49, 52-53, 81, 137, 148, 150, 154, 160, 170, 219, 231, 238, 267, 284, 325, 360, 371-372, 394-395, 412, 425
Kābīl : 121, 144, 227, 302
Kāfūr l’iḫšīdide : 229
Kāhina : 47, 74-77, 88, 158, 301, 357, 380, 416. La Kāhina, ou « la devineresse » dirige la résistance berbère contre les Arabes dirigés par Ḥassān ibn al-Nu‘mān après la chute du pouvoir byzantin marqué par la chute de Carthage en 73/692-693. Elle meurt probablement en 78/697-698. M. Talbi, EI², s. v. « Al-Kāhina ».
Kharijites : 88, 100, 171, 207-208, 242, 320, 339, 369, 387, 411, 451, 470
Kudāla : 220
Kusayla : 431-432, 468
Kutāma : 66, 100-101, 135, 137, 187, 215-216, 252, 261, 270-271, 370, 308, 389, 395-396, 437, 453, 476, 504
L
Lamlam : 189, 230-231
Lamṭa : 100, 141, 231, 265, 303, 409-410, 434
Lamtūna : 70, 158, 220, 258, 303-304, 325, 434, 457, 515
Lawāta : 49-50, 66, 89, 100, 128, 210, 232, 308, 425, 428, 495
Al-Layṯ ibn Sa‘d : 289, 292, 294, 339, 447, 449. Abū l-Ḥāriṯ al-Layṯ ibn Sa‘d est un traditionniste et jurisconsulte égyptien, mort en 175/791, grand connaisseur des questions religieuses des débuts de l’Islam. A. Merad, EI², s. v. « Al-Layth b. Sa‘d ».
Luqmān al-Kutāmī : 308
M
Ma‘add ibn Ismā‘īl : voir al-Mu‘izz li-Dīn Allāh ibn Ismā‘īl
Maddāsa : 507
Maġrāwa : 128
Maǧūs : 65-66, 284. Maǧūs est un terme employé par des historiens et géographes arabes traitant d’al-Andalus et du Maghreb pour désigner ceux qui ont participé aux grandes incursions des vikings dans ces régions. Ils étaient assimilés aux Maǧūs (zoroastriens) à cause du rôle du feu dans leur culture religieuse. A. Melvinger, EI², s. v. « Al-Madjūs ».
Al-Mahdī [Ibn Tūmart] : voir Muḥammad ibn Tūmart
Al-Mahdī (calife abbasside) : 122, 190, 208, 243, 397,. Abū ‘Abd Allāh Muḥammad al-Mahdī est le troisième calife abbasside. Fils d’al-Manṣūr, il lui succède en 158/775 et règne jusqu’en 169/785. H. Kennedy, EI², s. v. « Al-Mahdī ».
Mahra : 403-404
Majorquins : 196-197, 370-371, 479-481
Māksan ibn Zīrī : 270-271
Al-Mālikī : 28, 74, 277, 278, 326
Mālik ibn Anas : 462, 474. Mālik ibn Anas est un juriste musulman, fondateur de l’école malikite. Il est appelé fréquemment « l’imam de Médine », ville dans laquelle il est mort en 179/796. J. Schacht, EI², s. v. « Mālik b. Anas ».
Malikites : 30, 51, 127-128, 134, 408
Al-Ma’mūn : 208, 295, 327. Al-Ma’mūn, fils de Hārūn al-Rašīd, est le septième calife abbasside qui a régné de 196/812 à 218/833. M. Rekaya, EI², s. v. « Al-Ma’mūn b. Hārūn al-Rashīd ».
Al-Manṣūr (calife abbasside) : voir Abū Ǧa‘far al-Manṣūr
Al-Manṣūr Ismā‘īl ibn al-Qā’im : 46, 209, 223-224, 239, 251-252, 320, 322, 369, 398. Le troisième calife fatimide d’Ifrīqiya, Ismā‘īl al-Manṣūr, règne entre 334/946 et 341/953. F. Dachraoui, EI², s. v. « Al-Manṣūr bi’llāh ».
