Le modèle vu depuis la péninsule Ibérique : le pouvoir royal comme opérateur
p. 487-492
Texte intégral
1En nous convoquant à cette rencontre, Jean-Philippe Genet a souhaité que nous réagissions à son modèle explicatif depuis nos différentes spécialités historiennes, chronologique, thématique et/ou géographique, pour tester ainsi de sa validité. Dans cette discussion, il me revient essentiellement d’assumer un regard ibérique. Le placement de cette communication dans le programme du colloque, « le modèle vu d’ailleurs », vaut acceptation anticipée de la part de Jean-Philippe Genet d’une limite disons régionale au modèle explicatif qu’il propose. Cette acceptation anticipée s’avère problématique cependant pour le fonctionnement du modèle même. Les états chrétiens de la péninsule Ibérique participent pleinement d’une histoire de l’émergence d’un pouvoir d’État inextricablement liée à la formation d’une société politique et, partant, à la sociogenèse du consentement. Par ailleurs, les « révolutions » induites par la mutation culturelle genetienne y sont bien repérables, et pour certaines de manière fort précoce. Dès lors, si, pour fonctionner pleinement, le modèle – que je transforme ainsi en sujet – ressent le besoin de placer en marge des expériences pourtant centrales, c’est peut-être parce qu’il ne fonctionne pas, ou bien qu’il n’a lui-même d’autre valeur que régionale. Sans vouloir me livrer ici à la psychanalyse sauvage de la réflexion sur les vecteurs de l’idéel, voire même du programme Signs and States, il est loisible toutefois d’y remarquer quelle force structurante, voire même hallucinante, y tient l’axe Paris-Rome, laquelle force émane probablement du tréfonds du questionnement, ou du problème insoluble, très franco-français, monarchique puis républicain, souverainiste dans les deux cas, des rapports entre l’Église et l’État1. Le rôle d’opérateur pratiquement exclusif de la mutation culturelle attribué à l’Église grégorienne dans le modèle genetien prendrait-il sa source dans ce même tréfonds franco-français2 ?
2Avant d’aborder cette question depuis une perspective ibérique, il me semble important de rappeler que la critique la plus systématique de l’attribution de ce rôle d’opérateur à l’Église grégorienne est venue depuis un positionnement jugé plus « central » par Jean-Philippe Genet, et placé partant au tout début du programme du colloque. Il s’agit de la communication d’Étienne Anheim et de Valérie Theis, qui n’est malheureusement pas publiée dans ces actes3. Elle consistait principalement à rebattre la transformation de cette Église en un sujet historique porteur d’un projet clair, unitaire et efficace dans le modèle genetien, qui s’achève sur la proposition d’envisager l’État comme métastase de l’Église. Sur la foi de mes notes, les auteurs invitaient plutôt à envisager celle-ci comme une métastase de l’État romain puis carolingien, à la considérer comme une micro-société marquée par une forte stratification sociale, où la centralisation relève d’un processus dans lequel la décision pontificale n’est jamais acquise, contrairement à ce que laisse penser l’illusion grégorienne entretenue par les discours de certains clercs. Et qu’en est-il de l’efficacité réelle du pouvoir charismatique de l’Église ? Faut-il réduire le « sujet » au « fidèle », au risque d’effacer en lui les traits du « citoyen », que révèle plus particulièrement l’engagement contractuel ? On garde forcément d’une communication un souvenir intéressé, et si j’ai retenu ce dernier point c’est probablement parce qu’il me semblait rejoindre la réserve que j’ai déjà exprimée à propos d’un point important du modèle, que Jean-Philippe Genet a souligné bien avant qu’il ne formalise l’échappée en direction du pouvoir symbolique de l’interrogation sur la genèse médiévale de l’État moderne, au travers de la réflexion sur les vecteurs de l’idéel et du programme Signs and States, qui est l’idée selon laquelle – les italiques lui appartiennent – « la société politique n’est pas structurée politiquement4 ». Il me semble pour ma part que la société politique trouve une structuration proprement politique, ou civile, dans le contrat précisément5. Cette optique ne remet pas nécessairement en cause l’idée d’une mutation culturelle, mais elle ne fait pas si bon ménage avec l’idée d’une Église grégorienne comme opérateur premier de cette mutation, cela même malgré la mise à disposition sociale du serment que semble précipiter le tournant sacramentel de cette Église-là6.
