Introduction
p. 7-14
Texte intégral
1L’empirisme logique apparut dans l’entre-deux-guerres viennois comme une réaction aux politiques régressives qui gagnaient en pouvoir, avant d’aboutir à la Troisième Reich. Ses représentants, un groupe informel rassemblé autour du professeur Moritz Schlick, s’intéressaient à la méthodologie scientifique et son extension à tous les aspects de la vie, notamment l’architecture, l’éducation et l’organisation économique. Le groupe se désigne comme le « Cercle de Vienne » dans son manifeste de 1929. Un engagement politique dans le sens du modernisme et du socialisme fait partie de l’agenda du Cercle dès ses débuts, et il se montre particulièrement évident dans le discours de son « aile gauche », formé d’Otto Neurath, Rudolf Carnap et Hans Hahn principalement, et d’autres figures relativement périphériques comme Philipp Frank, Herbert Feigl et Edgar Zilsel. Mais malgré ses origines clairement activistes, l’empirisme logique est méconnu comme une philosophie qui limite son existence dans l’intérieur d’un domaine technique et apolitique et qui rejette tout engagement politique en l’associant aussitôt à une pensée métaphysique – qui serait inacceptable de ce fait au nom même du fameux critère néoempiriste de démarcation entre l’intelligible et le non-sens. Face à cette dissonance entre un mouvement intellectuel bien ancré dans les luttes politiques de son temps (qui doit même son émergence à un besoin de résistance à l’extrême droite fasciste comme religieuse) et sa réception largement négative par les critiques de gauche hier comme aujourd’hui, ce livre examine les raisons de cette attitude dominante et suggère un retour au contexte originaire du Cercle de Vienne dans le but de corriger sa conception erronée qui domine encore le champ philosophique.
2Dans ce sens, ce travail s’insère dans le cadre des études historiographiques sur le « Cercle de Vienne de gauche » (CVG ci-après). Notre objectif est double. D’abord : offrir au lecteur une histoire plus complète de l’empirisme logique (dont la valeur contestataire fut fortement négligée) à l’aide de données biographiques pertinentes et l’analyse d’arguments philosophiques qui nous permettront d’appréhender la pensée néoempiriste au-delà des préconceptions dogmatiques, voire caricaturales. D’un autre côté, ce livre entend mobiliser des éléments historiques et biographiques (qui en constituent une grande partie) pour éclairer la dimension politique du projet logico-empiriste à travers ses applications ingénieuses dans l’éducation populaire, la vulgarisation scientifique et la planification économique.
3Précisément, les historiens du CVG se penchent sur le contexte originaire de l’empirisme logique en vue de construire une philosophie engagée des sciences, dont une partie de la communauté philosophique contemporaine, frustrée par la professionnalisation de sa discipline, ressent fortement le besoin. Cette recherche résulte, en partie, de l’insatisfaction de certaines voix de gauche face à la nouvelle forme dominante de la gauche universitaire. Ceux qui affirment l’existence d’un CVG tendent à se démarquer autant des théories de la connaissance en décalage avec les dynamiques sociales que des épistémologies naturalisées popularisées dans la seconde moitié du xxe siècle. Dans leur volonté de socialiser l’épistémologie et de la rendre pertinente pour le monde extra-universitaire, ils appellent à faire la synthèse d’une théorie critique de la société avec la rigueur scientifique nécessaire pour l’efficacité de la critique en tant que force transformatrice. L’intérêt des philosophes des sciences contemporains pour la critique sociale résulte de questionnements disciplinaires émergeant du tournant postpositiviste, qui a conduit à l’élimination de l’empirisme logique et à son assimilation à une idéologie dépassée. À l’heure actuelle, un nombre de courants postpositivistes semblent détenir le monopole d’une théorie critique de la société tandis que les idées des Lumières se voient de plus en plus associées à des forces conservatrices, sinon réactionnaires : c’est ainsi que l’objectivité scientifique en est arrivée à désigner le discours des classes dominantes et que l’universalisme se trouve maintenant associé à une attitude colonialiste sans respect pour les différences, de même que le concept du progrès a été largement abandonné en raison de ses connotations positivistes et totalitaires. Dans ce cadre de la gauche contemporaine civile comme universitaire, les valeurs constitutives de l’empirisme logique sont vues comme un obstacle à la compréhension sociale de la science.