Al-Manṣūr ibn Abī ‘Āmir : 147, 151, 372. Al-Manṣūr bi-llāh, ou Almanzor dans les chroniques espagnoles médiévales, dirige al-Andalus entre 368/978 et 392/1002 sous le califat de Hišām II et s’illustre par ses attaques contre les chrétiens. P. Chalmeta, EI², s. v. « Al-Manṣūr bi’llah ».
Al-Manṣūr ibn Buluggīn ibn Zīrī ibn Mānad : 209, 251-252, 270-271, 369. Second souverain ziride, le fils de Buluggīn a régné entre 374/984 et 386/996. H. R. Idris, Zīrīdes, p. 61-83.
Al-Manṣūr ibn al-Nāṣir ibn Ḥammād : 115-116
Manṣūr ibn Naṣr al-Ṭunbuḏī : 366, 442. Préfet de Tripoli sous Ziyādat Allāh avant 208/823-824, il dirige la grande révolte du ǧund contre le souverain aghlabide et est assassiné en 211/826-827. F. Bahri, Les hommes du pouvoir et les hommes du savoir, II, p. 91.
Al-Manṣūr ibn Yūsuf ibn Zīrī ibn Mānad : voir al-Manṣūr ibn Buluggīn ibn Zīrī ibn Mānad
Al-Manṣūr Ya‘qūb ibn Yūsuf ibn ‘Abd al-Mu’min : 117, 196-197, 198, 259, 283, 318-319, 345, 381, 423, 430, 449, 464, 479-481. Abū Yūsuf Ya‘qūb ibn Yūsuf ibn ‘Abd al-Mu‘min est le troisième souverain almohade, qui a régné dès la mort de son père en 580/1184 jusqu’à son propre décès en 595/1199. Son règne marque l’apogée de l’Empire almohade. A. Huici Miranda, EI², s. v. « Abū Yūsuf Ya‘qūb al-Manṣūr ».
Al-Maqrīzī : 20, 25, 33, 34, 195
Marwān ibn al-Ḥakam ibn Abī l-‘Āṣ : 205, 211, 213. Il prend part à la campagne d’Ifrīqiya dans « l’armée des ‘Abd Allāh » dirigée par ‘Abd Allāh ibn Sa‘d ibn Abī Sarḥ. Il est le premier calife de la branche marwānide des Omeyyades et règne quelques mois en 64-65/684-685. C. E. Bosworth, EI², s. v. « Marwān I ».
Marwān ibn Muḥammad : 83, 207
Maslama ibn Muḫallad al-Anṣārī : 217
Maṣmūda : 51-52, 89, 100, 130, 140-141, 153, 214, 263, 336, 373, 408, 435, 463, 511
Massūfa : 158, 219, 220, 323, 392, 421
Maṭġara ou Maṭġāra : 170, 323, 450
Al-Mas‘ūdī : 13, 24, 31, 104, 125, 219, 328, 400, 482. Écrivain arabe prolifique du ive/xe siècle dont on a gardé notamment la remarquable encyclopédie « Les prairies d’or », terminée en 345/956, mais dont la version conservée date de 336/947. Dans cet ouvrage à la fois géographique et historique, l’auteur montre une grande curiosité vis-à-vis des populations non-arabes ou périphériques au domaine du califat et s’appuie tant sur des sources écrites que sur son expérience personnelle, notamment dans l’océan Indien. Ch. Pellat, EI2, s. v. « Al-Mas‘ūdī ».
Maṭmāṭa : 85, 100, 196, 425, 428, 504
Maysara [al-Maṭġārī] : 140, 435
Maysara al-Fatā (ou Maysūr al-Fatā) : 54, 507
Mazāta : 97, 100, 210, 359, 526
Le Messie : voir Jésus
Midrarides : 393-395
Miknāsa : 100, 170, 186, 425, 428, 457, 504
Moïse : 157, 245, 358, 371, 461, 475
Mu‘āwiya ibn Abī Sufyān : 157-158, 162-163, 172, 205, 217, 283, 322, 339-341, 343, 431, 487. Fondateur de la dynastie omeyyade, ce calife règne entre 41/661 et 60/680. M. Hinds, EI², s. v. « Mu‘āwiya I ».