3Depuis le positionnement ibérique placé en position périphérique dans la discussion, deux raisons principalement poussent à relayer l’appel tout juste rapporté à relativiser le rôle d’opérateur de la mutation culturelle attribué dans le modèle genetien à l’Église grégorienne. La première tient à la « grégorianisation » des royaumes chrétiens, la seconde au « branchement » islamique de la péninsule Ibérique. Dans les royaumes chrétiens de la péninsule, l’irruption de la réforme grégorienne s’y produit dans des églises issues d’une chrétienté dont la romanité s’est affirmée dans une forte distance par rapport à l’institution pontificale7. Et, dans certaines de ces églises, l’imposition pontificale de la réforme grégorienne, qui peine parfois à aller au-delà d’une réforme liturgique, doit surtout son succès au choix royal, en particulier en Castille-et-León8, dont le roi, Alphonse VI, se déclare imperator totius Hispanie9. Autrement dit, si un alignement romain, au sens grégorien, se produit bien, il est loin cependant de transformer toujours le rapport entre ces églises et le pouvoir royal, mais encore avec d’autres pouvoirs laïcs. Ainsi, dans le royaume de Castille-et-León – il domine territorialement et démographiquement, à partir du milieu du xiiie siècle, ce système des royaumes chrétiens dont la mise en place s’était jouée au siècle précédent10 –, le roi, auréolé de plus par la gloire de la conquête, va rester de facto le chef et premier patron de son église11. De ce contrôle découle d’ailleurs une « latranisation » sociale retardée pour certains aspects, en particulier pour ce qui est de l’application des prescriptions relatives aux Juifs et aux Musulmans jusqu’à la seconde moitié du xive siècle. Dans ces conditions, on ne s’étonnera pas que la peccatologie princière élaborée par un Alvaro Pelayo se montre très sensible à la question des rapports entre le roi et l’Église, ou encore à la place faite dans sa proximité à des membres de ces communautés religieuses12.
4Ces considérations m’amènent à la deuxième raison évoquée, le « branchement » islamique de la péninsule Ibérique. Il s’agit d’indiquer ainsi, comme l’entend François-Xavier Fauvelle-Aymar à propos de l’Afrique, l’appartenance de la péninsule Ibérique, par la domination ou le contact, à cet univers culturel, et multiculturel, créé par la conquête musulmane13. Dans cet univers, des mutations culturelles se jouent également. Alors qu’au nord de la péninsule Ibérique se produit l’alignement romain des royaumes chrétiens, au sud, Al Andalus va se voir affecté, à partir du milieu du xiie siècle et jusqu’à la bataille de Las Navas de Tolosa (1212) principalement, par un mouvement almohade dont Pascal Buresi indique, dans ce volume14, qu’il porte, outre la rénovation de l’idée impériale, sept des huit « révolutions » – éducative, intellectuelle, administrative et de l’écrit, de la literacy, des langues et des littératures, du livre et, finalement, du droit – identifiées par Jean-Philippe Genet. La comparaison systématique proposée par Pascal Buresi n’est pas sans rappeler celle mise en œuvre par Maribel Fierro, pour sa part, entre le « programme » almohade et celui d’Alphonse X15. Les convergences observées entre l’un et l’autre – à partir de l’identification de cinq points du programme almohade : gouvernement théocratique, création d’une nouvelle élite religieuse et politique, unification législative et centralisation politico-administrative, promotion d’un savoir encyclopédique et, enfin, diffusion de la doctrine du mouvement – l’amenaient ainsi à souligner que le premier programme avait pu inspirer de manière effective le second, et contribuer ainsi à poser l’horizon sapientaliste et impérial qui caractérise la royauté alphonsine. La Castille n’est certes pas la Sicile normande des Hauteville16. Toutefois cette royauté alphonsine emprunte sciemment à une sémiotique méditerranéenne du pouvoir souverain dont le monde musulman a été le vecteur17. Cet emprunt ne s’explique pas en raison de cette contrainte démographique que serait l’entrée en allégeance d’une population musulmane nombreuse18, car elle devient vite résiduelle après la révolte mudéjare de 126419. L’emprunt de cette sémiotique-là se produit plutôt parce qu’elle est un registre en définitive envisageable de la revendication d’imperium, car déjà en œuvre dans une société qui s’est trouvée « branchée » à une culture islamique du pouvoir.