4Les épistémologies engagées d’aujourd’hui se fondent sur la thèse de la sous-détermination1 utilisée pour discréditer la pensée empiriste, et insistent sur les conditions sociohistoriques à l’origine des théories scientifiques. Des perspectives féministes et postcoloniales émergent, avec le succès grandissant de la Queer Theory, des Cultural Studies et des Science and Technology Studies (STS). Ces courants revendiquent un engagement partisan et forcément partial, qui serait incompatible avec la vieille conception scientifique du monde. Ils partagent avec des études sociales non engagées sur les sciences (comme le programme fort en sociologie des sciences)2 un rejet de l’objectivité, comprise comme une notion naïve et datée, mais surtout dangereuse pour la possibilité même de penser le monde autrement que dans sa version officielle – qui serait en réalité l’expression des intérêts des classes dominantes. Ce glissement de paradigme mettant en cause l’objectivité marque la transformation des philosophies engagées vers la seconde moitié du xxe siècle, avant laquelle l’objectivisme marxiste-léniniste dominait la critique communiste des théories de la connaissance. La nouvelle gauche universitaire a fait l’objet de vives controverses après l’affaire Sokal3, qui a déclenché les « guerres de la science » (science wars) dans les années 1990, une dispute fort médiatisée dont l’enjeu fut la légitimité intellectuelle des études sociales et humanistes sur les sciences. L’abandon postmoderne des valeurs des Lumières comme l’objectivité et l’universalisme a été reproché à ces noms qui se sont approprié la théorie critique. On peut compter parmi ces critiques du postmodernisme Sokal et Bricmont (1997), Bouveresse (1984, 2012), Cusset (2003) en Europe ; Gross et Levitt (1994) aux États-Unis. Ces théoriciens pro-Lumières s’opposent à la réduction de la contestation politique aux politiques d’identité et dénoncent dans celles-ci une attitude superficielle, voire réactionnaire, présentée comme une théorie critique progressiste. Face à cette transformation dans la pensée critique, des voix comme celles de Giere et de Richardson (1996) rappellent la valeur contestataire de l’empirisme logique, notamment de son universalisme constitutif, dans le climat répressif de l’entre-deux-guerres.
5Dans le cadre de ces discussions, ce livre aborde les rapports de l’empirisme logique à la politique socialiste de son temps. Dans une moindre mesure, il invite le lecteur à une réflexion sur sa signification éventuelle de la pensée logico-empiriste pour les mouvements sociaux d’aujourd’hui. Il se donne pour objectif de contribuer à la réévaluation de l’aspect politique de l’empirisme logique dans la lignée des travaux sur le CVG. Notre étude se centre autour d’Otto Neurath, la figure la plus ouvertement socialiste du Cercle. Il ne serait pas exagéré d’affirmer que ses contributions à la politisation de l’empirisme logique, tant dans ses polémiques philosophiques que dans son engagement socialiste à travers ses travaux hétérodoxes en économie et pédagogie, font de Neurath le pionnier de l’empirisme logique de gauche. La richesse de son œuvre et sa pertinence pour une mise en perspective politique de l’empirisme logique ont fait de lui la référence majeure des études du CVG, et ce, à juste titre. La signification politique de la conception scientifique du monde sera discutée notamment à travers les connexions du Cercle de Vienne et sa réception mitigée par la gauche. Nos ressources sont constituées à partir de la littérature primaire et secondaire concernant le CVG. Pour les quatrième et cinquième chapitres, nous avons employé une iconographie communiquée par les archives de l’Institut Isotype (conservées par le département de typographie et communication graphique à l’université de Reading), le Musée autrichien de l’économie et de la société et diverses publications par le couple Neurath.