Mu‘āwiya ibn Ḥudayǧ al-Kindī al-Sakūnī : 98, 143-144, 161-163, 205, 250, 340, 351, 411, 487. Compagnon du Prophète, proche de ‘Uṯmān, il participe à la conquête de l’Égypte puis à trois expéditions menées au Maghreb, dès 34/654-655 et en 50/670 pour la dernière. Ch. Pellat, EI², s. v. « Mu‘āwiya b. Ḥudaydj ».
Al-Muhallabī : 19, 54, 69, 108-109, 186, 226, 256, 347, 363, 426, 427, 516, 519. Géographe arabe mort en 380/990, auteur d’un livre de géographie portant le titre de Kitāb al-Masālik wa-l-mamālik (Livre des routes et des royaumes) dédié au calife fatimide al-‘Azīz, qui a régné entre 365/975 et 386/996. Cet ouvrage, qui n’est connu que par quelques fragments et de longues citations chez des auteurs ultérieurs, développe un discours descriptif portant sur les réalités urbaines du monde musulman et de sa périphérie. Ch. Pellat, EI², s. v. « Al-Muhallabī ».
Muḥammad le Prophète : 60, 101, 105, 108, 118, 120-121, 134, 157, 170, 172, 205, 211, 212, 214, 219, 244, 301, 313, 322, 340, 341, 342, 357, 358, 396, 397, 412, 430-431, 439, 490, 501-502
Muḥammad ibn al-Aġlab : 112-113, 208. Abū l-‘Abbās Muḥammad ier, le cinquième souverain aghlabide, a régné entre 226/841 et 242/856. Sur son règne, voir M. Talbi, L’émirat aghlabide, p. 221-249.
Muḥammad ibn Aḥmad ibn al-Aġlab : 209, 460. Il s’agit du huitième souverain aghlabide, Muḥammad II Abū l-Ġarānīq, qui règne entre 250/864 et 261/875. F. Bahri, Les hommes du pouvoir et les hommes du savoir, II, p. 52-53.
Muḥammad ibn al-Aš‘aṯ al-Ḫuzā‘ī : 97, 207, 426, 429. Il est gouverneur d’Ifrīqiya entre ǧumādā I 144/août-septembre 761 et rabī‘ I 148/avril-mai 765. F. Bahri, Les hommes du pouvoir et les hommes du savoir, II, p. 25-26.
Muḥammad ibn Hānī’ al-Andalusī : 264, 513. C’est un célèbre poète ismaélien qui travaille tant à la cour des Banū Ḥamdūn de M’Sila que pour le quatrième calife fatimide al-Mu‘izz. Originaire de Séville, il est mort sans doute en 362/973. F. Dachraoui, EI², s. v. « Ibn Hānī’ al-Andalusī ».
Muḥammad ibn Sulaymān ibn ‘Abd Allāh ibn Ḥasan ibn Ḥasan ibn ‘Alī ibn Abī Ṭālib, 170, 462
Muḥammad ibn Tūmart : 139-140, 214, 248, 256, 263, 265, 280, 409, 436, 466, 503, 515. Ibn Tūmart (m. 524/1130), autoproclamé Mahdī, est le fondateur du mouvement almohade. J. F. P. Hopkins, EI², s. v. « Ibn Tūmart ».
Muḥammad ibn Ya‘qūb ibn Yūsuf ibn ‘Abd al-Mu’min : voir al-Nāṣir.
Muḥammad ibn Yūsuf al-Warrāq : 13, 19, 426. Historien et géographe andalou, mort en 363/973-974, qui est l’une des principales sources d’al-Bakrī. Cl. Gilliot, EI², s. v. « Al-Warrāḳ ».
Muḥammad ibn Zakariyyā’ al-Rāzī : 186
Al-Mu‘izz ibn Bādīs : 63, 67, 115, 209, 252, 308, 369. Quatrième souverain ziride, il gouverne l’Ifrīqiya entre 407/1016 et 454/1062. M. Talbi, EI², s. v. « Al-Mu‘izz b. Bādīs ».
Al-Mu‘izz li-Dīn Allāh ibn Ismā‘īl : 67, 200, 209, 239-241, 251-252, 343-344, 361, 369, 513. Ma‘add al-Mu‘izz li-Dīn Allāh, quatrième et dernier calife fatimide d’Ifrīqiya, règne de 341/953 à 365/975 et est l’artisan du départ des Fatimides pour l’Égypte en 362/972. F. Dachraoui, EI², s. v. « Al-Mu‘izz li-Dīn Allāh ».