5Bien entendu, ce registre pointe davantage la gloire que le consentement et, en termes d’acception, son effectivité s’avère incertaine. Près d’un siècle après la royauté alphonsine, ce même registre est rejoué par la royauté pétriste20, avec un choc en retour qui achève de donner un trait spécifique à l’accusation de tyrannie en Castille : le thème du prince renégat – l’accusation est réavivée au xve siècle, contre Henri IV, au travers de sa supposée maurophilie, enrichie dans son cas d’un fort contenu sexuel21. Mais la royauté pétriste offre probablement l’illustration d’une exploitation concomitante d’autres registres, a priori plus orthodoxes, qui dessinent une fuite en avant sacralisatrice aux relents thaumaturgique et eucharistique, mais sans doute incomprise également – ce qui pose la question de savoir si, au fond, la propagande trastamariste n’est pas une réaction à cette fuite en avant symbolique, plutôt que l’inverse22. Quoi qu’il en soit, ces dernières remarques n’invalident pas le cœur de mon propos, qui est de penser, sur la base de ce que je viens d’indiquer à propos de la « grégorianisation » et du « branchement », qu’au xiie-xiiie siècle, moment sur lequel Jean-Philippe Genet insiste dans sa modélisation, le choix royal est premier, et qu’il faudrait, pour la péninsule Ibérique et plus particulièrement la Castille-et-León, considérer le pouvoir royal comme opérateur de la mutation plutôt que l’Église grégorienne. Au total, il me semble donc que donner à cette église-là le rôle pratiquement exclusif qu’elle tient dans le modèle ici discuté, tend à réduire nettement la portée générale de celui-ci.
Notes de bas de page
1 En ce sens, un programme d’enseignement récent sur « le prince et la loi », mené en collaboration avec O. Mattéoni, m’a amené à constater dans les manuels français d’histoire du droit une construction à propos de la souveraineté normative qui, vue d’ailleurs, semble émaner de ce même tréfonds, tant elle insiste sur le choc entre le roi et le pape et s’achève, invariablement, sur le triomphe de l’État sur l’Église, sans forcément prendre le soin d’indiquer le caractère en définitive si particulier de ce plan.
2 Sur la genèse du paradigme « réforme grégorienne », voir par ailleurs les récentes réflexions de C. de Miramon, « L’invention de la réforme grégorienne. Grégoire VII au xixe siècle, entre pouvoir spirituel et bureaucratisation de l’Église », Revue de l’histoire des religions, 236/2, 2019, p. 283-315.
3 É. Anheim, V. Theis, « L’État au pouvoir des clercs ? Remarques sur le “paradigme ecclésial” ». Elle n’est malheureusement pas publiée dans ce volume.
4 J.-P. Genet, « La genèse de l’État moderne. Les enjeux d’un programme de recherche », Actes de la recherche en sciences sociales, 118, 1997, p. 3-18, ici p. 16.
5 F. Foronda, « Du contrat ou de la structure proprement politique des sociétés politiques », dans id. (dir.), Avant le contrat social. Le contrat politique dans l’Occident médiéval (xiiie-xve siècle), Paris, Publications de la Sorbonne, 2011, p. 5-13.
6 Davantage que l’ouvrage de P. Prodi (Il sacramento del potere. Il giuramento politico nella storia costituzionale dell’Occidente, Bologne, Il Mulino, 1992), j’ai principalement à l’esprit la lecture qu’en avait donnée A. Boureau dans le compte rendu qu’il en avait fait pour les Annales HSS, 3/50, 1995, p. 599-602.
