1 Raymond Ruyer, La Gnose de Princeton. Des savants à la recherche d’une religion, réédition augmentée d’une préface de l’auteur et d’une revue de presse, Paris, Fayard (Le Livre de poche), 1977 [1974], p. 60.
2 Ibid., p. 16.
3 Raymond Ruyer, « L’esprit philosophique », dans Orientation. Recueil de conférences faites au centre universitaire de l’Oflag XVII A, Paris, Éditions de Champagne, 1946, p. 59.
4 Ibid., p. 56.
5 Raymond Ruyer, « La philosophie de la nature et le mythe », Revue internationale de philosophie, 10/36(2), 1956, p. 172.
6 Roger Chambon, Le monde comme perception et réalité, Paris, Vrin, 1974, p. 11.
7 Ibid., p. 13.
8 EPS, chap. 10.
9 EPS, p. 362‑363.
10 Comme le montrent ses articles polémiques des années 1930 : voir notamment Raymond Ruyer, « Sur une illusion dans les théories philosophiques de l’étendue », Revue de métaphysique et de morale, 39/4, 1932, p. 521‑527.
11 Benjamin Berger, « Comment Ruyer est-il entré dans la “grande voie naturelle de la philosophie” ? », Philosophia scientiæ, 21‑2/2, 2017, p. 31. https://0-www-cairn-info.catalogue.libraries.london.ac.uk/revue-philosophia-scientiae-2017-2-page-29.htm
12 Raymond Ruyer, « Un modèle mécanique de la conscience », Journal de psychologie normale et pathologique, 1932, p. 573.
13 Raymond Ruyer, « Ce qui est vivant et ce qui est mort dans le matérialisme », Revue philosophique de la France et de l’étranger, 116, 1933, p. 37. Voir aussi « Raymond Ruyer par lui-même », Les études philosophiques, 80/1, 2007. DOI : https://0-doi-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/10.3917/leph.071.0003
14 Ruyer, « Ce qui est vivant et ce qui est mort dans le matérialisme », art. cité.
15 Bertrand Russell, Our Knowledge of the External World (1914), trad. P. Devaux, « Notre connaissance du monde extérieur », dans La méthode scientifique en philosophie. Notre connaissance du monde extérieur, Paris, Payot, 1971, p. 79‑112.
16 Raymond Ruyer, « Une métaphysique présente-t-elle de l’intérêt ? », Revue philosophique de la France et de l’étranger, 119/1-2, 1935, p. 75-78 notamment.
17 « On a souvent reproché à Kant la phrase trop rapide dans laquelle […] il établit que “si nous ne pouvons connaître les objets comme choses en soi nous pouvons du moins les penser comme tels. Autrement, on arriverait à cette absurdité qu’il y a phénomène ou apparence sans qu’il y ait rien qui apparaisse”. Nous ne disposons que de quelques pages pour soutenir la même thèse, et il est certain que ce n’est pas encore assez, si l’on songe au crédit encore actuel, quoique décroissant, du phénoménisme sous toutes ses formes », ibid., p. 74‑75.
18 Ruyer, « Une métaphysique présente-t-elle de l’intérêt ? », art. cité.
19 Raymond Ruyer, La conscience et le corps, 2e éd., Paris, Presses universitaires de France, 1950 [1937], p. 101.
20 NF, p. 92.
21 Le terme est de Berger, « Comment Ruyer est-il entré dans la “grande voie naturelle de la philosophie” ? », art. cité, p. 32‑35.
22 Voir par exemple NF, p. 12-14, ou la formule très claire de EM, p. 258 : « Sauf dans le monde dit physique – c’est-à-dire dans le monde des multiplicités bord à bord – il n’y a pas de cause, mais seulement des stimuli-signaux, qui en appellent aux mémoires thématiques. La finalité (ou le thématisme selon un sens) est fondamentale. C’est la causalité aveugle bord à bord qui est superficielle. »
23 NF, p. 49‑50. Nous soulignons.
24 Pierre Montebello, L’autre métaphysique, Dijon, Les Presses du réel, 2015 [2003].
25 Chambon, Le monde comme perception et réalité, op. cit., p. 37.
26 Andréas Kusternig, « Entre université et résistance : les officiers français prisonniers au camp XVII A à Edelbach », dans J.-C. Catherine (dir.), La captivité des prisonniers de guerre. Histoire, art et mémoire, 1939-1945. Pour une approche européenne, Rennes, Presses universitaires de Rennes (Histoire), 2015, p. 55‑77. http://0-books-openedition-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/pur/5468
27 Raymond Ruyer, « Raymond Ruyer par lui-même », Les études philosophiques, 80/1, 2007, réédition d’un texte paru dans G. Deledalle, D. Huisman (dir.), Les philosophes français d’aujourd’hui par eux-mêmes, Paris, Centre de documentation universitaire, 1963, p. 8.