Muḥriz ibn Ḫalaf : 61, 188, 472, 474. Muḥriz ibn Ḫalaf, aujourd’hui mieux connu sous le nom de Sidi Maḥrez, est le saint patron de Tunis. Il serait né vers 340/951-952 et est mort en 413/1022-1023. Ch. Pellat, EI², s. v. « Muḥriz ibn Khalaf ».
Mulaṯṯamūn : 38, 48, 51, 153, 219, 256, 269, 419, 429, 457, 461, 466, 515. Ce terme signifiant « les Voilés » (litt. « ceux qui portent un voile (liṯām) sur le bas du visage ») désigne dans les premiers siècles de l’Islam les Ṣanhāǧa nomades du Sahara occidental et central, parmi lesquels s’est développé le mouvement almoravide. Au nombre des tribus qui partageaient cette pratique, on comptait les Lamtūna, fer de lance du mouvement puis de la dynastie almoravide. Par extension, ce terme désigne parfois la dynastie elle-même. H. T. Norris, EI², s. v. « Al-Murābiṭūn ».
Mu’nis ibn Yaḥyā : 308
Al-Muqaddasī : 19, 107, 108, 109, 346, 348. Muḥammad ibn Aḥmad ibn Abū Bakr al-Bannā’, également connu sous le nom d’al-Baššārī, est un important géographe arabe de la seconde moitié du ive/xe siècle. A. Miquel, EI2, s. v. « Al-Muḳaddasī ».
Mūsā al-Hādī : 208, 247, 254. Il est le quatrième calife abbasside, le fils d’al-Mahdī ; il régna brièvement sous le nom d’al-Hādī ilā l-Ḥaqq entre 169/785 et 170/786. D. Sourdel, EI², s. v. « Al-Hādī ilā l-Ḥaḳḳ ».
Mūsā ibn Abī l-‘Āfiya al-Miknāsī : 246-247. Chef des Berbères Miknāsa, décédé sans doute en 326/938, qui prend part à de nombreux conflits sur l’actuel territoire marocain, faisant allégeance tantôt aux Fatimides, tantôt aux Omeyyades de Cordoue. J. D. Latham, EI², s. v. « Mūsā ibn Abī l-‘Āfiya ».
Mūsā ibn al-Mubārak al-Sīrāfī : 186
Mūsā ibn Nuṣayr : 126, 206, 284, 322, 333, 373, 383-385, 432, 444-445, 468-469. Il prend part à la conquête de l’Ifrīqiya et s’illustre par la conquête d’al-Andalus dès 92/710-711. Il meurt en Syrie en 98/716-717. É Lévi-Provençal, EI², s. v. « Mūsā b. Nuṣayr ».
Al-Mustanṣir bi-llāh (fatimide) : 209
Al-Mustanṣir bi-llāh (hafside) : 131, 312, 376, 464. Il s’agit du calife hafside qui a régné entre 647/1249 et 675/1277. H. R. Idris, EI², s. v. « Ḥafṣides ».
Al-Mu‘tamid Muḥammad ibn ‘Abbād : 52, 153-154. Également célèbre pour sa poésie, al-Mu‘tamid ibn ‘Abbād (m. 487/1095) est le troisième et dernier souverain des Abbadides de Séville. Fait prisonnier par les Almoravides, il finit sa vie misérablement à Aghmat. É. Lévi-Provençal, EI², s. v. « Al-Mu‘tamid b. ‘Abbād ».
Al-Mutannabī : 229
N
Nabatéens : 49-50
Nafūsa : 100, 139, 229, 282, 308
Al-Nāṣir ibn ‘Ilnās ibn Ḥammād ibn Zīrī ibn Manād ibn Buluggīn : 113-115, 116
Al-Nāṣir Abū ‘Abd Allāh Muḥammad ibn Ya‘qūb al-Manṣūr : 370, 421-423, 464, 475. Quatrième calife almohade, il règne entre 595/1199 et 610/1213. É. Lévi-Provençal, EI², s. v. « Al-Nāṣir ».