Les moments de l’investigation
6La tendance séculariste et progressiste de l’empirisme classique le rapproche de la pensée marxiste dans sa vision transformatrice de la nature et son antiphilosophie (Engels [1878] est assez clair sur la prétention antiphilosophique du matérialisme historique). Cette tendance est une composante cruciale de la pensée marxiste (même si elle est loin d’être le propre de celle-ci) ; elle constitue, par conséquent, un argument fort en faveur de l’importance de la conception scientifique du monde pour le mouvement ouvrier. Non seulement le « scientisme » marxiste a marqué la théorie communiste de la connaissance, mais il se manifeste en URSS par la politique tayloriste officielle et l’athéisme d’État. Ces affinités entre l’empirisme logique et le matérialisme dialectique font l’objet de remarques insistantes de Frank et Neurath. Les relations politiques de l’aile gauche du Cercle attestent de ce rapprochement. Aussi, armé d’une énergie et d’une créativité exceptionnelles, Neurath a su appliquer la (non-)philosophie empiriste aux problèmes réels, dans une démarche qui répond aux besoins pédagogiques et économiques. Dans la première partie de ce livre, la présentation de l’arrière-plan historique du Cercle (chapitre 1) et une discussion politique de son aile gauche (chapitre 2) nous permettront déjà de corriger quelques idées injustes mais assez répandues à son propos. Mais notre point de vue est que, après tout, c’est plutôt dans le champ pratique que le CVG (plus particulièrement Neurath) a contribué à la création d’une culture populaire progressiste – donc c’est également là qu’il convient de regarder pour évaluer la pertinence de l’empirisme logique en matière de résistance politique. La deuxième partie sera donc consacrée à la mise en pratique de l’empirisme logique par Neurath, à travers une théorie de la communication radicalement démocratique (chapitre 3), une pédagogie populaire efficace centrée sur la compréhension lucide des phénomènes sociaux (chapitre 4), et une économie socialiste privilégiant la maîtrise des processus de production et de distribution dans le but d’améliorer le niveau de bien-être dans la population générale (chapitre 5). Toutefois, nous refusons de faire une séparation catégorique entre la théorie et la pratique de l’empirisme logique.
7Nous commencerons (chapitre 1) par situer le Cercle dans la tradition philosophique ainsi que dans l’histoire politique et intellectuelle de son temps. Nous caractérisons l’empirisme logique comme une continuation des Lumières dans la lignée de la libre-pensée et de l’empirisme classique, dont la tendance pro-science et antimétaphysique se retrouve dans l’attitude des empiristes logiques à l’égard de la philosophie traditionnelle. Plus particulièrement, le Cercle de Vienne incarne le projet réformiste de l’austromarxisme. Le socialisme municipal de la Vienne rouge constitue le cadre politique du Cercle, notamment la réforme du logement et les opportunités nouvelles pour l’éducation adulte. Les origines culturelles et politiques du Cercle seront exposées à travers les affiliations diverses de ses membres et en rapport avec le climat politique dans l’enseignement supérieur – notamment le succès montant du nazisme dans le monde scientifique. À la lumière de ces données historiques, l’ambition politique du mouvement pour la conception scientifique du monde se comprend mieux comme une résistance à l’extrême droite. Enfin, quand la victoire du nazisme oblige les empiristes logiques à émigrer vers les États-Unis, la politique anticommuniste de leur terre d’accueil durant la guerre froide transformera la conception scientifique du monde jusqu’à la dénaturer – une évolution qui sera décisive dans sa réception aujourd’hui. Cet épisode est étudié en détail par Reisch (2005) qui explique l’assimilation progressive de l’empirisme logique par le discours apolitique popularisé sous le maccarthisme. Nous expliquons, à partir de l’étude de Reisch (qui a fouillé notamment dans les archives du FBI pour trouver des témoignages historiques sur les empiristes logiques migrants), la transformation de l’empirisme logique en une philosophie formelle dépolitisée et son invisibilisation dues à la politique éducative américaine pendant la guerre froide.