28 Berger, « Comment Ruyer est-il entré dans la “grande voie naturelle de la philosophie” ? », art. cité. Voir notamment Raymond Ruyer, « Le paradoxe de l’amibe et la psychologie », Journal de psychologie normale et pathologique, 1938, p. 472‑492 ; « Le “psychologique” et le “vital” », Bulletin de la Société française de philosophie, 1, 1939.
29 Raymond Ruyer, « La philosophie unie à la science », dans Encyclopédie française, Paris, Larousse, vol. 19, 1957, p. 6.
30 NF, p. 20.
31 Ibid., p. 12.
32 Jean Rostand, L’aventure avant la naissance. Du germe au nouveau-né, Paris, Gonthier, 1953, chap. 15.
33 EM, p. 119.
34 Raymond Ruyer, « Raymond Ruyer par lui-même », Les études philosophiques, 80/1, 2007, p. 3-14.
35 Denis Diderot, « Entretien entre d’Alembert et Diderot », dans Denis Diderot, Œuvres philosophiques, éd. par P. Vernière, Paris, Garnier, 1964 [1769], p. 274.
36 Ibid., p. 276.
37 EPB, « Résumé et conclusion », p. 293.
38 Raymond Ruyer, Le monde des valeurs. Études systématiques, Paris, Aubier Montaigne, 1948.
39 Ibid., p. 128 et suiv.
40 Daniel Dennett, From Bacteria to Bach and Back: The Evolution of Minds, New York, Norton, 2017. Dennett y défend une explication matérialiste et darwinienne de la conscience, à l’opposé de celle de Ruyer.
41 COI.
42 GFV.
43 Raymond Ruyer, Paradoxes de la conscience et limites de l’automatisme, Paris, Albin Michel, 1966.
44 Raymond Ruyer, Dieu des religions, Dieu de la science, Paris, Flammarion, 1970.
45 Georg Simmel, « Der Konflikt der modernen Kultur » (1918), trad. par J.-L. Viellard-Baron, « Le conflit de la culture moderne », dans Philosophie de la modernité, t. 2, Paris, Payot, 1990, p. 234.
46 Georg Simmel, « Henri Bergson », trad. par C. Zanfi, dans A. François et al. (dir.), Annales bergsoniennes VII, Paris, Presses universitaires de France, 2014, p. 79.
47 « Il faut admettre sans arrière-pensée ce que l’intuition de la conscience nous apprend immédiatement, si nous savons nous abstenir de fausses interprétations empruntées à ce que nous connaissons du monde des êtres physiques : le champ de conscience est un domaine d’espace absolument particulier, une surface absolue, où les formes sont des ensembles absolus », CC, p. 98. Voir aussi, entre autres, p. 60-61.
48 Henri Bergson, « L’âme et le corps », dans L’énergie spirituelle, Paris, Presses universitaires de France, 1990 [1919], p. 38.
49 NF, p. 11.
50 Ibid., p. 116.
51 Ibid., p. 10.
52 Hans Jonas, « Gnose, existentialisme et nihilisme », dans Le phénomène de la vie, Bruxelles, De Boeck, 2001 [1966], p. 217‑237.
53 Ibid., p. 237.
54 NF, p. 19.
55 Ibid.
56 Voir infra, notre chapitre 1.
57 Raymond Ruyer, L’humanité de l’avenir, d’après Cournot, thèse secondaire présentée à la Faculté des lettres de l’université de Paris pour le doctorat ès lettres, Paris, F. Alcan, 1930.
58 Raymond Ruyer, Éloge de la société de consommation, Paris, Calmann-Lévy (Liberté de l’esprit), 1969.
59 Raymond Ruyer, Les nuisances idéologiques, Paris, Calmann-Lévy (Liberté de l’esprit), 1972.
60 Raymond Ruyer, Le sceptique résolu. Devant les discours intimidants, Paris, Robert Laffont, 1979. https://0-gallica-bnf-fr.catalogue.libraries.london.ac.uk/ark:/12148/bpt6k33680184
61 COI, p. 189.
62 Ibid., p. 143.
63 Christian de Duve, contribution sans titre dans H. Bernini, J. Reisse (dir.), Comment définir la vie ?, Paris, Vuibert, 2007, p. 41. Christian de Duve (1917-2013) est un biologiste belge, considéré comme l’un des fondateurs de la biologie cellulaire, et lauréat du prix Nobel de physiologie-médecine en 1974. La question de Schrödinger est celle du titre de son opuscule de 1944, Qu’est-ce que la vie ?.
64 C’est bien le titre d’un article de Ruyer publié en deux parties : « Métaphysique du travail (1re partie) », Revue de métaphysique et de morale, 53/1, 1948, p. 26‑54 ; « Métaphysique du travail (2e partie) », Revue de métaphysique et de morale, 53/2, 1948, p. 190‑215.