Nicéphore : 411
Noé : 31, 124, 154, 333, 361
Nūba ou Nubiens : 31, 33, 58, 88, 131-122, 124, 126, 133, 136, 143-144, 154, 164, 227, 277, 295, 301-303, 305-306, 390, 405, 407, 484, 489, 511, 516
Nukkārites : 46, 54, 74, 88, 223-224, 321-322, 398, 446, 451. Une des branches principales des ibadites, rendue célèbre grâce à la révolte que mène un de ses chefs, Abū Yazīd, contre les Fatimides. T. Lewicki, EI², s. v. « Al-Nukkār ».
O-P
Omeyyades : 66, 83, 134, 161, 207, 221, 304, 373, 461, 498
Orose : 298, 333
Ptolémée : 11, 29, 32, 60, 104, 176, 240, 277, 325, 326-327, 365, 410
Q
Al-Qā’im bi-Amr Allāh : voir Abū l-Qāsim Muḥammad al-Qā’im
Qarāqūš (ou Qarāquš) al-Ġuzzī : 8, 154, 197, 422, 449, 479-481. L’Arménien Qarāqūš (Šaraf al-Dīn al-Armanī) fait une alliance avec les Banū Ġāniya pour prendre le contrôle de différentes régions du Maghreb au détriment des Almohades. Il est finalement mis à mort par Yaḥyā ibn Isḥāq al-Mayūriqī en 609/1212. Ch. Pellat, EI², s. v. « Ḳarāḳūsh ».
Qurayš : 120, 163, 206, 275-276
R
Riyāḥ : 63, 308, 329, 489
Roger II de Sicile : 53, 99, 171, 187, 210, 241, 244, 327, 375, 449. Sous le règne de Roger II (m. 548/1154), les Normands ont conquis plusieurs places importantes en Ifrīqiya. Sur ces expéditions et leurs conséquences, voir H. R. Idris, Zīrīdes, p. 306-395 (passim).
Rūm : 30, 45-46, 47, 74, 76-77, 89-90, 93, 98, 110, 138, 160, 162, 183, 191, 206, 213, 243, 256, 280-281, 326, 328-329, 339, 341-342, 344, 349, 352-353, 357-358, 367-368, 375-376, 398-399, 403, 407, 411, 415, 432, 444, 448-449, 455-456, 465, 472, 476, 518, 530. Ce terme est utilisé dans la littérature arabe pour désigner tout à la fois les Romains, les chrétiens, les Byzantins et les chrétiens melkites, les Byzantins étant la désignation à retenir le plus souvent dans le contexte de ce volume. N. El Cheikh, EI², s. v. « Rūm ».
Rustumides : 108, 425-426, 428-429
Ruwayfa‘ ibn Ṯābit al-Anṣārī : 105, 170, 172. Nommé gouverneur de Tripoli en 46/666-667, il est notamment connu pour avoir conquis Djerba. Il meurt en 56/675-676. Ṭ. al-Zāwī, Wulāt Ṭarābulus, p. 23.
S
Sadrāta : 128
Sahm : 487-488
Sa‘īd ibn Idrīs ibn Ṣāliḥ al-Ḥimyarī : 284, 285, 432
Saladin : 154, 197, 211, 241, 243, 479. D’origine kurde, il devient vizir des Fatimides en 564/1169, puis met fin à cette dynastie en 567/1171, rétablissant le sunnisme en Égypte et fondant la dynastie des Ayyoubides. En 583/1187 il reprend Jérusalem aux croisés et meurt en 589/1193. D. S. Richards, EI², s. v. « Ṣalāḥ al-Dīn ».
Ṣāliḥ ibn Ṭarīf al-Barġawāṭī : 153
Al-Sam‘ānī : 410, 514. Abū Sa‘d ‘Abd al-Karīm al-Sam‘ānī est un biographe arabe, auteur notamment d’Al-Ansāb, décédé à Merv en 562/1166. R. Sellheim, EI², s. v. « Al-Sam‘ānī Abū Sa‘d ».
Ṣanhāǧa : 35, 46, 63, 67, 71, 89, 100, 114-115, 117, 128, 151, 199, 233, 284, 308, 311, 320-321, 323, 381, 401, 426, 507
Šarīk al-‘Absī : 110, 183-184
Al-Šarqī ibn al-Quṭāmī : 99
Scipion l’Africain : 329-330
Sūdān : voir l’index géographique. Les Sūdān désignent les Noirs, le pays des Noirs des sources médiévales arabes s’étendant dans la partie saharo-sahélienne de l’Afrique, au sud du Maghreb, de la Libye et de l’Égypte, entre l’océan Atlantique et la mer Rouge. J.-L. Triaud, EI², s. v. « Sūdān (bilād al-) ».