8Après l’histoire politique du Cercle de Vienne, nous passons à son actualité et exposons l’histoire et l’état de la littérature sur le CVG. Le physicalisme de Neurath occupe une place de première importance dans ce dernier, en raison de son approche constructiviste aux savoirs qui assouplit la condition empiriste de vérifiabilité. Le pragmatisme a toujours fait partie de la pensée de Neurath, qui s’est opposé au fétichisme de l’observation, de la cohérence et de la complétude théorique. Sa critique d’un néopositivisme strict le rapproche au postpositivisme qui domine la scène de la philosophie des sciences aujourd’hui. Sa conscience des déterminismes sociaux et de la partialité irréductible de l’activité scientifique (comme toute autre pratique humaine) fait de Neurath une ressource potentielle de fort intérêt pour les STS. Pour la question qui nous concerne, elle constitue un contre-argument majeur face aux attaques adressées par l’extrême gauche vers l’empirisme logique. Nous rappelons dans ce chapitre l’histoire d’un début de collaboration entre Neurath et Horkheimer et la critique francfortoise de l’empirisme logique. Il faut préciser que l’« ancienne gauche » (partis communistes qui adoptent le marxisme-léninisme) et la « nouvelle gauche » diffèrent dans leur critique. Même si les critiques marxistes et néomarxistes se rejoignent dans le rejet de l’empirisme logique comme une idéologie conservatrice, elles développent, au fond, deux approches diamétralement opposées. La lecture communiste de l’empirisme logique s’articule principalement autour de Lénine et sa critique des composants sensualistes et relativistes du positivisme, tandis qu’avec l’École de Francfort la recherche du réalisme est définitivement abandonnée au profit d’une insistance (pensée comme libératrice) sur l’imagination et l’utopie. Nous engagerons une discussion sur la pertinence et les limites du constructivisme épistémologique (le principal argument de l’historiographie du CVG) pour une philosophie engagée des sciences.
9Après cet examen des critiques politiques adressées à l’empirisme logique, nous passerons en revue ses extensions pratiques les plus considérables, à savoir la pédagogie de Neurath et les solutions économiques qu’il a formulées dans le cadre d’une socialisation à base du calcul d’utilités à venir. En effet, Neurath manifeste une approche bien plus pragmatique de l’empirisme logique que ses camarades viennois. Le chapitre 3 sur la philosophie du langage présente les travaux de Neurath pour une éducation démocratique visant à renforcer les classes défavorisées. Il commence par le potentiel révolutionnaire de l’empirisme dans la pensée du CVG : l’importance des statistiques pour le socialisme, et la valeur progressiste de la réduction empirique contre la manipulation politique nationaliste, fasciste et religieuse. En contrepartie, l’insuffisance idéologique de la philosophie empiriste du langage sera discutée à travers ses critiques communistes. Mais outre son ambition d’exclure la propagande, le langage empiriste a une valeur politique moins idéologique en apparence, en vertu de son potentiel démocratisant : son usage pédagogique. Mis en pratique par Neurath, il se manifeste dans ses vertus égalisatrices particulièrement bien adaptées à l’enseignement dans des milieux mixtes, comme un élément intégrateur qui comblerait l’inégalité face à l’accès aux savoirs. Un autre usage de la théorie empiriste du langage pour l’éducation populaire réside dans son approche minimaliste, qui a inspiré le « langage » graphique Isotype que l’équipe de Neurath a mis au point dans le musée de la Société et de l’Économie pour visualiser les statistiques sociales. L’Isotype est conçu comme une sorte de langue empiriste alternative aux dérives métaphysiques et sectaires des langues verbales. Le projet naît dans le cadre du musée fondé et dirigé par Neurath au sein de la municipalité socialiste pour la communication publique et l’instruction populaire.