7 T. Deswarte, Une chrétienté romaine sans pape. L’Espagne et Rome (586-1085), Paris, Classiques Garnier, 2010.
8 En Castille-et-León, la production historiographique postérieure renforcera l’idée d’un choix avant tout royal. Pensons à cette sentence ad libitum regum fletantur cornua legum transmise par la Chronique de Nájera, par laquelle un rex iratus tranche finalement, au profit du rit romain, la fameuse double ordalie de laquelle le rit hispanique parvient toujours à sortir victorieux (Chronica Hispana saeculi XII, Pars II : Chronica Naierensis, éd. par J. A. Estévez Sola, Turnhout, Brepols [Corpus Christianorum Continuatio Medievalis, 71 A], 1995, III, 18, p. 177).
9 H. Sirantoine, Imperator hispanie. Les idéologies impériales dans le royaume de León (ixe-xiie siècle), Madrid, Casa de Velázquez, 2012.
10 Rappelons l’ouvrage d’E. Pascua Echegaray, Guerra y pacto en el siglo XII : la consolidación de un sistema de reinos en la Europa del siglo XII, Madrid, CSIC, 1996.
11 Comme le montrent encore les relations entre le roi et les évêques entre le milieu du xiiie et le début du xive siècle : J. M. Nieto Soria, Las relaciones monarquía-episcopado castellano como sistema de poder (1252-1313), Madrid, Universidad Complutense, 1982.
12 P. Gilli, « De la peccatologie des gouvernants à la nécessité du tyrannicide : les vices monarchiques d’Alvaro Pelayo à Paride del Pozzo », dans id. (dir.), La pathologie du pouvoir : vices, crimes et délits des gouvernants, Leyde, Brill, 2016, p. 356-396. Par ailleurs, remarquons que le portrait de Pierre Ier dans le Liber Ostensor de Jean de Roquetaillade accorde une place non négligeable à sa tyrannie envers l’Église : M. Aurell, « Prophétie et messianisme politique. La péninsule Ibérique au miroir du Liber Ostensor de Jean de Roquetaillade », Mélanges de l’École française de Rome, 102/2, 1990, p. 317-361, ici p. 340-361.
13 F.-X. Fauvelle-Aymar, Le rhinocéros d’or. Histoires du Moyen Âge africain, Paris, Alma Éditeur, 2013.
14 Voir la contribution de P. Buresi, « Entre tribus et État, entre Maghreb et Masrek : le califat-imânat almohade (xie-xiiie siècle) », au sein du présent volume.
15 M. I. Fierro Bello, « Alphonse X “The Wise” : the last Almohad Caliph », Medieval Encounters, 15/2-4, 2009, p. 175-198 ; rééd. et trad. : « Alfonso X el Sabio ¿el último califa almohade? », dans J. Ducos, P. Henriet (coord.), Passages. Déplacements des hommes, circulation des textes et identités dans l’Occident médiéval. Actes du colloque de Bordeaux (2-3 février 2007), Toulouse, Méridiennes, p. 197-216.
16 A. Nef, Conquérir et gouverner la Sicile islamique aux xie et xiie siècles, Rome, École française de Rome, 2011. Voir en outre la discussion qu’en réalise A. Peters-Custot, « Construction royale et groupes culturels dans la Méditerranée médiévale : le cas de la Sicile à l’époque des souverains normands », Le Moyen Âge, 118, 2012, p. 675-682.
17 Pour le rôle du vizirat dans la conception alphonsine de la privauté, voir en dernier lieu mon ouvrage Privauté, gouvernement et souveraineté. Castille, xiiie-xive siècle, Madrid, Casa de Velázquez, p. 47-51, en particulier.