Ṣufrites : 360, 393, 398, 425. Les ṣufrites (al-ṣufriyya) constituent une des branches du kharijisme, aujourd’hui éteinte, qui connaît un certain succès dans le Maghreb médiéval, notamment à Siǧilmāsa. K. Lewinstein, EI², s. v. « Ṣufriyya ».
Sulaymān ibn Ǧarīr : 501-502
T
Tamīm ibn al-Mu‘izz ibn Bādīs : 113, 209, 241, 289-290. Resté également célèbre en tant que poète, c’est le cinquième souverain ziride, qui règne en Ifrīqiya entre 454/1062 et 501/1108. M. Talbi, EI², s. v. « Tamīm b. al-Mu‘izz ».
Ṯamūd : 157, 198
Ṭāriq ibn Ziyād : 445
Al-Tiǧānī : 15, 28, 63, 191, 230, 250, 313, 376
Timothée de Gaza : 119
Toulounides : 229-230, 485, 497
Turcs : 94, 246
U
‘Ubayd Allāh ibn al-Ḥabḥāb : 196, 206, 472, 474. ‘Ubayd Allāh ibn al-Ḥabḥāb ibn al-Ḥāriṯ al-Salūlī al-Qaysī est désigné au poste de gouverneur d’Ifrīqiya en rabī‘ 115/avril-mai 733 et destitué en ǧumādā I 123/mars-avril 741 en conséquence de la défaite de l’armée arabe à la bataille des nobles. F. Bahri, Les hommes du pouvoir et les hommes du savoir, II, p. 17-19.
‘Ubayd Allāh al-Mahdī : 48, 69, 87, 127-128, 190, 191, 192, 209, 224-225, 238-242, 263-264, 268, 273, 308, 344, 360-362, 389, 394-397, 446, 523-524. Premier calife fatimide, il règne en Ifrīqiya entre 297/910 et sa mort en 322/934. Il est à l’origine de la fondation de Mahdia. F. Dachraoui, EI², s. v. « Al-Mahdī ‘Ubayd Allāh ».
‘Ubaydides : voir Fatimides
Al-ʻUmarī : 15, 33, 522
‘Umar ibn Ḥafṣ Hazārmard al-Muhallabī : 207, 469. ‘Umar ibn Ḥafṣ ibn ‘Uṯmān ibn Qabīṣa ibn Abī Ṣufra al-Muhallabī a pris son poste de gouverneur d’Ifrīqiya en ṣafar 151/février-mars 768 et l’a occupé jusqu’à sa mort au combat contre les Berbères en ḏū l-qa‘da 154/octobre 771. F. Bahri, Les hommes du pouvoir et les hommes du savoir, II, p. 29.
‘Umar ibn al-Ḫaṭṭāb : 144, 204-205, 213-214, 282, 288, 296, 357, 359, 368. Compagnon du Prophète, il est le deuxième calife, artisan des premières grandes conquêtes de l’Islam. Il règne à Médine entre 13/634 et sa mort en 23/644. G. Levi Della Vida, EI², s. v. « ‘Umar (I) b. al-Khaṭṭāb ».
Umayya ibn Abī Ṣalt al-Maġribī : 135, 289-290. Ce savant et historien a fréquenté la cour des Zirides de Mahdia de 505/1111-1112 jusqu’à sa mort en 529/1134. J. M. Millás et S. M. Stern, EI², s. v. « Abū ‘l-Ṣalt Umayya ».
‘Uqba ibn ‘Āmir : 172, 200, 227-228, 235, 487-488. Ce compagnon du Prophète, décédé en 58/667-668, a été souvent confondu avec ‘Uqba ibn Nāfi‘ dans les récits de la conquête et il n’est même pas certain qu’il se soit rendu en Ifrīqiya. M. Marín, « Ṣaḥāba et tābi‘ūn dans al-Andalus », p. 45-46.