10Le chapitre 4 retrace l’histoire de l’Isotype à partir du témoignage de Marie (Reidemeister) Neurath. La méthode de visualisation Isotype est détaillée autour de ses principes constituants, inspirés de la production scientifique d’une manière ou d’une autre : sérialisation, iconicité, compositionnalité, fonctionnalité et minimalisme, standardisation. La muséologie moderne d’après Neurath, dans le cadre duquel s’insère la production visuelle de l’Institut Isotype, se centre sur la reproductibilité et la transmissibilité maximales, contrairement à l’aspect rituel des visites de musée au sens traditionnel. L’éducation visuelle par l’Isotype reflète la vision neurathienne des sciences humaines (la « sociologie physicaliste », qui fait l’objet du chapitre suivant), notamment par son principe de sérialisation qui fait ressortir la nature des phénomènes sociaux sans tomber dans des mystifications individualistes ou culturalistes. Les Neurath adoptent la même idéologie physicaliste pour traiter de l’art.
11Nous compléterons l’exposé du physicalisme de Neurath en sciences humaines par une présentation de sa théorie des sciences sociales (chapitre 5). Le physicalisme de Neurath conteste la particularité de l’objet des sciences humaines et s’engage à éliminer de celles-ci les explications idéalistes dominantes. C’est ainsi que Neurath, qui fut proche du matérialisme historique (à l’instar d’autres empiristes logiques comme Frank et Zilsel), s’oppose à l’individualisme en sciences humaines, en insistant sur la nature massive et spatiotemporelle des phénomènes socio-économiques. Soucieux de redéfinir l’éthique dans un cadre physicaliste, Neurath est conduit à formuler une économie socialiste non monétaire, centrée sur la quantification des besoins et des ressources en vue d’atteindre un niveau maximal de bien-être à l’échelle de la communauté. Toutefois, les écrits économiques de Neurath reconnaissent les limites du calcul dans le domaine monétaire comme non monétaire et revendiquent la pluralité des critères de décision comme partie intégrante de la science économique. Parallèlement, sa défense du socialisme fait appel à l’efficacité technique de celui-ci, attestée par sa productivité supérieure. Enfin, il insiste sur l’importance des « utopies » en sciences sociales, au nom même de la conception scientifique du monde, faute de quoi elles tomberaient dans un conservatisme métaphysique.
Notes de bas de page
1 La thèse de la sous-détermination des théories scientifiques fut avancée à cette époque par Quine (1951), en réponse à l’un des « deux dogmes de l’empirisme ». Grâce à cette thèse (dont les origines remontent à Duhem, 1914), Quine relativise la notion de vérification empirique, en rappelant qu’il y a une multitude de corrélations possibles entre l’expérience et la théorie. L’expérience seule ne suffit donc pas à déterminer la validité d’une théorie scientifique.
2 Le programme fort en sociologie des sciences fut introduit par Bloor (1976), autour de l’idée principale que les concepts fondamentaux de la science (la vérité, la rationalité, la validité etc.) doivent être analysés dans des termes qui s’appliquent à d’autres objets de la sociologie. Dans un souci d’impartialité qui caractérise le programme fort, Bloor propose d’étudier les théories fausses comme vraies (principe de symétrie). La sociologie des sciences d’après le programme fort procède à l’explication causale des conditions de la croyance et des savoirs, sans égards pour leur valeur de vérité.
3 En 1994, le physicien Alan Sokal envoie un article qui parodie le style des textes postmodernistes à la revue Social Text, et réussit à se faire publier. Il expose le canular dans Sokal, 1996. Cette affaire très médiatisée continue à soulever des questions sur la légitimité des théories postmodernistes.
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Agir et penser
Essais sur la philosophie d’Elizabeth Anscombe
Valérie Aucouturier et Marc Pavlopoulos (dir.)
2015