18 Entrée en allégeance en effet, car, comme le rappelle A. Echevarría, l’une des modalités de la conquête sous Ferdinand III, sinon la principale, quoique de caractère provisoire, fut une incorporation contractuelle à l’allégeance castillane (« La política respecto al musulmán sometido y las limitaciones prácticas de la cruzada en tiempos de Fernando III [1199-1252] », dans C. de Ayala Martínez, M. Ríos Saloma [dir.], Fernando III, tiempo de cruzada, Madrid, Sílex, 2012, p. 383-413). Cette modalité n’est pas seulement castillane. La chronique de Jacques Ier d’Aragon, dont la traduction française vient d’être rééditée au format poche, s’avère particulièrement éclairante sur la manière dont l’allégeance, formalisée par des chartes, était négociée (Jaume Ier le Conquérant, Le livre des Faits, éd. par A. et R. Vinas, Paris, Le livre de poche, 2019). L’expérience aragonaise, et plus particulièrement valencienne, avait d’ailleurs conduit B. Catlos à proposer le modèle relationnel de la « conveniencia » (« Cristians, musulmans i jeus a la corona d’Aragò. Un cas de conveniència », L’avenç : revista de història i cultura, 263, 2001, p. 8-16 ; « Contexto y conveniencia en la Corona de Aragón : propuesta de un modelo de interracción entre grupos etno-religiosos minoritarios y mayoritarios », dans M. Ruzafa [dir.], Los mudéjares valencianos y peninsulares, dossier de la revue Revistà d’Història Medieval, 12, 2001, p. 259-268).
19 Le caractère tout à fait relatif de l’argument démographique trouve une démonstration à mon sens dans la situation de la couronne d’Aragon, où le royaume de Valence compte une population musulmane dont la proportion restera bien supérieure par rapport à celle d’autres royaumes péninsulaires. Or, comparé à la situation alphonsine, le degré d’investissement de cette sémiotique méditerranéenne du pouvoir souverain par les rois d’Aragon paraît anecdotique.
20 Dans les travaux de J. Marquer, voir notamment « Réflexion autour de l’hybridation culturelle en péninsule Ibérique médiévale. L’exemple de Pierre Ier de Castille (1350-1369) », dans M. Molin et al. (dir.), Du transfert culturel au métissage. Concepts, acteurs, pratiques, Rennes, Presses universitaires de Rennes, p. 453-466.
21 F. Foronda, « Le prince, le palais et la ville : Ségovie ou le visage du tyran dans la Castille du xve siècle », Revue historique, 627, 2003, p. 521-541.
22 Pour une synthèse sur ce règne, on me permettra de renvoyer à nouveau à mon ouvrage Privauté, gouvernement et souveraineté…, op. cit., p. 141-180, et notamment p. 171-180 sur la fuite en avant sacralisatrice.
Auteur
Laboratoire de médiévistique occidentale de Paris (LaMOP, CNRS, UMR 8589), université Paris I – Panthéon-Sorbonne/Grupo Consolidado de Investigación UCM 930369
Le texte seul est utilisable sous licence Licence OpenEdition Books. Les autres éléments (illustrations, fichiers annexes importés) sont « Tous droits réservés », sauf mention contraire.
Marquer la ville
Signes, traces, empreintes du pouvoir (xiiie-xvie siècle)
Patrick Boucheron et Jean-Philippe Genet (dir.)
2013
Église et État, Église ou État ?
Les clercs et la genèse de l’État moderne
Christine Barralis, Jean-Patrice Boudet, Fabrice Delivré et al. (dir.)
2014
La vérité
Vérité et crédibilité : construire la vérité dans le système de communication de l’Occident (XIIIe-XVIIe siècle)
Jean-Philippe Genet (dir.)
2015
La cité et l’Empereur
Les Éduens dans l’Empire romain d’après les Panégyriques latins
Antony Hostein
2012
La délinquance matrimoniale
Couples en conflit et justice en Aragon (XVe-XVIe siècle)
Martine Charageat
2011
Des sociétés en mouvement. Migrations et mobilité au Moyen Âge
XLe Congrès de la SHMESP (Nice, 4-7 juin 2009)
Société des historiens médiévistes de l’Enseignement supérieur public (dir.)
2010
Une histoire provinciale
La Gaule narbonnaise de la fin du IIe siècle av. J.-C. au IIIe siècle ap. J.-C.
Michel Christol
2010