‘Uqba ibn Nāfi‘ : 45, 89-90, 172, 200, 205-207, 215, 217, 227-228, 236, 277, 280, 283, 285, 322, 340-341, 343-344, 409, 430-432, 444, 487-488, 522, 525. Un des plus célèbres conquérants des débuts de l’Islam, qui s’illustre surtout en Ifrīqiya où il fonde Kairouan en 50/670. Après avoir été démis par Mu‘āwiya en 53/673, il est nommé gouverneur d’Ifrīqiya par le nouveau calife Yazīd en 60/680, fait une expédition dans le Maghreb et est tué près de Biskra en 63/683 par l’armée du chef berbère Kusayla. V. Christides, EI², s. v. « ‘Uḳba b. Nāfi‘ ».
‘Uṯmān ibn ‘Affān : 47, 143, 204, 205, 213-214, 301, 325, 328, 425, 490. Compagnon du Prophète, il est le troisième calife qui règne à Médine entre 23/644 et sa mort en 35/655. G. Levi Della Vida, EI², s. v. « ‘Uthmān b. ‘Affān ».
V-W
Vikings : voir Maǧūs
Wahbites : 171, 280-281, 338-339. Les wahbites (al-wahbiyya) sont les ibadites majoritaires et « orthodoxes », restés fidèles à la dynastie des Rustumides de Tahert, disparue en 909. T. Lewicki, EI², s. v. « Al-Ibāḍiyya ».
Al-Walīd ibn ‘Abd al-Malik : 206, 284, 285, 357-358, 384, 385, 432, 444. Le calife omeyyade al-Walīd règne entre 86/705 et sa mort en 96/715. H. Kennedy, EI², s. v. « Al-Walīd ».
Al-Wāqidī : 322
Wāṣilites : 425
Y
Yaġmurāsan ibn Zayyān : 432, 464. Ce chef des Banū ‘Abd al-Wād, une branche des Zanāta de la région de Tlemcen, rend indépendante en 637/1239-1240 la dynastie des Zayyanides ou des Abdalwadides, précédemment soumise aux Almohades. Il meurt en 683/1281. Ch. De la Véronne, EI², s. v. « Yaghmurāsan ».
Yaḥyā ibn al-‘Azīz ibn al-Manṣūr ibn al-Nāṣir : 272, 460. Yaḥyā ibn al-‘Azīz ibn al-Manṣūr ibn al-Nāṣir est le dernier souverain hammadide, qui a régné à Bougie de 515/1121-1122 ou 518/1124-1125 à 547/1152. Il se rend à ‘Abd al-Mu’min ibn ‘Alī, qu’il suit plus tard à Salé où il meurt en 557/1161-1162. H. R. Idris, Zīrīdes, p. 325-370.
Yaḥyā ibn Isḥāq al-Mayūriqī : 154, 236-237, 370-371, 419, 421-423, 463-464, 475, 489. Yaḥyā ibn Isḥāq (m. 633/1237) est un des chefs des Banū Ġāniya, des Berbères almoravides qui ont lutté contre les Almohades au Maghreb. G. Marçais, EI², s. v. « Ghāniya ».
Ya‘lā ibn Muḥammad ibn Ṣāliḥ al-Yafranī : 46, 147, 498. Il devient le chef de la tribu des Banū Yafran installés dans la région de Tlemcen après la mort d’Abū Yazīd en 335/947. Outre la fondation d’Afkān, il conquiert plusieurs villes importantes qu’il gouverne au nom des Omeyyades d’al-Andalus et finit assassiné par les Fatimides en 347/958-959. Voir Ibn Ḫaldūn, Kitāb al-‘Ibar, VII, p. 21-22 ; Histoire des Berbères, III, p. 212-215.
Ya‘qūb ibn ‘Abd al-Ḥaqq al-Marīnī : 260
Ya‘qūb ibn Isḥāq al-Sarrāǧ : 180, 182
Al-Ya‘qūbī : 12, 56, 195, 219, 399, 525
Yazīd ibn Abī Ḥabīb : 143
Yazīd ibn Ḥātim ibn Qabīṣa ibn al-Muḥallab : 207-208
Yazīd ibn Mu‘āwiya : 283, 431. Second calife omeyyade qui règne entre 60/680 et 64/683. G. R. Hawting, EI², s. v. « Yazīd (I) b. Mu‘āwiya ».
Yūsuf ibn ‘Abd al-Mu’min : 126, 314-315, 318, 373, 379, 399, 437. Abū Ya‘qūb Yūsuf est le deuxième souverain almohade, qui a régné entre 558/1163 et 580/1184. A. Huici Miranda, EI², s. v. « Abū Ya‘qūb Yūsuf ».
Yūsuf ibn Tāšfīn : 52, 153, 220, 256-258, 269. Abū Ya‘qūb Yūsuf ibn Tāšfīn est le véritable fondateur de la dynastie almoravide. Il a régné de 453/1061 à sa mort en 500/1106. H. Ferhat, EI², s. v. « Yūsuf b. Tāshufīn ».
Z
Zaġāwa : 31, 172, 222, 226, 233-234, 365, 516-517
Al-Zamaḫšarī : 18, 88
Zanāta : 67, 138, 147, 153, 323, 425, 428, 437, 462, 463, 519
Zanǧ : 31, 34, 55-56, 83, 91-92, 94, 96, 102, 111, 119, 124-125, 177, 178, 182, 189, 223, 227, 231-232, 248, 250-254, 289, 295-297, 306, 347, 350, 359, 391, 400-404, 433, 514, 527. Ethnonyme collectif qui apparaît dans le toponyme composé bilād al-Zanǧ « pays des Zanǧ », qui correspond à l’étendue de l’Azania du Périple de la mer Érythrée, entre Opônê (le Ra’s Hafun) et Rhapta (Mnyuzi). L. Casson, The Periplus Maris Erythraei, p. 69 et 134-136. C’est aussi le Zingion de Cosmas Indicopleustès, Topographie chrétienne, II, p. 332-333. À l’époque médiévale, l’acception recouvre l’ensemble des territoires swahiliphones de la côte est-africaine. La première occurrence arabe se retrouve chez l’astronome al-Fazarī (fin du iie/viiie siècle). Plus tard, du viie/xiiie au ixe/xve siècle, avec l’extension de l’Islam sur la côte, le terme de Zanǧ désigne plus particulièrement la population noire de l’Afrique de l’Est restée païenne. A. Gori, EÆ, s. v. « Zanǧ » ; M. Tolmacheva, « Toward a Definition of the terme Zanj ». Nous ne traitons pas ici de l’ethnonyme Zanǧ qui apparaît dans les chroniques ouest-africaines où il désigne une classe servile. Voir J. O. Hunwick, « The term “Zanj” and its Derivates in a West African Chronicle », p. 102-108.
Zawāġa : 425, 428, 521
Zawāwa : 100, 308, 504, 522
Zaydites : 236, 501. Les zaydites appartiennent à la zaydiyya, une branche de l’islam chiite née après l’échec de la révolte de Zayd ibn ‘Alī ibn al-Ḥusayn en 122/740 à Kūfa. Le mouvement s’est développé principalement au Yémen où il existe toujours. Voir W. Madelung, EI², s. v. « Zaydiyya ».
Zirides : 63, 190, 191, 209-210, 308, 318, 437, 450
Zīrī ibn Manād al-Ṣanhāǧī : 46, 67-68, 173, 270, 272-273. Ancêtre de la dynastie ziride, il est à l’origine de la fondation d’Ašīr et lutte aux côtés des Fatimides d’Ifrīqiya contre Abū Yazīd. Il meurt en 360/971. H. R. Idris, Zīrīdes, p. 9-36.
Ziyādat Allāh ibn Ibrāhīm ibn al-Aġlab : 208, 366, 412, 442. Ziyādat Allāh ibn Ibrāhīm ibn al-Aġlab est le troisième souverain aghlabide, qui a régné entre 201/817 et sa mort en 223/838. F. Bahri, Les hommes du pouvoir et les hommes du savoir, II, p. 44-47.
Zuhayr ibn Qays al-Balawī : 141, 206, 487. Ce chef d’armée est laissé par ‘Uqba ibn Nāfi‘ à Kairouan à la tête du ǧund en 64/683-684 ; il quitte l’Ifrīqiya cette année-là après la mort de ‘Uqba. F. Bahri, Les hommes du pouvoir et les hommes du savoir, II, p. 114.
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